Les Mondes de Shibai
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Les Mondes de Shibai

Haut Dragon , Ange , Démon ....saurez vous imposer votre race et contrôler les Terres Franches ?
 
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 Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]

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Raevahr Norheim
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MessageSujet: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeVen 1 Fév - 21:38

Un petit soupire s’échappa de ma gueule alors que mes yeux parcouraient le paysage autour de moi. Personne. Pourtant, on m’avait dit que c’était ici que je trouverais des Animae. Peut-être était-il trop tôt? Il est vrai de dire que j’avais pris l’habitude de me lever plus tôt que tout le monde… Bon, je devais attendre alors. En attendant, que faire? Un peu de repérage? Oui, fallait quand même que je connaisse un peu les lieux pour m’y retrouver. Je venais aussi chercher un contrat, après tout. Cette idée m’avait enchantée : quelqu’un qui cherchait les services d’un mercenaire, dans un quartier rempli d’Animae.

Une question me traversa soudainement l’esprit : pourquoi n’étais-je jamais venu avant? L’idée d’enfin voir des semblables me faisait tant plaisir! Mais peut-être n’avais-je jamais ressenti le besoin de les rencontrer? Peut-être n’était-ce qu’un petit plus qui ne m’était nullement nécessaire. Oui mais quand même, j’ai toujours fait ce que je veux, si j’en avais eu l’envie je serais venu! Ce devait être autre chose alors! Je ne pouvais pas croire que j’avais vécu toute ma vie sans avoir envie de rencontrer d’autres comme moi! Bon, j’avais été pas mal occupé, avec ma formation, celle de Sharen aussi… mais ce n’était pas une raison! Lui aussi aurait dû avoir cette envie, ils auraient pu venir ensemble! Et puis… je me sentais un peu angoissé à l’idée, quand je prenais le temps d’y réfléchir. J’étais donc gêné? Oui, c’était logique. Comment réagiraient les Animae en me voyant? Moi qui étais coincé sous cet aspect intermédiaire? Penseraient-ils que je e méritais pas vraiment d’être? Penseraient-ils que je ne peux pas être considéré comme un Anima à part entière?

Délaissant ces pensées, je me concentrai sur ma tâche. Je passai donc quelques heures à déambuler dans le quartier, monter sur des toits pour mieux me donner une idée de la configuration générale, explorer des ruelles pour trouver des chemins plus rapides et directs pour me déplacer, et finalement simplement à trouver les bâtiments les plus importants pour me rappeler leur localisation. Je venais de trouver l’auberge la plus digne de confiance quand les gens commencèrent à s’animer. Voilà, j’allais pouvoir me mettre au travail, enfin. Mais d’abord, je voulais parler avec un Anima. Aussi m’approchais-je d’un groupe qui était en train de discuter, mais je fus incapable de l’aborder. Étrange, ce sentiment d’oppressant de peur qui m’envahissait. Je n’avais même pas été capable de baisser ma capuche, de sortir de l’ombre.

Je me reprendrais plus tard. Le contrat d’abord, dans ce cas. Et puis c’était un Anima qui allais m’engager, ça ferait un premier contact plus facile. Je me dirigeai vers le point de rendez-vous, en espérant qu’il n’aurait pas trouvé quelqu’un d’autre, bien sûr. Pour ne pas trop être mal vu, je me forçai à marcher au milieu de la rue pour être bien visible. Même si je restais caché sous mon manteau, je n’attirerais pas trop les soupçons : j’étais visible et si je faisais quoi que ce soit, on le remarquerait, pas de quoi s’inquiéter. Et puis peut-être quelqu’un viendrait-il m’aborder et lancer une discussion, ainsi. Petit espoir, personne n’allait s’approcher d’un type aussi louche.

Aussi je ne fus pas trop déçu d’arriver sur la place du marché sans avoir entendu un mot qui m’était adressé. Bien, maintenant, trouver le mandataire. Normalement il devait se trouver à une étale de troc, où il échangeait des fournitures rares ou spéciales contre d’autres. Je repérai l’étale rapidement et je m’approchai. Mieux valait d’abord le mettre en confiance, discuter un peu avec lui. Et pour ça, mieux valait aussi me dévoiler. J’enlevai donc ma capuche et révélé mes traits félins en souriant, accompagnant le geste d’une salutation enjouée.

« Bon matin! »

Ma main se tendit, ouvrant mon manteau et révélant une grande partie de mon corps. Mais le marchant hésita, tendit la sienne et la posa timidement contre la mienne, en bredouillant une réponse maladroite, mais que mes oreilles saisirent parfaitement : Euhm… bonjour…

*Quelques informations sur le marchant : sa peau est douce et bien entretenue, son touché est délicat et léger ; son odeur est un peu plus forte, elle donne un aspect naturellement sauvage ; son regard est profond et, malgré son hésitation, déterminé ; il a une aura qui inspire un certain calme mais aussi une certaine puissance ; son animal totem doit certainement être un oiseau de proie.*

Ma gueule s’ouvrit pour lancer la conversation, mais aucun ne sorti. Une présence, derrière moi. Le regard du marchand qui passe de moi à ce qu’il y a derrière moi, qui affiche un air un peu… gêné? Soulagé? Je me retournai. Une femme. Des hommes. Des gardes du corps probablement. La femme… des cheveux blancs, des yeux clairs, une aura écrasante, comme si son esprit était beaucoup plus grand que son corps. Le trait caractéristique des dragons. Reprenant mon sourire, je fis une légère révérence (mieux vaut en mettre trop que pas assez avec un dragon).

« Bien le bonjour, ma Dame. J’espère que votre matinée a bien commencé. Y a-t-il une raison particulière qui me vaut l’honneur d’être approché par… une dame d’une si haute importance? »

*Ma déduction : elle se tient droite, la tête juste assez haute pour donner une impression de force, le regard digne, déterminé, autoritaire. La présence des gardes du corps aussi, et la façon dont le marchand l’a regardée. Cette femme est très importante. J’espère seulement que je ne sois pas supposé savoir qui elle est… Je n’ai vraiment pas envie de me mettre à dos une dragonne.*
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeSam 2 Fév - 20:18

L'air sentait mauvais. Pourtant, il était encore tôt ce matin, et il avait fait beau et clair depuis plusieurs jours. Mais cette "odeur" ne cessait de m'irriter. L'odeur de la peur, des tensions, l'odeur de quelque chose qui se tapit, prêt à bondir à n'importe quel moment pour vous prendre à la gorge. C'était désagréable, c'était comme un poids qui ne cessait de peser sur nos têtes. Et pourtant le ciel était si clair...
Sortant de ma chambre, j'avais revêtu mes habits de ville pour l'inspection de la journée. Les rebelles étaient presque à la porte de la capitale, et sans que l'on sache comment ils arrivaient à éviter les différents contingents qu'on leur envoyait. Comme s'ils étaient des serpents qui se faufilent dans des trous pour réapparaitre plus loin. Je ne pouvais aller sur le front gérer la chose, la capitale ayant besoin de ma présence pour ne pas sombrer dans le chaos. Je croisais mon garde du corps Anima-Renard, Dorin, qui remplaçait mon garde du corps habituel pour raison de clan. Lui aussi avait la mine assombrie. Les Animae ressentait bien cette "odeur" de manière consciente, alors que les humains simples ne faisaient qu'en ressentir les conséquences sur leur comportement de tout les jours ajoutant encore plus de force par la même occasion à cette odeur. Dorin m'accompagna, et nous commencions par discuter de la journée. Il était prévu de faire en premier la tournée du quartier des Animae sédentaires, pour les rassurer sur le commerce et s'assurer du soutient de la guilde qu'ils formaient. Même si dans l'ensemble j'avais les Animae dans la poche, je ne devais pas les négliger. Il était prévu ensuite de faire un tour du coté des docks, pour vérifier une affaire de fraude sur les armes. Un tour sur les remparts était de mise, ainsi que dans le bâtiment de la garnison de ville.

Arrivée en bas du palais, maintenant j'étais obligée d'y résider à cause du travail, une petite troupe de soldat nous rejoignis. Ils étaient une dizaine, tous à cheval prêts à partir. Je m'avançais vers les deux chevaux qui nous attendaient Dorin et moi, et montais sans rien ajouter de plus. Quand je vais en ville je préfère y aller à pied, mais il était rassurant pour les soldat de voir que la personne en charge de la situation savait un minimum se comporter comme.... comme un homme quoi. Et monter dans la ville en tenant la cadence était, pour le cas d'une femme, une preuve déjà suffisante de son caractère fort. Mon cheval était un hongre qui avait du sang malgré sa castration, et qui aimait beaucoup jouer au plus crétin. Cela m'amusais, et je le maitrisais sans mal tout en riant de ses facéties. Cela avait aussi un impact positif sur le moral des gens qui m'entouraient. Maitriser ce qui ne veut être maitrisé facilement est toujours un plus et un signe de force intérieure.
Une fois à cheval, nous chevauchions vers l'intérieur de la ville. Il fallait la traverser et bifurquer vers l'Est pour rejoindre le quartier des Animae, et malgré l'heure matinale il nous faudrait une bonne demi heure pour y arriver.Je ne craignais pas trop de bain de foule ou de problèmes, allant trop vite pour que les gens me remarque. De plus, ils avaient l'habitude de me voir en robe de Cour, et là j'étais habillée presque comme un homme. J'avais même pris mes deux sabres courts avec moi, attachés en croisé dans mon dos. La route ne fut pas difficile à pratiquer, et c'est à l'heure du début du marché que nous arrivions dans le quartier. Les rues se remplissaient petit à petit, et nous décidions de continuer à pied. Il y avait très peu de risques dans le quartier des Animae, chacun étant prévenu en ma faveur.

Nous confions nos chevaux à un relai de poste, et marchions vers le marché. Flanquée des soldats et de mon garde du corps, nous ne passions pas inaperçus. Certains nous jetaient quelques coup d'oeil avant de rentrer chez eux, d'autres se faufilaient bien vite dans des ruelles annexes, effrayés par la présence des soldats. En passant devant des étals, je reconnaissais des visages familiers, et les saluais. Parfois je m'arrêtais même pour discuter, rassemblant des informations sur l'état du quartier, et communiquant une nouvelle qui avait bien vite fait de faire pâlir les tenants de commerce. Mais ils acquiesçaient, avant de vite rentrer communiquer la nouvelle. Je continuais mon chemin, allant rejoindre un étal de produit rare. Il y avait un client, qui attira mon attention par.... ses oreilles de chat. Ou plutôt de tigre, maintenant que j'y faisais attention. J'avais déjà entendu parlé des Animae félin, mais n'en avais jamais rencontré jusqu'à présent. C'était une tribu éparse, connue pour ne pas être sociable et préférant vivre de manière individuelle ou dans des groupes excessivement restreints et cachés. Le vendeur me vit, et son regard brilla. C'était un ami, un anima du clan des Faucons que je connaissais bien depuis la fameuse bataille contre les anti-Animae. Le félin se retourna, et paru à la fois étonné et... sur ses gardes. Il m'adressa la parole en des termes bien pompeux et singuliers, ce qui eut pour effet de me faire sourire. Je brûlais de curiosité à présent, mon intérêt étant attisé. Je lui répondis poliment, ne cachant ma mon amusement autant que ma surprise.


" My my, un Anima félin. Rien que cela, ça vaut la peine de vous adresser la parole, jeune homme.... "


Je le saluais en inclinant la tête, mais n'eus pas le temps d'engager proprement dit la conversation. Le commerçant, qui semblait à bout de patience, m'interpella d'une voix inquiète, mais avec tout de même une lueur d'espoir dans le regard.

" Dame Estrama, bien le bonjour. Auriez vous des nouvelles de l'Est ? La dernière caravane n'est pas arrivée et nous sommes quelques peu inquiets.... "

Cette caravane, j'en avais entendu parlé. Hélas, je ne pouvais donner de bonnes nouvelles. Je lui répondis, tentant d'être la plus diplomatique là dessus que possible.

" Bonjour, Melkian. Des factions ont été envoyées pour gérer cette crise à l'Est. Nous soupçonnons les rebelles, mais il n'y a aucune preuve là dessus. Nous espérons cependant que la caravane aura pris une route détournée plus longue, mais plus sure..."

Je m'arrêtais quelques instant, remarquant le regard peu convaincu de l'anima. Je finis par soupirer, une lueur plus attristée dans le regard venant éclipser celle de la curiosité de plus tôt.

" Pour être franche, la situation n'est pas très bonne, le conflit est inévitable. Comme vous êtes des Animae, cela risque d'être plus dur pour vous. Je vous conseille de faire au moins quitter la ville à vos familles, et de les envoyer à l'Ouest ou au Nord, près des frontières des Elfes. "

Melkian pâlit, restant sous le choc de l'annonce pendant quelque secondes.


"... La situation est aussi mauvaise que cela ? "


Je le regardais droit dans les yeux, affirmant l'implacable vérité.


" J'en ai bien peur, Melkian... Faites passer le mot, mais sans le crier sur les toits. Il faut que l'évacuation se fasse de manière calme et sans panique. "

Melkian hocha de la tête, mais ne répondit plus rien. Il sembla un peu hagard pendant une secondes ou deux, avant de rentrer dans son échoppe en vitesse. sûrement pour communiquer la nouvelle. Sincèrement, je n'aime pas annoncer ce genre de chose.
Mais l'objet de ma première curiosité étant toujours présent, je me tournais vers lui avec un petit sourire, pour reprendre là où nous avions été interrompu. Sans plus de cérémonie, je m'adressais à lui.

" Et vous, très cher Félin ? J'ai entendu parlé de votre Clan, mais je n'ai jamais eu l'honneur d'en rencontrer un membre en personne. Apportez vous des nouvelles, bonnes ou mauvaises ? "
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeLun 4 Fév - 14:22

Je crois que ma première réaction réelle fut la surprise. Ça valait la peine parce que j’étais un félin? Que pour ça? Ils étaient donc si rares? Voyons, ça ne se pouvait pas du tout! Il a tant de félins! Des tigres, oui, mais aussi des chats, des lions, des guépards, des léopards, des panthères, des lynx, et combien d’autres que je ne connais même pas? Non, décidément, les Animae félins ne pouvaient pas être rare! Mais en même temps… peut-être que si? Y avait-il un problème quelconque qui rendait beaucoup moins fréquente la naissance d’un félin? Dans ce cas, ce devait être une vraie chance que moi et Sharen soyons tous deux des félins! Ou peut-être que, comme moi, ils ne se mêlaient pas aux autres? Les félins seraient donc tous des solitaires épris de liberté? Cela pouvait-il donc avoir influencé le choix de mon maître pour ma formation de Marchombre? Trop de questions, et facile d’obtenir des réponses en les posant. D’ailleurs, j’allais mettre des mots sur tout cela quand le marchand pris la parole.

À son ton j’eus d’abord confirmation que la dame était affublée d’une certaine importance, du moins pour ceux de ma race qui vivaient dans cet endroit. Ensuite, à ses mots, je compris pourquoi il avait besoin d’un mercenaire : il fallait que quelqu’un trouve la caravane et, si elle était encore en état, se joigne à l’escorte pour la ramener ici, après avoir rassuré le marchand sur la survie de sa marchandise. Une tâche parfaite pour un Marchombre. Bien, j’allais donc les laisser échanger un peu et ensuite me proposer pour la tâche.

Je me concentrai donc sur ce que disais Dame Estramma, comme l’avait appelée le marchand. Un conflit, et des rebelles? Bon, rien vraiment d’inhabituel, il fallait bien que ça arrive un jour. Par contre, que le conflit soit inévitable, et que les Animae doivent évacuer… Est-ce que je devais me sentir visé? Tout ça dépendait malheureusement du « pourquoi » les rebelles se soulevaient, et quelle part les Animae avaient à jouer là-dedans. S’ils devaient évacuer, ce pouvait tout simplement être pour ne pas être coincé dans la bataille et subir des pertes alors qu’ils sont d’innocents civils. À ce titre, toute la ville serait évacuée, bien sûr. Cela ne me concernerait donc pas vraiment. Et en fait, même si les rebelles en avaient à ma race… est-ce que ça me mêlerait à tout ça? Je n’avais jamais connu ma race, après tout… Je n’avais en commun avec qu’eux que mon physique, et encore… l’incapacité de me transformer m’éloignait encore plus. Non, je n’étais pas réellement un Anima, j’étais un Marchombre. Les conflits des cités ne jouaient en rien un rôle sur ma vie. En même temps, le contrat qui me serait donné avait bel et bien un lien avec ce conflit. Oui bon, c’était paradoxal, et alors? Je m’y mêlerais à ma façon, et personne ne m’y forcerait!

Cependant, en regardant le marchand, et à sa façon de rentrer chez lui, penaud, comme résigné, je compris qu’il n’y avait plus de contrat. La situation dégénérait trop, et même si la caravane arrivait, il n’en aurait vraiment que faire… Bon… Je n’avais pas choisi le meilleur moment, semblerait… C’est drôle que je n’aie pas pensé à vérifier s’il y avait une guerre ou un truc du genre en venant. Encore plus que je ne l’aie pas remarquée! Je devais avoir la tête trop pleine de différents scénarios possible à la rencontre de ceux qui sont, un minimum, comme moi. Malheureusement je devais remettre ma curiosité à plus tard… Ce serait beaucoup plus simple en temps de paix. Aussi allai-je m’éclipser quand la voix de la dame retentit de nouveau. Oh? Elle s’intéressait encore à moi? Oui bon, j’étais un être inhabituel, c’était normal.

Des nouvelles? Comment est-ce que je pouvais apporter des nouvelles? Qu’est-ce que je devais répondre? Ça expliqua toutefois la raison réelle pour laquelle elle était restée… son travail! Il devait être de son devoir de s’informer des différents clans Animae et de suivre leur progression. Ou alors c’était la seule raison qu’elle imaginait qui pouvait expliquer ma présence ici, et elle souhaitait seulement engagée la conversation. Pour se détendre un peu? Assouvir sa curiosité? La vie étant toujours compliquée, je dirais que c’était un mélange de tout ça. Je devrais donc la décevoir sur un point… mais sûrement qu’elle désirerait en apprendre plus et que sur l’autre, ça jetterait du feu. Pourquoi pas? Si je pouvais lui poser des questions et en apprendre plus sur mon (en théorie) peuple.

« Malheureusement, enfin pour vous, non, je n’apporte aucune nouvelle. »

J’étais beaucoup plus gêné que je ne le souhaitais… aussi pris-je une inspiration pour me replacer un peu et continuer sur la voix de la conversation.

« Quant à mon clan, il y erreur, je n’appartiens à aucun clan. Je n’ai en réalité jamais appartenu à un regroupement quelconque de gens de ma race, et n’ai jamais connu que mes parents et mon frère, qui possédaient des caractéristiques semblables aux miennes. Vous m’en voyez navré, mais je ne puis vous renseigner sur quoi que ce soit… Je n’étais même pas au courant qu’il y a une guerre qui se prépare…

Oui bon, j’avais l’air un peu stupide. Cela aurait au moins le mérite de l’amuser… un bon point pour moi? Peut-être… En tous cas ce ne devait pas être trop mauvais, tout le monde aime être amusé aux dépend des autres, non?
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeLun 11 Fév - 20:26

Le félin était tout à fait fascinant. Maintenant que j'y faisais attention, il avait une forme presque pleine, chose rare pour un Anima. En général, ils ne prennent cette forme qu'en dernier recours, celle ci ayant des conséquences à long termes. Celui ci avait il donc déjà dépassé les limites ? Il ne semblait pas être gêné le moins du monde par ceci.
Je l'observais curieusement, mais fus quelque peu déçue par sa réponse négative. Ainsi, il ne pouvait rien m'apprendre.... Selon lui, cependant ! Peut être pensait il qu'en tant que bureaucrate je n'avais rien à apprendre, ou alors cherchait il à attiser ma curiosité encore plus. Je ne risquais pas de lâcher le morceau pour le moment, c'était certain !
Je soupirais par sa réponse négative, et il sembla mis mal à l'aise. Il se reprit, continuant la conversation tout en changeant de sujet. Maintenant, il parlait de son propre clan. Et je fus assez surprise qu'il en connaissait peu de choses. Cependant, la chose restait intéressante. Selon lui, ils ne formaient même pas un clan à proprement dit. Cela était vrai, dans le sens où ils sont peu regroupés et assez éparpillés, mais leur tribu sous le totem des félins existait pourtant bel et bien. Il parla du fait qu'il ne connaissait pas sa famille, ce qui pourrait expliquer son ignorance à propos de sa propre tribu. Cela me fit sourire, mais ce qui me fit réellement rire, ce fut de savoir qu'il n'était en rien au courant de la guerre. Le faisait il exprès ?


" Ha ha ha ! Et bien, vous deviez vraiment être terré dans un trou ou bien caché dans les montagnes pour ne pas être au courant de cette affaire. Elle fait trembler tout Aratanye, et l'enjeu est de taille. Même pour vous, les Animae. "

Je me demandais s'il faisait exprès pour me forcer à lui dire des choses. Je ne pouvais bien entendu tout dire, je n'avais aucune confiance, mais résumé l'événement ne ferait aucun mal. Je trouvais cela louche qu'il semble aussi ignorant, la tribu des Félins étant réputés pour leur vivacité d'esprit. Je me taisais quelques secondes, le toisant. Mon regard perçant se posait sur lui, pesant le pour et le contre. Puis un fin sourire plein de malice vint soulager le tout, et ma réponse ne tarda pas à se faire.

" Pour faire simple, un conflit d'intérêt déchire Aratanye en deux. Certains veulent rendre la vie plus difficile au peuple en utilisant des excuses invraisemblables, rajoutant le chaos là où nous aurions besoin de stabilité. Nous nous efforçons au Conseil de maintenir le navire à flot, et de contrer cette rébellion insensée. Mais la tâche est ardue, et des jours sombres s'annoncent.... Mais nous ne reculerons pas, ni ne fuirons. Trop de vies sont en jeux, humaines ou non ~... "

Je lui souriais un peu plus, signifiant que les Animae faisaient parti de cette population à protéger. Et ça s'annonçait nullement simple.
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeMer 20 Fév - 14:11

Un sourire étira mes lèvres, enfin, autant qu’un tigre peu sourire. Caché dans un trou ou perdu dans les montagnes. Oui, j’avais passé énormément de temps dans la nature, ces derniers temps. Suite à ma séparation avec Sharen, une certaine tristesse m’avait poussé à me retirer des sociétés et j’avais un peu perdu contact, ne me raccrochant qu’à l’essentiel pour ne pas oublier qu’il existait des civilisations. Mais j’avais aimé ce moment de paix et de vie sauvage. Oui, j’avais visité les montagnes, et j’avais dormi plusieurs nuits dans des terriers abandonnés. Oh, si elle savait…

Cependant ce qui suivit me fit perdre la lueur d’amusement qui avait traversé mon regard. Un enjeu de taille pour les Animae? Quel était-il? Et en quoi est-ce que ça le concernait lui? Le résumé ne m’apprit pas grand-chose. Sinon que la dragonne ne se montrait pas du tout objective. En même temps, elle avait choisi un camp et le supportait, rien de plus normal que d’être fier et de l’affirmer. Donc, c’était une guerre une civile. Les rebelles désiraient le changement, et bien sûr les bourgeois souhaitaient que les choses restent comme elles l’étaient. Le Conseil… Dame Estramma y siégeait? Maintenant je comprenais beaucoup mieux son rôle dans tout ça et pourquoi elle était ici. Les Animae supportaient le parti conservateur et elle s’assurait de garder leur fidélité. En même temps, elle s’efforçait de les protéger, car ils étaient menacés par cette rébellion. Tout ça ne me concernait pas du tout. Mais la conseillère comprenait-elle seulement que je n’étais pas du tout un Anima? Après tout, j’avais été élevé chez les humains, puis rééduqué par un Marchombre. Et peu importe sa race, un Marchombre n’est rien d’autre qu’un Marchombre. Avec le peu d’informations qu’elle avait, elle devait simplement penser que j’étais un Anima sauvage un peu étrange…

« Je comprends la situation, et aussi la position de mon peuple face à cette guerre qui s’annonce. Je vous remercie sincèrement de tout mettre en œuvre pour protéger mes pairs, et j’admire l’effort et la patience dont vous faites preuve pour rassurer tous ces gens. »

Je me sentais un peu mal à l’aise encore, je devais l’avouer. Je pensais ce que je venais de dire, bien sûr, mais je ne me sentais toujours pas concerné, et je ne savais comment je devais agir. Je ne pouvais pas vraiment lancer tout simplement : « Seulement je n’ai rien à voir avec cela, je vous répète que je n’ai jamais connu aucun autre Anima que ceux de ma famille rapprochée et que je me suis depuis longtemps éloigné de ma condition raciale pour m’associer à un groupe d’êtres un peu mal vues dans la plupart des endroits qu’on appelle Marchombre et qui n’ont comme influence de leur vie qu’eux-mêmes. » C’était hors de question de dire ça. Pourquoi? Je ne trouvais aucune raison logique de m’abstenir. C’était seulement un sentiment. Comme si cela me mettrait en danger de révéler cela. Il était vrai que les gens de la bourgeoisie était encore moins porté que les autres à aimer les Marchombres. Les gens comme moi avaient tendance à aller contre les règles édictées par les hautes sphères sociales et à ne pas respecter l’autorité. C’était sûrement pour cela que je n’osais dire directement qui j’étais.

« Il y a cependant une curiosité qui me reste. Quel est donc le changement revendiqué par les rebelles? »

Diversion bien pathétique, Dame Estramma n’était certainement pas dupe, elle aurait remarqué que j’évitais d’aborder le sujet qui me mettait mal à l’aise. Que m’arrivait-il donc? Pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à mettre en œuvre mon entraînement? Un Marchombre joue avec les autres, il les manipules pour les amener là où il veut aller. Et pourtant j’avais présentement l’impression que c’était la dragonne qui menait le jeu. Dragonne… était-ce détail qui me limitait? Étais-je si intimidé par la race de mon interlocutrice? Un Marchombre connait ses limites. Je n’étais pas de taille à lutter contre un dragon. Cela me faisait-il peur? Au point que je me soumettais à elle pour éviter de la provoquer? Peut-être… je devrais faire attention à ne pas trop céder à son jeu, mais à ne pas trop la contrarier non plus…
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeJeu 11 Avr - 9:00

L'anima me remercia de l'aide que j'apportais à sa race, mais quelque chose sonnait faux dans ses remerciements. Je souriais simplement et inclinais légèrement la tête, en guise de reconnaissance. Cet anima m'intriguais. Il était un félin, et par nature assez indépendant. Du moins, c'est ce que m'avait dit le chef du clan des Corbeaux.
La conversation dévia rapidement, l'animae me demandant quels étaient les revendications des rebelles. A cette question, je fronçais des sourcils, serrant les dents.


" Les rebelles.... Sont surtout manipulés.. "

Je soupirais, devant tout de même expliquer un peu plus en détail ce qui en retournait.

" Les rebelles proclament un état totalement indépendant de l'influence des démons, haut dragons et anges. A ceci, je ne suis pas contre. Cependant, leur méthodes sont violentes et basées sur un libre arbitre et une subjectivité qui ne prend en compte qu'une Justice de Vendetta. Les Animae sont pour eux des êtres inférieurs, et si j'ai bien compris c'est une loi martiale qu'ils veulent instaurer. Je suis persuadée que cela mènera à la perte de notre royaume. Dans une période aussi troublée que celle ci, nous avons besoin de stabilité pour nous reconstruire, et renouer des liens avec nos alliés. Leur seul motif d'action, est le fait qu'une rumeur court comme quoi un Haut Dragon serait dans le gouvernement, à tirer les ficelles. Aucune preuve, certes, mais suffisant pour bouger les masses les plus violentes et les plus stupides."

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeJeu 11 Avr - 12:49

Spoiler:
J’écoutai les propos de la dragonne avec un grand intérêt. Oui… bien qu’elle prenait parti, il était évident que ce qu’elle disait n’était pas faux. Les rebelles devenaient une menace pour les Animae. Sa vision des choses me semblait aussi ne pas être mauvaise. En somme, finalement, j’étais plutôt d’accord avec elle. Le problème résidait en ce que je n’avais pas le point de vue des rebelles, et que cela n’apporterait rien que je me mêle du conflit. Que je prenne parti pour les rebelles ou pour les conservateurs, je n’aurais aucun poids ni aucune influence. Il en allait de plus que peu importe les changements qui seraient apportés au royaume, ma condition à moi ne changerais pas. Seulement… j’avais beau être un Marchombre, j’étais, au plus profond de moi, un Anima. Et à vrai dire, l’idée que ma race soit massacrée, même si je n’y appartenais plus, me faisait mal. En fait, peu importe quel race, cela me ferait mal, sans doute. Pourquoi perdre tant de vies pour des sottises? Mais quelque chose de plus m’atteignais. J’étais un tigre, Sharen était un chat… Marchombre ou non, tôt ou tard on voudrait notre peau. Et si je pouvais très bien m’accommoder de cela, je ne le voulais pas à mon frère.

Je me retrouvais un peu perdu, là, en fait. Il était évident que dame Estramma ne souhaitait pas continuer la discussion dans cette voix, et je la comprenais. On soupçonnait un haut dragon de tirer les ficelles?
*Je ne suis pas un sot, ma belle, c’est toi que l’on accuse…* Pour une raison ou une autre, je me sentais beaucoup moins méfiant, maintenant. En fait, j’avais envie de ramener la discussion à ma condition étrange, pour lui détourner les idées. Mais je n’avais pas envie de le faire ici, ni maintenant.

« Je comprends mieux la situation, et je tiens à vous assurer que, de mon point de vue, vous faites un travail honorable et qui mérite d’être encouragé. Mais je crois que nous avons assez parlé de la guerre. Il est des questions que vous vous posez, et que vous souhaiteriez m’adresser. Je ne me suis pas montré très poli d’éviter ce sujet, vous m’en voyez navré. Il me serait un plaisir de discuter avec vous, dame Estramma, si vous voulez bien que nous le fassions dans un lieu moins… publique… Je ne tiens pas à ce que n’importe qui saches qui je suis et ce que je fais de ma vie.

Me penchant un peu vers l’avant, je lui offrit un sourire aimable et murmurai de sorte à ce qu’elle soit la seule à m’entendre :

- Je dois aussi avouer que je n’ai jamais rencontré de dragon, et que vous êtes aussi une source d’intrigue pour moi, dame Estramma. »


Lui révéler que j’avais compris qu’elle était un dragon pouvait être risqué, mais à vrai dire, je ne le croyais pas vraiment. Elle n’était pas stupide, et elle savait que les animaux perçoivent des choses, elle devait déjà se douter que j’avais compris ce qu’elle était. Et puis, cela allait probablement attiser sa curiosité. Je voulais un entretien privé avec elle, et j’espérais en fait qu’elle me l’accorderait. Et qu’y aurait-il de mal? Je lui parlerais un peu de moi, elle me parlerait un peu d’elle, rien de bien méchant. Je n’allais pas la questionner sur les défenses de la cité ni rien, qu’avais-je à en faire!?
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeLun 13 Mai - 17:43

Au fur et à mesure que je parlais, je sentais l'aura de l'anima changer légèrement. Il semblait être tiraillé par quelque chose. Qu'est ce qui pouvait bien lui faire cet effet, pas mon discours tout de même, non ? J'observais de nouveau ce félin étrange avec intéressement, posant mes yeux vifs sur lui. Il était mystérieux, ce qui ne faisait qu'attiser ma curiosité envers lui. Mon garde du corps, l'anima chien, semblait le pressentir. Il me regardait de plus en plus en fronçant des sourcils, à mesure que mon intérêt pour le tigre grandissait et se manifestait. il devait sûrement espérer que l'on avance vite, afin de rejoindre les autres dirigeants pour une autre réunion. Il n'aimait pas ces réunions, mais il détestait encore plus rester ainsi à découvert au milieu de la populace. Il connaissait les menaces qui pesaient sur moi, et en tant que loyal serviteur il ne pouvait s'imaginer faillir à sa tâche. Même si nous étions en ce moment même en plein quartier Animae, il ne pouvait se sentir tout à fait en sécurité pour moi.
C'est pourquoi, quand Raevahr proposa d'aller continuer la discussion dans une taverne, et pas en pleine rue, je pus le sentir se tendre comme un arc et sa patience arriver à sa terrible fin. La proposition du tigre, je devais l'avouer, me surprenait quelque peu. Il y a peu, il était plutôt froid et ne semblait pas vraiment vouloir céder la moindre information importante. Maintenant, il semblait tout à fait aise de vouloir répondre à ma curiosité. Manigançait il quelque chose ? Etait il un assassin ou un espion envoyé par les Rebelles ? Il y avait une faible chance, selon moi, mais une chance quoi qu'il en soit. A moi de tourner cela à mon avantage, car après tout, on n'avance pas si on ne prend pas un minimum de risques !

Il m'avait un peu flatté, assurant que mon travail était honorable et qu'il soutenait moralement celui ci. Mais il avait beau dire cela, je sentais qu'il n'avait pas grand chose à faire de cette guerre, quoi qu'il arrive. Et il me le fit bien comprendre, en déviant cette conversation à propos de la guerre. Cela m'arrangeait il faut dire. Je n'avais pas très envie de penser à cela, surtout que je ne fais que ça depuis que tout a commencé au Conseil de Régence. De quoi se tirer une balle pour quelqu'un qui déteste la politique, la planification de guerres inutiles et la bureaucraties. Me battre, je le peux. Mais sur le terrain, pas derrière un bureau. Et je dois avouer que cela me manque un peu. C'est comme avoir une friandise juste sous le nez sans que l'on puisse y toucher.
Bref, j'étais heureuse qu'il change de sujet, et m'invite à continuer dans un coin plus tranquille. Je lui souriais, pour lui signifier que j'approuvais cette idée, et tournais ma tête vers mon garde du corps pour lui intimer silencieusement de garder son sang froid et de prendre son mal en patience. Quand je tournais de nouveau la tête vers l'anima, je fus surprise de voir sa tête proche de la mienne. Son museau s'approcha de mon oreille, et il me chuchota quelque chose qui eut le même effet qu'une douche froide instantanée. Je me reculais doucement, lui souriant calmement en retour, mais mon regard étant devenu aussi brûlant et froid qu'un feu de glace. Il ne devait pas se douter avec qui il jouait en ce moment. On ne me menace pas à la légère, c'est une chose qu'il faut savoir. L'ignorait il, qu'il ne fallait pas provoquer un dragon ? La leçon ne semblait pas lui avoir été apprise, et je me demandais un court instant si je devais m'en amuser ou en être désespérée. Il était soit ignorant, soit avec des couilles, comme dirait mon aide de camp. Je réfléchissais rapidement, avant de lui répondre avec courtoisie, lui souriant toujours avec amabilité.


" Ma foi, cela me semble une bonne idée. Chacun semble avoir un intérêt dans cette conversation, aussi serait il bête de ne pas en profiter. Je connais un endroit sympathique, justement. Pas très loin d'ici. Ils servent de l'hydromel de bonne qualité, et leur eau de vie à la groseille vaut le détour."

Je lui fis signe de me suivre, et repris mon chemin dans la rue. Mentalement, je faisais un rapide état des lieux à mon garde du corps, sans lui parler pourtant de ce que l'anima félin avait deviné mon appartenance à la race des Haut Dragons. Je préfère ne pas l'inquiéter, ou sinon il va me faire une syncope en pleine rue. Il y a mieux tout de même. Je connaissais le chemin, pour y avoir été plusieurs fois. Une petite taverne de quartier, de taille moyenne et sans mauvaise réputation. Il y avait principalement des Animae, un représentant de leur espèce tenant le bar. L'ambiance était toujours conviviale et animée, des bagarres éclatant assez rarement. Il y avait du monde, et ce que je voulais. Il n'y a rien de plus suspicieux qu'un endroit où il n'y a pas grand monde. Et j'ai en ma possession un objet tout spécialement fait pour avoir une conversation secrète en ce genre de lieux.
La petite maison de brasserie fut bientôt en vue, et nous rentrions à l'intérieur. Seul mon garde du corps m'accompagna, les autres gardes restant postés à l'intérieur. Les gens nous regardaient rapidement, mais sans animosité ni curiosité excessive. Ce n'était pas la première fois que je visitais ce quartier, ni même que j'allais à ce bar. Mes gardes et moi même n'avions jamais posé de problèmes, alors nous étions toujours en paix à ce niveau là.

Le bar était à moitié rempli, et l'ambiance chaleureuse présente. Nous nous installions sur une table en coin de mur, et en peu de temps une serveuse vint prendre commande. Je pris une eau de vie de groseille, mon garde du corps rien du tout, et je laissas l'anima choisir ce qu'il voulait. Une fois que les commandes furent apportées, ce qui ne fut pas très long, je sortis d'un sac une pierre noire triangulaire, assez plate et portant des inscriptions sur elle. Je la posais sur la table, et après y avoir laissé quelques instants ma main dessus les runes se mirent à briller d'une lumière douce. Je soupirais d'aise, m'installant un peu plus confortablement. Je commençais enfin la conversation, débutant au quart de tour sans tourner autour du pot.


" Bien, maintenant nous pouvons parler en toute liberté. Seules les personnes à notre table, soient nous trois, peuvent comprendre ce que nous disons. La lecture des lèvres est brouillée, elle aussi. Alors comme ça, tu as deviné facilement que je suis le dragon en question. Ma foi, ce n'est ps très difficile à savoir pour un non-humain, à partir du moment où il a un minimum d'entrainement. Tu dois avoir une vision fine de l'aura, pour voir malgré mon scellé. Mais bon, me le dire est assez dangereux, car rien ne pourrait m'empêcher de te tuer pour éviter que cela ne soit véritablement ébruité."

En effet, même si j'étais haut dragon, mon aura était scellée, et j'apparaissais pour la plupart des gens comme une humaine pure souche. Seulement, si mes sauts d'humeurs se font trop sentir ou que mes pouvoirs sont trop utilisés, je ne peux empêcher les fuites. Il avait donc du repérer l'une de ses fuites pour avoir deviné mon identité aussi facilement. Je le regardais avec amusement, me demandant qu'elle réaction il allait avoir face à ma menace. Se doutait il que j'étais une tueuse hors pair ? Peut être que s'il connaissait ma véritable identité, il aurait réfléchis à deux fois avant d'ouvrir sa bouche. On ne badine pas avec une tueuse de Renégat et de Dieu, après tout. Enfin, tout ceci peut s'avérer amusant, et tuer ne m'a pas été donné depuis un bout de temps. il devait avoir un minimum de talent, alors le prendre en chasse serait divertissant.
Cependant, ne pas tirer de conclusion trop hâtive. Il pourrait aussi s'avérer utile. Je me demande, pourtant, comment il va justifier le fait que je ne le tue pas. Rien que ça, déjà, mérite une attention toute particulière.
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeSam 1 Juin - 16:02

Quand je vis la lueur dans les yeux de la dragonne, je compris tout de suite que j’entrais sur un terrain très glissant et pentu. Néanmoins, j’avais ce que je voulais, un entretient en privé. Aussi je me contentai de lui sourire gentiment lorsqu’elle me parla de cette auberge, et la suivit docilement, en silence. Dans ma tête, je me demandais ce qui allait se passer. Elle allait me questionner, c’était évident. Elle voudrait savoir comment j’ai su… quoi lui dire? C’était évident! Mais il devait sans doute y avoir un détail qui m’échappait. Elle semblait beaucoup plus en colère que je ne l’escomptais. D’accord, il ne fallait pas qu’elle se fasse repérer, en plus on était en temps de guerre, mais n’étais-je pas de ses alliés? Ou peut-être avait-elle compris que je n’étais pas réellement un Anima. Enfin, pas de ceux qui sont ici. Et puis c’était aussi évident, alors bien sûr qu’elle l’avait compris. J’avais espéré de la méfiance, et méfiante, elle l’était. Seulement, elle ne semblait pas QUE méfiante, elle semblait en colère. Tant que son idée n’était pas fixée, je pouvais toujours m’en sortir…

Aussi commandai-je un bol de lait chaud agrémenté de cannelle moulue. Peu habituel, j’en ai conscience, aussi je me rendis compte à l’expression de la serveuse qu’on n’avait jamais passé une commande de ce genre. Mais ils avaient les ingrédients, alors pourquoi pas? J’attendis donc patiemment qu’elle apporte ce qui avait été commandé en regardant mon interlocutrice. Et son garde. Pourquoi le garde? Elle était capable de me régler mon compte à elle seule, non? Avait-elle peur que je ne sois capable de lui faire du mal? Peut-être le pourrais-je, oui, avec de la chance. Peut-être donc prenait-elle en compte ce facteur chance? Ou alors elle avait tout simplement besoin de quelqu’un d’autre afin de jouer avec mon esprit. Ce qui serait plus aisé avec lui, il était si peu expressif… Elle, par contre, bien qu’elle reste calme, flambait, et la seule énergie négative qu’elle répandait autour d’elle suffisait à me mettre mal à l’aise.

Les commandes arrivèrent et je cherchais encore ce que je pourrais bien lui dire. Plusieurs questions qu’elle pouvait me poser me traversaient l’esprit et plusieurs réponses à ces questions. Des réponses honnêtes, des réponses audacieuses, des réponses prudentes, des mensonges, et je m’efforçais de choisir lesquelles j’allais bien lui fournir alors qu’elle activait un sortilège. Je sus que le moment était venu et qu’il était trop tard pour planifier, maintenant il fallait agir. Mais ce qu’elles disait me surprenait, et je savais que mes yeux exprimait l’incrédulité en ce moment. Un scellé? QUEL scellé?? Je fronçai un peu les sourcils. Maintenant qu’elle le disait, je voyais bien que son énergie avait quelque chose de pas naturel. Était-ce mon entraînement de Marchombre qui m’avait ainsi affiné à cette perception naturel que je possédais? Il était vrai que depuis le début de ma formation, je cherchais sans arrêt à me dépasser, à aiguiser mes sens, à m’harmoniser avec la nature. J’avais repérer une légère fuite de son aura réelle et du coup, je passais maintenant outre ce fameux scellé, puisque je connaissais la réalité. Un coup de chance? Je comprenais mieux pourquoi elle était plus méfiante que je ne l’avais cru. Ce simple coup de chance me faisait paraître pour plus dangereux que je ne l’étais réellement.


« J’ai en effet une vision de l’aura très développée. Elle m’est très utile et me permet, entre autre, de jauger mes employeurs ou les voyageurs que je croise. Lire les auras est une activité à laquelle je m’adonne depuis des années. »

Parce que j’aime bien quand mon lait est chaud lorsque je le bois, je me permis de prendre une petite lampée de mon breuvage, pas à la façon chat, bien entendue, mais en portant le bol à mes lèvres et en laissant couler le lait dans ma gorge, comme un humain. Délicieux. Damme Estramma avait choisi un bon endroit. Aussi cela m’aida à me détendre et à prendre un peu d’assurance. La dragonne s’y connaissait en aura. Cela serait à mon avantage, surtout si elle prenait la peine de lire la mienne. Je n’avais qu’à ne pas tenter de la modifier et elle saurait rapidement que je ne représente aucun danger pour elle.

« Dame Estramma, je vous le demande : pourquoi diable irais-je vous révéler cela si j’avais des intentions mauvaises à votre égard? Vous me voyez maintenant comme un ennemi et peu importe ce que je dirai vous ne pourrai lui accorder foi car vous savez que le monde est parsemé de menteur et que rien n’est plus dangereux qu’un menteur qui soit intelligent. Sincèrement, je n’ai jamais cru qu’il y avait meilleure façon d’aborder les gens amicalement, dans ce monde de menteur, qu’en disant la vérité. Vous vouliez me questionner sur moi, en apprendre plus sur qui je suis et ce qui m’a amené à croiser votre route. Je n’ai pas le désir de partager des informations personnelles avec quelqu’un qui ne saurait me rendre cet honneur. Le fait est que vous et moi ne voudrions pas parler de cela en public. Je me suis donc contenté de lancer la partie. Nous sommes en privé, maintenant, et vous possédez une information très personnelle à mon sujet, autant que j’en possède une sur vous. Libre à vous maintenant de continuer à jouer selon les règles que j’ai fixées, ou alors de changer le jeu selon vos propres règles, me tuer inclus. Laissez-moi vous faciliter la tâche. »

Me levant, je me défi de ma ceinture et la posai sur la table, devant la dragonne. Y était accrochés mon carquois avec mon arc, mes deux poignards, ma bourse contenant mes herbes et deux fioles remplies de ce qui semblait être du thé à la framboise. Il s’agissait de potions de sommeil de mon crû, faites à base de thé et de mon sang imprégné de mon chant Marchombre. Mon pagne étant partie de la ceinture et servant habituellement à dissimuler mes armes, plus que ce qui pourrait peut-être choquer quelqu’un qui me regarde, l’avant de mon corps était maintenant totalement exposé pour que la dragonne voit bien que je ne possédais rien d’autre. L’arrière restait caché par mon manteau et mes mains-pattes cachées par mes gants, mais je pouvais y remédier si elle le désirait.

« Dois-je entière me dénuder ou cela vous suffit-il pour l’instant? »
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MessageSujet: Re: Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia]   Tiens, c'est la première fois qu'un dragon m'approche de si près. [PV Tullia] Icon_minitimeLun 10 Juin - 16:57

L'anima ne semblait pas vraiment perturbé par mes dires. Il gardait son calme, même si sur le coup mes paroles semblèrent le surprendre. Ce ne fut qu'un état passager, duquel il se départit sans problème. Souriant légèrement et confrontant mon regard de braise avec légèreté, il argumenta en disant lire les auras depuis longtemps, pour son travail. Il disait que cela faisait longtemps. Mais longtemps depuis quand ? Un anima a certes des pouvoirs magiques, mais pour détecter une aura aussi faible et imperceptible, il avait du talent. Ou alors était très vieux, et avait passé bien des décades à s'exercer. Je n'avais jamais entendu parlé d'Animae pouvant vivre plus de 150 ans. Certains pouvaient vivre jusqu'à 120 ans, mais cela restait un cas exceptionnel. Etait il alors vraiment un anima ? Cette question me traversa l'esprit un court instant, mais presque aussitôt qu'elle était apparue, elle disparue. L'aura de ce félin ne faisait aucun doute, et il n'y avait rien qui trahissait chez lui un démon se déguisant. Encore moins un haut dragon.

Buvant de nouveau, je mis mes doutes de coté, et écoutais ce qu'il avait à dire. Je me devais de ne pas faire des conclusions hâtives, ou cela reviendrait à ma perte. Je continuais de lire l'aura de Raevahr, attendant qu'il commette une impair. Les Démons et Haut Démons ont la fâcheuse manie d'être assez émotifs, à quelques exceptions près. Le moindre bond d'humeur pouvait s'avérer une preuve, découvrant ainsi la véritable nature de leur aura. Les Renégats sont plus difficiles à décontenancer, mais la Corruption en eux est telle qu'elle n'est pas couvrable à 100%. A une distance aussi proche, ils ne peuvent la cacher. Le félin lui était calme, posé, et n'avait aucune Corruption notable. Il m'expliqua en quoi il n'avait pas de mauvaises intentions, pour la simple et bonne raison qu'il n'avait rien à cacher vu qu'il ne disait que la vérité. Cela me semblait bien gros, et ne me convainquit aucunement. S'il croyait avoir affaire avec une débile mentale émotive, il se trompait bien. Je peux être émotive, mais la bêtise ne fait pas partie de mes attributs.
Cependant, il était intéressant de voir comment il tentait d'avoir du donnant-donnant. Si je voulais savoir des choses sur lui, je devais à mon tour en révéler. Je souris légèrement, amusée. A croire que le sens du commerce des Animae faisait surface. Il continua, mais sur une direction plus intéressante. Il parlait d'un jeu, pour lequel les règles étaient mises en place par lui. Un jeu ? S'il veut jouer, pourquoi pas. Mais à ce petit jeu, il risque sa vie. Il en était conscient, semblait il, mais prenait la chose trop à la légère à mon goût. Il alla même jusqu'à pousser la plaisanterie, car oui pour moi c'est une plaisanterie, à se déshabiller devant tous. Les gens se mirent à le regarder avec surprise, se demandant ce qu'il se passait. Leurs yeux se rivèrent aussi sur moi, qui restait de glace et le regardait avec toujours autant de froideur. Mon garde du corps lui était tendu, sa main sur le fourreau de son épée montrant qu'il n'aimait pas ce que faisait ce félin. Pour ma part, j'étais autant surprise que confuse, mais me gardais bien de le montrer. Où voulait il en venir, au juste ? Quand il eu finis, il se présenta à moi sans armes, avec juste sa cape et ses gants sur lui. Il y eu un silence, qui dura quelques longues secondes. Puis je finis par éclater de rire, brisant la tension qui régnait dans l'air. Mon garde du corps se détendit un peu, comprenant que si je riais ainsi, c'est qu'il n'y avait pas vraiment de danger. Je calmais mes rires comme je le pouvais, et lui répondis.


" Ha ha ha ha ha !! My my, si je m'attendais à avoir un strip-tease en venant ici ! Vous êtes bien amusant, Raevahr. Cependant, vous et moi savons très bien qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des armes apparentes pour être mortel...."

Je reprenais mon sérieux, gardant cependant le sourire aux lèvres. Il était bien amusant cet anima. Qu'espérait il me prouver ainsi ? Des suicidaires, on en voit partout. Mais je dois lui reconnaitre que pendant tout ce temps, son aura n'avait pas cillé, et elle semblait toujours d'une nature neutre et sans envie de meurtre. Je devais creuser cela, mais avant il fallait tout de même lui rappeler qu'ici, il ne détient pas entièrement les règles du jeu.

" La question n'est pas de savoir si sur l'instant vous pouvez me faire du mal ou non, la question ne se posant même pas. La question est de savoir si vous saurez garder votre langue, a moins que je ne vous la coupe avec vos mains. Ce jeu n'est pas à jouer avec moi. Il y a bien trop d'enjeux pour que je prenne de risques, cela va sans dire. Aussi à votre place, je ne ferais pas le guignol juste pour épater la galerie. Aussi beau qu'est votre geste, il ne signifie pas grand chose pour moi. Vous restez toujours un danger potentiel. "

Je pris ma chope, et bus une nouvelle rasade. Je le regardais à présent avec malice, ayant une idée en tête.

" Avoir révélé une telle chose n'était pas très astucieux, je le crains. Je me demande d'ailleurs comment vous allez faire pour vous en sortir. Car pour le moment, je suis toujours décidée à vous effacer. Anima ou non.... "
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