quand les souris sont parties le chat danse [PV chaton]

« où es tu chaton ? »

Messages : 4 Date d'inscription : 09/04/2013

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Chasse au trésor!

Le nez dans les poubelles, à guetter tout ce qui bouge. Voila des heures que je patientais la, à attendre. Quoi me direz vous ? Eh bien une proie. Tout ce qui passe par la et qui bouge allait passer par la case estomac. J’avais faim. Très faim. Et de moins en moins de rats n’étaient pas touchés par la corruption. J’aurai très bien pu les manger, mais ils sont un immense réseau d’information chez les humains. Il était difficile de les comprendre. Comme moi, ils ne connaissent pas les noms humains ou alors parfois très vaguement. Cependant, on arrivait à se comprendre. Ainsi donc je me trouvais à côté d’un lieu bruyant et puant le liquide qui rend les humains complètement idiots. Comme s’ils ne l’étaient pas déjà assez, ils cherchaient en ces lieux à le devenir encore plus ! Stupide race. Moi au moins je n’attendais pas assis à une chaise pour manger. Moi, j’avais le mérite de pouvoir manger ce que j’ai chassé. Pour moi, la nourriture est un trophée que l’on obtient de nos efforts, pas une chose commune ou il faut seulement s’asseoir pour pouvoir s’empiffrer. Les humains n’ont vraiment aucune valeur. Ils sont bons à s’engraisser, se faire servir comme s’ils étaient des chefs de meute et à semer la mort partout où ils se trouvent. Voila, les humains ne sont que des chiens. Et c’est ce qui rend quelques uns d’entre eux si redoutable. J’avais déjà eu à faire contre des combattants humains, et parfois certains faisaient preuve d’audace. Mais ils me prennent pour un esprit, ils ont peur et cela se lit dans leurs yeux. Tellement faible.

Un oiseau osa se poser à même le sol, ne m’ayant pas vu. Parfait. Lentement, je me glissais hors de la poubelle et me posa au sol, faisant bien attention à faire assez peu de bruit afin de ne pas effrayer l’oiseau, qui semblait bien plus préoccupé par les miettes d’une quelconque pâtisserie qui trainaient au sol que de sa propre sécurité. Je m’approchais tout doucement et au moment de sauter…

« Où es-tu chaton ? »

Par reflexe, je sautais sur ma proie avant qu’elle ne s’envole, mais l’effet de surprise m’empêcha d’être plus rapide que je ne le souhaitais, et ma tête tourna dans la direction de l’humaine, lâchant un long et mauvais miaulement. Elle avait fait fuir mon repas. Puisque c’était de sa faute, c’était elle que j’allais dévorer ! Dans un excès de rage, je pris ma forme de lion, surplombant la femelle, la fourrure hérissée, de toute ma taille, montrant les crocs et les yeux écarquillés. Je voulais qu’elle connaisse la terreur avant d’être mangée, rien que pour avoir fait fuir ma proie si longuement attendue.

Je m’avançais vers elle, un air menaçant. J’avais faim. Est-ce qu’un humain demande l’avis d’une vache avant de la manger ? Non. Alors j’allais lui faire subir le même sort si elle ne se dépêchait pas de payer de sa faute.

« Tu as fais fuir ma proie, humaine. Comment compte-tu me dédommager? »

Chaton sauvage ~

thème

Il était chou ce chaton, certainement pas totalement animal, et très chou. Je m’approchais de lui alors que son repas s’enfuyait. Les bras croisés un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que le vent ébouriffa mes cheveux. Le chaton en question se montrait être un lion… J’avais envie de rire et de lui montrer ma forme dragon, mais je ne pouvais pas… Un dragon noir chez des humains, cela n’est pas très discret. Je ne pouvais m’empêcher de rire tout de même. Bien que je ne souhaite pas passer sous ses crocs je n’avais pas particulièrement peur de lui. Doucement je m’approchais, fière et insolente, grandissant. Ma peau se couvrait d’écailles noires, et deux grandes ailes apparaissaient dans mon dos. J’étais sous une forme entre le dragon et l’humain, mes pupilles étaient celles d’un reptiles, dorés et avec deux membranes comme paupières. Mes mains étaient devenues des griffes mortellement acérées, mais si c’était tout… Deux loups géants s’approchèrent de moi, assez grands pour me servirent de montures tous les deux montraient les crocs au lion. Le vent apporta cette fois au chat une odeur reptilienne, mon odeur de dragon, se mêlant à celle des deux loups. Cela serait pour lui pur suicide que de nous attaquer, mais qui sait ? Peut-être est-il fous que sais-je.

La brume était montée un peu partout et se mêlait à mes ombres. Je ne voulais pas lui faire de mal, juste l’effrayer assez pour qu’il se calme. Si ce chat savait parler comme il me l’avait prouvé, il pourrait peut-être m’être utile… Je cherchais justement un espion non ? Xaphan allait très certainement rire de ma trouvaille mais moi je la trouvais parfaite. Qui se méfie d’un chaton ? Mes ombres montèrent derrière moi, mimant un dragon noir d’une dizaine de mètres de haut, la nuit était parfaite pour mon pouvoir, elle le décuplait, plus il faisait noir, plus il y avait d’ombre, plus je m’amusais. Pour cela que mes verres d’ombre se sentent si bien à l’intérieur d’un corps humain. Je croisais les bras sur ma poitrine avant de prendre la parole, ma voix était caverneuse et profonde, celle d’un dragon de la pire espèce… Celle des premiers renégats…

« Qui es-tu pour oser t’en prendre à moi ? »

Je me dressais de toute ma stature face à lui, l’ombre me rendant encore plus sombre, cachant mon visage à sa vue. Mes deux loups n’avaient cessé de grogner, ils n’avaient jamais aimé les félins et ce n’est pas aujourd’hui qu’ils allaient commencer. Ils se tenaient tous les deux en position d’attaque, la louve noire bien plus que le loup blanc même si celui-ci était de carrure plus imposante. Une nouvelle odeur vint à nous, une odeur de viande saoule comme l’on dit dans le jargon des taverniers. Je me retournais vivement, ne voulant pas être vue ainsi j’ordonnais à Daïka d’attaquer, elle fondit dans l’ombre sans que personne ne remarque rien, Dalérian restait à côté de moi à surveiller le félin. L’on entendit des cris au loin puis plus rien… L’homme était mort et la louve était très certainement en train de faire disparaître sa dépouille.

« tu as faim chaton non ? essais de prendre un morceaux de viande à Daïka, nous rigolerons bien tu ne trouves pas ? »

Je savais que si il y allait Daïka ne ferait rien d’autre que l’effrayer, elle n’attaquait jamais sans que je lui en donne l’ordre, même pour sa nourriture. Dalérian lui était un gentil toutou… Il ne faisait rien sans mes ordres… A part les câlins, ça il n’avait pas besoin de moi pour en réclamer. Je ma dirigeais vers Daïka avec le loup coller à la cuisse, quand je disais qu’il était un toutou…

Messages : 4 Date d'inscription : 09/04/2013

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Chasse au trésor!

Mes poils étaient hérissés, mes coussinets de lion ecrasant le sol au point d’en laisser une trace, les griffes plantés dans le sol, prêt à bondir en attendant sa réponse. La jeune femme rigola, ce qui provoqua un début un lourd grognement d’avertissement, les yeux grand ouvert et fixant le visage de la femelle humaine. Elle s’approcha, et je la laissai faire, trop fier et affamé pour reculer par prudence. Qu’est-ce qui clochait avec elle ? N’avait-elle pas peur ? D’accord elle ferait ma taille si je n’avais pas de crinière, mais les lions originaux sont tout de même impressionnant, de par leur force évidente et leur aspect imposant. Et encore, je n’étais pas vraiment un lion.. J’étais plus que cela ! Un genre de lion amélioré et doté d’une armure en écaille de dragon. Je n’avais jamais vu plus solide que des écailles de dragon, aucun humain ne serait capable de la briser. J’étais en sécurité, c’est sûr.

Une odeur vint effleurer mon nez. Non, en fait plusieurs odeurs. D’abord l’odeur empestée d’alcool dans l’habitation d’à côté, puis une odeur de… chien ? Non, beaucoup plus sauvage, ce n’était pas accompagné de l’odeur malpropre des humains, mais une autre odeur que je connaissais sans trop me rappeler d’où elle venait. C’était des chiens sauvages, voila. Mais une autre odeur vint me chatouiller le museau. La même odeur qu’accompagnait celle des chiens sauvages. Stupéfait, je vis la femme se métamorphoser. La forme de sa transformation éclaircit mes souvenirs ! Les chiens sauvages sentaient le lézard volant! La dernière fois que cette odeur me parvenait, je me tuais à la tache pour me faire l’armure que je porte tout le temps. J’étais à la fois surpris, intrigué et, il faut l’admettre, légèrement effrayé. Mais ma fierté me rappelait à l’ordre, et la peur se transforma vite en un sentiment de rivalité qui se traduisit par un nouveau grognement féroce, tandis que les chiens sauvages qui sentent le lézard volant se rapprochaient, comme pour suivre leur maîtresse. Finalement, ils n’étaient pas si sauvages que cela.

Une ambiance pesante s’installa, la brume et les ombres grandissants dans le dos de la fille qui tenta de m’intimider. Mon corps entier commença à trembler. Etait-ce l’envie de se faire tout petit que j’essayais de refouler ou l’envie de lui sauter a la gorge pour voir si un lézard volant vivant avait les écailles plus solides que ceux des morts ? Je n’en savais rien, mais malgré ma fierté, mon instinct de survie m’imposa de reculer. En fait, je n’avais pas tellement peur des deux gros chiens malgré que l’un d’eux soit imposant et l’autre donnait l’impression constante de voir un gigot suspendu à ma place. Non, c’était surtout le reptile qui réussit à me faire reculer. Bien loin de moi l’idée d’abandonner. Elle avait fait fuir ma proie et elle osait vouloir me soumettre à son intimidation, ce qu’elle était sur le point de réussir.

« Qui es-tu pour oser t’en prendre à moi ? »

Les deux animaux grognaient encore et encore. Déjà que je n’aimais pas les chiens, les trouvant stupides et agaçant… Ils n’arrêtent pas de crier, et comprenant ce que les autres animaux disent, le plus petit d’entre eux me donnait vraiment envie de l’égorger. Impertinent et insultant, je me jurais de le massacrer en premier si un combat venait à éclater, c’était certain. Mais je n’eus pas le temps de m’attarder sur ce pittoresque chien. L’un des hommes venant de l’endroit ou la boisson puante sentait à plein nez sortit. Je l’avais entendu et senti, mes yeux étant trop occupés à surveiller ma proie. Quelques secondes après, l’insolent toutou disparut dans l’ombre de la nuit sous mes yeux félins. Evidemment je le voyais faire, j’avais de biens meilleurs réflexes que n’importe quel stupide humain, et mes yeux voyaient bien mieux qu’ils ne le pensent. En un petit instant, l’odeur du sang remplit l’air. Cela me donnait faim.

« tu as faim chaton non ? essais de prendre un morceaux de viande à Daïka, nous rigolerons bien tu ne trouves pas ? »

Daïka ? Le nom de son chien je présume. Sur ces mots, je rugis sans même me préoccuper des gens avoisinants. De toute façon, tout le monde avait peur de moi, et ayant ma petite réputation, les gens s’enfermeront en m’entendant.

« Ne viens pas pleurer la perte de ton chien après, lézard-humain. »

Puis d’un bond, j’ai bondis d’un long saute juste au dessus du lézard-humain. Il était question de nourriture, impossible que je puisse perdre ! Je commençais à courir vers ma nouvelle proie, désireux de lui faire fermer sa gueule. Dans ma charge, une douleur apparut dans l’une de mes pattes, et je m’écrasais lamentablement sur le sol dans un rugissement sur le coup, me retransformant en chat sur le coup de la souffrance inconnue. Je ne maîtrisais pas encore totalement ma forme de lion. J’avais certes une force exceptionnelle, mais il m’arrivait de recevoir comme une décharge électrique dans les pattes. C’était rare mais ça arrivait. D’un bond, je me redressais en grondant et feulant contre le loup, dans mon armure. Sous cette force, je n’avais peut être pas une force inouïe mais ma vitesse était unique. S’il m’attaquait, non seulement il y aurait peu de chance qu’il m’intercepte, mais mon armure me protégerai de ses crocs.

De nouveau, j’ai chargé le loup. Dans ma charge, un sourire en coin apparut sur ma gueule féline avant de changer brutalement ma trajectoire pour bondir de nouveau sur le cadavre de l’homme qu’il était occupé à protéger.