UN ARBRE VIVANT Oo!!!!![pv nathanael+libre] (fermé)

*La foret des millenaires... c'est la que j'ai appris bien des choses grace au elfes... elle était toujours aussi magnifique...*
Connaisant cette fôret depuis bien longtemps je epromenais pied nu ur la mousse épaisse, me dirigeant sans mal dans la fôret, marchant de temps en temps dans l'eau claire du ruisseaux, ramassant quelques aquillis, leurs vertues sont toujours très utiles en cas de blessures... rammassant également bien d'autres plantes

"l'avantage d'avoir été élevée chez le elfes... on nous aprend quelles sont les plantes médicinales et comment s'en servir! j'ai toujours adoré ça!"

*cet endroi est vraiment le paradis, si l'on a soif il suffit de se baisser, on a faim, il suffit de tendre les bras... tien en parlant de faim!*
je fit un petit tour sur moi même pour voir le fruits qui m'entouraient, il y avais un gros fruit rouge enface de moi d'on j'avais oublier le nom, je me souvenai juste de sa chaire tendre et sucrée et je savais qu'il était très juteux, puis je mis qu'elques un de ces fruits dans mon sac et continua mon chemin...
Mon zephyr m'interpella

"nous ne sommes pas seul..."

"je n'ai vu personnes... tu es sur?"

"si je le dis..."

je fis alors le moins de bruit possible et monta dans un arbre pour voir si il y avais quelqu'un

"non personne c'est peut être un ésprit de la nature?"

"dans tous les cas nous somme espionnés, du moins toi tu l'es moi personne ne me voi ni ne m'enttend"

je sortis ma dague, bien que le elfes son amis avec les anges je ne savaispas qui pouvais bien roder dans les alentoures

"y'a quelqu'un je sais que vous n'etes pas loin, pourriez vous vous montrer s'il vousplaît?"

Le chant des arbres m'envahissait. Je me laissais à écouter leur histoire, leur savoir. L'harmonie était en moi. Le forêt et moi ne faisions plus qu'un. Mes pensées fusionnaient avec celles déjà connues. Je n'étais plus rien mais j'étais à la fois tout. Les époques se mélangeaient, je ne les reconnaissais plus mais je savais ce qu'elles étaient. Peu à peu, le calme se joignit à moi et me transperça de son agréable douceur. Un elfe se promenait tranquillement dans les arbres ; une panthère étai à l’affût d’une proie dans la forêt ; un oiseau boitait sur le sol à cause de son aile cassée ; une femme ailée avançait sur la mousse épaisse ; un cerf solitaire fuyait des prédateurs… Mais, la femme ailée était proche ! Que pouvait-elle bien vouloir ? Ella avait déjà capturé un grand nombre de plante. Je concentrai mes sens sur elle. Celle-ci s’exprima seule, à haute voix comme si quelqu’un lui répondait dans son esprit. Etait-elle folle ? Elle déroba un fruit à un des arbres environnants. Sans rien faire en retour, ni s’excuser du sacrifice qu’acceptait cet arbre. Elle s’arrêta soudainement où elle était. La créature semblait alerte, essayant de voir la moindre chose qui pourrait se passer. Elle se dit à elle-même :

"Je n’ai vu personne… tu es sûr ?"

Peut-être possédait-elle des pouvoirs de prédiction et qu’elle pensait que ses dons lui répondait , qu’ils étaient animés de volonté propre. Je ne serais pas arbre, j’aurais ri. E tout cas, elle devait sûrement être spécial pour avoir remarqué que quelque chose la regardait. D’habitude les arbres n’observaient pas et je savais d’eux même que personne à part moi ne l’observait dans les alentours. Peut-être, était-elle simplement paranoïaque et que j’étais le seul à avoir pu le remarquer car j’étais le seul à lui parler. Elle s’approcha alors de moi, elle ne m’avait tout de même pas vu, c’étais impossible. Elle mit alors un pied sur MA branche basse. Pour qui se prenait-elle à vouloir jouer ainsi les escaladeuse. Je n’étais pas un simple rocher moi. La vermine ailée continua de grimper sur moi. Voulait-elle me punir de l’avoir regardé ? Les paroles qu’elle prononça ensuite me rassurèrent légèrement :

"Non, personne. Peut-être est-ce un esprit de la nature."

Bien sûr, il te regarde d’en bas, avais-je envie de lui répondre. Qu’elle était insupportable ! Si je ne me retenais pas, je l’expulserais par terre, à l’instant et je l’écraserais ensuite de tout mon poids. Ainsi elle comprendrait ce qu’elle l’irrespect et à l’avenir elle serait plus attentive à la nature. Elle sortit sa dague, elle n’allait quand même pas m’arracher des branches. Je suis pas du gui, moi ! Si je ne me retenais pas, je la détruirait purement et simplement. Non, je ne devais pas céder aux sirènes de la facilité. Je n’avais pas le droit de laisser ma peur prendre le dessus et contrôler mes actions. Je devais me montrer pour parlementer. Les paroles de l’arrivante firent écho à cette pensée :

"Y’a quelqu’un ? Je sais que vous n’êtes pas loin. Pourriez-vous vous montrer, s’il vous plait ?"

Je ne devais pas entièrement me révéler tout de suite. Je choisis de me faire passer pour un arbre animé. Je me composai le visage le plus grognon possible. Je me sentis peu à peu sortir de la forêt. Il me semblait qu’on me déchirait. Si j’avais pu, j’aurais crié. J’ouvris alors les yeux. Je secouais mes branches et la jeune ailée qui s’étaient agrippée dessus. Je pris la voix hargneuse d’un arbre millénaire :

"Eh, le rampant, ça vous arrive souvent de grimper sur des êtres sans leur demander la permission ? Je plaint vos amis si c’est le cas. Vous pourriez dégager maintenant ! Et puis, c’est quoi ce comportement d’arracher des membres au végétaux sur votre route, sans rien laisser pour s’excuser ni leur demander la permission. Je vous trouves plus qu’infecte."

Je grimaçai en esprit. Je crois que j’en avais fait trop. J’aurais peut-être dû prendre une apparence plus attirante et être plus aimable envers elle. Espérons que ce n’était pas encore une de ses créature assoiffée de territoire qui ne voulait que conquérir. Pour être plus poli, je baissai lentement mes branches vers le sol au lieu de les secouer pour me débarrasser d’elle. Je pris une attitude menaçant pour que l’arrivante ne me prenne pas pour un faible et n’ait l’idée de m’attaquer. Je devais absolument avoir l’air crédible. On ne savait ce qui pourrait arriver avec ce genre d’arrivants qui débarque comme une fleur sans aucune amabilité envers la nature. D’ailleurs, je lui demandai :

"En plus qui êtes-vous donc pour vous comporter ainsi. D’ailleurs, qu’êtes-vous ? Je ne vous connais pas fille de l’air et vous n’avez rien à faire là !"

Penserait-elle à partir ? Peut-être en avais-je un peu trop fait. Je ne voudrais pas qu’elle s’énerve. Après tout, elle n’avait rien fait de si grave. Les arbres n’avaient pas toujours besoin de tous leurs fruits. Ils pouvaient bien accepter d’en perdre un ou deux. De plus, elle n’avait pas l’air si hostile que ça. Elle risquait néanmoins de le devenir si je continuais à être aussi mauvais.

L'arbre sur lequel j'étais perchée se mis à se secouer dans tout les sens, je fut projetée au sol, empalant ma main sur ma dague au passage je serrai les dents, j'étais dos à larbre, j'empoignais ma dague et l'arrachais de ma main, serrant encore plus les dents, je pris une aquillis de mon sac et prepara une décoction que je mis sur ma main, j'arracahais un bout de ma jupe et en fit un bandage, l'arbre me héla

"Eh, le rampant, ça vous arrive souvent de grimper sur des êtres sans leur demander la permission ? Je plaint vos amis si c’est le cas. Vous pourriez dégager maintenant ! Et puis, c’est quoi ce comportement d’arracher des membres au végétaux sur votre route, sans rien laisser pour s’excuser ni leur demander la permission. Je vous trouves plus qu’infecte."

je me retournais rapidement
*UN ARBRE ANIME!!! c'est quoi ça je croiyais que c'était qu'une legende!!! il me blalance par terre puis après il ose me parle ainsi!! moi qui ai servi si longtemps a protéger cette foêt!!*
je lançais un regard noir et plein d'amertume à l'arbre en question

"infècte!! infècte?! moi je suis infècte?! sahcez cher monsieur que je replante le graine des fruits que je mange! et achez que ses aquillis serviront à sauver des vies!! elle ne me sont pas destinées, elle sont pour ma mère adoptive qui plus est est une elfe qui s'en sert très souvent et mon cher monsieur c'est vous qui êtes infecte!!"

puis je me calmais et repris d'un ton plus doux mais toujours quelque peu froid avant de me rendre compte que c'était très désagrable de se faire monter dessu

"Schez que je suis désolée de vous être montée dessu je ne voulais en rien vous offencer, e ne savais pas que vous étiez un arbre annimé, ou autre chose d'ailleur, et je ne grimpe pas sur mes amis!"

je regardais le visage de l'arbre, il avais un aire bougon, je faillis explosée de rire face à ce visage difforme qui se posai des questions sur moi

"En plus qui êtes-vous donc pour vous comporter ainsi. D’ailleurs, qu’êtes-vous ? Je ne vous connais pas fille de l’air et vous n’avez rien à faire là !"

"je suis Taomi, une ange, et si je suis ici c'était dans le bute de rammener des plantes à ma mère adoptive elfe qui ne peut plus bouger et qui en a besoin, et je suis une ange, et si je suis ici c'est aussi pour retrouver la paix et non pour rencontrer des gents aussi colérique que vous!"

sur ces derniers mots je tournais les talons et repartis vers la maison de ma mère

"maintenant excusez moi... j'ai a faire!"

je replantais les graines de l'arbres à qui j'vais pris les fruits non loint de lui et repartis...

Je cois que, malheureusement, j’en avais fait beaucoup trop. Elle semblait être entrée dans une telle fureur. Elle me répondit donc assez méchamment mais je compris sa réaction. C’était de ma faute. Elle me dit :

"Je suis Taomi, une ange, et si je suis ici c'était dans le but de ramener des plantes à ma mère adoptive elfe qui ne peut plus bouger et qui en a besoin, et je suis une ange, et si je suis ici c'est aussi pour retrouver la paix et non pour rencontrer des gens aussi colérique que vous!"

Sur ces mots, elle tourna les talons. Elle avait raison, j’avais été colérique pour rien, ma peur m’avait contrôler. Je devais absolument aller m’excuser, faire quelque chose pour elle pour être pardonné. Elle commençais déjà à s’en aller. Je devais faire vite pour la rattraper, mais pouvais-je vraiment lui faire confiance ? De toutes façon, je n’avais pas le choix, je me devais de l’aider pour la faute que j’avais commise. De dos, alors qu’elle partais, elle me dit :

"Maintenant, excusez-moi... J'ai à faire!"

Je la vis replanter quelques graines plus loin. Elle avait raison, elle permettait bien à la forêt de se renouveler. J’eus un dernier moment d’hésitation qui ne dura pas bien longtemps, puis je pris mon apparence elfique et quittais mon ancrage d’arbre. En redevenant ainsi, j’avais toujours l’impression de perdre une grande partie de moi-même pour devenir aussi faible qu’inutile. J’avais beau savoir que ce n’étais pas le cas, cette sensation persistait. Je me remis à reconsidérer la question de l’aider, mais je n’eus pas le temps d’y penser plus de temps car elle commençait déjà à être loin. Je courus pour la rattraper. Quand j’arrivais à sa hauteur, je m’arrêtais à l’appelais :

"Je suis désolé pour l’arbre. Ces paroles étaient vraiment ignobles et vous n’étiez pas vraiment concernée. Elles n’auraient jamais du être dites. Pour m’excuser que diriez vous que je vous aide pour votre cueillette. J’ai de grandes connaissances sur le sujet. Je pourrais sûrement vous aider de quelques manières que ce soit, même en portant les paniers au pire."

J’approchais et lui tendis ma main comme pour sceller une sorte de contrat. Je lui étais redevable, j’exaucerais ainsi ma dette. Réfléchissant, je me rendis compte qu’il se pourrais bien qu’elle n’ait pas comprit que j’étais l’arbre qui lui à parler. Ce pouvoir n’étant pas trop fréquent. Mais alors, un elfe qui l’accoste au plein milieu de la forêt pour l’aider sans aucune raison, que pourrait-elle en penser ? Surtout que les elfes n’étaient pas vraiment connu pour leur générosité hors du commun et à toutes épreuves. Penserait-elle que je voulais seulement passer du temps avec elle ? Je devais franchement avoir l’air ridicule. Le rouge me monta aux joues. J’eus tout de même un léger sourire alors que j’essayais de me retenir de rire de moi-même. En jetant un coup d’œil sur son panier, je m’aperçus qu’elle n’avait pas choisis les meilleurs plantes pour le soin. De plus certaines avaient été mal cueilli et devait faire souffrir les plantes à l’instant même. Enfin, ces plantes devaient être habituées car le seul moyens qu’il aurait pu être pour soigner leur douleur, il fallait soi-même avoir été une d’entre elle pour le trouver et le comprendre. Je m’aperçus avec satisfaction qu’elle avait privilégié les plus vieilles pousses pour laisser les jeunes grandir. Elle devait déjà s’y connaître en plante, peut-être que sa mère adoptive lui avait appris. Je lui demandai :

"J’ai une question : De quoi souffre ta mère ? Il me sera plus simple de trouver ce qu’il faut si je sais quel est son problème."

J’écoutais sa réponse. Je savais comment la soulager, rien de plus simple. Il est possible qu’elle ne guérisse jamais mais il existait des éléments pour l’aider. J’eus une sourire mystérieux et lui dit simplement :

"Suis-moi, je sais exactement où trouver ce qu’il te faut. Il n’y a qu’un petit détour à faire. As-tu confiance en moi ou préfères-tu continuer de chercher pour rien ?"

Sans attendre sa réponse, je m’élançais dans la forêt. Je savais exactement ce que je cherchais. Au début, il y avait une légère pente, je préférais donc ralentir un peu pour lui permettre de me suivre. Au bout de quelques instant, nous arrivâmes devant un étrange arbre dont les branches formaient des mailles étroites. À l’intérieur, il était impossible de voir, tout semblait gris. Je me cachais le nez avec une sorte de foulard blanc et entrait à l’intérieur en écartant délicatement quelques branches pour me faire un passage. C’était comme se retrouver dans d’un nuage. Tout était blanc gris et cotonneux. Chaque fois que je venais, j’étais totalement subjugué par la beauté du lieu. Il donnait l’impression que l’on était plus sur le sol, qu’on était parti vers l’ailleurs, que le temps ne s’écoulait plus, que tout était figé dans un voile blanc. Si on regardais l’écorce de l’arbre et le sol, on voyait que de nombreux champignons de belle taille poussait. Il étaient énormes. Je me penchais légèrement et en sélectionnait quelques uns dont je séparais le pied. Un fois que j’eus tout ce qu’il fallait, je ressortis. Je lui demandai :

"Alors, qu’en avez-vous pensé ? C’était beau n’est-ce pas ? J’en ai profité pour récolter quelques champignons pour votre mère. Je pense qu’elle ira mieux avec ça. Elle sera un peu plus soulagée pendant quelque temps. Si vous voulez, je peux continuer de vous accompagner pour la cueillette d’autres plantes."

Je lui tendis ma récolte. J’espérais que sa mère irait mieux. Elle avait l’air si triste. En y pensant, je m’aperçus que je ne m’étais pas encore présenter. Je rougis, la pauvre qu’avait-elle pu s’imaginer en chemin. C’était même un miracle qu’elle ait accepté de me suivre. Je le lui dis alors :

"Au faite, mon nom est Nathanael. J’avais oublier de vous le dire jusqu’à là. Vous avez dû vous demandez “Mais qui est ce tordu qui m’amène en plein milieu de la forêt sans même me dire son nom.” Je suis désolé de vous avoir laissé dans vos doutes."

je marchais d'un pas rapide, voulant au plus vite retrouver ma mère adoptive, j'entendis alors des pas raisonnés derrière moi, puis on m'interpela
*encore ce stupide arbre*

"Je suis désolé pour l’arbre. Ces paroles étaient vraiment ignobles et vous n’étiez pas vraiment concernée. Elles n’auraient jamais du être dites. Pour m’excuser que diriez vous que je vous aide pour votre cueillette. J’ai de grandes connaissances sur le sujet. Je pourrais sûrement vous aider de quelques manières que ce soit, même en portant les paniers au pire."

je me retournais le regard brûlant tel un brasier ardent, je m'étais blessée par sa faute, mais en face de moi je n'avais pas un arbre, j'avais un homme, il n'avais pas vraiment l'aura d'un elfe, même le Zéphyr ne savait pas ce qu'il était, il me proposait de m'aider dans ma cueillette, j'eus un léger sourire, mon visage s'adoucit quelque peut, et la curiosités de savoir qui était cet étrange personnage venu de nul part commençai à m'envahir

"m'aider pourquoi pas... je ne sait pas si je peux avoir confiance en vous... quoi que vous m'avez tout l'air d'un elfe ce qui n'est pas la race la plus malveillante en ce monde"

je lui serra la main chaleureusement pour lui montrer que je ne lui était pas hostile, il m'observa, il avais l'aire curieux et moi je l'étais aussi, d'abord tout sur son corps ressemblaient à de la végétation, mais il avais des yeux de chat, et ou apercevait un bandage dépassant des manches de son habit, et je ne décelai rien de méchant en lui, de plus il devait connaitre la forêt par cœur de ce fait il pourrai me guider à la plante que je cherchai, mais malheureusement, cette plante était tellement enviée que même chez les elfes il en restait très peu, le humains ne savent pas respecter le chose comme il se doit, c'est pour cela que des arbres ou des plantes disparaissent...

"J’ai une question : De quoi souffre ta mère ? Il me sera plus simple de trouver ce qu’il faut si je sais quel est son problème."

à ce moment un élan de rage parcouru mon corps, je devais répondre à cet homme le plus calmement possible, il n'avais rien à voir avec la douleur de ma mère, je respirai alors doucement, et une voie douce mais lourde de tristesse sortie de ma bouche telle une mélodie pleine de chagrin

"elle a été empoisonnée par les démons... je ne sait pas ce qu'ils on contre moi mais il tuent tout ceux que je ne peux protéger... il on tués mes parent biologiques, mon père adoptif et empoisonnent ma mère adoptive, je ne sait pas avec quoi donc je n'ai que l'aquillis à lui proposer car je suis sur que ça ne lui fera pas plus de mal que de bien, je sait qu'il existe une plante mais je ne l'ai encore pas trouvée, elle a presque totalement disparue car elle était très puissante..."

l'homme m'écouta attentivement, il avais l'aire de réfléchir pendant que je parlais

"Suis-moi, je sais exactement où trouver ce qu’il te faut. Il n’y a qu’un petit détour à faire. As-tu confiance en moi ou préfères-tu continuer de chercher pour rien ?"

j'eus un moment d'hésitation il ne s'était même pas présenté, je ne savait rien de lui, et il me demandais de le suivre et de lui faire confiance, je le regardais s'éloigner puis le suivit, trop curieuse de savoir ce qu'il m'attendais, puis si il me tendais un piège j'étais une guerrière avant tout et le Zéphyr me préviendrais d'un pas sur j'emboitais le sien regardant tout autour de moi, il m'emmenais dans une partie de la forêt que je ne connaissait pas, puis il s'avança vers un arbre des plus fascinant, il mis un mouchoir sur son visage, je fit de même avec un bout de mon habit, oui je le suivi, je me sentais bien j'avais l'impression de flotter dans un nuage, comme si j'étais en apesanteur je continuais à le suivre regardant tout autour de moi, puis il ramassa des champignons et regagnais la sortie
en voyant le champignon je pensait au histoires racontées par ma mère adoptive qui parlais de ce champion

"Alors, qu’en avez-vous pensé ? C’était beau n’est-ce pas ? J’en ai profité pour récolter quelques champignons pour votre mère. Je pense qu’elle ira mieux avec ça. Elle sera un peu plus soulagée pendant quelque temps. Si vous voulez, je peux continuer de vous accompagner pour la cueillette d’autres plantes."

il me tendis les champignons qu'il avais ramassés, il semblait heureux de m'avoir aider et quelque peu ébahis que je l'ai suivi, je lui souriais chaleureusement encore toute émerveillée de ce que je venais de voir

"oui c'était même merveilleux je me serai cru a la mer nuage à Althéa mais... comment s'appellent ces champignons? et cet arbre? quel est son nom, je n'en avais entendu parler mais dans des histoire que me racontais ma mère adoptive et votre aide me serai des plus précieuse si ce n'est pas abuser de vous... et si vous voulez je vous inviterais a boire un thé à chez ma mère sa lui fera beaucoup de bien de voir quelqu'un d'autre que moi"

puis je le vis rougir un peu gêné que lui arrivait-il?

"Au faite, mon nom est Nathanael. J’avais oublier de vous le dire jusqu’à là. Vous avez dû vous demandez “Mais qui est ce tordu qui m’amène en plein milieu de la forêt sans même me dire son nom.” Je suis désolé de vous avoir laissé dans vos doutes."

je faillit rire c'est ce qui le gênait, de ne pas s'être présenté... il s'appelait donc Nathanael, puis il s'excusa, je lui souriais ma voie était douce et enjouée, j'avais retrouvée un peu de joie grâce à ces champignons

"ne t'excuse pas Nathanael tu as été très gentil, c'est pour cela que je t'ai suivi, et aussi parce que j'étais très curieuse de savoir où tu me conduisais! et je te suis très reconnaissante d'avoir fait cela pour moi, je te promet que je ne parlerai de cet arbre à personne je connais trop la bêtise et la cupidité des gents qui ne replantent rien et de ce fait font disparaitre des plantes magnifique au vertus capable de sauver des vies mais avec mon Zéphyr on se posaient une question... tu as physiquement a première vu les traits d'un elfe, mais ton aura est des plus intéressante qu'es tu exactement... un chimère? tu peux me le dire je ne suis pas comme tout les anges, je me fiche de la race, j'aime seulement savoir!"

J’avais réussir à lui faire retrouver le sourire. Elle semblait plus emplie de joie, soulagée des énormes fardeaux qu’étaient l’attente, la peur et la sensation d’impuissance. Rien que le fait de la voir aussi gorgée de bonheur avait tendance à me rendre content de l’avoir aidé. D’une voix douce et heureuse, elle me qu’il n’y avait pas besoin de je m’excuse. Elle m’avait suivi car elle me trouvait gentil, mais surtout parce qu’elle était curieuse de l’endroit où je l’emmenais. Elle ajouta qu’elle ne parlerait pas de l’arbre car elle savait que certaines personnes faisaient disparaître des plantes magnifiques ou vertus rares et importantes simplement pour avoir plus que ce qu’ils n’ont déjà. Là dessus, elle parla d’elle et son zéphyr. Je ne compris pas vraiment ces paroles. Parlait-elle d’un vent apprivoisé ou de je ne sais quoi ? Si oui, elle n’y avait pas fait allusion jusqu’à là. Enfin quoi qu’il en soit, elle me demanda de quelle race j’étais. Il lui semblait avoir reconnu de l’elfe mais ce n’était pas tout. Mon aura était très étrange. Sur cela, j’eus un sourire énigmatique puis je lui dis simplement, comme si cette phrase répondait à tout :

"C’est normal que j’ai une aura étrange. Je suis… la forêt, celle qui est formée de tous les arbres. Enfin du moins, je suis une de ses incarnations."

J’esquissai un sourire. Elle était vraiment plus gentille que je ne l’avais cru. Sur le bord du chemin, se trouvait une fleur. Je connaissais cette fleur. Elle était influencée par les sentiments des personnes environnantes. Plus il y a avait de bonheur dans les environs, plus elle ouvrait ses pétales. Plus il y avait de malheur, plus elle se recroquevillait sur elle même. En ce moment elle était légèrement ouverte, on arrivait presque à voir son pistil, mais elle était un peu recroquevillée. Elle donnait l’impression de tourner la tête face au soleil. Quel malheur restait-il encore dans les environs ? Puis un mot me revint à l’esprit et je lui fis part de mes questionnements :

"Par contre, personnellement, j’ai aussi une question à formuler. Qu’entends-tu par “ton Zéphyr ?”, parles-tu d’un esprit du vent ou d’autre chose ?"

J’étais curieux d’en apprendre plus. J’étais vraiment intéressé par les esprits. Ceux de la forêt se cachaient souvent et il était vraiment dur, même pour moi de pouvoir les rencontrer pour leur parler. Je me demande comment étaient ceux des autres endroits. Etaient-ils aussi différents entre eux que ceux de la forêt. Où certains pouvaient se frotter contre vous et d’autres essayer de vous tuer. Peut-être avait-elle la même curiosité que moi pour les esprits, il fallait que je lui demande :

"Au faite, à quoi ressemble-t-il, ton ami esprit ? Tu voudrais en voir un de la forêt ? Mais je te préviens par contre, ils sont très peureux. Ce sera très dur mais je pense que je pourrais en trouver."

Je lui souris et comme toujours, sans attendre sa réponse, je m’approchais d’un arbre pour pouvoir lui demander ainsi qu’aux arbres environnants s’il y en avait un quelque part. En le touchant j’appris qu’il y en avait un plus proche que nous le pensions.

HRP:

Nathanael avait l'air heureux de lui, je ne savait pas de quoi il était si content, mais il l'étais, il m'expliqua qu'il était le forêt, je le regardais plus profondément, demandant à mon zéphyr ce qu'il en pensait, la brise me caressa le visage décoiffant légèrement mes cheveux

"c'est une chimère, elfe dragon je crois vraiment très dur à distinguer"

je souriais gentiment m'adressant doucement au vent

"peut importe qui il est, il a été gentil avec moi et continu à l'être, rien que pour cela je lui suis reconnaissante..."

hésitant il me demanda pour mon Zéphyr, je le regardais, je lui faisait quelque peut confiance mais je ne savait pas si je lui faisait assez confiance pour lui parler de cela si cette information tombais entre les mains des démons et je me retrouvais dans leurs filets, à devoir le donner les information pour qu'ils gagnent leurs gueguerre imbéciles, je pris mon inspiration, j'allais tout lui dire quand il s'approcha d'un arbre expliquant qu'il allais me montrer un esprit de la forêt, et commença à parler au arbres, je sus alors qu'il était digne de confiance je m'approcha de lui, pris un ton doux et calme et en souriant

"oui je suis toujours accompagnée d'un esprit du vent, normalement ceux ci sont très volatiles et attachés à leurs liberté mais lui il m'a adopté, il m'a choisit suite à la... la... la... la mort de mon père"

Ces derniers mots sortirent de ma bouche à un folle vitesse, je ne savais même pas si il avais compris ce que j'avais dit, mais je ne comptais pas lui répéter, mon cœur me faisait mal, comme une dague planté au plus profond de mon être, je pris une inspiration et continua mon récit

"ce Zéphyr me protège, me dit quelle créature est en face de moi si je vais être attaquée ou non, quand il faut faire attention, et il réagis beaucoup à mes humeurs si un de mes ennemis est face à moi il soufflera en d'énormes bourrasques si par contre comme ici la personne en face de moi est douce et généreuse il sera alors très calme, et quand à son... "physique" il ressemble à un grand oiseau, un grand aigle ou peut être un faucon..."

mon Zéphyr s'excita quelque peut, il y avais un autre esprit avec nous, je ne savais pas bien quel genre d'esprit

"c'est un esprit du vent qui nous tourne autour? sont-ils pacifique? je suis passionnée par les esprits, d'après les personnes que j'ai pu combattre ou aider nous avons plusieurs points communs eux et moi... "

Elle sembla enjouée par la perspective de cette rencontre. Son visage se colora d’un magnifique sourire. Elle me demanda alors :

"C'est un esprit du vent qui nous tourne autour? Sont-ils pacifique? Je suis passionnée par les esprits, d'après les personnes que j'ai pu combattre ou aider nous avons plusieurs points communs eux et moi... "

Je souris à son insouciance. Les esprits du vent étaient très rares dans les forêt. De plus, la plus part du temps, il était très faible et disparaissaient facilement. Le plus adapté pour des enfants de l’air était les zones sans obstacles, tel qu’un désert, ou une grande plaine. Je lui répondis :

"Je me doute bien que tu as une affinité avec l’élément aérien. Tu es libre comme celui-ci. Sur beaucoup de points, tu y ressemble. En plus, si tu n’en valais pas la peine, est-ce qu’un esprit qui semble venir des hauteurs t’accompagnerais ? En tous cas, notre invité surprise est un être végétal."

Je m’approchai d’un arbre, l’air de rien, puis en douceur, je me baissai vers une ouverture entre ses racines. Personne n’aurait fait attention à cet espace qui paraissait naturel en soi. Je mis ma main, paume en l’air, sur le sol, devant la grotte naturel. Plongeant dans mes pensées, je m’ouvris vers l’esprit. La créature poussa un cri qui aurait passé pour une plainte puis lentement, mise en confiance, je l’entendis s’avancer. Il marchait en quelque sorte sur ses feuilles. Je crois que malheureusement, je l’avais sous-estimé. Il eut un bruit qui ressembla à une explosion où tout un pan de l’arbre voltigea dans tous les sens. Mon réflexe fut de me cacher la tête et cela me permit d’éviter des morceaux d’écorces qui auraient pu me rendre aveugle. Le nouvel arrivant était rouge-orangé. Il avait d’énormes épines au dessus et en dessous de ce qui devait être sa bouche. Il se tenait sur des sortes de feuilles de la même couleur que son corps ainsi que sur la base de ce qui semblait être une tige. Il n’était pas minuscule, loin de là, il faisait un peu moins de ma taille. Une de ses morsures ne seraient sûrement pas agréable vu la puissance qu’il avait pour avoir détruit en partie l’arbre. Il n’était pas belliqueux vu le gazouillis qui retentit quand il nous vit. Je me souvenais de ce qu’il était désormais. Il faisait partie des Épines et c’était un roi, on le voyait grâce à sa couleur. S’il le voulait, en quelques minutes, il pourrait recréer une mini-armée, rien qu’en crachant des graines sur le sol. Il nous salua d’un de ses ricanements étranges qui donnent toujours l’impression d’être parfaitement ridicule. Je me relevai et présentai :

"Eh bien Taomi, tu as de la chance. Nous avons ici un esprit royal. Essaye de ne rien faire pour le fâcher, les conséquences seraient désastreuses. De plus, ils sont assez imprévisibles. Attends-moi."

Je fermai les yeux et plongeai dans la Forêt Véritable. Pour que ce soit plus simple, je pris l’apparence simple d’un saule qui avait la magnifique particularité de ne pas donné aux Épines, l’idée de se frotter contre eux. Cela n’aurait pas été agréable au retour d’avoir l’écorce à moitié déchiqueté à cause de ce qui parsemait sa tête. La majorité des végétaux ne faisaient pas attention à l’extérieur. Le seul moyen de savoir ce qui s’y passait était de parler avec les plantes basses telles que les fleurs par exemple. Ceux-ci restaient toujours en alerte, de peur que des animaux ou des humain ne s’en prennent à eux. Il se concentra assez sur ceux-ci pour pouvoir connaître la scène grâce à eux. Il se déplaça lentement grâce à ceux-ci pour observer tous les environs. Ses pensées furent soudain attirée par un vieil orme. Il fut entièrement absorbé qu’il en oublia l’ange et l’esprit. Il racontait l’Histoire du monde, des plantes et de tout ce qui existe.
Selon lui, l’origine de Shibai est sept dragons originels. Leurs noms étaient Entropie, Gravité, Ténèbre, Illumination, Végétal, Minéral et Harmonie. Ils n’avaient véritablement qu’un seul pourvoir, celui d’influencer. En ce temps, l’être dragon n’était pas encore définit. Chacun était particulier et n’avait rien à voir avec nos actuel hauts dragons. Il animèrent les mondes actuels en leur construisant chacun un univers bien particulier, avant de se rendormir sans avoir pu se mettre d’accord et que le chaos ne s’installe dans leur monde. Quoi qu’il en soit, celui qui nous intéresse est le grand dragon Végétal. Il était parsemé de feuilles, d’écorces, de pétales et de nombres autre chose qui parsèment aujourd’hui la nature. Il était fier de sa création qu’était les plantes. Si fier, qu’il se mit en tête de leur façonner un nombre innombrables de gardiens. Parmi eux, se trouvaient les elfes mais aussi six arbres sacrés qu’il avait disposé sur chaque monde, avant que le temps n’en sépare un des autres. C’est vers ceux-ci que doivent se tourner chaque protecteur de la nature pour le sauver car désormais Végétal souffre dans son sommeil. Les elfes qui devaient l’accompagner en rêve se sont détournés de lui en faveur de Ténèbre et d’Illumination.
Cette légende complètement abracadabrante m’avait fait sortir de mes préoccupations. Ce n’était après qu’une vieille légende sûrement inventé de toutes pièces. J’avais laissé seule Taomi trop longtemps ! Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. Je devais me dépêcher de retourner la voir.

l’esprit Épine:

HRP:

Nathanael m'annonça qu'il ne s'agissait pas d'un esprit du vent, j'avais dis un esprit du vent? Comment aurais-je pu? Les esprits du vent n'ont absolument pas cet aura, je m'étais surement trompée dans mes mots, je décidais de ne pas faire attention à cela, curieuse de ce que l'elfe faisait, il plongea sa main sous un arbre, un cris ce fit entendre, soudain... sortis une créature surprenante, heu... je ne peu vraiment dire à quoi elle ressemble, peut être une grosse fleur sans pétales sans feuilles et avec des pic partout, elle était toute rouge orangé, une très belle couleur dois-je admettre.

Je ne savais trop que faire devant cet esprit, de plus Nathanael était partis presque en courant, c'est alors que mon Zéphyr pris sa forme visible affin de ce faire remarquer de l'autre esprit, un renard blanc apparut, il se frotta contre mes jambes et s'assit devant moi, regardant fixement la boule de pic orange.

« c'est un vrai esprit de la forêt, un roi d'après ce que je peux comprendre »

« heu... tu le comprend? Moi je n'entent que des grognement bizarre »

Mon Zéphyr se tourna vers moi

« nous nous comprenons entres esprits, nous communiquons sans cesse les uns avec les autres, il ne nous veux aucun mal Taomi, tu peux te détendre »

je m'approchais doucement de l'esprit, il semblais ne pas vouloir me faire du mal, mais quelque chose clochais chez lui, je sentais de la panique, de l'énervement, mon Zéphyr se tourna à nouveau vers moi

« quelque chose de mal se prépare , mais il ne sait pas quoi, les arbres communiquent entre eux et sont assez louche en ce moment, comme si quelque chose de vraiment très grave allais arriver sur shibai et ne laisser le temps à personne de comprendre »

Je m'approchais alors de l'esprit, j'étais toute proche de lui, il ne bougea pas, il n'avais pas peur de moi, il ne semblais pas vouloir m'attaquer, apparemment mon Zéphyr l'avais mis en confiance, je pu le regarder de vraiment très près, et d'un certain côté il était très beau, mais je me demandais bien ce qui pouvais le mettre dans cet état, et ci cela était ci grave je me demandais bien ce que ça pourrai être, maintenant que tout les gardiens sont réunis tout devrait bien ce passer, je fixai mon regard dans celui de l'esprit, cherchant à décrypter sa frayeur, car il s'agissait bien le de frayeur.

Les branches craquèrent sous des pas surement Nathanael qui revenais, j'étais a côté de l'esprit, presque contre lui, et je me demandais si j'allais parler à l'elfe de ce qui ce passait, surement serai-ce trop dangereux pour lui, mais bien sur il pourrais m'aider je devrais aussi lui parler de cet arbre qui parle, il me prendra surement pour une folle, mais bon, après tout j'ai un esprit du vent coller à moi et je viens d'en charmer un second qui, si il le pouvais sans me blesser, se frotterais contre moi je dois être un aimant à esprits.

Nathanael apparut derrière les branches, instinctivement mon Zéphyr et l'esprit de la forêt si mirent en position de défense , je souriais surement une dernière fois avant d'annoncer la nouvelle à l'elfe

« ah, te revoilà toi, j'ai cru que tu avais pris peur, dit,je peux te demander quelque chose? Ou plutôt deux petites choses? La première: j'ai croisée un arbre qui s'est mis à parler, est-ce possible? Ensuite, et pour finir, cet esprit à fait comprendre à mon Zéphyr que quelque chose de grave ce passait sur shibai, mais il ne sait pas vraiment quoi, tu as des informations? »

Malgré cette annonce, je ne perdis pas mon sourire, après tout même si il y avais un problème, il y avais une solution, chaque problème a sa solution, j'étais parfaitement confiante.


HRP

Spoiler:

J’écartai les dernière et trouva Taomi sans rien, au même endroit où je l’avais laissé. Il ne lui était rien arrivé. Elle se mit en position de défense à mon arrivée. À qui croyait-elle avoir à faire ? L’esprit le plus dangereux dans les environ était l’Épine royale à cause de son instabilité. Si quelque chose de mauvais s’était ramenée, l’esprit l’aurait attaqué pour se protéger. Enfin, elle ne connaissait pas très bien la forêt. C’était normal d’être ainsi méfiante. Avant que je ne puisse parler pour n’annoncer rien de particulier, la jeune ange me dit :

« Ah, te revoilà toi, j'ai cru que tu avais pris peur, dis, je peux te demander quelque chose? Ou plutôt deux petites choses? La première: j'ai croisée un arbre qui s'est mis à parler, est-ce possible? Ensuite, et pour finir, cet esprit à fait comprendre à mon Zéphyr que quelque chose de grave ce passait sur Shibai, mais il ne sait pas vraiment quoi, tu as des informations? »

Elle avait l’air décidé à découvrir. Je devinai facilement qu’elle était douée d’une volonté puissante. Si elle voulait mener quelque chose à bien, rien ne pourra l’arrêter. Elle sentait qu’il se passait quelque chose. Heureusement, ses questions n’étaient pas trop complexes. J’allais y répondre quand l’Épine émit un son semblable à un rire et dit d’un langage parfaitement compréhensible :

« Désolé de vous avoir fait croire que je ne parlais pas votre langue mais c’était trop tentant. Plus sérieusement, il ne faut pas croire tout ce que disent les arbres. Beaucoup adorent se faire des paris entre eux sur les possibilités d’avenir, qu’ils calculent assez bien d’ailleurs, ou raconter des histoires. Ces temps-ci, c’est la rumeur d’une guerre entre plusieurs races qui se répand. Peut-être seras-tu concernée. Qui sait ? Peut-être aussi qu’elle n’aura pas lieu en définitive. Quand à l’arbre, ton ami pourra te renseigner. »

Je crois que je fus un moment perplexe et que cela se vit. J’avais déjà rencontré une Épine mais celle-ci ne savait pas parler, ce devait surement être une particularité de sa sève royale. Peut-être permettait-elle de comprendre d’autres langues. Il fallait absolument que je cache cette particularité au cas où cela arriverait. Bon, l’esprit venait d’en révéler une bonne partie. Pour l’arbre, ce sera à mon tour de parler. Comment lui expliquer simplement que ce n’était pas grave et que je n’avais pas l’intention particulière de l’embêter. J’avais simplement peur qu’elle ne fut là pour blesser la nature. Alors à moi de me débrouiller pour lui expliquer. Je réfléchis un moment avant de lui répondre :

« L’arbre, c’était moi en vérité. Je suis désolé d’avoir été si infect mais je t’ai pris pour une voyageuse qui n’en avait rien à faire d’abîmer la nature ou pour une braconneuse mais j’ai découvert plus tard que je m’étais trompé, c’est pour ça que j’ai voulu te rattraper pour m’excuser. »

Je restai un moment à attendre une réponse, un peu anxieux de ce que pourrait être sa réponse. Un vent étrange agita alors les branches. Il n’était pas naturel, ce n’était pas non-plus un esprit. Qu’est-ce que cela pouvait être. Je sentis l’attention des plantes se fixer sur les environs puis sur moi. C’était une impression si bizarre. Jamais à mon souvenir, la forêt ne s’était fixée sur un seul endroit, une seule personne. Quelque chose de très important allait se passer et j’étais concerné. Les voix végétales commencèrent à s’élever. Elle m’appelait. Je devais y aller, à tous prix. Pouvais-je laisser Taomi. Je me sentais tiraillé. Ce fut une voix qui me décida :

« Vas-y. Cela te concerne ainsi que nous tous. Si elle le souhaite, j’aiderais ton amie à trouver son chemin. »

Cette proposition m’étonna au plus au point. Ce genre d’esprit avait toujours été très porté sur leur propre liberté, quelque soit le sujet. S’il se proposait, ce devait être très important. Je m’approchai de l’ange et lui chuchota :

« Au revoir, je sais que l’on se reverra. »

Après ces paroles, je partis en courant vers l’endroit vers où me dirigeait mon être. Je partis vers mon destin.

HRP: