Retour aux origines ( pv Aëlia )

Archer se retrouva maintenant à une centaine de mètre de la Capitale, Il se remémorait son chemin, son départ de sa cachette, avec un dernier remerciement pour le loup suivit par le remerciement de la jeune fée, sincère. Cela l'avait touché, et il saurait lui en remercier. Le chemin jusqu'à la capital avait été silencieux. Aëlia profitant d'être dehors avant de rentrer, et parlant au quelques animaux qui osaient s'approcher aussi près de la capitale. C'était surtout des oiseaux et des petit mulots, qui s'immobilisaient dans un premiers temps à la vu d'Emiya, puis reprenaient leur petite vie à la vu de celle qui l'accompagnait. L'archer ne voyait plus les stigmates de la Grande Guerre, surement que le ménage avait été fait pour ainsi vite tirer un trait sur les tragédies qui ont eut lieux. De temps à autres on pouvait entendre Lyzie parlant avec Aëlia, volant ici et là. Archer espéra que ce qu'il avait fait conviendrait à la femme miniature et qu'elle ne se sentirait pas trop à l'étroit. Ils arrivèrent ainsi, après une dizaine de minutes de marche, Archer pouvait voir au loin la grosse rempart de la cité. Elle avait été renforcé depuis le temps. Quelques arbrepierres, ces arbres qui, fraichement coupés pouvaient être transformés en poteaux, planches, et qui, une fois durcis, deviendraient aussi dure que la pierre, avaient été minutieusement implantés. Il y avait cependant autant de tourelle. Son père avait pourtant bien insisté après la guerre pour en augmenter le nombre afin de ne plus être surpris par les ennemis futurs. Ses Aristocrates, l'archer était sur que cela venait d'eux avec leur parole: " nous n'avons pas assez d'argent pour faire d'autre travaux". A croire qu'ils ne savaient dire que cela et que la guerre ne les avait pas convaincu que la sécurité d'une ville ne valait pas de prix. Il s'arrêta ainsi, assez loin de la portes d'entré pour ne pas attirer l'attention.

je vous laisse passer devant maintenant, et vous remercie encore pour votre hospitalité. J'espère que cela ne vous dérange pas trop. J'essayerais de me montrer digne de votre ... "compagnie"

La marche en direction de Shambala avait été silence entre les deux Elfes. L’un observant les alentours, sûrement pour constater des changements et l’autre plongée dans ses pensées. Elle n’avait aucune envie de rentrer et revoir sa famille plus tôt que prévu. Aëlia considérait la forêt et ses habitants comme si c’était ses proches. De temps à autre, la fée sortait de sa rêverie pour saluer des amis ou connaissance. Certain oiseau faisait un peu de route avec eux, s’amusant à virevolter avec Lÿzie, qui avait l’air de beaucoup apprécier ce moment. Quelques rongeurs montraient le bout de leur museau, lors du passage de l’elfette, qui les gratifiait d’un sourire chaleureux. Elle n’avait pas beaucoup d’affinité avec ses animaux et ne comprenait pas réellement leur langage. Aëlia avait tout de même des amis de cette race, mais elle les comprenait surtout par leurs mouvements, réactions à ses paroles et en décryptant, du mieux qu’elle pouvait, leurs sentiments par un échange de regard.

Puis ils arrivèrent près de la Capitale. Le temps passait vite, trop vite. Elle aurait préféré que la route soit plus longue, afin de profiter plus longuement de la plénitude de la forêt. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Un simple regard vers Lÿzie, lui fit comprendre que son amie pensait la même chose. Aëlia mis le tour de hanche sur son bras et ouvrit la grand bourse délicatement à regret. La Pixies soupira puis entra à l’intérieur, exclamant avec surprise lorsqu’elle vit qu’il y avait un espace pour qu’elle puisse voir. La fée sourit puis porta un regard reconnaissant sur Emiya qui prit la parole. Il la remerciait pour l’hospitalité qu’elle allait lui offrir et espérait être digne de sa compagnie. Elles rirent un peu à cette remarque avant qu’Aëlia ne lui réponde avec calme.

« Ne vous en faites pas pour cela car vous l’êtes déjà. C’est plutôt à moi d’espérer que mon entourage sera digne de vous. » (Elle porta un regard vers son amie, puis repris en le gratifiant d’un sourire sincère) « Merci de permettre à Lÿzie de pouvoir voir la capitale, sans qu’elle ne soit vue. Nous vous en sommes reconnaissantes. Allons-y à présent»

Elle ferma doucement la sacoche et l’attacha à sa taille, avant d’entamer la marche en direction des portes. C’est en prenant une grande inspiration qu’elle passa devant les gardes, surpris de la voir arriver en ville sans l’escorte de ses serviteurs. Aëlia marchait lentement sur les routes pavées de briques grises, agencées de façon propre et précise. Ne connaissant qu’un seul itinéraire pour rejoindre la demeure familiale, elle ne put emprunter que la voie la plus rapide pour y aller.

« La demeure familiale se trouve à deux intersections d’ici. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais assez prendre mon temps pour y arriver. »

Emiya suivait la jeune fée, son amie, qui avait pris place dans la sacoche, observait ce qu'elle pouvait voir. Les gardes furent surpris de voir Aëlia accompagnée seulement par un seul homme. Elle était donc connue, d'une manière ou d'une autre, par ceux qui relevé les allés et venus des gens. Elle n'avait cependant pas droit à une révérence, elle n'était donc pas issue d'une des plus importantes familles.Ceci fit penser à Archer qu'elle devait être d'une famille bourgeoise ou nouvellement noble et donc qui n'avait pas encore beaucoup d'influence. Les gardes ne prêtaient guère plus attention à l'archer, ceci le blessa, était-ce parce que sa famille n'était plus connu ou tout simplement qu'ils n'avaient pas remarqués le symbole qu'il portait sur lui...

La Capitale n'avait pas beaucoup changé, les grands axes étaient les même et la plupart des bâtiments n'avaient subit que quelques agrandissement ou rénovation. De loin, Archer pouvait voir deux grand pics particuliers, une confusion régnait dans son esprit, il avait beau savoir qu'il connaissait ce bâtiment, il ne pouvait mettre un nom dessus ni se souvenir de son utilité au sein du royaume c'est ainsi qu'il prit la décision de se rapprocher un peu plus de la jeune femme afin de converser avec elle.

" je reconnais le chemin, seulement juste un petit détail ne me revient pas en tête. Les deux grandes tours que l'on peut apercevoir la bas, comment se nomme t'elle ? et surtout à quoi servent t'elle ? Elles me semblent familière mais pourtant je n'arrive pas à me souvenir pourquoi. Je me demande si un jour tout mes souvenirs me reviendront et si je quitterais cette façon d'être. Non pas qu'il me déplait de voyager à travers le temps, d'être intemporel, mais j'aimerais poursuivre ce que j'avais commencé auparavant."

Archer fit une pause, s'arrêtant brièvement pour perdre du temps et afin de laisser le temps à sa partenaire de répondre.Il reprit sur une autre chose qui l'avait marqué, et qui éveillait en lui une certaine curiosité, l'emplacement de la maison qu'avait indiqué la jeune aventurière . C'est alors qu'il se rapprocha d'elle afin de lui poser une autre question et de ne pas être entendu par tout le monde.

"Vous m'avez dit que vous habitiez à deux intersections d'ici, si les choses n'ont pas changé et que ma mémoire ne me fait pas défaut, il me semble que c'est un quartier de noblesse et bourgeoisie de 'moyenne' classes. Et je ne me souvient pas de votre nom de famille, peut être que celui-ci me serait familier et que je connaissait un de vos ancêtres, votre grand mère peut être. Vous m'avez dit qu'elle parlait l'ancien afin de vous taquiner, alors je pense que nous avions pu nous connaître, peut être pas intimement"

L'alchimiste et Aëlia s'étaient un peu avancer dans la rue principale, un groupe de garde commençait à s'approcher du 'duo'. Que pouvaient-ils bien leur vouloir ? était-ce pour la fée qu'il venait ou pour lui. Même si cela l'aurait attristé, Emiya ne se laisserait pas faire s'ils venait avec de mauvaises intentions. Il pourrait dans le pire des cas les neutraliser et s'enfuit avec les deux femmes avant de retourner tranquillement vers le foyer où vivait la famille de celle qu'il accompagnait, et où un bon repas ainsi qu'un bain et un lit les attendaient.

Comme pour répondre positivement à la fée, Emiya s’arrêta pour lui poser une question. Elle observa les deux pics dont il parlait et réfléchis un instant. Aëlia ne connaissait pas grand-chose de la ville, mais elle chercha dans sa mémoire, ses souvenirs, ce que lui racontait sa grand-mère. Si elle ne se trompait pas, c’était le sanctuaire de Shambala. Là où les Elfes honorent Habaek et Eöwa. Elle se rappelait vaguement des légendes et histoire de ses dieux et sourit en pensant à celle qui les lui avait contées. L’archère tourna sa tête vers Emiya et répondit à sa question.

« Je ne suis pas tout à fait certaine, mais il me semble que ces pics appartiennent au Sanctuaire de Shambala. Il sert à prier et honorer les dieux de la nature ainsi que Habaek et Eöwa. Je n’y suis encore jamais allée, mais ma grand-mère me le décrivait comme magnifique. » ( Elle fit une légère interruption dans ses paroles) « Vous avez perdu une partie de vos souvenirs ? Est-ce dû à votre invocation ? »

Il se rapprocha d’elle pour lui répondre, puis il enchaina sur une autre conversation. L’alchimiste testa sa mémoire sur le quartier où elle résidait. Il eut juste sur sa déduction et lorsqu’elle pensa à la tête que sa mère aurait fait à ses mots, elle ne put s’empêcher de pouffer de rire. L’homme poursuivit en disant qu’il ne se souvenait pas de son nom de famille et peut-être qu’il connaissait ses ancêtres, sa grand-mère. Aëlia, toujours le sourire aux lèvres, répondit aux questions d’Emiya.

« Vous ne vous trompez pas, c’est bel et bien ce quartier de la ville. Mon nom de famille est Ki’ileïs et ma grand-mère se nommait Lalwende. Cela vous dit quelque chose ? »

La jeune femme ne savait pas trop si elle espérait qu’il la connaisse ou pas. Cela lui ferait sûrement bizarre de parler de sa grand-mère, avec un homme qu’elle ne connaissait pas, il y a un peu plus d’une heure. Son interrogation s’arrêta à la vue des gardes qui s’approchaient d’eux. Elle commença à se dire que cela ne lui disait rien qui vaille et voulu s’enfuir à toute jambe. Mais elle était accompagnée et elle ne pouvait pas le laisser seul, dans une ville dont il ne se souvient, visiblement pas totalement, avec des personnes qui ne parle pas exactement le même dialecte que lui. Les hommes armés les accostèrent et un Elfe, surement le plus gradé, pris la parole.

« Bien le bonjour à vous. » (Il les salua également par le geste puis s’adressa à la fée) « Vous êtes bien Dame Aëlia Ki’lieïs ? »

« Oui, c’est bien moi. Puis-je savoir pourquoi est-ce que vous me demandez ? »

« Mes hommes m’ont prévenu que vous veniez de passer les portes de la cité, alors je m’en allais prévenir votre mère. Je devais lui parler, mais comme vous êtes là, est-ce que je peux vous fournir un message à lui transmettre ? »

La fée était un peu perdue et elle regarda Emiya avant de répondre en regardant le garde.

« Et bien oui, allez-y. Je vous écoute monsieur. »

« Alors, si vous pouviez transmettre à votre mère, que j’ai une ville à surveiller et que mes hommes ont d’autres missions plus importantes, que de partir à la recherche de sa fille, qui visiblement, n’est pas aussi en danger qu’elle semblait l’annoncer dans sa lettre. J’ai autre chose à faire que de m’occuper des personnes qui crient au loup. »

Aëlia se retint d’exploser de rire et acquiessa.

« Vous pouvez compter sur moi, je le lui transmettrais. Vous pouvez me faire confiance. »

« Je vous en remercie. Bonne journée à vous Dame Aëlia. » ( Il posa son regard sur Emiya puis inclina la tête) « Monsieur. »

Le garde fit demi-tour et retourna à ses occupations. La fée ne pouvant plus se retenir, éclata de rire. Il venait de lui donnait une bonne raison de rentrer chez elle, et surtout, une nouvelle occasion de mettre sa mère en défaut. Elle regarda l’alchimiste et lui dit encore un peu hilarde.

« Veuillez m’excuser pour mon hilarité. Je m’attendais au pire à leur approche et finalement tout va bien. Nous pouvons reprendre la route. J’ai un superbe message à transmettre à ma mère. Elle sera ravie !

Aëlia entendait les rires étouffés de Lÿzie et tentait de se retenir un maximum, afin de ne pas importuner l’homme qui l’accompagnait.

Aëlia avait répondu en partie à l'une de ses questions et lui avait demandé les raisons de ces pertes de mémoire. Son maître lui avait tout expliqué sur la raison de ses pertes de mémoires quelques jours après son retour parmi les vivants de cette époque.Il cherche alors a trouver des mots simple afin que la fée puisse comprendre, parce qu'il est vrai qu'Archer avait eut du mal avec les explications de son vieux savants. C'est alors qu'il lui répondit, pesant ses mots, il fallait qu'il s'habitue a utiliser les nouveaux mots qu'il avait entendu de la part de la bouche de la bouche de la jeune fée.

Oui en effet, j'ai perdu un peu de mémoire, mon maître m'a dit qu'une invocation incomplète avait certain désavantage. Ceux-ci pouvant passé de la perte de mémoire total, de la pertes de certaine faculté comme une instabilité dans la technique qui conduirait à mon renvoi dans l'autre monde. Cependant, la dernière personne qui s'est chargé de moi a presque réussit à réaliser une invocation complète. Il m'a dit un jours qu'il serait peut être possible qu'une invocations parfaite conduirait à me ressusciter.

Ressusciter... Comme ce mot lui donnait envie, il pourrait peut être à nouveau conduire son peuple et fondé sa famille avec une belle et désagréable femme avec qui il prendrai plaisir à se taquiner. Puis Aëlia lui redit son nom de famille. Malheureusement pour elle, se nom ne lui était pas familier. C'est alors qu'il lui répondit, avant que les gardes n'arrivent à leur niveaux.

Ce nom ne me dit rien, pourtant je prenait plaisir à parler a tout le monde de mon. ..'vivant'. Alors je ne pourrais vous dire aujourd'hui si tel était le cas, mais je pense que je devait le connaître à mon époque. Peut être qu'un jour je pourrais vous en dire plus sur la jeunesse de votre grand mère. Cela pourrait être amusant que je vous apprenne des choses sur elle. Qui sait, je l'ai peut être même courtiser durant son jeune âge...

Archer venait de dire cela avec un léger sourire, afin de détendre un peu l'ambiance et permettre de passé un peu plus inaperçu aux yeux des gardes. Puis ceux-ci arrivèrent à leur niveau et parlèrent à la "fugueuse". Elle était donc partie s'échapper dans la forêt à l’insu de sa mère. Cela fit sourire l'alchimiste. Le garde confiait un message à celle qui se tenait à côté de lui puis s'en alla, le saluant, c'est alors qu'Emiya lui répondit par un geste de la tête, comme il l'aurait fait 2 ou 3000 ans plus tôt. Afin de ne pas paraître mal éduquer il lui répondit.

Monsieur le garde...

Emiya venait de voir un détail troublant sur l'une des bâtisses, le blason de sa famille était toujours présent, seulement celui-ci n'était pas plus mis en évidence que cela. Au moins, Archer savait que son nom n'était pas oublié de tous et qu'il pourrait se débrouillé une fois qu'il aurait achever sa missions et si son maître le laisserait faire ce qu'il voulait. Pour cela, l'alchimiste ne s'en faisait pas, il avait toujours eut un très bon rapport avec son maître et il aurait bien mieux à faire une fois son apprenti arrivé et à former. Le rire d'Aëlia sorti l'alchimiste de ses pensées, il est vrai que pour les deux femmes, la situations devait être assez particulière et on sentait dans le ton de voix de celle-ci que les relations avec sa mère devait être aussi spéciale.

Plus rien ne nous retient de rester ici longtemps alors je présume ? Peut être pourrions nous avancer et nous rendre chez vous ? J'ai hâte de rencontrer votre mère afin de voir à quoi elle peut bien ressembler et quel est son tempérament. Aurions nous un lieux 'calme' ? où nous pourrions parler sans avoir peur de nous faire entendre ? Peut être que vous pourriez m'en apprendre plus sur nos alliées et ennemies de maintenant plus tard.

C'est alors qu'Archer commença à faire quelques pas en direction de la prochaine intersection...

L’elfe répondit à sa question sur les souvenirs, en tentant d’utiliser un langage proche du sien. Elle sourit intérieurement à cet effort et compris que tout n’était question que du niveau de réussite de l’invocation. Il dit que la dernière personne, qui l’avait invoqué, avait presque réussi une invocation parfaite. À cette phrase, Aëlia déduit qu’il avait déjà été invoqué précédemment et sans réussite fragrante. Au ton de sa voix et à son regard, lorsqu’il prononça le mot « ressusciter », qu’elle comprit qu’il ne devait pas être évidant de vivre au dépend de la vie d’un autre et de perdre ses souvenirs. La fée compatissait un peu et tentait de se mettre à sa place. Elle s’imaginait revenir sur Shibai, plus de 2000 ans après sa mort, ayant oublié les plus précieux de ses souvenirs ou sa grand-mère. L’alchimiste se mit à parler de cette dernière. Il ne la connaissait ou ne s’en souvenait pas, mais l’idée qu’il l’eut peut-être courtisée fut frissonner l’archère. Pourvu que ça ne soit pas le cas, cela serait trop difficile à supporter psychologiquement.

Durant sa discussion avec le garde, Emiya avait un petit sourire. Surement amusé par ce qu’il était en train d’apprendre. Savoir que l’on ramène, sans le vouloir, une fugueuse aux bercails, cela devait être comique. L’alchimiste gratifia le garde d’un « Monsieur le garde » lorsque ce dernier s’en alla. Son regard s’attarda sur le mur d’une bâtisse. Aëlia, hilarde, suivit son regard et vit le blason de sa famille. Elle réussit à calmer son hilarité mais garda son sourire aux paroles de l’archer. Il avait hâte de rencontrer sa mère pour voir à quoi elle pouvait bien ressembler, mais également pour savoir quel était son tempérament. S’il espérait trouver une quelconque ressemblance entre l’état d’esprit de la fille et celui de sa mère, il se trompait lourdement selon elle. Ensuite, il demanda s’ils auraient un lieu calme où ils pourraient parler sans être entendu ou dérangé. Pour elle, le seul endroit calme était sa chambre, car personne n’y entrait – à part les domestiques demandant si elle souhaitait quelque chose – mais elle ne se voyait pas y emmener un homme qu’elle venait de rencontrer, même si c’était pour être tranquille. La fée se dit qu’elle choisirait cette option en dernier recourt.

Elle acquiesça à sa demande et commença à reprendre la marche, en direction de la demeure, tout en répondant à ses question.

« Je ferais en sorte de trouver un endroit calme, je n’aime pas trop être dérangé sans cesse en général. Les domestiques le savent très bien et ils ne seront pas une source de gêne, contrairement à quelqu’un d’autre. » (Aëlia se doutait qu’il avait dû comprendre de qui elle parlait et se mit à sourire) « Je vous apprendrais le maximum que je pourrais. C’est le moins que je puisse faire pour vous aider dans votre quête. »

Ils avançaient à bonne allure et venait de dépasser la première intersection. Fixant la deuxième intersection, elle sourit doucement en pensant à la question qu’elle allait poser. Aëlia était curieuse de savoir comment il imaginait sa mère, qu’il avait envie de voir.

« Vous avez dit que vous aviez hâte de voir à quoi ressemble ma mère. Je suis curieuse de savoir comment est-ce que vous l’imaginez pour le moment ? »

Elle le regardait avec un air complice et attendait avec impatience sa réponse qui, sûrement, ne manquerait pas de la faire rire.

La jeune fée se remit en marche, lentement, ils se rapprochaient ainsi de la demeure familiale d'Aëlia. Elle lui avait dit qu'ils seraient tranquilles et qu'elle répondrait à ses questions, du moins elle ferait ce qu'elle pourrait. Cela rassura le jeune alchimiste, il ne voulait pas faire d'impair en attaquant un ancien ennemie, devenue alliés dans les années qui passèrent. L'inverse ne serait pas identique. Il n’attaquerait pas un ennemie qui avait était son alliés à moins d'un très bonne raison.Il la remercia d'un geste de la tête alors qu'ils dépassèrent la première intersection, elle lui posa une question.

Comment imaginait-ils sa mère ? A vrai dire, Archer n'avait pas vraiment creusé ce sujet, il lui avait juste posé la question afin de satisfaire sa curiosité. Mais maintenant qu'elle lui demandait, il fallait bien pour lui qu'il assemble les différentes composantes que la jeune femme lui avait indiqué, puis ce qu'il avait comprit de lui même avec les gardes par exemple, afin de pouvoir répondre. Sa mère devait être un minimum élégante et gracieuse, afin de pouvoir entretenir ses titres de noblesse. Elle devait également être assez collante et être le genre de personne à s'inquiéter rapidement.

Je pense que votre mère est une personne essayant de se faire bien voir, comme il est de 'coutume' dans l’aristocratie. Et je pense que c'est le genre de parent à vouloir protéger son enfant. Après je ne puis vous en dire plus, je ne la connais pas mais avec la beauté que vous avez je ne pense pas que vos attrait soit très différents des siens. Après, vous ne m'avez pas parler de soeur ou de frères, j'en conclu que votre mère doit avoir à peine cinq ou six cent ans.

Il continu à marcher, la deuxième intersection se trouvait encore un bonne distance, les rues, magnifiquement pavé et orné, restaient très agréable. Il arrivait que certaines personnes se retournaient à la vue du duo. Était-ce pour lui, pour elle ou peur "eux" ? Il ne le savait pas, il espérait bientôt pouvoir se reposer et rencontrer un des anciens afin de lui parler et de trouver ce pour quoi il était venu. Il regardait discrètement de temps à autres le petit sac dans lequel Lyzie c'était cachée, il pouvait voir sa lumière de temps à autre, distinguant une forme de visage, bougeant de tout les sens, semblant vouloir voir le plus possible de la capital. Cela désolait Archer, se disant qu'avant, les pixies pouvaient circuler librement et sans crainte dans ses rues, côte à côté avec les fées et les elfes. Il arrivèrent alors à la deuxième intersection, Archer ralenti afin de laisser la tête à le jeune femme.

" Je vous suit, j'espère que votre maison n'est plus très loin je suis assez fatigué et j'ai grand hâte de pourvoir discuter avec vous sur les différents changements qui ont eut lieux. De plus, je me réjouis de voir comment vous allez converser avec votre mère et me présenter. "

Après la question de la fée, Emiya se mit à réfléchir à quoi pouvait bien ressembler sa mère. Sa question l’amusait, elle se dit que sa vision des choses pourrait être drôle à entendre. Après quelques instants, il prit la parole pour la décrire ; Une femme entre cinq et six cent ans, aimant se faire bien voir – comme toute personne dans l’aristocratie – protectrice avec son enfant et qui devait avoir les mêmes traits physiques qu’elle. Aëlia sourit, amusée. Il n’était pas si loin de la vérité. Sa mère était une femme de 582 ans, ne vivant que pour se faire bien voir à la cour, ayant donné à sa fille un peu de son patrimoine génétique. Au sujet de la mère protectrice, elle en doutait fortement. Pour Aëlia, cette pseudo protection n’était que de la possessivité maladive et que, si on lui promettait le titre de reine contre sa fille, elle la vendrait sans hésitation. La fée regarda devant elle, toujours souriante.

« Et bien je vous félicite. À quelques détails près, vous avez réussi à la décrire, sans la connaître. Au passage, je vous remercie pour le compliment. »

Même si elle entendait souvent ce compliment qui l’irritait plus qu’autre chose, elle apprécia le fait qu’il soit prononcé par Emiya, dans un but autre que de la flatter afin d’obtenir son affection. Ils marchèrent silencieusement en direction de la seconde intersection, observés sans aucune discrétion par les passants. Elle se doutait que de la voir revenir d’elle-même chez elle, accompagnée d’un homme, donnerait un sujet de conversation dans les chaumières. Arrivée au croisement, l’alchimiste ralentit et demanda si la route était encore longue, car la fatigue commençait à le gagner. Il dit également, qu’il avait hâte de parler avec elle des différents évènements ayant eu lieux et de voir de quelle façon elle allait le présenter à sa mère. En toute honnêteté, si elle pouvait ne pas le présenter à sa mère, cela l’arrangerais car cela signifierait de ne pas la voir.

« Nous y sommes, c’est la deuxième demeure face à vous »

Aëlia sourit puis lui indiqua une maison avec un grand jardin et s’avança pour y entrer.

« Elle est à votre goût ? »

En arrivant dans le jardin, elle sentit le regard des domestiques qui la fixait et devinait, sans problème, qu’ils devaient être ébahis devant cette scène. Dame Aëlia, revenant seule au bercail, accompagnée d’un homme. La fée ouvrit la grande porte et se retrouva dans le hall. Immédiatement, une servante arriva vers elle, le sourire aux lèvres.

« Dame Aëlia ! Vous êtes rentrée ! Oh quel joie la maîtresse va avoir en vous voyant. Je m’en vais immédiatement la prévenir »

Avant même qu’Aëlia ait le temps de lui dire que ce n’était pas la peine, la domestique était partie à vive allure. La fée soupira d’exaspération et entendit un cri strident qui résonna dans toute la demeure.

« COMMENT ?! ELLE EST RENTREE SEULE VOUS DITES ? »

« Les ennuis commencent… »

L’archère avait dit cela plus pour elle-même que pour son invité, en entendant les bruits de talons qui frappaient avec rapidité le sol.

La jeune fée le félicita puis le remercia de ses compliments. Cela toucha un peu Archer, il ne pouvait l'expliquer mais cela semblait si sincère. Il faut aussi dire qu'il n'avait pas reçu de compliment de la part d'autre personne, et encore moins de la gente féminine, depuis des millénaires. Cependant, Archer ne laissa pas paraître ses émotions, il se contenta d'un léger sourire ainsi que d'un légers bascule de la tête en avant afin de marquer sa gratitude. Elle lui désigna sa maison, elle semblait bien entretenue, surement dû au différentes personnes qui semblaient travailler pour la famille et qui étaient dans les alentours. Il porta dans un premiers temps son regard dans le jardin, une belle parcelle où ces personnes qui étaient au service de la famille de la jeune fée, étaient en train de rendre le jardin un peu plus propre, un peu plus accueillant et productif, afin de produit de bonne matières premières qui serviraient à confectionner des plats pour la semaine et les mois à venir. Il regarda ensuite la bâtisse, bien que les fenêtres, les portes était magnifiquement ornées, la forme de la demeure était plutôt sobre. Était-ce afin de ne pas trop attirer l'attention et ainsi être harmonieux avec les autre maisons ou alors par faute de moyens. Néanmoins, l'ensemble restait plaisant à regarder. Emiya s'approcha un peu de la jeune femme et lui répondit.

C'est une belle maisons, un peu trop simple à mon goût. Disons que jadis j'ai eut la sale habitude de vivre dans des grandes maisons. Mais rassurez vous Aëlia, cela me convient très bien. J'espère que je ne causerais pas trop d'agitation. Je vais quand même essayer de me faire bien voir pour que votre mère ne s’inquiète pas trop. Ainsi peut être nous laissera t'elle tranquille pour un moment. Je saurais, dans le pire des cas, savoir quoi lui dire afin qu'elle quitte la maison.

Lorsqu'ils commencèrent à avancer vers la maison, et que quelques servantes aient vu Aëlia en sa compagnie, celles-ci semblèrent un peu perdues et stupéfaites. Certaines continuaient à travailler, afin de ne pas paraître trop curieuse et ne pas se faire réprimander par la suite. L'alchimiste suivit la jeune femme et passa la porte. Ils arrivèrent ainsi dans la hall d'entré. On pouvait voir une pièce plutôt accueillante, minutieusement décoré. Il était sur que la maîtresse de maison souhaitait voir rester ses invités afin de profiter pleinement de leur compagnie. C'est alors qu'une servante vint vers eux, elle semblait contente du retour de la fille de la maison. Après avoir adressé la parole à la jeune fugueuse, elle s'empressa d'aller prévenir la mère de celle-ci. Comme on pouvait le penser, la fée soupira de n'avoir eut le temps de la retenir. C'est alors que quelquechose brisa les oreilles du jeune alchimiste. Emiya pensa que quelques décibels de plus aurait largement suffit à faire brisée la verrerie de la maison. La mère, semblant étonné que sa fille soit rentré, semblait surprise de la rentré de sa fille. C'est ainsi qu'après que la sauvageonne s'exprima qu'on entendit les pas de sa mère qui arrivait. Archer regarda alors sa complice et lui sourie avant de lui dire brièvement :

Souhaitez vous que je m'en débarrasse ? J'ai pensé à plusieurs méthodes si vous le désirez. Je pourrais très bien ...

Il s'arrêta d'un coup sec et se redressa tout en s’avançant d'un pas afin de se retrouver légèrement devant la jeune archère. Ainsi espérait-il couper l'herbe sous le pied de la mère et qu'elle lui adresse la parole en premier, Ceci laisserai à sa fille le temps de trouver quelquechose à dire afin qu'ils se retrouve seuls par la suite.

Bien qu’elle soit simple à son goût, la maison plaisait à son invité. Les paroles d’Emiya la faisaient sourire. Il lui demandait de se rassurer car, malgré sa simplicité, la demeure lui convenait très bien. Aëlia n’étais pas inquiète, ni stressée. C’était assez étrange d’ailleurs, vu ce qu’elle était en train de faire. Elle revenait d’elle-même, avec un homme inconnu aux yeux de sa mère, et elle ne se sentait pas mal à l’aise. La fée devait surement cela à l’aura de l’Archer , qui l’apaisait moralement.

Puis vint le passage de la porte et la servante excitée, qui ne put s’empêcher de courir dans les jupes de sa maîtresse, pour lui annoncer la superbe nouvelle. La réaction de cette dernière fut, comme à son habitude, excessive et le bruit de ses talons se mirent à résonner dans toute la maison. En réponse à son soupire, Emiya s’était avancé avec le sourire en lui demandant si elle souhaitait qu’il l’en débarrasse. La situation semblait l’amuser. Il allait commencer à expliquer les « méthodes » auxquelles il avait pensé, quand la porte du couloir, menant au salon de lecture, s’ouvrit brusquement en laissant apparaître une silhouette qu’Aëlia aurait préféré ne pas revoir si vite.

Une silhouette grande et élancée, aux longs cheveux blonds concassés, maintenus en un chignon artistique, s’approchait d’eux en fixant Aëlia de ses yeux vert perçant. Quelques traits du visage de la fille, rappelait celui de la mère, mais elles n’étaient pas si semblable que cela. La jeune fée tenait plus de son père pour les traits du visage, mais elle avait hérité des formes de sa mère. Un joli mélange qui fait la fierté de celle qui l’a porté pendant plusieurs mois.

Celle-ci s’était fortement rapprochée et s’arrêta devant le duo, qui n’avait pas bougé de devant la porte, l’attitude réservée aux réceptions de sortie. Elle salua Emiya en s’inclinant légèrement, mais s’adressa à sa fille, le masque de la mère inquiète sur le visage.

« Aëlia ! Ton père et moi étions inquiets de ne pas te trouver dans ton lit ce matin. Où étais-tu donc partie ? Tu n’es pas blessée ?

La fée d’âge mûr cherchait du regard la moindre égratignure qui pourrait jurer sur son corps « parfait ». Puis elle tourna la tête vers l’alchimiste, usant d’un ton qui cachait avec difficulté sa curiosité et possessivité maladive.

Qui est donc cet homme qui t’accompagne ? Est-ce lui qui t’a retrouvé et aidé rentrer ? »

La jeune fée prit un ton respectueux, fit un sourire et possédait dans le regard une pointe de malice.

« Ne vous en faites pas mère. Je n’ai aucune blessure visible et je me porte à merveille. Père a pris la peine d’aller jusque ma chambre ? J’irais m’excuser auprès de lui, car je sais à quel point son travail au bureau est important pour lui. (Elle marqua un temps de pause puis posa son regard sur Emiya) Cet homme est mon invité et, mère, sur votre respect, je vous prierai de ne pas être impolie avec lui. N’est-ce pas vous qui m’avez appris que la première des politesses était de se présenter, avant de demander son identité à un inconnu ? »

Aëlia avait réussi, sa mère était intérieurement folle de rage et le cachait difficilement. Celle-ci fit un sourire crispée à sa fille et repris la parole.

« Oui, tu as raison, je manque à mes devoirs. Je vous prie de bien vouloir m’excuser Monsieur. Je suis la mère de cette jeune fée et je me nomme Ki’ileïs Maelean. Puis-je savoir quel est le nom de l’homme qui a conduit Aëlia jusque chez elle ? »

L’archère jubilait de voir sa mère prise au dépourvu et s’excuser de la sorte. Elle se retenait de rire nerveusement et jouait son rôle de jeune fille bien élevée et de temps à autre, piquer sa mère avec subtilité. Aëlia regardait Emiya avec un sourire sincère et attendait avec impatience de voir ce qu’il avait bien pu lui réserver.

La mère arriva, sa silhouette elfique, grande et longiligne, laissait paraître quelques différences avec le physique qu’avait Aëlia. Le mélange qu’avait eut la jeune fée entre ses parents était bien plus harmonieux et ‘appétissant’ que celui de la mère. Celle-ci s’arrêta à quelques pas du groupe. Et commença à questionner le fugueuse, celle-ci semblait inquiète de la santé de sa fille. Qu’aurait-il bien pu lui arriver à ses côtés. Mise à part une attaque de démon, il aurait pu la défendre aisément pour lui laisser le temps de s’enfuir à la capitale, surtout lorsque l’on connaît le talent qu’elle aurait pour ~~fuir~~ se replier stratégiquement.

La jeune aventurière répondit à celle qui se tenait devant elle, d’un ton poli et courtois, qu’elle allait bien et qu’elle irait s’excuser auprès de son père. Celui-ci avait surement un travail important, du moins à ses yeux pour qu’elle l’ait souligné. Puis elle annonça à sa mère qu’Emiya était son invité et lui rappela les us et coutumes des règles de bienséance. Cela fit légèrement sourire Archer, il avait aimé la façon dont la fille avait fait la morale à sa mère. Celle-ci s’excusa ensuite avant de se présenter, elle eut pour première réponse un hochement de la tête en avant afin de montrer sans la couper dans ses paroles qu’il ne lui en voulait guère. L’alchimiste hésita un bref instant avant de répondre. Devait-il lui donner sa véritable identité ou bien lui en donner une autre légèrement différente de la sienne. La deuxième option n’était pas très judicieuse pour de multiple raisons. Premièrement, s’il venait à mentir maintenant, il perdrait toute crédibilité et emprise sur la mère de sa complice, ensuite, étant vêtu de sa tenue princière, il aurait pu être accusé de voleur ou pire encore. En révélant sa véritable identité, il savait qu’il pourrait jouer une pression considérable sur les gens qui voudraient se faire remarquer. De plus, étant habillé de la sorte, il y avait de grande chance qu’elle le croie. C’est alors avec élégance et doigté qu’il tendit sa main afin de prendre celle de la ~~jeune~~ femme qui était devant lui et de la lui baiser. Il releva alors la tête et commença à se présenter.

Bonjour à vous, dame Maelean, Je suis Emiya Shirou, j’ai rencontré votre fille près du lac à quelques lieux de la capitale. J’avais besoin de me rendre ici afin de m’occuper de certaine affaires personnel, pour lequel il me faudrait aller au temple afin d’y rencontrer la grande prêtresse ainsi qu’au conseil afin d’aller parler aux anciens. On m’a souvent parlé de l’hospitalité de votre famille c’est pourquoi j’ai accepté l’invitation de votre fille de bien vouloir me conduire dans votre admirable demeure. J’aimerais, si ce n’ai pas très indécent, vous demander quelques faveurs.

Tout en s'adressent à elle, l'alchimiste la regardait dans les yeux, utiliser ses mains pour guider ses paroles afin de capter l'attention de son auditeur et ainsi mieux l'influencer. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait cela, ses 'rond de jambes', et espérait que cela allait fonctionner en quelconques mesures. Emiya se remit droit, imposant sa stature devant celle de la maîtresse de maison.La chaleur intérieure commençait à le gêner c’est pourquoi il prit la liberté d’enlever ses atours superflus et de la placer sur son avant bras. Il se retrouvait alors avec une chemise courte et légère, son pantalon de cérémonie et sa ceinture.

La fée, satisfaite de la manière dont elle avait salué sa mère, apprécia grandement le léger sourire qu’affichait son invité. C’était bien la première fois, depuis des années, qu’elle se sentait bien dans les murs de la demeure familiale. Cette sensation lui rappelait les bons souvenirs, son enfance, sa grand-mère. Aëlia se rendit compte qu’elle n’avait plus autant pensé à sa grand-mère que depuis sa rencontre avec Emiya. Presque tout ce qu’elle faisait, un simple geste, une parole, la ramenait à elle. L’archère n’était pas triste pour autant, car les larmes ne la ramèneraient pas mais les souvenirs la faisaient vivre dans son cœur.

Elle fut sortie de ses pensées par le son de la voix de l’alchimiste, qui s’adressait à sa mère en lui tenant la main. À la manière où il tenait cette dernière, l’Elfe avait dû lui faire un baisemain, tel l’un des gentlemen de la Cour. Sa mère semblait toute chose devant son regard et ses flatteries. Aëlia se retint de rire en entendant son discours ; Connaissant son histoire, le fait qu’il parle de l’hospitalité, comme-ci les chambres d’invités étaient souvent occupées et que ces derniers en disaient grand bien, alors que personne n’avait occupé ces chambres pendant plusieurs années, cela était pour la fée un élément comique. Cependant sa mère ne s’en préoccupa guère et acquiesça bêtement, comme-ci c’était la stricte vérité.

Nul doute que l’archer savait capter son auditoire. Il devait faire des ravages auprès des femmes de la Cour à son époque. Afin de mettre toutes les chances de son côté, il retira le vêtement qui lui couvrait les bras et le posa, délicatement, sur l’un d’eux. Sa mère était déjà sous le charme, avant qu’il ne se dévêtisse, et fut visiblement conquise à la vue de sa musculature. Maeleän le pria de lui dire quels étaient dont ces faveurs qu’il jugeait indécente. Etant un invité de sa chère fille, elle ne pouvait les lui refuser. Cette phrase fit fortement sourire Aëlia, qui se souviendrait fortement que ses invités pouvaient accédés aux faveurs de sa « chère » mère.

« J’aimerais également avoir, si cela ne vous importune pas, une précision sur votre nom de famille. Vous dites-vous nommez Emiya Shirou et possédez sur vos vêtements un blason, semblable à celui de la lignée royale du même nom qui a disparu depuis de longues années de Shambala. Etes-vous un descendant de cette lignée ou bien est-ce une branche parallèle ? »

Aëlia soupira intérieurement. Elle avait espéré que ce genre de questions ne viennent pas, mais c’était trop pour sa mère, dont le rang social était la chose la plus importante au monde. L’archère porta son regard à la pochette où était cachée Lÿzie, certaine qu’elle pensait la même chose, puis leva les yeux vers Emiya, attendant de voir la suite des évènements.

Archer n'aurait pu espérer mieux faire, il avait non seulement conquis l'attention de son hôte mais elle semblait bien vouloir accéder à ses requêtes. Il rassembla ses idées avant de les formuler à la mère de la jeune fée. Il répondit à cette dernière afin de gagner un peu plus de temps pour réfléchir. Mentir n'était pas dans ses habitudes, et il n'allait pas commencer maintenant, cependant il pensa contourner légèrement la vérité. La ligné royale avait déjà faillit disparaitre peu de temps avant la naissance d'Archer; son oncle, le premier elfe à avoir rassembler les différents clan à Shambala avant qu'elle ne devienne une capitale mourut quelques temps après et sans héritiers direct. Ainsi, son frère qui venait de donner naissance à un fils et une fille donna espoir à la grande nation elfe.

Comme vous pouvez le penser je fait parti de la 2ème lignée, parti il y a très longtemps dans les différents coin du monde. Nous nous somme réunit pour quelques dessins. C'est pour cela que j'aurais besoin de parler en leur nom à un membre du conseil des anciens, de même il me faudrait accéder au sanctuaire afin de pouvoir parler à la grande prêtresse. J'ai une requête personnelle à lui adresser et je n'ai guère le temps d'attendre les différents accords de la cours et qu'il se décide à se réunir. Je pense, au vu de votre demeure chaleureuse, ainsi qu'au atours que vous portez que vous devez posséder quelques relations qui me permettrait d’accélérer les procédures...

Archer espérait ainsi pourvoir se débarrasser de la mère durant quelques heures et pouvoir se retrouver tranquille avec Aëlia. Cela aussi aurait l'avantage d'annoncé son arrivé. Il pourrait, en moindre mesure, respecter certain protocole elfes spécifiant qu'il était mal venu de venir au dépourvu et sans se faire annoncer.

De même, si vous n'y voyait pas d’inconvénient, j'aimerais assez pouvoir me laver et me mettre présentable devant les gens du conseil s'ils daignent bien vouloir me recevoir. Il serait inconvenant de me présenter à eux après des jours et des jours de marche. Je saurais, le cas échéant, savoir vous remercier ainsi que votre famille d'avoir bien voulu m'aider à réaliser mes souhaits.

Emiya pris un léger temps, avant de répondre qu’il faisait parti de la seconde lignée. Il était à Shambala pour les représenter et devait parler en leur nom, devant le conseil des anciens et rencontrer la grande prêtresse pour lui adresser une requête. L’alchimiste flatta une nouvelle fois l’égo de Maeleän – qui commençait à prendre une attitude faussement gênée – et lui demanda subtilement si elle ne pouvait jouer de ses relations, pour lui éviter une longue attente protocolaire.

La maîtresse de maison acquiesça et s’apprêtait à parler, quand Emiya reprit la parole. Il formula une autre requête. L’homme souhaitait se rendre présentable devant le conseil, ce qui impliquait de se laver et d’être dans de « bonnes conditions physique ». Immédiatement, Maeleän prit la parole, s’adressant à lui avec une voix soutenue, mais trop forte et prononcée selon la jeune fée.

« Comme vous êtes notre invité, vous pouvez faire comme chez vous. Il est évident que vous avez accès à une chambre et une salle de bain. Je mettrais également des domestiques à votre disposition, afin que vous ne manquiez de rien (Elle marqua un temps et reprit) Je vais de ce pas voir ce que je peux faire pour vous. »

La maîtresse de maison se tourna vers la servante – qui l’avait conduit devant eux – et lui adressa la parole avec un regard insistant accompagné d’un sourire faussement aimable.

« Montrez à messire Shirou où il pourra se reposer et aidez Aëlia à se vêtir. Puis vous irez en cuisine pour leur dire que nous avons un invité. »

La jeune elfe soupira silencieusement et pris la parole.

« Emilda, allez directement en cuisine, je me charge de notre invité et je n’ai besoin d’aucune aide pour me vêtir. (Elle sourit à sa mère et lui dit respectueusement) Veuillez m’excusez mère, mais je ne voudrais pas vous retenir plus longtemps et je dois conduire messire Shirou à ses appartements. Si vous voulez bien me suivre.»

L’archère avait dit ses derniers mots en portant son regard sur Emiya et commença à avancer en direction d’un couloir assez large, un grand sourire aux lèvres.

La maitresse des lieux avait accédé à ses requêtes, bientôt il pourrait se reposer un peu et se laver avant de reprendre son chemin et sa quête. Maeleä lui proposa aussi le service de ses domestiques. Cela l’embarrassa un peu, certes il avait l’habitude des domestiques puisque de son vivant il en possédait une bonne vingtaine, mais il n’aimait guère profiter de l’hospitalité de ses hôtes au point d’utiliser les domestiques. Selon lui, les domestiques devaient servir principalement la famille de la maison et ne devaient en rien supporter des tâches supplémentaires, dû à la visite de telle ou telle personnalité.

La jeune elfe repris la parole, elle congédia purement et simplement la domestique en lui précisant d’aller en cuisine directement. Elle lui dit également qu’elle n’aurait besoin d’aucune aide. Ne comptait-elle pas accompagner l’alchimiste dans la ville voir les anciens ou même la grande prêtresse ? Comment allait-elle s’habiller de manière adaptée à de telles visites sans aucune aide ? Emiya aurait pensé qu’elle mettrait un joli corsage, mais sans aide cela relevait du défi. Puis elle commença à se diriger dans un couloir, allez large pour que 4 ou 5 personnes puissent marcher côte à côte sans que cela ne les gênes. Avant de lui emboiter le pas, l’invité posa son regard sur la mère de la fugueuse.

Je vous remercie pour l’aide que vous m’apporter et pour votre hospitalité encore une fois. Je ne compte pas m’éterniser ici et si les anciens se montrent favorables à ma requête, je n’aurais plus besoin d’avoir à vous déranger.

Après un léger coup de tête en dernier signe de reconnaissance, Emiya pivota et suivi ses nouvelles amies. Assez loin de tout le monde, il pu commencer a regarder la jeune fée arborer un large sourire de vainqueur. Il était vrai qu’avec son arrivé, Aëlia avait surement remporté une bonne bataille sur sa mère qui devait être à se moment dans tout ses états. Après quelques pas, il se retrouvère dans un cul de sac, une porte en bois légèrement entrouverte dans lequel on pouvait entendre une domestique faire les derniers rangements et coup de poussière afin d’être confortable.

Merci à vous également, vous avez été remarquable jusque maintenant. Je suppose que ce sont mes appartements pendant mon séjour chez vous ? J’espère que votre chambre n’est pas très loin, une fois près j’aimerais assez discuter avec vous de ce que devrons faire avant la fin de la journée. De même, je sais que Shambala avait l’habitude d’organiser de somptueuse fête pendant les soirs d’été, peut être que nous pourrions nous glisser dans la foule et vadrouiller un peu.

Avançant avec fierté vers première chambre d’invité, Aëlia ne s’était pas préoccupée d’une éventuelle réplique de sa mère. Emiya la remercia de nouveau, puis rejoignit la jeune fée. Sa chambre se trouvait au bout du couloir. Celle-ci étant non-loin de l’entrée, elle était la plus confortable et pratique pour les invités. L’archer déduit à la perfection qu’il se trouvait devant son antre provisoire et espéra que la chambre de la demoiselle n’était loin, afin de pouvoir discuter de quoi faire avant la fin de la journée. L’idée de faire entrer un homme dans sa chambre l’étonna mais l’amusa grandement. Quelle tête ferait sa mère en l’apprenant ?

Sa chambre n’était vraiment la porte à côté. Elle se trouvait à l’étage, dû à la paranoïa de sa mère sur une éventuelle intrusion nocturne. Aëlia se souvint que sa première fugue n’avait pas été une mince affaire. Des domestiques font des rondes régulières dans les couloirs, au cas où il y aurait un voleur, ou autre vilain personnage, dans le bâtiment. A présent, un saut en direction de l’arbre, non loin de sa fenêtre, suffisait à sortir de sa chambre et quitter l’enceinte de la maison familiale. La jeune fée sourit mais ne répondit pas immédiatement car Emiya n’avait pas fini de parler.

Il lui fit une proposition qui l’a surpris. Allez aux fêtes d’été de Shambala ? Elle n’y avait pas mis les pieds depuis la mort de la grand-mère. Ses parents, sa mère, ne souhaitant pas se mêler à la « populace », n’étaient pas pour y aller et la laisser seule à l’extérieur de leurs murs. Sa vie étant plus dans la forêt que dans la ville, elle n’en entendait plus parler. Depuis le temps, Aëlia les avait oubliées. Elle ne savait quoi répondre. Il y avait toujours Lÿzie cachée dans la pochette et elle ne souhaitait pas lui imposer toute une soirée dans cette condition ; Sans compter qu’une sacoche comme celle-ci, accrochée à la taille d’une tenue de soirée, ne passera inaperçu…

« Oui c’est bien votre chambre. La mienne se trouve à l’étage. Plus pratique pour guetter les aller et venus. Souhaitez-vous un pla, pour vous y rendre ? Autrement les domestiques pourront vous guider pour la première fois. (Elle sourit puis repris sérieusement) Pour les fêtes, je crains que malheureusement, nous ne puissions pas vous accompagnez. Je ne veux pas imposer à Lÿzie une… »

Immédiatement, des tintements énergiques se firent entendre. Aëlia fronça les sourcils.

« Mais je ne vais pas te laisser seule ici et on a… (De nouveaux tintements plus mélodieux transforma l’expression de la fée en un mélange frustration et de tristesse.) « Très bien, mais je reviendrais te chercher dès demain matin, ok ? »

La pixies acquiesça d’un son de clochette puis se tût. L’archère soupira puis sourit doucement.

« Merci... Emiya, je vous accompagnerais ce soir. Lÿzie retournera en forêt. Elle sait que ça fait longtemps que je n’y suis pas allé et ne veut pas m’empêcher d’y retourner. Je vais vous laisser vous installer pendant que je vais mettre une tenue… « convenable » pour une jeune noble telle que moi. »

La fée avait prononcé ses derniers mots avec l’intonation de la voix sa mère. Lÿzie rigola dans sa cachette, ce qui fit sourire Aëlia.

« Vous pouvez me rejoindre quand bon vous semble, je ne quitterais pas ma chambre. »

La jeune femme semblait surprise de sa proposition. Pendant l’espace d’un instant, l’idée que ces si belles fêtes auraient disparus le rendit morose. Mais lorsqu’elle Lui répondit par la négative, il fut content que la tradition se perpétrait même si Aëlia ne voulait s’y rendre. Lÿzie tatillonna ce qui devait surement signifier qu’elle voulait que la fugueuse s’y rende. Il est vrai qu’a force, Emiya n’avais plus trop pensé a la pixies. Elle serait seule et loin des siens. La demoiselle de maison lui répondit alors qu’elle irait avec lui à ce bal et que la pixies retournerait en forêt. Il est vrai qu’il suffirai a la pixies de s’envoler rapidement en l’air pour qu’on ne puisse la voir et ainsi retourner a la lisière non loin de la ville.

Une nouvelle fois, elle prit l’intonation de la voix de sa mère afin de se moquer d’elle. Il est vrai que sa mère était une personne peu commune même dans la moyenne et haute bourgeoisie. L’archer sourit et entendit l’invitation de rentrer dans la chambre de son hôtesse « quand bon lui semblait ». Cela lui fit sourire une nouvelle fois, quel serait le meilleur moment ? Devrait-il se laver et la rejoindre au plus vite, afin d’arriver a un moment peu propice pour mettre dans l’embarra la jeune fée ou alors devrait il se reposer un peu pour attendre qu’elle soit bien prête. Il aurait bien le temps de réfléchir à cela dans son bain.

« Combien de temps vous faudra t’il pour vous baigner et vous préparer jeune demoiselle ? il serait… fâcheux que j’entre au mauvais moment. »

Emiya entrouvrit la porte de sa chambre, on pouvait sentir de la l’odeur d’un bain chaud qui avait été coulé quelques minutes auparavant par l’une des domestiques de la maison. On pouvait sentir quelques bois de senteur qui avait été mis ici et là pour donner un agréable parfum dans la pièce. On pouvait néanmoins, malgré ces artifices, sentir la froideur et une pointe d’odeur de renfermé. Cette chambre ne devait pas servir très souvent.

« A moins que vous soyez prête avant moi et auquel cas vous pourriez venir me rejoindre ici , il vous suffira de toquer à la porte et je viendrai vous ouvrir. »

Cette idée séduisait également le jeune "homme". En effet quel serait la tête de la jeune fée si elle venait à le voir ouvrir la porte à moitier habillé ou seulement avec une serviette autour des hanches.

Après qu’elle ait prononcé ses derniers mots, un sourire, qu’elle jugea « anormal », s’afficha sur les lèvres d’Emiya. Aëlia leva un sourcil, cherchant à savoir pour qu’elle raison il souriait ainsi. La réponse ne mis pas longtemps à arriver. L’archer, par sa réponse, éclaira ses lanternes et fit légèrement rosir ses joues. Elle s’était rendu compte que ses mots étaient un peu tendancieux et qu’ils sonnaient un peu comme une invitation… plus qu’amicale. Lÿzie éclata de rire dans la pochette, ce qui ne l’aidait pas à se ressaisir. La fée se racla la gorge pour se calmer et faire comprendre à son amie son point de vue, puis réfléchis à combien de temps elle mettrait.

« Hmm, oui vous avez raison. Ça serait fâcheux que vous assistiez à ce genre de moment. Je m’en voudrais de vous donner de fausses idées. Je dirais que je serais prête dans un peu plus d’une heure et quart. Le temps de me préparer et de ne pas vous faire ‘honte’ à l’extérieur. »

Il avait ouvert la porte et on pouvait sentir de fortes odeurs en sortir. C’était à la fois agréable et écœurant. Passer son temps dans la forêt l’avait aidé à être plus sensible à son environnement et son sens olfactif ne faisait pas exception. Les domestiques n’avaient pas lésiné sur les moyens pour couvrir les autres odeurs (Et oui, Febreze n’existe pas sur Shibai). Elle n’allait pas rester longtemps ici. Emiya repris la parole pour lui dire que si elle était prête avant lui, la fée n’aurait simplement qu’à le rejoindre ici et toquer à la porte. Cette idée ne l’attirait absolument pas. Déjà qu’elle avait hâte de s’éloigner de cette chambre, alors si en plus il fallait qu’elle revienne pour venir le chercher, ça serait de la torture.
Après un léger sourire, Aëlia donna gentiment sa réponse à l’invité de la maison.

« En tant que gentleman, vous devriez savoir que ce n’est pas à moi de venir vous cherchez. Comme je vous l’ai dit, je serais dans ma chambre et pour éviter tout désagrément, toujours en tant que gentleman, vous frapperez à la porte pour savoir si vous pouvez entrer ou pas. Sur ce, veuillez m’excusez, mais mon bain m’attends. A plus tard ! »

Lÿzie tintinabula un « au revoir ». L’achère ne fit pas la traduction et s’en alla en direction des escaliers, après avoir fait une révérence au noble archer. Elle grimpa les escaliers puis marcha jusqu’à sa chambre, où les odeurs du bain chaud étaient présentes. Heureusement, les domestiques connaissent ses goûts et n’ont pas exagéré sur les doses. Il faut dire aussi que contrairement à la chambre d’Emiya, elles n’avaient pas à tenter de masquer l’odeur de renfermé qui y régnait. Aëlia fit sortir son amie de la pochette et discuta avec elle de chose et d’autre pendant qu’elle se préparait pour la sortie prévue avec Emiya.

Apparemment, ses arguments avaient fait mouche. Aëlia avait compris le quiproquo qu’elle avait insinué, Lüzie également. Il est vrai que L’alchimiste n’avait pas était très fin non plus, il avait voulu la mettre mal à l’aise et cela avait fonctionné. Elle mettrait donc à peut prêt une heure et quart pour se préparer. Il n’aurait donc pas a l’attendre très longtemps. Il avait pour habitude d’attendre ses « invitées » toutes une matinée afin qu’elles soient prête de son vivant. Il s’estima donc heureux de ne pas arriver trop tard à la fête de Shambala.

Lorsque la fée repris la parole c’était pour lui rappeler les convenances de l’époque. Il est vrai que les hommes se devaient d’aller quérir leur invitées, mais les hôtes ne devaient-ils pas le faire eux également ? Il comprenait maintenant pourquoi son père lui avait dit de ne pas se faire inviter chez une dame mais de plutôt la recevoir. Seulement, étant donné son statut ce n'était malheureusement pas possible. Aëlia et Lÿzie s’excusèrent, l’une par une révérence, l’autre par un tintement qu’il comprenait sans aucun effort. Il fit également une légère révérence à son tours avant que celles ci commencent à s’éloigner.

A tout à l’heure mes demoiselles.

Il n’en rajouta pas plus, regarda l’archère s’éloigner. Il se dit que cela soit de face ou de dos, cette jeune fée était vraiment belle et exquise. Il est vrai qu’un peu de sport dans la forêt avait bien aidé à sculpter ce corps. Il l’entendit ensuite prendre les escaliers, ceux-ci devraient être rénové, c’est en tout cas ce que lui dit ses oreilles à l’appel à l’aide du bruit des vieilles marches qui le composé. Il pourrait s’en occupé d’un clin d’œil après s’être baigné et reposer un peu.

Il rentrât donc dans sa chambre, s’approcha de son bain, se dévêtit et plongea dans celui-ci. C’était très agréable de ne pas avoir recours à la magie pour se sentir propre, sentir l'eau chaude glisser sur les différentes parties de son corps. Il se prélassa ainsi une bonne heure avant de sortir. Il remit ses vêtements familiaux qui, grâce à un peu de magie, était comme neuf. Une fois fait, il ressortit de la chambre, remercia l’une des domestiques qui attendait surement pour vider l’eau du bain. Il alla en direction de l’escalier qui lui rappelèrent son idée, ainsi le jeune alchimiste remplit sa promesse intérieur et les rajeunit un peu, on pouvait sentir leur soulagement et leur reconnaissance.Peut être devrait-il rénover toute la maison plus tard mais cela devrait attendre. Une autre domestique attendait devant une porte à l'étage, il lui demanda si c’était bien la chambre de la demoiselle. Une fois renseigné il la congédia, lui indiquant qu’il devait s’entretenir avec elle. Il lui dit également de prévenir la maitresse de maison lorsque celle-ci serait rentré qu’ils allaient sortir et qu’il invitait sa fille à se joindre à la fête de shambala. Ainsi, elle partit et il toqua à la porte de la chambre.

Dame Aëlia, seriez vous bien disposée à bien pouvoir me recevoir dans une tenu convenable ?

Il se demandait comment serait habillé son invitée. C'est vrai qu'il ne l'avais pas encore vu dans une autre tenue que celle dans laquelle il l'avait rencontré plus tôt dans la journée.

Elle avait beau préférer être à l’extérieur des bâtisses qu’à l’intérieur, l’archère apprécia prendre un bon bain chaud. Les sources chaudes n’étant pas monnaie courante dans les environs, elle n’avait pas d’autre choix que d’accorder un point positif à la civilisation. Après s’être prélassée dans son bain, pendant une demi-heure, en discutant avec son amie, elle sortit lentement de l’eau. Lÿzie lui posa une serviette sur la tête, accompagnée de son joli rire cristallin. Aëlia rit avec elle avant de se sécher avec la serviette, puis enfiler le peignoir qu’une domestique avait préparé pour elle. La fée, peigne en main, soupira en se regardant dans le miroir avant de sourire à son amie.

« Dis, Lÿzie. Tu veux bien me peigner ? Comme tu le faisais avant. » Elle n’eut pas à le demander deux fois à la pixies car, à peine avait-elle finit de parler que le peigne était déjà dans ses petites mains. « Merci. Ça me rappelle des souvenirs tout ça. Sortir du bain, enfiler un peignoir, mon amie qui me peigne les cheveux… il ne manque plus qu’elle, en train de me choisir un habit pour compléter la scène.» * ♪♫~ * « Oui, à moi aussi. Je me demande elles ont changées depuis ses deux cents dernières années. Haaaaa… J’espère que ça va bien se passer. Haha ! Et surtout que ça rende mère folle d’inquiétude de laisser sa fille seule avec un homme, la nuit, dans une fête populaire. »

La pixies lui dit en rigolant qu’elle ne s’en remettrait pas tout de suite, ce qui fit rire et acquiescer Aëlia, empêchant Lÿzie de la peigner correctement. Après une légère remontrance, l’archère ne bougea plus et se contenta sur sourire en regardant son amie finir ce qu’elle avait commencé. La lumière de son amie, de par ses propriétés féériques, avait séché les cheveux de l’elfette. Aëlia la remercia avant de se diriger vers son armoire pour choisir une tenue convenable – parmi les « tenues convenables » – pour une sortie en publique. Une seule de toute ses tenues n’étaient ni trop choquante, ni aguichante. Comme par hasard, c’était celle qu’elle avait choisis d’acheter, pour faire plaisir à sa mère, il y a plusieurs années de cela. Après un long soupire, elle prit les habits puis commença à se vêtir avec l’aide de Lÿzie, qui lui arrangeait certain détail, qu’elle ne pouvait pas améliorer seule.

Elle attacha un des diadèmes de sa grand-mère sur son front, puis se dirigea vers le miroir. Alors qu’elle allait se maquiller, quelqu’un toqua à la porte. La voix légèrement étouffée d’Emiya se fit entendre derrière la porte. Les deux amies se regardèrent avec une légère surprise. Le temps était passé semble-t-il aussi rapidement pour l’une comme pour l’autre. Elles se sourirent mutuellement avant de la fille de la maison ne lui réponde, hâte de voir sa réaction. La jeune fée doutait que sa réaction ne diffère beaucoup des autres hommes, mais pour une fois, elle y trouverait peut-être un semblant de satisfaction personnelle.

« Vous pouvez entrer si vous le souhaitez »

Quand il passa la porte, elle lui fit un magnifique sourire puis s’adressa à lui avant de lui indiquer un de ses fauteuils.

ce qu'il voit en ouvrant la porte:

« Bienvenue dans mon antre de... princesse. La décoration n’a pas changé depuis des lustre et ne me représente pas réellement. Je suis désolée, mais je n’ai pas vu le temps passé et il me reste juste un léger détail à finir. Asseyez-vous là si vous le souhaitez. »

Emiya rentra dans la chambre, ici régnait certainement plus l’odeur de renfermé que dans la cambre qu’il avait occupé quelques minutes plus tôt. On pouvait apercevoir le maternellement qu’avait subit la jeune fée. La décoration, le mobilier, les peintures, tout montraient ce que la mère avait voulu faire de sa fille.

C’est en tournant la tête qu’il les vit. La pixies avec le peigne dans les mains et la jeune sauvageonne devenu princesse. Le diadème s’alliait magnifiquement avec le teint de sa peau. Une robe violette, pastelle, légèrement translucide lui allait à ravir. Les manches longues lui retombaient sans peine au niveau des pieds. La jupe, quand à elle était entrouvert sur le devant. Le haut était exquis également, de jolies motifs brodée ici et là.

La longue chevelure de la fée contrastait radicalement avec la coiffure qu’elle avait auparavant. L’ensemble était tout simplement magnifique. Emiya pensa un moment qu’il avait beaucoup de chance d’aller à la fête avec une si belle femme. Elle lui désigna un fauteuil, dans lequel il allât s’asseoir sans la quitter des yeux.

Contrairement à ce que j’ai bien pu penser, je vois que vous savez quand même vous accommoder avec de belle tenue de sortie digne de mon rang. Les cheveux relâchés vous vont bien, même si cela n’est pas très pratique dans la forêt, je pense que vous devriez vous les laisser ainsi. Que vous reste t’il à faire maintenant ?

L’alchimiste regarda par la fenêtre, La fête n’allait pas commencer avant 2 bonnes heures. Ils pourraient ainsi aller en ville pour aller voir la Grande Prêtresse avant d’aller se mêler à la populace.

Cela vous dirait-il d’aller voir le temple avant d’aller s’amuser ? Ainsi je pourrais gagner un peu de temps et demain je n’aurais plus qu’a me rendre devant le grand conseil ? Après, cela dépendra bien sur si vous vous sentez prête a sortir ou si vous pensez encore avoir besoin d’autre artifice afin de vous rendre plus désirable.

La réaction fut telle qu’elle l’avait imaginée. Il ne la quittait plus du regard même lorsqu’il se dirigeait vers le fauteuil. Comme elle avait l’habitude d’avoir ce genre de regard, en plusieurs exemplaires dans une salle bondée, posés sur elle, le fait d’en avoir qu’un seul à la fois ne la dérangea pas le moins du monde, insensible. Le seul point qui changeait et satisfaisait Aëlia était sa l’expression de surprise qui était légèrement présente sur son visage.
Elle l’écouta la complimenter à sa façon et à son expression si peu modeste « digne de mon rang ». Elle se dit qu’il devait être un prince très fier de son rang et surtout, très sure de lui. Laisser ses cheveux relâchés… comme il venait de le préciser, en forêt, c’était presque mission impossible vu la longueur de ceux-ci, ils s’emmêleraient à la moindre branche ou à son arc, ce qui serait fâcheux pour se défendre. La noble aventurière sourit en secouant doucement la tête.

« Si je veux être libre de mes mouvements, laisser mes cheveux pleinement lâchés pourraient les abimer et être dangereux pour ma survie en cas de danger. De plus, que cela m’aille bien ou non, je n’ai pas vraiment besoin de plaire à la nature pour qu’elle m’accepte. » rit un instant puis reprends « Il me reste le maquillage. Je n’aime pas en faire trop alors je ne serais pas longue. »

La fée se dirigea dans la salle de bain avant de sortir son matériel. Elle ne mit pas longtemps à choisir ce qu’elle allait mettre. La simplicité est souvent plus agréable à regarder que de l’art sur visage. Emiya lui adressa la parole depuis l’autre pièce, lui proposant d’aller au temple avant d’aller s’amuser afin de gagner du temps sur la journée de demain. Aëlia regarda Lÿzie, qui acquiesça en précisant qu’elle partirait après cette visite. La fée sourit à son amie puis pris la parole en son nom.

« Je ne suis pas contre et Lÿzie non plus. Elle nous accompagnera jusqu’au temple puis partira lorsque nous irons à la fête. » Elle marqua un temps de pause avant de dire avec un ton ironique et remplis d’humour. « Ne vous inquiétez pas, après avoir fini mon maquillage nous pourrons y aller, je ne rajouterais rien d’autre qui pourrais me rendre plus désirable, comme vous dites. Je ne souhaiterais pas créer une émeute dû à ma présence. Ce serait fâcheux. »

Lÿzie eut un peu rire cristallin qui communiqua une légère hilarité à la fée. Une fois terminée, elle rangea le maquillage, puis retrouva le prince qui n’avait pas changé de place.

Comme pouvait penser la fée, et malgré ses efforts pour ne pas trop le montrer, il était fière. Fière du rang qu’il avait eut auparavant, fière de retrouver sa ville natale où il avait grandi, fière d’avoir été choisit par un vieil homme pour pouvoir revenir dans ce monde après ca mort. Elle confirma ses dires sur sa chevelure et lui indiqua qu’elle ne serait pas longue. Chose qu’il commençait à apprécier de plus en plus chez elle. Sa spontanéité, son implication pour la nature, et pour son caractère. Archer commençait à imaginer tout ce qu’ils auraient pu faire de son vivant.

Elle allât dans sa salle de bain pour se maquiller pendant qu’il finissait de lui parler. Elles n’étaient pas contre son idée. Au moins il gagnerait du temps. Il est vrai que sa visite de demain serait longue et peut être qu’il devrait repartir dans la foulé ailleurs. Elle parla d’émeute due à sa présence, Archer esquissa un sourire en coin. Si elle voulait éviter une émeute, il suffirait à Archer de prononcer quelques mots afin de changer la tenue de son hôtesse ou dans le pire des cas neutraliser ses opposants.

Ne vous inquiétez pas, avec moi à vos côté vous ne risquez pas grand chose. Et au pire des cas je pourrais toujours vous aidez. Je pense que vous êtes maintenant prête et que nous pouvions y allez je suppose.

Archer se leva de son fauteuil, en s’appuyant sur les accoudoirs. Il se dirigea ensuite vers sa partenaire de bal et fit un léger bascule de la tête en signe d’acceptation et pour montrer que le maquillage lui allait à ravir. Il se dirigea ensuite vers la porte et l’ouvrit afin de donné le signal du départ. Il prit soin de ne pas franchir le pas de la porte afin de laisser sa cavalière passé en premiers comme il est d’usage. Ils purent ainsi descendre au rez-de-chaussée.

Souhaitez vous attendre que votre mère rentre chez vous afin de la prévenir vous même ou devions nous faire suivre le message par une domestique ? A vous de voir si vous désirez la faire rager en lui disant vous même nos projets afin de la rendre folle ou alors souhaitez vous qu’elle s’inquiète en plus de la manière dont vous vous êtes habillé ?

Le jeune homme attendait de voir si la fée réagirait comme il pouvait le penser. Il avait continué le pas jusque l’entré de la maison, profitant de temps à autre delà vue que pouvait offrir la tenue d’Aëlia. Il avait toujours pensé et aujourd’hui encore, que de ne pouvoir détourner les yeux d’une fée était un léger signe de faiblesse. Pour lui, cela signifié que la personne avait une emprise sur lui et il ne pouvait accepter cela. Seulement aujourd’hui, que pouvait-il bien faire ? Il n’avait ni l’envie ni même d’idée pour changer cela. C’était bien la première fois que ceci lui arrivait. Etait-ce à cause de sa « réincarnation » ou alors des différents points qui faisaient d’elle une partenaire idéale. Il pensa continuer ainsi, il ne changerait ni son attitude, ni sa manière d’être. Il lui faudrait juste ne pas se faire trop d’illusion pour la suite des évènements.

Aëlia se déplaça en direction d’Emiya, s’arrêtant vers le centre de la pièce. Elle sourit au fait qu’il la rassure sur le fait qu’elle ne risquait pas grand-chose avec lui et qu’il l’aiderait dans le pire des cas. Un vrai chevalier servant, ou un garde du corps, elle ne savait pas trop comment le qualifier mais cela la faisait sourire et c’était le principal. La fée était contente de pouvoir sortir en public, sans avoir à faire de manière et de faux sourire. Ça allait lui changer pour une fois. La fée pris la petite sacoche et l’ouvrit pour que Lÿzie puisse y entrer.

« C’est la dernière ligne droite Lÿzie. Le sanctuaire n’est pas loin, tu ne resteras pas longtemps là-dedans »

La pixies sonna qu’elle savait avant de prendre place dans le contenant. Aëlia attacha la sacoche à sa ceinture, puis répondit à Emiya.

« Oui, nous sommes prête. »

L’archer quitta le fauteuil, l’observa puis hocha brièvement la tête pour lui montrer qu’il approuvait son maquillage. Il eut le droit à un sourire de la part de la demoiselle avant d’aller lui ouvrir la porte, comme le veut l’ordre des gentlemans. Aëlia, passa à côté de lui avec un peu sourire et le remercia d’un léger hochement de tête. Elle continua son chemin en compagnie de son partenaire, souriant aux domestiques, heureux de la voir ainsi, qu’elle croisait. Au niveau des escaliers, Emiya lui demanda si elle préférait attendre le retour de sa mère pour l’énerver avec ses projets ou si elle ferait suivre le message par un serviteur. Pour la demoiselle, il n’y avait pas d’hésitation possible et elle lui répondit immédiatement, en faisant signe à l’un des domestiques qui passait non loin d’eux.

« Dites à mère que je suis sortie en compagnie de messire Shirou pour aller rencontrer la grande-prêtresse et que nous irons ensuite participer à la fête de Shambala. Nous mangerons sur place. »

L’homme sourit et acquiesça dans un « Bien Mademoiselle, passez une bonne soirée », avant de continuer son chemin. Aëlia descendit les escaliers avec un sourire satisfait aux lèvres.

« Voici ma réponse. Je préfère prendre l’air plutôt que de l’attendre. Il sera d’autant plus amusant de la voir à notre retour, lorsqu’elle se sera fait des idées et, comme vous le dites, se sera inquiétée sur ma tenue vestimentaire et mon comportement. Après toutes ces années à assister à des réceptions, elle me croit toujours incapable de me tenir correctement en public si elle n’est pas là. » * ♪♫ * « Oui c’est vrai, elle n’a peut-être pas tort en fait »

Les deux amies se mirent à rire avant de passer la porte principale, qu’Emiya leur avait ouverte. La fée le gratifia d’un joli sourire avant de s’avancer à l’extérieur, respirant profondément l’air frais qui emplissait ses poumons. Arrivés au portail, elle regarda l’archer pour se renseigner sur ses plans.

« Savez-vous déjà ce que vous allez dire à la grande-prêtresse ? »

Aëlia ne voulait donc pas attendre, cela rassurait un peu Emiya, ils n’auraient pas a attendre et pourraient profiter de la fête le plus longuement possible. Près avoir informé l’un des domestiques qui lui montra la politesse qui lui était du, ils sortirent tout les deux de la maison. La fée lui demanda ensuite ce qu’il allait dire à la grande prêtresse. Il est vrai qu’il n’y avait pas vraiment pensé. Il connaissait bien sûr les grandes lignes du discours qu’il devrait tenir mais n’avait pas non plus préparé un roman.

Je ne suis pas une personne qui réfléchisse trop longuement, j’improviserais sur le moment. Je l’informerais de ma quête et de son avancé. Ensuite en fonction de ses réponses et de son attitude j’adapterais mes propos.

L’archer et la sauvageonne traversèrent les rues pavées de Shambala en direction du sanctuaire. On pouvait apercevoir radicalement le changement des regards des habitants. Ceux qui les avait regardé plus tôt dans la journée en se demandant qui pouvait bien être cet étranger accompagné d’une des leurs, devaient surement s’interroger sur la nature de sa visite dans la ville et ce qui avait bien pu faire changer la jeune fée de vêtements. Emiya remarqua également que certains s’intéressait d’avantage à la tenue qu’il portait, et quelques chuchotement se faisaient entendre pour les oreilles sensible du jeune homme.

J’ai bien l’impression que les gens sont surpris de nous voir. J’espère que la grande prêtresse n’aura pas la même réaction que ces gens, je me sentirais mal à l’aise de ne pouvoir parler librement avec quelqu’un qui me regarderai de cette façon. Je vais demander à ce que vous vous joignez à moi lors de mon entretient avec elle. Ainsi vous pourriez apporter du crédit à mes propos.

Ils arrivèrent près du sanctuaire de Shambala, celui-ci n’avais pas changé du tout. Alors comme ca, la ville n’avait pas été touchée en intégralité par les guerres qu’avait été faite aux portes de la ville. Deux gardes étaient présent a l’entré, ils portaient tout les deux la tenue des gardes personnels de la prêtresse. Une longue hallebarde était présente dans chacune des mains des gardes. Lorsque ceux-ci les virent arrivé, ils cessèrent leur conversation pour se diriger vers le duo. L’un d’eux prit la parole :

« Halte là ! Que venez-vous faire ici ? Et qui êtes vous ? »

Son collège quand a lui ne dit pas un mot, il se contentait d’observer. D’autre garde arrivèrent lentement, surement par curiosité qu’un groupe de personne puissent s’approcher du sanctuaire. Emiya lui répondit d’un ton humble et courtois.

Bien le bonjour à vous chef d’escadron ! Je viens solliciter une audience auprès de la grande prêtresse. J’ai quelquechose de capitale à lui dire. Pouvez vous allez lui rendre compte et me prévenir lorsque je pourrais aller lui parler ?

Le plus ancien envoya un soldat dans le sanctuaire. Puis il regarda la jeune fée et lui dit.

Et vous qui êtes vous ? Votre visage ne m’est pas inconnu. Pourriez-vous me dire de quel ligné êtes vous ?

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