Retour aux origines ( pv Aëlia )

Le transfert se passa très bien pour l’elfe et la prêtresse. L’homme pensa même qu’il fut légèrement plus rapide. De même, en utilisant cette technique, il savait qu’il pourrait parcourir de plus grande distance en une seule fois. Bien sur la jeune fée devrait apprendre à maitriser son flux magique, dans le cas le sortilège serait moins puissant et moins précis. Il avait utilisé un petit tiers de la première alvéole magique pour réaliser ce petit test. Il ouvrit alors les yeux pour se rendre compte des effets secondaires de cette première utilisation. Dans un premiers temps rien ne se passa, puis vint le premier effet, elle tomba à genou, d’une main ferme il la retint de tombé plus en avant. Il pouvait maintenant sentir ce qu’il avait anticipé, respiration, circulation sanguine, … Une légère sudation apparu ensuite, quelques gouttes commençaient à perler au milieu du décolleté de la nouvelle apprentie alchimiste.

La prêtresse avait également anticipé cela, elle se souvenait également de sa première fois, un sort de soin assez basique. Elle avait passé des heures à s’entrainer avant d’y parvenir devant l’ancienne grande prêtresse. Pour ensuite passer autant de temps, allongé à subir cet état que vivaient actuellement la jeune fée. Avant que l’archer pris la parle, elle s’avança vers elle.

Messire Shirou ne vous a rien fait, c’est une réaction tout à fait normale suite à la première utilisation de la magie. Bien que vous ayez auparavant utilisé une petite portion de magie pour utiliser votre pierre de soin, la magie n’arrivait pas à trouver le bon chemin pour être utilisé. C’est seulement quelques infimes portions qui arrivaient hasardeusement dans vos mains. Emiya vous a grandement facilité le travail. S’il n’avait pas guidé votre magie, vous auriez du rester quelques heures avant de ne plus ressentir les spasmes qui vous on traverser durant ses quelques secondes.

Emiya la regardait, arborant un large sourire victorieux. Il avait réussit à la mettre hors d’elle au point qu’elle le tutoie. Lÿzie avait pu profiter du spectacle également et émettait des tintements sonores mélodieux. Il se baissa un peu vers elle afin de mieux la scruté, elle n’était pas si mal en point que ca. Peut être aurait-il dû l’aider un peu plus, mais il n’aurait pu profiter de ce joli spectacle.

Je n’avais besoin de rien, j’ai pu me reposer durant l’après midi, ce qui m’a permis de récupérer un tiers de mon énergie. Je voulais tester vos capacités. J’ai du également dépenser une partie de magie afin que ce sortilège aboutissent sans que vous ne tombiez dans un état de somnolence. Qu’aurais-je pu expliquer à votre mère si je vous aurais ramené en vous portant, encore tremblotante sous l’effet de spasme non contrôlé, transpirante et sensible au moindre …


Emiya glissa délicatement sa main sur l’épaule de la jeune fée, il pouvait sentir un frisson s’étendre et parcourir le reste du corps.

Contact.

La grande prêtresse le regarda avec insistance, et le somma d’arrêter, il lui expliqua qu’il ne cherchait qu’à la redresser afin de pouvoir la faire marcher un peu prendre l’air. Face à sa camarade de jeu, tout lui semblait permis, mais face à la grande prêtresse, il devait rester à sa place et l’écouter. C’est ainsi qu’il s’excusa. Il aida la fée à se redresser, la remis a genou puis délicatement, pris l’un des bras de l’archère, le fit passer derrière sa nuque. L’autre main passa dans le dos de la demoiselle et se posa sur la hanche de celle-ci. Il pourrait l’aider ainsi à marcher jusqu’à l’arrivé à la maison de son hôtesse.

Aëlia ne semblait pas vouloir qu’il la raccompagne tel quel jusque chez elle ? Il est vrai qu’elle n’était pas une de ces multiples femmes prêtes à tout pour avoir ses faveurs. Elle failli le tutoyer, apparemment cette épisode « magique » avait bien rapproché les deux acolytes. Seulement, malgré ses propres ratés, il ne devait en aucun cas se tutoyer pour le moment. Premièrement, bien qu’ils semblaient avoir le même âge, il était de très loin son ainé.  Deuxièmement, ils ne se connaissaient que depuis quelques jours, dernièrement il était prince et elle une noble. Si elle venait à devenir la personne qui puisse le contrôlé il n’aurait pas le choix de la vouvoyer puisqu’elle deviendrait sa maîtresse.

Vous prendre pour ce que vous n’êtes pas ? Les gens de Shambala sont devenus si bavard de nos jours ?

Il est vrai qu’à son époque la vie était moins facile, plus dangereuse. Il n’était pas rare de voir un couple s’embrasser, revenir de la nature les cheveux ébouriffer, … Les gens profitaient de la vie en ne prenant comme précaution de ne montrer aucun laissez aller vestimentaire. L’elfe dit au revoir à la Grande Prêtresse, Emiya en fit de même. Celle-ci baissa la tête, telle une mère reconnaissante et souriante. Cette journée lui avait au moins permis de s’échapper de son train-train quotidien et de connaître de nouvelles personne.

Merci à vous, que la nature veille sur vous ! Tenez-moi au courant si des nouvelles arrivent à vos yeux ou vos oreilles.


Elle s’éloigna ensuite. Archer resta quelques minutes afin d’attendre qu’Aëlia récupère un peu de ses forces puis s’engagea dans l’allé centrale. Restant à proximité au cas où un spasme récidive venait à faire son apparition.


Comment allez-vous ? ca ira jusqu’à la maison ? Je peux très bien nous y conduire grâce à une rune si vous y tenez, je l’ai placé dans la chambre que vous m’avez confiée.  Mais a mon avis dans l’état où vous vous trouvez vous n’avez pas encore envie de recommencer un autre voyage éclaire même si je le fait seul je me trompe ?

Ils avancèrent tout deux jusqu’à la maison de la jeune fée. Une fois arrivé devant la porte, une des domestiques vint ouvrir celle-ci.

La domestique qui venait de leur ouvrir continua sa route pour aller dans le jardin. Apparemment, les domestiques n’auraient pas droit de se reposer pendant la fête de Shambala, chose qui l’intrigua beaucoup. Cette fête n’avait-elle pas été créé dans le but que souverain, noble et roturier puissent durant une soirée se côtoyé d’égale à égale ? Cette génération avait-elle perdu leur tradition ancestrale en même temps que leur magie ? Alors qu’ils allèrent rentrer dans leur chambre respective, Maelean les surprit en bas des escaliers, sous les yeux de celle-ci, sa fille décida de l’ignorer et de monter se reposer. Néanmoins, elle s’adressa à l’homme pour discourir avec lui.

La chambre me convient,  je vous remercie de vous en inquiéter. Bien sur que je peux parler avec vous quelques minutes.

Il regarda Aëlia afin de lui répondre.

Je vous rejoins d’ici une à deux minutes. Je ne pense pas en avoir pour longtemps et comme vous pouvez le pensez nous avons encore beaucoup à faire afin de nous préparer pour la fête de ce soir. Peut être qu’ainsi je pourrais m’approcher suffisamment de la Grande Prêtresse ainsi que de « l’Intandant » actuel.

Emiya avait légèrement accentué sur le mot Intendant, puisqu’il savait très bien que la personne qui dirigeait la ville à l’heure actuelle n’avait aucun droit de succession malgré tout ce que les gens pensaient. La couronne ne pouvait appartenir qu’à une personne de la ligné Shirou. A moins bien sur que ses parents eurent un autre enfant après sa mort. Mais il ne le pensait pas. Il redescendit alors les quelques marches qu’il avait gravi et suivit la maitresse de maison jusque dans le salon.

J’espère que les anciens ont pu accéder à ma requête assez rapidement, quand pourront-ils me recevoir ? Je dois me rendre au plus vite chez les hommes et les nains afin de leur faire parvenir un message au plus vite et je n’ai guère le temps d’attendre que des formulaires se remplissent pour n’avoir qu’une entrevue d’une demi-heure. Je pense que vous aviez pu le remarquer, je n’ai pas pour habitude de laisser faire les choses.

Il ne souhaitait pas discourir plus longuement, en parlant d’une voix légèrement rapide et espéra qu’en agissant tel que son père l’aurait fait dans cette situation, son interlocuteur lui répondrais brièvement.

Maelean lui annonçait au moins une bonne nouvelle. Les anciens avaient pu lui trouver une heure à lui consacrer. Elle le complimenta un peu trop à son gout. Bien qu’il savait cela nécessaire dans les réunions des gens haut placé afin d’entretenir de bonne relations, il n’aimait pas cela. Il avait toujours pensé que ce que l’on appelait « lèche-botte » n’était qu’une sorte d’hypocrisie qui avait plus tendance à créer fourberies et divisions qu’une unification. Il devait néanmoins accepter cela et lui rendre la pareille malgré les diverses opinions qu’il commençait à se faire sur son hôte.

Je vous remercie grandement pour ce que vous avez pu faire. Depuis mon arrivé je m’étais dit de vous, grâce à votre ligne de conduite exemplaire, que vous deviez être une personne écouté et influente dans la société actuelle.  Je n’ai besoin de rien de plus actuellement mis à part d’un peu de temps afin de me préparer pour ce soir et que ma cavalière de la soirée soit prête également dans une tenue agréable à regarder afin de la mettre bien en valeur. Pour l’heure je vous laisse pour aller me préparer.

Emiya inclina légèrement la tête et pris en direction de l’escalier. Il monta dans sa chambre et commença à se déshabiller.  Il fit un léger  brin de toilette afin de se remettre de l’après midi passé. Une fois fait, il se rhabilla et se plaça sur l’un des fauteuils de la chambre. Après quelques minutes de bavardage avec son mentor où il lui expliquer l’avancé de la situation, il se releva et commença à prendre la direction de la chambre de la jeune fée. Il toqua à sa porte avant de rentrer.

J’espère n’avoir pas été trop long, j’ai du contacter mon mentor et me faire un brin de toilette. Avez-vous besoin d’une quelconque aide afin de vous vêtir ou désirez-vous que je demande à votre mère d’appeler une domestique ?

Emiya avait légèrement tinté son habit de légères couleurs dorées afin de mieux se marier avec les décorations qu'il avait pu voir en train de s'installer en préparatif de la soirée de Shambala

Buvant littéralement c’est paroles, Maelean était aux anges. Le prétendant au trône lui faisait des compliments, la remerciait pour ce qu’elle avait fait pour lui et surtout, semblait s’intéresser à sa fille. Que rêver de mieux ? Lorsqu’il aura achevé sa quête, il reviendra à Shambala pour monter sur le trone et sa fille serait là, plus belle que jamais pour l’accueillir et devenir reine. Un doux rêve qui lui fit reprendre ses esprits assez tôt pour saluer son invité.

« Je vous en prie. Passez une agréable soirée. »

La femme, malgré qu’elle n’aime pas l’idée de laisser sa fille participer aux fêtes de Shambala, l’avait dit presque dit avec sincérité, ce qui est assez rare chez elle. Maelean le regarda partir, souriante, puis dès qu’il disparut, retourna à ses occupations : contacter d’autres elfes pour se renseigner sur une éventuelle réception.

De nouveau les cheveux impeccablement coiffés, Aëlia se dirigea dans la salle de bain pour admirer le travail de son amie et se laver un minimum le corps pour effacer toutes traces de sueurs. Occupée à discuter à parler avec Lÿzie, elle n’avait pas vu le temps passer et fut légèrement prise au dépourvu lorsqu’Emiya passa la porte. Heureusement pour elle, la porte de la salle de bain était quasiment fermée et il ne pouvait donc pas la voir. Ayant de toute manière terminée, elle commença à se revêtir avec l’aide de son amie, qui lui arrangeait sa tenue.

« Non, ne vous inquiétez pas, j’avais également des choses à faire pour être plus présentable. Le tour de magie de tout à l’heure ne me mettait pas réellement en valeur. » La pixies rit légèrement, ce qui fit sourire Aëlia. « Ça te fait bien rire hein ? Toi tu es faite de magie donc tu ne sais pas ce que c’est. » Lÿzie approuva d’un doux son mélodieux puis l’elfe reprit la parole. « L’entretient avec ma mère était agréable ? Les nouvelles sont bonnes ? »

L’archère se doutait que sa mère avait fait tout son possible pour avoir les faveurs de l’alchimiste. Il n’y avait aucun doute que Maelean est réussi à obtenir une entrevue avec les anciens, mais quand celui-ci aurait-elle lieu ? Combien de temps durerait-elle ? Aëlia finit de s’habiller puis sortit de la salle de bain, souriante. Savant qu’ils parleraient un peu avant de quitter les lieux, elle s’assied sur son lit et invita Emiya à s’assoir.

« Je vous en prie, asseyez-vous. »

La jeune fée était toujours dans la salle de bain et avait du en avoir grandement besoin à cause de la magie comme elle venait de le souligner. Lÿzie avait l’air de plaisanter avec elle vis-à-vis de l’après-midi. Cela raviva l’espace d’un instant sa vision d’Aëlia suite au petit tout de magie. Plus le temps passait et plus il se rendait compte que ses gestes avait été déplacé. Avant, il aurait certainement remis une couche sur l’épisode en question afin de la mettre dans l’embarras. Maintenant, il commençait à avoir de l’empathie pour elle, commençait à la tutoyer sans s’en rendre compte. Il s’interrogea alors sur la raison de ce changement de nature, cela était-il au faite qu’un jour peut être elle deviendrait son mentor ? Ou était-ce simplement qu’il retrouvait en Aëlia les qualités qu’il aimait chez une femme ? Les questions de la jeune fée le sortir de ses pensées, il répondit alors dans une légère précipitation.

Oh oui bien sur, votre mère n’est pas la femme la plus habile de Shambala pour cacher ses pensées, lorsque l’on connaît un minimum les différentes catégories de personne il est aisé de voir en eux comme dans un livre. J’aurais une entrevue demain matin avec les anciens. J’ai apparemment une heure pour m’entretenir avec eux. Très sincèrement je ne sais même pas si cela suffira ou si l’affaire sera finie en une dizaine de minute. Et Malheureusement je ne pourrais compter sur vous.

C’est alors qu’elle sorti de la salle de bain, elle avait repris ses vêtements qu’elle avait pris soin de ne pas froissé malgré les diverses aventures qu’elle avait subit sur les dernières heures de l’après-midi. Elle s’assied sur son lit avant de lui proposer de la rejoindre. Cela perturba quelques peu l’alchimiste. Depuis quand une jeune femme, séduisante, habillé de manière plutôt attrayante et assise sur un lit inviterai un homme à le rejoindre si ce n’est pour le courtiser ? Bien que son changement progressif de caractère le pousse à être plus  serviable et moins narquois il ne pouvait manquer cette occasion. Emiya, tout en parlant alla se placer en face d’Aëlia, s’adossa légèrement au mur puis s’approcha légèrement d’elle.

Aëlia, bien que j’avoue avoir plaisir à vous regarder quelques soit votre tenue, ainsi que suite à l’épisode de cette après midi, de votre caractère que j’affectionne particulièrement, je ne pense pas être en mesure actuellement de vous rejoindre sur votre lit. Il m’étonne assez  de voir qu’aujourd’hui inviter un homme à partager son lit soit rentré dans les mœurs quelques soit la situation si ce n’est pour se faire courtiser.

Il venait de finir cette phrase, le sourire léger au visage, légèrement penché vers celle qui lui avait fait certainement la proposition la plus avancé de sa vie. Bien sur Certain femme lui avait demandé de les accompagner dans leurs appartement mais aucune n’avait eut l’occasion de faire ce que venait de faire la jeune fée. Il avait pour habitude de bien faire comprendre qu’il n’avait en aucun cas envie de se rapprocher d’avantage d’une fée, quelque soit son âge, son rang et sa situation familiale.  Mais avec Aëlia, c’était différent, elle l’avait surement fait sans arrière pensé et il savait qu’elle repousserait certainement ses avances ce qui l’engager dans un petit duel amical, ce qui l’amusait au plus haut point.

Néanmoins, si ce que je pense est exact, je ne pense pas que votre mère serait courroucée si j’accédais à votre demande plutôt audacieuse. Je dirais même qu’elle en serait plutôt ravie. Mais il serait dommage de défaire ce que vous et Lÿzie avaient réussit à faire afin de vous arranger pour la soirée.

Il se redressa alors, lui qui venait de placer sa tête à quelques centimètres de celle de la fée se retourna en continuant. Il s’arrêta ensuite pris avec l’un de ses mains son menton, réfléchit quelques seconde avant de reprendre.

Peut être devrais-je demander à votre mère une tenue quelques peu plus adéquate afin de vous mettre un peu plus en valeur pour ce soir. Vous ne pensez pas ?

Les remarques sur sa mère la firent sourire. Il est vrai qu’il est assez aisé de lire dans ses pensées quand on connait un peu le personnage, ou que l’on est habitué aux lèche-bottes. Dans tous les cas, malgré son mauvais côté, Maelean avait parfaitement joué son rôle et avait obtenu un entretien d’une heure avec les anciens. En apprenant la nouvelle, Aëlia se sentit soulagée car elle pourrait partir sans risquer d’être retenue par l’alchimiste. Une très bonne nouvelle aussi bien pour lui, que pour ses projets.

Puis vint le moment où l’archère sembla faire une erreur monumentale. L’homme s’approchait de plus en plus en la complimentant sur son physique, son caractère et de « l’incident » qui avait eu lieu peu de temps auparavant.

« Je ne pense pas être en mesure actuellement de vous rejoindre sur votre lit. »

Cette phrase lui fit comprendre soudain de quoi il s’agissait. Il avait compris qu’elle l’invitait à s’assoir à ses côtés et non pas sur l’un des fauteuils de la pièce. Elle s’en voulait de ne pas avoir désigné l’endroit espéré et sentait un léger malaise l’envahir, Lÿzie ne l’aidant pas à se sentir bien. Aëlia allait répliquer mais il reprit la parole, en parlant de l’avis de sa mère, de sa pseudo demande audacieuse qui la ravirait certainement et pour finir, fit une allusion sur le fait de se dévêtir. Emiya avait placé son visage près, trop près de celui de l’elfe qui se mit à rougir inconsciemment, gênée par la situation.

« Mais je n’ai jamais… »

Aëlia ne finit pas sa phrase, perturbée par l’attitude de l’alchimiste. Il venait de se retourner et l’observait de haut en bas, sans aucunes gênes, n’arrangeant pas la couleur de ses joues.

« Arrêtez de m’observer ainsi ! Je ne suis pas ce genre de femmes. Vous vous faites des idées. De mauvais goût qui plus est.»

Sans s’occuper réellement de ce qu’elle venait de dire, l’homme dit qu’il devrait peut-être demander à sa mère une tenue plus adéquate pour la mettre en valeur. La jeune femme légèrement tendue par la situation, imagina la scène, ce que sa mère lui proposerait surement et rit nerveusement.

« Tout dépend de ce que vous entendez par « plus adéquate mettant en valeur ». » Se lève, passe devant Emiya puis ouvre son armoire, rempli de belles tenues peu habillées. « Voilà ce qui, selon ma mère, me met en valeur. Honnêtement, je pense que ma tenue actuelle est la seule en ma possession qui ne soit pas… osée » Se retourne pour regarder l’archer, ayant retrouvé des couleurs proche de la normales. « À moins que vous n’ayez de robe convenable à me proposer, je crains que vous ne deviez-vous contenter de ce que je porte. »

Elle savait que l’homme pouvait créer différentes choses et le mettait, en quelques sortes, au défi de lui réaliser une robe à son goût. Aëlia laissa l’armoire ouverte et retourna sur son lit avant de reprendre.

« Si vous n’en êtes pas capable, je vous invite de nouveau à vous assoir, en vous précisant qu’il y a des fauteuils prévus à cet effet, afin que l’on puisse discuter calmement. » Légère pause. « et sans sous-entendu douteux. »

La jeune fée avait été perturbée au point de rougir sans pouvoir se contenir. Elle était à ses derniers retranchement et n’avait pu apparemment trouver une réplique quelques peu piquante envers Emiya. Elle lui somma d’arrêter de la regarder ainsi, elle n’aimait donc pas être regardée ainsi, surement à cause du regard des autres elfes lorsqu’elle devait assister à une soirée. C’est alors qu’elle se leva, alla dans ouvrir son armoire afin de lui montrer le « style vestimentaire » que sa mère devait lui imposer.  Ces tenues étaient très jolies et finement apiécés ais trop provocante à son gouts, voilà donc l’argument de Maelean de son ascension social. Il comprit alors qu’Aëlia devait avoir l’air d’un morceau de viande au milieu de lion. Peut être Maelean attendait que le meilleur parti possible se présente à elle pour lui « vendre » la main de sa fille.

Je comprends mieux votre réaction, il est vrai que votre tenu actuelle est la moins osée pour une sortie en dehors sans avoir d’elfe d’honneur digne de vous accompagner. Et comme vous le soulignez je peux très bien vous faire une tenu qui je suppose vous embellira tout en n’étant pas choquant.

Il se servi dans l’armoire, prenant les tenues les plus choquantes à ses yeux, il comptait s’en servir afin de créer d’autres robes qui seraient plus à son goût. Il se demanda sur le moment si habillé avec ou sans vêtement il y aurait un grand changement sur l’allure d’Aëlia. Il ferma les yeux et commença à se concentrer, les runes habituelles commençaient à apparaître dans la chambre.  Les « malheureuses » robes choisit commencèrent à se découdre, s’empiler, se mélanger dans une aura verdâtre. La tenue que portait la jeune fée s’enleva délicatement, par magie, avec la douceur la plus grande qui soit. La première tenue que l’alchimiste était en train de créer s’assembla sur la jeune fée. Une fois fini, l’elfe resta dos à la jeune fée.

Bien que j’affectionne votre tenue d’en dehors de Shambala, je me suis dit que dans un premier temps, il vous manquait une tenue plus adapté pour vous fondre d’avantage dans le feuillage des arbres. Comme vous pouvez le voir  le tenu peut s’adapté en fonction de vos besoins. Lors de vos déplacement vous pourriez enlever la cape et/ou la longue jupe, ces dernières vous servirons lors de traversé de longue plaines et désert pour ne pas souffrir du soleil.

Spoiler:

Il laissa quelques instants à la jeune fée afin de pouvoir se mouvoir et se faire une idée de sa nouvelle tenue d’aventurière. Il n’avait fallu pas moins de 5 « robes-sous-vêtement » afin de confectionner ceci. Les runes réapparurent ensuite pour laisser de nouveau place à la magie. Les dernières tenues qu’il avait sélectionnées imitèrent les premières. La nouvelles tenue d’Aëlia s’enleva, se plia sur le lit, l’assemblage se fit encore sur elle, bien qu’il se demanda comment la jeune femme pouvais être en sous-vêtement et presque nue, il se retint de se retourner afin de ne pas laisser celle-ci dans l’embarra. Le nouvel assemblage se termina après quelques minutes. Il avait en quelque sorte rendue hommage à la nature en sélectionnant des couleurs pastelles tirant sur le vert, le jaune. Quelques fleurs bleues avaient décidé de poussé d’elle même sur la tenu, la nature avait vraisemblablement voulu y ajouter une touche personnel. A la fin de la confection, la pixies alla se poser sur la main de la jeune fée.

Spoiler:

Cela vous conviendra pour ce soir ? Je n’ai pas tout fait, la nature a souhaité d’apporter son aide, je n’ai pas voulu la contrarier pensant que l’ensemble serait très harmonieux.

A la vue de ses « robes », Emiya devint de nouveau sérieux, comprenant pourquoi elle ne voulait pas se changer et confirma le fait qu’il pouvait lui faire une tenue. Telle une dame faisant son shopping, l’alchimiste déplaçait les robes, les observaient, les comparaient, les rangeaient de nouveau pour les reprendre finalement. Cette vision fit sourire Aëlia, qui n’en dit cependant pas un mot. L’homme plaça ensuite au sol les cinq robes choisies et commença à les modifier par le biais de la magie. Les tissus commençaient à se teinter de vert quand la tenue que portait la jeune fée disparue pour réapparaître impeccablement sur le lit.

L’idée d’être à moitié nue dans la même pièce qu’un homme la fit rougir et l’énerva. Alors qu’elle allait le sermonner et l’insulter d’être le pire des pervers que tout Shibai n’est jamais connu, le tissus vert s’assembla avec rapidité sur elle. Il devait y avoir une erreur dans la commande car c’était loin de ressembler à une robe. L’alchimiste, sans aucun doute conscient qu’il l’avait mise à nue et qu’elle ne comprendrait pas, lui tournait le dos et entama des explications sur le fait qu’il pensait que cette tenue serait plus adaptée pour se fondre dans le feuillage des arbres. Aëlia n’était pas de cet avis car une tenue de couleur marron n’est pas plus visible que du vert dans les arbres. Mais bon, ceci n’était qu’une question de point de vue. La suite de son argumentation était déjà plus convaincante, mais l’idée d’enlever ce qu’il appelle la jupe ne la tentait pas vraiment. Cette « jupe » était plutôt une sorte de pagne qui lui descendait jusqu’à la cheville et qui la gênerait surement dans ses déplacements acrobatiques. Cependant, malgré cette gêne, mieux valait la garder sinon cette tenue ne la changerait pas réellement de celles de sa mère… En même temps, avec le peu de tissus qu’il avait sous la main, il ne devait pas être évident de faire quelque chose de très habillé.

Aëlia resta silencieuse et se crispa en voyant sa nouvelle tenue disparaître de nouveau pour se plier sur le lit. Mais qu’avait-il donc comme problème pour aimer la mettre autant de fois dans l’embarras ? Doucement, une nouvelle robe se forma sur elle. L’archère l’observait s’assembler et devenir de plus en plus belle. Sa nouvelle tenue ne la couvrait pas beaucoup, mais cachait tout de même beaucoup plus que les robes ayant servi à la créer. Les couleurs et la coupe de son nouvel habit était tout simplement magnifique. Emiya lui annonça qu’il ne l’avait pas créé seul, que la nature elle-même avait décidée de l’aider ce qui expliquait pour quelle raison de réelles fleurs bleues venaient d’éclore sous ses yeux.

« Cela vous conviendra pour ce soir ? »

Lui convenir ? Quelle question idiote. Une robe à la gloire de la nature et qui a elle-même participé à sa création, bien sûr qu’elle lui convenait. Lÿzie vint à elle, admirative et se posa sur sa main, la comblant de compliments. Aëlia fit un magnifique sourire à son amie, puis ne le perdit pas en se tournant vers le couturier talentueux.

« Elle est magnifique et me convient très bien. Je vous remercie et… » Garde le sourire mais lui fais un regard plein de reproche. « Si vous pouviez perdre cette habitude de me déshabiller ou me faire perdre toute crédibilité à votre guise, je vous en serais d’autant plus reconnaissante. »

Lÿzie se mit à rire soudainement, entrainant l’hilarité de l’elfe qui fit un geste de la main pour le repousser, comme on poussera gentiment l’épaule de quelqu’un.

« Mais, tu as finit de rire à chaque fois toi ? Je suis sure que c’est parce que tu es bon public qu’il continue à faire ce genre de chose. Hahaha ! Arrête de rire je t’ai dit. Haha, tu vas voir si je t’attrape ! »

Les deux amies avaient oubliés quelques instants la présence de l’alchimiste et se donnait un peu en spectacle. L’échange se finit par un « chipie » venant de la fée à l’attention de son amie, qui rigola avant de s’installer sur son épaule, logée dans le creux d’Aëlia, qui penchait légèrement la tête de son côté. L’archère porta son regard vers Emiya manqua de recommencer à rire nerveusement.

« Veuillez nous excuser. Nous nous sommes légèrement égarées… Je ne sais même plus ce que je vous disais avant que ça ne commence. » ~♪♫~ « Ah oui ! Encore merci pour les tenues. Je remercierais la nature lorsque je retournais en forêt. »

Aëlia porta un dernier regard admiratif à la robe avant de reprendre la parole.

« Bien, je penses que vous vous rappelez que j’avais une chose à vous dire au sujet de l’entrevue entre la grande prêtresse et ma mère. Je pense que vous vous êtes aperçu que l’attention que vous portait ma mère était devenue plus… attentionnée. Je me trompe ? »

L’elfe semblait ravie de sa nouvelle robe se soirée, sa mère le serait sans doute beaucoup moins. C’était l’une des rare fois ou Aëlia souriait de bon cœur. Cela allait parfaitement avec sa tenue. Elle n’avait pas eut vraiment  de réaction pour la première tenue a proprement parler. Bien sur, il avait senti la frustration de la jeune femme alors qu’elle se trouvait derrière lui, nue sur le lit pendant la création de cette tenue mais elle n’en avait pas fait aucune référence. Peut être qu’un ou deux petit détail devrait être changé afin de mieux convenue à la demoiselle. Elle le remercia puis lui demanda de ne plus recommencer à la déshabiller ainsi.

De rien, cela n’a pas été trop dure pour moi. Pour ce qui est de ne pas vous recommencer cela, je pourrais vous dire dans un premier temps qu’avec la robe que vous portiez précédemment, bien que plus étoffé que celle qui vient de disparaître, il n’y avait pas beaucoup de tissu qui pouvaient cacher votre corps. Je penserai même pouvoir m’imaginer votre corps dévêtu sans trop de difficulté. Je ne le ferai pas par respect envers vous…

Lÿzie venait de déclencher une petite crise de fou rire entre elle et la jeune femme. Après quelques minutes, pendant lesquels Emiya en profita pour les regarder jouer et  réfléchir également à ce qu’il ferait demain, La fée s’excusa et repris la parole. Effectivement, bien qu’ayant une idée de l’entrevue, il n’en avait pas encore parlé seul avec elle. De même, il avait pu constater que sa mère avait soudainement changé son attitude. Elle qui était déjà bien assez collante avant, elle c’était maintenant permis de lui demander un tête à tête avec lui.

Oui je l’ai bien remarqué. Je suppose que vous ou la grande prêtresse lui avez dit qui j’étais ou du moins qu’elle était mon projet afin de la convaincre ? Je ne vois que cela comme explication à ce qu’elle m’a dit e demandé leur de notre entrevue avant que je vienne. J’espère pour vous qu’elle n’est pas ainsi avec tous les pseudos « bon-parti » qu’elle croise dans Shambala.

Emiya se mit assis sur l’un des fauteuils de la chambre, penchant légèrement la tête en arrière, il pouvait apercevoir légèrement que la teinte bleuté du ciel commençait à viré à un rouge orangé. Les festivités allaient commencer dans une heure environ. Comment allez réagir sa mère en voyant Aëlia habillé de la sorte ? Vraisemblablement allait-il lui dire que c’était une robe qu’il venait d’offrir à sa fille, chose qui n’était pas faux en réalité, il n’aurait même pas besoin de mentir. Ainsi Maelean pourrait très bien prendre cela comme une très belle offrande à sa famille, chose qui ne manquerait pas de lui faire plaisir si elle en comprenait le sens.

Qu’avez vous dit exactement ? Que je sache quoi dire et quoi ne rien lui dire ? Je pourrais très bien en tirer parti d’avantage. Apparemment votre mère à l’air d’avoir de bonne relation. Je pourrais certainement y jouer pour plus tard lorsque ma quête s’achèvera enfin. Et bien sur je ne manquerais pas de vous remercier comme il se doit.

Aëlia avait vu juste. Rien de bien difficile lorsque l’on connait sa mère aussi bien qu’elle. Emiya devina assez facilement la raison d’un tel changement et dis une chose qui fit sourire Aëlia.

« J’espère pour vous qu’elle n’est pas ainsi avec tous les pseudos « bon-parti » qu’elle croise dans Shambala. »

S’il savait… Maelean était parfois pire que cela et n’était absolument pas discrète, volant de mâle en mâle de bonnes familles pour s’approprier leurs faveurs. Sa fille ayant de qui tenir, la femme se servait un peu de ses atouts pour arriver à ses fins. Sans pour autant nuire à son image de femme noble. L’archer s’assit sur un fauteuil et Aëlia fit de même sur son lit, en prenant garde de ne pas abimer la robe. Celle-ci est beaucoup trop belle pour être déchirée, elle en prendrait le plus grand soin. Si sa mère la voit, elle en restera surement sans voix.

L’alchimiste reprit la parole pour avoir plus de précision sur ce qu’avait dit exactement la prêtresse. La jeune elfe réfléchit quelques instant, se repassant la scène pour être au plus proche de ses paroles. Il serait fâcheux d’omettre un détail qui pourrait être fatal lors d’un autre entretient.

« Eh bien, la grande prêtresse lui a avoué que vous alliez tenter de vous rapprocher de la place qui vous revient de droit et que c’est ce pourquoi vous lui avez expressément demandé d’aller voir les anciens. Elle a également précisé que vous deviez aller prendre contact avec une personne qui se trouve loin d’ici et que vous aviez besoin d’être accompagné par moi afin que je puisse apprendre d’avantage sur l’art de la magie que je possède déjà en moi. »

Aëlia avait fermé les yeux afin que ses souvenirs soit plus clair. Elle avait répété presque mot pour mot ce que la prêtresse avait dit, comme si elle était présente et venait de le prononcer. L’archère sourit de sa performance, dont elle était plutôt fière, puis fixa Emiya.

« Voilà, vous savez tout. Je n’ai, normalement, rien oublié. Ce qui est sûr, c’est qu’en effet vous pouvez en tirer avantage. La grande prêtresse l’a sûrement fait en connaissance de cause et ma mère se fera un plaisir de vous aider. Elle a en effet de bonnes relations qui se sont créées uniquement grâce à sa cupidité et soif de grandeur… Et en utilisant d’autres moyens que je connais que trop bien depuis que j’ai l’âge de participer aux réceptions mondaines. » Soupire légèrement, puis retrouve le sourire. « Dans tout les cas, ne vous inquiétez pas pour moi. Je n'ai besoin de rien d'autre que la liberté de faire ce que je veux. Sur ce avez-vous d’autres questions avant de partir ? »

La jeune fée venait de tout lui dire sur l’entrevue entre elle, la Grande Prêtresse et sa mère, son origine, ses plans, ainsi que sa prochaine destination. Elle venait d’imiter Emiya, se penchant la tête en arrière. Emiya qui lui venait de redresser sa tête afin de la regarda parler se trouva en face d’un très jolie panorama qu’il ne pu malgré lui quitter des yeux. La chevelure dorée d’Aëlia se mariait à ravir  et semblait se fondre dans la tenue qu’elle portait. La petite fleur bleutée semblait s’épanouir entre deux collines que la poitrine, de celle dont il était soudainement médusé, avait pris forme. La robe, magnifiquement ajusté à la demoiselle ne présentait aucun plis, s’accordant a merveille avec ses formes voluptueuses et sensuelles. Ses yeux glissèrent petit à petit vers les hanches, poursuivant son chemin ainsi jusqu’au bout des pieds. Il fut légèrement surpris lorsque la jeune fée venait de redresser la tête, heureusement pour lui, il aurait pu sembler à l’importe qui à ce moment qu’il regardait le sol au pied du lit de la demoiselle. Il la trouvait soudainement très attirante.

Nous verrons bien jusqu’où ses relations iront-elle dans le futur, sinon j’irai de fil en aiguille afin de pouvoir préparer ma venue en tant que tel. Des questions ? Mis à part vous demander à quel heure souhaitait vous partir pour allez au bal, si vous savez danser aussi bien que je le souhaite et si personne ne risque de m’interrompre au beau milieu d’une valse avec vous je ne pense que non.

Emiya se redressa, réajusta sa veste ainsi que le reste de ses habits. Etant sur le point de redescendre et d’aller au bal, il voulu pour l’espace d’un instant, d’une soirée, passé un bon moment avec sa cavalière. Sans animosité, moquerie ou autre forme de dénigrassions entre eux, la fête de Shambala avait avant tout pour but de se détendre et de profiter de l’instant présent. Il n’y avait qu’une chose auquel il n’avait cependant jamais céder, quelque soit le moment, l’époque ou la raison, sa cavalière ne danserai pas avec un autre homme que lui ou alors une personne qui soit sa parente (frère, cousin, père, oncle, …). Autant dire que n’importe quel elfe qui souhaiterais mettre son dévolu sur elle se soir serait prié plus ou moins gentiment d’aller quérir une autre cavalière.  Il n’irait pas non plus jusqu’à se battre et devenir un faiseur de trouble. C’est alors que, suivant les formes quelques peu protocolaire (oui, bien que réfractaire aux étiquettes, lois et codes,  il approuvait cependant la prochaine règle), il plia légèrement l’un ses bras et tendit l’autre afin d’aider sa partenaire de danse à se redresser du lit et prendre son bras comme appui.

Si je peux me permettre mademoiselle, puis-je vous accompagner à la fête de Shambala ?  Bien que mon intension première soit tout autres, je pense qu’arriver ainsi à la fête ensemble aurait un certain effet. Mais je pense également que l’effet sera des plus renversant votre mère. Peut être cela vous aidera à avoir la paix quelques temps après mon départ de Shambala. Vous pourriez ainsi lui reparler de moi de temps à autre et lui dire par exemple que j’aimerais tel ou tel chose afin de l’obtenir de sa part. Qu’en dites vous ?

Emiya avait un visage chaleureux, calme et serein. Il n’avait pour une fois aucune arrière pensé si ce n’est que de donner du bon temps à la jeune fée.

Après lui avoir demandé s’il était possessif, la jeune fée s’aida de la main tendue par l’elfe pour se relever. De la jalousie ? Non ce n’était pas vraiment cela, il considérait que lorsqu’un elfe invitait une femme au bal et qu’elle acceptait, c’était a lui et non pas à tout les autres hommes de Shambala qu’elle avait dit oui. C’était avant tout une question de respect envers son cavalier et également envers elle même. C’était un peu comme si elle s’offrait à celui qu’elle aime une nuit et que le lendemain d’autres elfes pourraient en profiter. Chose absurde me direz vous non ?

De la possessivité ? Souhaitez-vous que je vous laisse à la main d’elfe avec qui vous n’aurait aucune idée de ce qu’il se passe dans leur tête ? Qui pourrait essayer d’en profiter en plaçant leur mains la où ils ne devraient pas être posé ? Si tel est votre désir, je vous laisserais tranquillement durant la soirée danser avec tel ou tel elfe qui vous demandera.

Elle parla ensuite de sa mère, qui devait certainement être dans l’une des pièces de la maison à faire travailler tel ou tel domestique. Apparemment elle n’aurait pas la joie de voir sa fille partir ainsi, au bras d’un elfe tout à fait respectable et prometteur. Elle fis ensuite ses au revoir à Lÿzie qui bien sûr ne pouvait pas les accompagner. Les différentes domestique ne pouvait détourner leur regard du « couple » qui maintenant entamait la descente de l’escalier. Un moment de tendresse apparue lorsque l’une des domestiques, apparemment très proche avait les larmes aux yeux et qu’elles s’enlacèrent l’une et l’autre. Emiya sorti ensuite de la maison tranquillement, côte à cote avec celle qui sûrement détournerait tout les regards de la soirée.

Ils marchèrent ainsi jusqu’à la place de la fête, la tradition n’avait apparemment pas beaucoup changé, beaucoup de noble étaient mêlés à la populace et chacun avait tenté de se mettre un peu en valeur. Beaucoup d’elfe avancèrent vers la fée, leur tendant le bras en signe d’invitation. Poliment, l’archer refusa leur demande en leur expliquant qu’il n’avait qu’à venir accompagner au lieu de jouer au pique-assiette.  Après quelques valses et autre danses, il trouvait sa cavalière assez adroite, au moins il n’aurait pas ca à lui apprendre pendant la soirée. Lorsqu’ils s’arrêtèrent de danser et se dirigèrent vers les bancs de la taverne, un elfe arriva, s’inclina et dit bonjour. C’était l’un des cousins de la jeune fée qui avait apparemment beaucoup changé depuis le temps où ils c’était vu pour la dernière fois. Emiya comprit et encouragea alors Aëlia à aller danser un peu avec lui, le temps qu’il puisse se reposer, se désaltérer. Il redansèrent ensuite ensemble jusqu’assez tard, ou plutôt dirons nous, assez tôt le matin. Ils rentrèrent alors que les premiers rayons de soleil commencèrent à donner une lueur rougeâtre à l’horizon, légèrement titubant du à la boisson et à la fatigue mais rien de très sérieux.

Ils arrivèrent ainsi à la maison, pendant qu’Aëlia se reposerait, il pourrait aller voir les anciens et revenir ensuite se reposer dans l’après-midi. La robe, ainsi que la coiffure de la fée semblait ne pas avoir du tout changé par rapport à la veille. Ils montèrent les escaliers afin qu’Emiya puisse la raccompagner  dans sa chambre.

Je vous remercie pour la soirée, j’espère que vous avez pu passer un très bon moment en ma compagnie et que vous ne vous êtes pas trop ennuyé. Je vais aller me faire un brin de toilette avant de partir voir les anciens. Reposez vous bien, Aëlia.

Le jeune fée avait apparemment apprécié la soirée autant que lui. Elle souriait et le regarda dans les yeux ce qui le déstabilisa quelque peu. Puis elle le remercia avant de fermer la porte. Il resta quelques minutes avant de se décider à aller dans sa chambre, laissant ses pensé défilées, se remémorant la soirée. Une fois arrivé a sa chambre, il prit une douche et sorti de son sac des habits pour se changer. Il se posa alors quelques minutes en attendant l’heure d’aller voir les anciens. Il aurait bien dormi, mais il aurait très bien pu ne pas se réveiller à temps. Il parti avec un peu d’avance, les rues et ruelles étaient vide, les gens devaient être encore au lit ou en train de se lever avec un très gros mal de tête.

Il arriva devant l’édifice où les anciens avaient élu domicile depuis des générations, celui-ci avait été partiellement rénové ce qui faisait mélangé 2 styles complètement différents qui semblait pourtant très harmonieux. Il alla devant les gardes, quelques peu surpris de voir quelqu’un cette heure ci, s’annonça et attendit qu’on lui somme d’entrer. Il dû attendre une dizaine de minutes avant qu’un des gardes reviennent et lui demanda gentiment de rentrer. Il fut ainsi accompagné jusqu’à la salle du conseil. L’archer parla une bonne heure avec les anciens, il pensa alors qu’ils étaient trop jeune pour l’avoir connu. C’est surtout par déduction que lui ai venu cette information. Le point positif c’est qu’il pu librement parler en elfique ancien avec chacun d’entre eux.

Comme il l’avait déjà constaté, les anciens lui apprirent plusieurs choses concernant le monde actuel. La magie avait été très largement abandonnée au profit des puissantes murailles malgré le désaccord des anciens et de la grande prêtresse. Ils avaient tous demandé au différents Roi d’y faire quelque chose, mais ceux-ci ne voulais apparemment pas s’embêter avec des « futilités ». Le Roi actuel n’était a priori une personne qui n’était pas faite pour la guerre ni même pour diriger. C’était la plupart du temps ses généraux et la reine qui donnaient les directives. Ils le savaient, le royaume s’enfonçait lentement et inévitablement vers sa perte si rien n’était changé. Emiya conta son histoire et leur demanda de l’aider à reprendre le trône, ainsi Shambala serait de nouveau puissante, prospère et ne subirait plus d’attaque de la part de leur ennemies. Les anciens ne purent malheureusement pas l’aider, n’étant actuellement pas entièrement elfe.

Il rentra à la maison d’Aëlia, afin de se reposer. C’est avec surprise, qu’il vie la domestique devant la porte, semblant l’attendre. C’est alors qu’il réalisa ce qu’il c’était passé sans même en avoir entendu parler. Où était la magie ? Il pouvait distinctement sentir la grande prêtresse à l’autre bout de la ville, les anciens également, mais ici… rien. Il entendait Maelean crier dans toute la maison, il comprit alors et pressa alors le pas et demanda plus d’explication à celle qui, tremblotante, semblait perdue. Emilda lui remit une lettre, lui expliquant la raison de son départ et lui répondit qu’elle ne savait rien de plus. Il lui dit alors d’aller prévenir la maitresse de maison qu’il venait de rentré, qu’il devait aller voir la prêtresse afin de savoir si elle ne disposait pas de plus d’informations. Il lui demanda également de prévenir Maelean si elle acceptait de le garder encore plusieurs jours. Un autre rendez vous avez été pris pour le surlendemain avec les anciens. Il la rassura ensuite en lui disant qu’il irait lui-même cherché son amie et qu’il la ramènerait de grès ou de force à Shambala.