Les Mondes de Shibai
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Haut Dragon , Ange , Démon ....saurez vous imposer votre race et contrôler les Terres Franches ?
 
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 Après la tempête...[PV Balthazar et Sylver]

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MessageSujet: Après la tempête...[PV Balthazar et Sylver]   Après la tempête...[PV Balthazar et Sylver] Icon_minitimeJeu 17 Nov - 2:37

Hier celà avait été son anniversaire, le jour de sa majorité. Il y'avait eu une petite fête, mais Amalia n'y avait que peu participé. En effet, pour elle, ce jour signifiait son émancipation, elle pourrait aller où elle le souhaitait, elle pourrait enfin découvrir le monde d'en-haut, ce monde tellement riche et vaste que les épaves parsemant le fond de l'océan ne faisaient que pâlement refléter. Oui car Amalia ne venait pas du monde terrestre, Amalia était une Sirène. Toute sa vie depuis ce jour elle l'avait vécu dans l'océan, sans jamais avoir vu le soleil ni le ciel de ses propres yeux. 54 ans qu'elle avait passé presque confinée au Palais. Et même si l'Océan était magnifique, que son frère et elle s'amusait, qu'elle s'occupait d'Amadril son dragon-fée, cela commençait à faire long.

Cela faisait plus de 6 ans que la jeune Princesse s'était mise à rêver de ce qu'il y'avait au-dessus de l'Océan. 6 ans qu'elle avait lu sans relâche tout ce qu'elle trouvait de livres parlant de cet autre monde, la plupart des choses lui semblaient fantastiques, mais d'autres l'effrayaient résolument. A commencer par les humains. Il y'avait depuis longtemps entre le peuple Sirènien et celui des Humains une mauvaise entente, les humains marins chassant chaque Sirène, bonne ou mauvaise, qu'ils rencontraient, sous prétexte que celles-ci ne souhaitaient que leur perte pour les dévorer.

Mais cela ne suffit pas pour la décourager, après tout bien que son apparence soit fragile, Amalia n'était pas non plus sans défenses. Et même dans ce cas elle serait probablement tout de même partie, sa curiosité naturelle l'emportant. Mais revenons à l'histoire présente.

Hier disais-je donc, Amalia fêtait son anniversaire, mais au lieu de chanter, de rire et de s'amuser, la Princesse avait vite rejoins sa chambre, et avait commencé à emballer quelques affaires utiles pour le voyage. Sa mère, la Reine des Océans, toqua à la porte de sa chambre et entra.


« Alors, tu pars vraiment... »

« Oui Mère, je veux découvrir le monde entier ! Voir tous ces êtres si fabuleux dont parles nos livres ! Sentir le vent dans mes cheveux, voir leurs forêts terrestres ! Je veux tout découvrir ! » Répondit la jeune Princesse d'un ton émerveillé

« Je ne peux t'en empêcher, chaque membre de notre peuple as un jour ce désir. Je l'ai moi-même eu. Mais je t'en conjure ma chérie soit prudente, beaucoup d'humains nous chassent, ils souhaiteraient nous exterminer. Méfies toi également de certains êtres perfides pour qui nous ne sommes que des objets de collection. Et saches, que, quoi qu'il arrive, l'Océan feras toujours partie de toi, et tu y seras à jamais la bienvenue. » Sur ces mots, sa mère la serra contre son cœur.

« C'est promis...Maman... » Amalia avait prononcé ce dernier mot avec beaucoup d'émotion, elle ne l'appelait que rarement ainsi, question d'éducation Royale.

Toutes deux étaient émues, et quelques larmes perlèrent, finalement la Reine embrassa sa fille sur le front, puis sortit. Durant tout ce temps, Amadril avait volé, ou plutôt nagé, au dessus d'elles, visiblement aussi impatient que sa maîtresse. Amalia finit de préparer ses bagages, elle avait utilisé ce même sac avec lequel elle était partie en voyage à ses 5 ans, pour trouver son instrument. Dedans elle y avait fourré de la nourriture pour elle et Amadril, de quoi tenir une semaine, le temps de s'adapter. Elle avait également emporté des vêtements humains qu'elle avait trouvé dans une épave au cours d'une de ses nombreuses sorties 'clandestines' du Palais. Et bien entendu, son ocarina, qui était comme à l'accoutumée pendu à son cou par une chaîne argentée.

Puis elle partit, sans écouter les supplications des servantes l'intimant de reporter son voyage. En effet selon elles une grosse tempête se préparait au dehors. Mais Amalia n'en fit qu'à sa tête, à vrai dire rien n'aurait pu l'arrêter à cet instant pas même le plus gros siphon de l'Océan. Pourtant elle aurait peut-être mieux fait d'écouter...
Après avoir nagé quelques minutes à toute vitesse, Amadril à ses côtés, Amalia atteignit la surface de l'eau. A quelques mètres elle s'arrêta, non pas qu'elle hésitait, mais elle voulait pleinement profiter de ce moment qu'elle n'oublierait sans doute jamais. Et soudain, elle redémarra à toute vitesse, telle une torpille, son corps fendit littéralement la surface de l'eau et elle décrivit un salto arrière avant de replonger dans l'Océan. Lorsque sa tête franchit une seconde fois la surface, elle rabattu ses cheveux en arrière. Mais, elle sentit sa gorge et ses poumons lui brûler, c'était la première fois qu'elle respirait directement l'air et son corps devait s'adapter, elle toussa quelques minutes, puis se calma.

La Sirène regarda tout autour d'elle, elle était émerveillée par ce qui l'entourait, un beau ciel, une douce brise... Attendez, j'ai dit un beau ciel ? Non ! En réalité le ciel était gris foncé, couvert de nuages presque noirs, et le vent soufflait à tel point qu'on aurait pu croire qu'il cherchait à soulever l'Océan tout entier. Les vagues étaient déchaînées, et Amalia se fit vite entraîner dans les courants, sans rien pouvoir faire. Elle tenta d 'utiliser son pouvoir ou de nager à contre-courant, mais l'Océan était bien plus fort qu'elle. Amadril aussi se débattait, mais fort heureusement pour lui, en tant que Dragon-fée, il pouvait remplacer ses nageoires par des ailes, et vice-versa , il trouva finalement la force de sauter hors de l'eau, et ses nageoires se transformèrent instantannément en ailes bleues-vertes. Ce qui n'empêcha pas qu'à présent c'est avec le vent qu'il devait lutter. Amalia se débattit pendant des heures, ballottée comme un simple fétu de paille dans une tornade, au bout du compte, elle était épuisée, et soudain, une grosse vague l'envoya contre un rocher, elle se fracassa dessus, l’assommant et la dotant d'une plaie à la tête qui se mit à saigner, et de nombreuses autres égratignures. Après cela, ce fut le trou noir.

Il était à présent tôt ce matin, pas plus de 9h, la tempête s'était calmée, bien que le ciel était encore très gris, et la mer assez agitée. L'Océan avait déversé sur le sable tout un tas de débris, cicatrices de la violente tempête de la veille. Un bateau avait d'ailleurs probablement coulé, car il y'avait ça et là des débris de bois et de voiles, ainsi que quelques algues.

Sous un petit amas de planches se trouvait également une jeune femme aux cheveux bleus, rejetée par la mer en furie. Elle ne portait qu'une petite brassière en tissu qui, miraculeusement tenait encore malgré plusieurs déchirures laissant entrevoir un peu de peau. De plus la demoiselle ne portait pas de bas, cette brassière étant le seul tissu qui lui restait, bien qu'étrangement, l'intimité de la jeune femme à l'allure humaine fut dissimulée par un de ces fameux morceaux de voile de bateau. Éparpillés autour d'elle se trouvait également un sac, et presqu'entièrement enterré sous le sable, un instrument de musique, un ocarina.

De cette façon, Amalia ressemblait à une humaine tout à fait ordinaire, qui se serait trouvé sur un bateau ayant coulé et dont le corps aurait été déposé là par les mains de l'océan. Mais, même si à première vue on aurait pu la croire morte, la jeune femme ne l'était pas, elle respirait, faiblement certes, mais elle respirait. En fait la seule chose qui sortait de l'ordinaire dans ce tableau, c'était cet étrange animal qui ressemblai à un mini dragon bleu, mais avait des ailes de papillon, qui voletait au-dessus du corps inanimé d'Amalia, et qui lui hurlait mentalement, par télépathie :


« Amalia!!Amalia!!Je t'en prie réveilles toi !! »
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MessageSujet: Re: Après la tempête...[PV Balthazar et Sylver]   Après la tempête...[PV Balthazar et Sylver] Icon_minitimeMar 22 Nov - 23:25

Il marchait. Oui oui, il marchait. Pieds nus dans le sable, vents marins tentant d'ébourifer sa chevelure un peu plus qu'elle ne l'est déjà, vagues faibles essayant vainement de l'atteindre, Balthazar regardait avec un air désemparé les débris de navires qui s'étendaient sur la plage. Alan aurait voulu faire le tour des épaves pour s'emparer des trésors et dépouiller les cadavres. Le grand homme courageux, malgré ses épaules droites et sa démarche fière, sentait en ce moment l'effroi le gagner. Il ne s'en rendait pas compte, mais il murmurait la même phrase en boucle depuis au moins 20 minutes...

-Pourvu que je croise pas de cadavre...pourvu que je croise pas de cadavre...pourvu que...

Même quelques poissons s'étaient envolés pour aller s'échouer sur le sable, laissant échapper des effluves malodorantes. Alan se plaignait de tout et de rien. "Soleil trop chaud...sable trop chaud...eau trop froide...poissons qui puent...m'écoute même pas..."

Balthazar s'arrêta lentement. Il se tint immobile pendant un moment, silencieux, son regard vide sur la plage. Il avait la gorge nouée par le chagrin. Il aurait bien hurlé milles injures aux dieux, mais son respect pour eux était bien trop grand. Alan, intrigué par ce moment de faiblesse, voulu converser avec son autre lui-même sans vouloir le démolir(pour une fois!).

-Dit, le grand, ça va?

Bien entendu personne ne pouvait entendre l'autre personnalité, puisqu'il était incorporel. Balthazar mit du temps à répondre et encore là, c'est une réponse très vague et incomplète.

-Pourquoi...pourquoi...cruel...

Si quelqu'un serait apparu en pleurt en disant que son poisson rouge est mort, Balthazar aurait fondu en larme...si son ego ne serait pas aussi gros.

Il poursuivit son chemin, déprimant au fur et à mesure qu'il avançait. Il aurait fait tout la longueur de la plage à pied si ce n'était que de la boulette bleue virevoltant autour d'un...

-Un...un...une...[Avale sa salive avec difficulté]

-Cadavre?

Une jeune femme, franchement jolie, très pâle, se trouvait à une dizaine de mêtres de lui. La boulettes, après un second coup d'oeil, s'avérait être un dragon. Alan ne mit pas longtemps à sauter aux conclusion, voyant les cheveux bleus de la fille.

-UNE SIRÈNE! COURT ELLE VA TE BOUFFER OU PIIIIIIIRE!!!...Ou si c'est pas une sirène on la viole, la kidnappe, la prostitue et la tue...

Balthazar n'eut même pas besoin de la remarque pour se mettre à courir...dans la direction de la jeune femme. Il marcha sur quelques morceaux de bois, de verre, de roche, peu importe, il se concentrait sur la demoiselle. Il arriva à genoux à côté de la femme, échangea rapidement un regard avec le dragon en soufflant qu'il n'était pas méchant et qu'il ne voulait pas de mal à personne. Alan, lui, était ultra sceptique quant à la suite de chose. Violer ou ne pas violer? Telle était la question.

Balthazar étudia longuement (dans sa tête une éternité s'est écoulé, en fait ça a prit 15s) la jeune femme, tâta son pouls, tenta d'écouter sa laborieuse respiration se penchant à quelques centimètres de sa tronche, et finalement tâta DÉLICATEMENT (pour pas la casser en p'tits morceaux) ses membres pour vérifier si elle avait quelque chose de brisé. En voulant tâter le fémur, Balthy découvrit avec léger malaise et étonnement que la dame ne portait pas de culotte. Il fit bien attention de laisser la région pubienne sous le voile, à la grande déception d'Alan. Plusieurs égratignures, plaies, ecchymoses et blessures la recouvraient, ce qui ne manqua pas d'impressionner Balthy.


-Elle est vivante...ça tient du miracle!

Il soupira, heureux de ce fait. Même qu'il addressa mille remerciements aux dieux pour avoir épargné une âme. Il s'addressa au dragon, en espérant qu'il soit doué de la parole ou de quelconque moyen de communication, en ces termes:

-Dois-je l'amener voir un médecin? Elle a de la famille dans les parages? Que dois-je faire...

Peut-être que le dragon avait répondu, et si oui, Balthy ne l'a pas entendu, son regard attiré par du rouge autour de la tête de la femme...du sang. L'homme fort, courageux et vivant blêmit, puis reporta un regard affolé vers le petit dragon.
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