Nom : PatteBlanche
Prénom : Vérick
Surnom : Fleur de Neige
Âge : 25 ans
Sexe : Masculin
Race / Monde d'origine : Faenlihr / Terres Franches
Alignement : Sa propre survie / sans engagement
Rang / Classe Sociale : Aucun
Description physique :
Vérick mesure un mètre et soixante centimètres de haut, pour une envergure de deux mètres lorsque ses ailes sont pleinement déployées. Il se maintient en forme, mais n’est pas vraiment musclé, ni large d’épaules. Il est plutôt mince et fait attention à son apparence. Sa fourrure, d’un blanc qui, lorsque Vérick n’est pas sale, est si pur qu’un pourrait le croire argenté, est toujours bien brossée. Ses plumes, se dégradant du même blanc vers un rouge faisant penser au feu, sont toujours bien lissées. Quant à la proportion, le blanc, chez lui, est présent en trois fois plus grande quantité que le rouge. En d’autres mots, c’est du soixante-quinze pour cent blanc pour vingt-cinq pour cent rouge. Ses yeux sont ambre doré, légèrement luisants lorsqu'ils reflètent l'éclat de la lune.
Ses traits généraux sont fins et délicats, même s'ils laissent plus voir une grâce sauvage, comme celle des félins. Ses griffes sont courtes et ne mesurent qu'un centimètre, et ses dents sont légèrement pointues, rappelant autant les loups que sa queue, longue d'une trentaine de centimètres. Les plumes de sa crête sont longues d'environ un centimètre à son départ, et trois centimètres au début de sa queue, augmentant progressivement de longueur.
Comme seul vêtement, il porte un pantalon de cuir court, qui arrête un peu après les genoux. Le pantalon est marron clair et une incision spéciale a été faite pour laisser passer sa queue. À sa ceinture est accrochée à gauche une harpe celte et à droite une sacoche de cuir dans laquelle on peut trouver un carnet, une plume et une bouteille d’encre.
Lorsqu’il marche, Vérick possède une démarche calme, assurée, confiante. Lorsqu’on croise son regard, il est difficile d’y lire une émotion. Son corps en lui-même ne traduit pas vraiment ce que Vérick ressent, ses gestes restants précis et économes.
- Spoiler:
Description morale :
Vérick est d’un genre calme et posé. Ce n’est pas son style d’afficher ses émotions. Mis à part lorsqu’il joue de la musique. Il est quelqu’un de généreux, et ne peut s’empêcher de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin.
Vérick s’est promis que jamais il n’utiliserait ses connaissances pour blesser volontairement un être vivant, quel qu’il soit, et croit que tous les problèmes peuvent se régler par la parole, et la musique. Bien qu’il déteste les désaccords et qu’il les évite la plupart du temps, il sait se servir du peu de sagesse que lui procure son expérience de vie pour se sortir de la misère.
Ayant grandi sauvagement (d’une certaine façon), Vérick ne comprend pas le système monétaire. Lorsqu’il a de l’argent, il préfère le laisser à ceux qui n’en ont pas assez. Pour se nourrir, il accepte les dons des personnes bienveillantes ou alors vole de la nourriture à ceux qui en ont beaucoup pour rien. Il sait que c’est contre la loi, mais ne comprenant rien au système d’argent, il ne voit pas vraiment d’autre solution.
Mais toute personne à son côté obscur. Vérick aime le sang, autant le sien que celui des autres. Pour lui, la souffrance physique est un plaisir, et il trouve que le sang à un goût délicieux. Il ne souhaite pas devenir un vampire, mais cela n’empêche pas certaines personnes de croire qu’il l’est.
Histoire :
L’enfance :Vérick a été gâté dès sa naissance, car il est né blanc. Les Faenlihrs blancs étant extrêmement rares, il s’est vu donné des privilèges tout au long de son enfance. Par exemple, il n’était pas obligé d’apprendre à se battre, et pouvait apprendre ce qu’il voulait. Le jeune mâle passait donc ses temps libre chez les musiciennes et les guérisseuses. Il n’avait pas de mal à se faire des amis, et même tous ses amis l’aimaient beaucoup, car il pouvait les distraire avec sa musique, ou alors les soigner lorsqu’ils jouaient à des jeux dangereux. L’un d’eux était particulièrement important pour Vérick : Tryän. Les deux avaient le même âge, et le Faenlihr blanc le considérait comme un frère.
La passion du sang :Le jeune Faenlihr avait six ans lors de l’incident. C’était banal, en fait. Essayant de le convaincre de s’entraîner avec lui, Tryän lui avait donné une épée. Vérick n’avait pas refusé, car il savait que son ami avait besoin de se pratiquer un peu. Mais finalement, ils ne s’entraînèrent jamais, car à peine eut-il l’épée dans les mains que Vérick se l’enfonça accidentellement dans l’épaule en testant l’équilibre de l’arme. Son ami était parti chercher les guérisseuses, qui étaient venu le transporter dans la maison de guérison. Le shaman en personne était venu voir le petit Vérick. Tryän refusait de quitter le chevet de son ami, et personne n’arrivait à le convaincre. Mais désobéir au shaman était interdit.
Quand le shaman était entré dans la pièce, le petit Tryän l’avait regardé et demandé : « Pouvez-vous faire quelque chose pour l’aider? Il souffre beaucoup, et les guérisseuses n’ont pas le pouvoir de l’en empêcher. » Avec un sourire, l’homme mage avait répondu : « La seule façon de lui éviter la douleur, c’est de lui apprendre à souffrir. » Depuis ce jour, Vérick s’était blessé régulièrement, simplement pour souffrir. Pour apprendre à mieux souffrir. Et en final, il en était venu à aimer ça.
Le rejet de la violence :Vérick avait sept ans. Ce jour-là, il jouait avec Tryän. Le matin même, il était passé chez les guérisseuses pour un peu de formation, et était parti en emportant quelques herbes. Tryän étant un guerrier dans l’âme, il se blessait souvent, et Vérick ne s’en plaignait pas, car cela lui permettait de mettre en pratique ce qu’il apprenait. Mais les choses se passèrent un peu différemment. Quelque chose sembla distraire le jeune guerrier au moment où son partenaire attaquait, et la lame de Vérick se planta profondément dans le ventre de Tryän.
Chez les guérisseuses, le Faenlihr blanc pleura longtemps. Lorsque son ami reprit connaissance et lui demanda d’arrêter de pleurer, Vérick ne put que répondre : « Plus jamais. Je ne m’entraînerai plus jamais avec toi. Et plus jamais je ne ferai mal aux autres. Je le promets, plus jamais… »
La musique du cœur :Deux ans passèrent avant que Tryän n’ose réellement reparler avec Vérick. Le Faenlihr blanc, cette nuit-là, était assis au centre du village, il regardait la lune. Elle était pleine… Et il ne sentit pas l’approche de son ami. Ce dernier s’assit à côté de lui et lui fit un câlin. « Arrête de t’en vouloir Vérick, tu n’as pas fait exprès. » Vérick le regarda dans les yeux. « Je ne suis pas un guerrier, Tryän… » Ce dernier soupira. « Oui, je m’en suis rendu compte. Et je tiens à me faire pardonner. Tiens... » Alors il lui tendit une harpe. Une magnifique harpe fait d’un bois renforcé et décoré. Jamais Vérick n’avait tenu un instrument si beau, si parfait… « Je l’ai fait moi-même, pour toi. Ça fait deux ans que j’y travaille. J’y ai mis un maximum d’Instinct de Lune… Elle s'appelle Hinön. Ça veut dire : Sérénité. » Vérick décida qu’à partir de maintenant, jamais il ne se séparerait de cette harpe.
La Fleur de Neige :Une grande fête avait lieu. Vérick et Tryän avaient 10 ans. Cette fête célébrait la mort du shaman. Pour l’occasion, une légende serait chantée par la meilleure musicienne de la communauté. Cette dernière monta donc sur la scène, comme prévu, avant de déclarer : « Je tiens à ce que ce soir, vous découvriez un nouveau talent. Un talent rare, un talent normalement désapprouvé. Vérick, monte sur la scène, et joue pour nous, s’il-te-plaît. » Ne pouvant refuser, le petit monta sur la scène, avec sa harpe, encouragé par Tryän. Ce soir-là, il chanta la Fleur de Neige. Cette légende d’une fleur magnifique, parfaite, mais qui poussait dans le sang et la cruauté pure. L’un des premiers Faenlihr blanc avait été sacrifié cruellement dans un endroit où il y avait de la neige, et alors la fleur des ténèbres était poussée. Pour commémorer leur ami, puisque le Faenlihr blanc était apprécié de tous ses amis, la communauté Faenlihr vivant là avait décidé d’aller abreuver la fleur de sang, une fois par année. Ils l’avaient appelée : la Fleur de Neige.
La PatteBlanche :Quinze ans… c’était à quinze ans qu’on se faisait attribuer un nom de famille. Et c’était la fête de Vérick. Tryän avait eu son nom de famille la semaine d’avant. GriffesAgiles. Cela lui convenait bien. Le petit Faenlihr était donc devant le conseil. Ils venaient de se parler à voix basse, et le vieil ancien s’approchait de lui. « Vérick. Tu es très rare, car tu es blanc. De plus, tu n’as aucune attirance pour la guerre, et déteste le mensonge. En cet honneur, nous t’avons trouvé un nom qui représente tout cela. Au sens propre, ton nom sera ton physique. Au sens figuré, il sera ton esprit. Car maintenant, tu es PatteBlanche. »
L’anomalie fondamentale :Un an se passa. Vérick et Tryän, maintenant qu’ils avaient un nom de famille, étaient comme des adultes. Il ne pouvait plus faire ce que bon leur semblait, il devait prendre leurs responsabilités. Ils n’avaient plus vraiment le temps de se voir… Tryän était un chasseur, Vérick un conteur. Mais ils s’arrangeaient pour se voir quand même, le plus souvent possible. Ils avaient perdu contact avec tous leurs autres amis, et n’avaient qu’eux pour avoir un minimum de contact relativement intime. Cette nuit-là, Vérick venait de raconter à des enfants l’histoire de la Fleur de Neige. C’était eux qui l’avaient demandé. À nouveau, la lune était pleine, et il attendait le chasseur, un peu plus loin du village, pour ne pas qu’ils dérangent les autres villageois en parlant. Assis l’un à côté de l’autre, ils discutaient. Puis Vérick perdit le contrôle. Mû par une force qu’il ne comprenait pas, et qui ressemblait étrangement à l’Instinct de la Lune, le Faenlihr blanc avait passé un bras autour de la taille de son ami. De l’autre main, il avait délicatement tourné la tête de Tryän vers lui, et il avait déposé ses lèvres sur les siennes. Le guerrier l’avait violemment repoussé. L’avait regardé comme s’il était un monstre. Puis il était parti, sans dire un mot.
Le bannissement :Trois jours plus tard, le conseil se réunissait. Vérick était placé, seul, au centre du village, et les villageois formaient un grand cercle autour de lui, et du conseil. Les larmes aux yeux, Vérick avait écouté l’ancien lui parler. « Vérick… Tu sais que dans notre communauté, la survie est très importante. Tu es né blanc, et nous t’avons donné quelques privilèges pour cela. Mais un mâle doit s’unir à femelle. Désirer l’union avec un mâle est un crime, car cela nuit à la pérennité de la race. Me comprends-tu? » Vérick hocha la tête, incapable de parler. « Nous ne te tuerons pas, tu le sais. Mais nous ne pouvons pas te garder, car tu es une menace. » Vérick regarda Tryän. Ce dernier pleurait aussi. Il devait tant s’en vouloir d’avoir parlé… « PatteBlanche, nie-tu avoir désiré t’unir à Tryän GriffesAgiles? » Le cœur de Vérick se serre, il baissa la tête vers le sol, puis regarda Tryän de nouveau. Ce dernier le regardait étrangement. Un regard qui lui demandait de mentir. Si Vérick mentait, l’ancien le laisserait tranquille, il le savait. Mais il ne pouvait pas mentir. « Non… Je ne nie pas… J’ai désiré m’unir à Tryän… » L’ancien parut attristé de la réponse, comme si Vérick avait répondu incorrectement. « Vérick PatteBlanche… tu es banni de cette communauté, et n’as plus le droit de rencontrer l’un de ses membres. Si l’un des villageois est surpris à te parler après ton départ, il sera banni aussi. Tu as deux jours pour partir. »
Le lendemain, il prenait la route. Mais avant qu’il ne puisse partir, Tryän s’interposa. « Pardonne-moi… » Vérick ne répondit pas. « Vérick… Les villageois t’aiment bien… aucun d’eux ne veut réellement cela. Lorsque tu seras seul… rappelle-toi que toute la communauté t’aime Vérick… Tu es notre Fleur de Neige… » La Fleur de Neige. Né du mal, elle était si belle qu’on ne pouvait s’en détacher. Né du mal… C’était cela que la communauté retenait… qu’il était né du mal. En pleurant, Vérick dépassa Tryän, sans lui adresser un regard. « Où vas-tu aller Vérick? » En soupirant, le Faenlihr blanc se retourna. « Les légendes parlent de la terre de nos ancêtres. Où voler était le plaisir le plus sublime. Je vais essayer de la trouver… » Tryän regarda le sol et une larme perla au coin de son œil. « Althéa est une légende, Vérick… ne fait rien de stupide… » Non… la stupidité, il l’avait déjà faite. Rien ne pourrait jamais plus être pire que d’avoir embrassé Tryän… Vérick se détourna et partit, sachant que son histoire avec Tryän, avec la communauté, que tout son enfance, n’existait plus, désormais.
L’anonymat :Vingt ans… l’âge de vingt ans avait toujours été important pour un Faenlihr. C’est à vingt ans que les ailes terminent leur croissance et permette à leur propriétaire de bien voler. Eh bien, lui, il ne les aimait pas ses vingt ans… Loin de sa communauté, loin de Tryän… le pire, c’était qu’il ne ressentait que de l’amitié pour lui, rien de plus. Pourquoi, alors, avait-il…? Cela n’importait plus. Maintenant, il était barde errant. Maintenant, il offrait sa musique aux autres. Car il n’avait pas trouvé Althéa. Tryän avait eu raison, ce n’était qu’une légende…
C’était l’après-midi. Vérick frappa à la porte d’une maison. Ce fut un jeune garçon qui lui répondit. Ce dernier le regarda un moment, émerveillé. « Bonjour petit. Est-ce que je peux parler à tes parents? » Le petit garçon ne bougea pas. « Qu’est-ce que vous êtes? » Vérick soupira. « Une Fleur de Neige… » Le petit garçon détala et revint avec un adulte. « Papa, le monsieur Fleur de Neige il veut te parler. » Le père regarda Vérick. « Fleur de Neige? C’est votre nom? » Vérick hocha la tête. « Je cherche un endroit où rester un moment. Je suis barde, et j’échange ma musique contre le toit et le pain. Êtes-vous intéressé? » Un sourire éclaira le visage de l’homme. « Entrez, Fleur de Neige. Je serai heureux de vous écouter chanter. J’espère que vous saurez distraire un peu mon fils. Vous savez, il n’y a pas beaucoup de visiteur ici. » Avant d’entrer, une dernière pensé traversa l’esprit du Faenlihr. Vérick n’existait plus, lui non plus. Maintenant, c’était Fleur de Neige…
Le cadeau de la nature :Vingt-cinq ans… et pourtant il était encore si jeune... La communauté lui manquait. Non seulement il n’avait jamais trouvé Althéa, mais en plus, il avait l’impression persistante d’avoir été rejeté pour rien. Dans le fond, il n’y avait rien eu entre lui et Tryän. Il s’était juste trompé… il avait fait quelque chose en lui accordant la mauvaise signification. Il aurait dû nier… dire que c’était une erreur. On lui aurait pardonné. Il aurait pu rester avec Tryän. Mais… mais l’Instinct de la Lune ne se trompait jamais. Et c’était l’Instinct de la Lune qui l’avait poussé à embrasser son ami. C’était vrai… il était une menace pour la survie.
Son regard accrocha quelque chose, sur le bord du chemin. Une petite forme blanche, et bleue. Il s’agenouilla et la regarda. Une petite tigresse, probablement à peine naissante. Sa couleur était très étrange. Il ne semblait pas y avoir de mère tout près. La pauvre petite allait mourir de faim! Il allait s’en occuper. Ça lui donnerait une petite raison de vivre…
But ou quête:
Trouver un moyen de se faire accepter par les siens, et revoir Tryän.
Animal de compagnie : Vérick est accompagnée d’une jeune tigresse qu’il a trouvée. Cette dernière, un peu spéciale, est totalement blanche, d’un blanc aussi éclatant que sa propre fourrure, et ses rayures sont bleues comme la foudre. Les yeux de l’animal sont ambre doré et elle est à peine âgée de quelques mois. Vérick l’a nommée Maeya.
- Spoiler:
Pouvoirs :
Pouvoir de Vérick : L'Instinct de la Lune : Vérick possède, comme tous les membres de sa race, le don d’insuffler la magie dans ce qu’il fait. Cela ne fait rien, sauf rendre ses actes de meilleure qualité. Et tout cela à condition de ne pas s’en servir pour blesser les gens.
Pouvoir de Maeya : La salive de Maeya possède des vertues de cicatrisation et d'engourdissement. Lorsqu'elle lèche quelque chose de vivant, une sorte de chargé énergétique contenue dans sa salive empêche les nerfs de transmettre des informations. Malheureusement, même si elle lèche la main de quelqu'un par affection, par exemple, cette dernière en sera quand même engourdie.
Code présent dans le réglement :
Validé (Tullia)Autres : Qu’il soit précisé, Vérick est homosexuel.
Ou avez vous connu le forum ? Reroll de Sylver ^^
Jeu 26 Avr - 23:51
