Le sang coule. [Libre]

Je cours, dans cette forêt baignée dans l'ombre de la nuit. Je me fis à mon odorat. Je sent plusieurs odeurs, toutes au même endroit. Ce sont sûrement des elfes, après tout, je suis sur leur terre. Peu importe ce qu'ils sont, je vais les vider de leur sang. Me permettant ainsi de récupérer de l'énergie. Ca y est, je les ai trouvés. Ils n'ont pas l'air de m'avoir remarqués. Ils sont deux, je pense pouvoir m'en débarrasser sans trop de difficulté. Je reste caché derrière un arbre, à une vingtaine de mètres d'eux. Je monte en haut de l'arbre, et je me pose sur une de ces branches. Je reste tout de même caché par le feuillage du végétal. Je reste quelques minutes à les observer. Ils sont assis sur des pierres, en train de discuter. Une femmes et un hommes … Je vais tuer l'homme en premier. Je bondit dans les airs de part la branche d'arbre sur laquelle j'étais posé. Puis, toujours en étant dans les airs, je lance sur l'elfe une de mes dagues, avant d'atterrir sur le sol et de m'attaquer à l'elfe sans prendre compte de sa compagne. Mon katana en main, je le frappe au niveau du cou. Je ne devrais pas rencontrer de difficulté à le toucher puisque la dague que j'ai lancé c'est planté dans son épaule droite. Sans surprise, je lui coupe la tête. Mais, l'autre elfe qui l'accompagnait réussi à me toucher avec une de ses flèches. C'est bien connu, les elfes sont doués avec les arcs. Mais, ce n'est pas une simple flèche qui va m'arrêter. Je reprend ma dague, la range dans son étui, et je me met à attaquer cette elfe. Elle m'envoie un nombre incalculable de flèches, tout en tournant autour de moi. Je sourit, puis je saute dans les airs. Je pare ses flèche à l'aide de mon katana, mais deux d'entre elles parviennent à me toucher. Une se plante dans ma jambes gauche et l'autre va dans mon épaule droite. Mais, malheureusement, pour elle, j'atterris juste dans son dos. Malgré la difficulté que me pose mes blessures, je lui tord le cou et je plante mes crocs dans sa peau. Son sang n'a pas un goût exceptionnel, mais il n'est pas dégoûtant pour autant … Lorsque j'ai finit de lui sucer le sang, je lui arrache ses deux bras et je lève ma tête vers la lune … Si belle.

Grâce a l'énergie que me procure le sang de l'elfe, mes blessures se referme rapidement, me faisant oublier ces douleurs si gênante. Je ne m'attarde pas plus longtemps ici, et je marche, encore … Pour le moment je ne sent plus d'odeur, hors-mi celui d'animaux qui peuple cette forêt. Je repense à mon « ancienne vie », me demandant une énième fois ci ce que je fais en vaut vraiment la peine. Puis, ma haine de la vie refais surface, mais, je n'en oubli pas moins ma tristesse. Cette tristesse qui m'empêche, depuis que je suis tout petit, de vivre. Au départ, je pensais que lorsque j'aurais tué le lycan qui a tué mes parents, je serais tranquille, mais non. Rien ne se passe comme on le souhaite. Je n'aurais pas dût écouter ces types qui ont fait naître en moi cette haine des lycans qui est ensuite devenue, une haine de la vie. Mais, j'ai des raisons de haïr la vie, ou plutôt, haïr ces gens qui souilles ces terres et qui les pourrissent jusqu'à leurs moelle … J'ai commis tant de crimes, à présent, je doit être recherché. Mais, c'est ce que je veux, des personnes se metteront à me pourchasser, et je n'aurais plus besoin d'aller les chercher pour les tuer, puisque celles-ci viendront à moi. C'est à la fois simple et difficile. Mais, je ne dois pas oublier ce détail cruciale : rien ne se passe jamais comme prévu. Il faut que je prévois des plan à l'avance.

Je m'arrête subitement ma marche, et je regarde autour de moi, des arbres, c'est tout ce qu'il y a. Quoi de plus normal, je suis dans une forêt. Je monte en haut d'un arbre et je m'assied sur une de ses branches. Qu'est-ce que je fais ? Je réfléchis. Je ne suis plus là, seul mon corps est présent. Soudain, un corbeau crie me faisant sortir de mes pensées, c'est Nurion qui a crié. Il veut sûrement dire que quelqu'un approche. Ce n'est pas grave, tant que celle-ci ne me remarque pas, je ne l'attaquerais pas. Pour l'instant, je suis occupé à réfléchir à un plan. Si l'individu en question m'en empêche et bien … Mais bon, je ne vois pas dans l'avenir. Si ça aurait été le cas, il y aurait longtemps que j'en aurais finit avec tout ceci.