il fait froid vous trouvez pas? [PV]

Il faisait froid cette nuit-là, j’avais remonté ma cape en peau de loup jusqu’en haut de mon cou mais je sentais toujours le vent glaciale mordre mes joues avec une inexorable violence. Je levais la tête vers le ciel noir lourd de nuages, mon soupire de lassitude laissait apparaître un nuage blanchâtre dans l’air froid, étais-je bien étais-je mal ? Je n’en savais rien, en tous cas j’avais froid.
Mes pieds faisaient crisser l’herbe sous chacun de mes pas, mes jambes étaient alourdies par le froid et mon visage engourdi par le vent. Je serrais dans ma main un petit flacon de cristal, à l’intérieur se trouvait une fleur, une fleur qui ne se plaisait que dans les grands froids mais qui pourrais surement aider ma mère adoptive à aller mieux. J’avais entrepris un long voyage à pieds et maintenant, je retournais en plein cœur de la foret elfique, seul endroit où je me sentais bien… Tous ses conflits, toutes ses guerres… Tout cela me rendais folle… Je ne me sentais bien qu’au sein de ma famille, bien que mon frère ai fait une crise cardiaque en me voyant celui-ci n’est pas peu content de mon retour. Mais je devais faire le voyage, et j’avais froid, très froid… j’avais prévus cela, mais n’avais pas prévus que j’aurais aussi froid… Bien vite un courant d’air chaud s’en vint valser autour de moi faisant tomber autour de lui une nuée de flocon de neige… de la neige !! Il y avait de la neige !

Deux pas de côté et c’était partis dans une folle ritournelle, je me laissais transporter avec le vent, l’air était mon cavalier et j’étais la cavalière, dans une silhouette de flocon de neige virevoltant l’esprit, mes pieds glissaient sur le sol, de nouveau cette irrévocable envie de danser. Doucement, tout le stresse accumulé en ses temps froids et dangereux retomba, comme une douce chaleur entourait mon corps, je me sentais de nouveau moi, Taomi, fille du Zéphyr… Je me sentais transporter par les courants, je ne répondais plus de mon nom ni de rien d’autre.
La larme autour de mon cou brillait comme elle avait rarement brillé et dispersait un halo de lumière dorée sur la peau si blanche de mon cou.
Ma laissant tomber sur le sol je fixais le ciel d’un air mélancolique. Les flocons de neige tombaient uns à uns fondants sur mon nez ou mes joues, effleurant mes lèvres. Le froid m’avait totalement quitté, mais je me devais de trouver un abri pour la nuit. Je pris donc le chemin du petit village situé sur les hauteurs du plateau dans le but de trouver un peu d’aide.

Le ciel sombre ne me disait rien qui vaille. J’enchaînais expérience sur expérience, et je n’avais donc pas pris le temps de sortir un peu. Et lorsque je m’apprêtais à quitter mon atelier, voila que le temps s’assombrit de la sorte ? C’est alors qu’une petite idée me vint en tête. Quel est le point commun entre la plupart de mes inventions ? Les pierres de charge runique ! Ces petites pierres de ma confection ont pour capacité de charger l’énergie magique présente dans l’air en continu. Cependant, elle est aussitôt relâchée. Concentrer sa propre énergie magique sur la pierre stoppe la fuite d’énergie et gonfle la pierre. Cependant, une fois la limite dépassée, la pierre explose. C’est pour cela qu’il est plutôt difficile à maîtriser mes inventions, parce que cela nécessite de l’entrainement, de la finesse et de la patience pour connaitre ses limites. Une autre chose à savoir sur cette technologie, c’est que les pierres utilisés ont chacun un effet bien distinct lors qu’elle décharge son énergie. Pour exemple, la pierre dans la création que j’allais utiliser est un diamant. Il est très difficile de s’en procurer, mais un miracle à fait que j’ai pu m’en procurer un. Le diamant est la pierre symbolique du signe des Gémeaux, signe de l’air. J’y ai ensuite dessiné le la rune d’As, symbole du souffle du vent, ainsi que la rune d’Algiz, symbole de protection.

Je me dirigeais vers un grand mur. Sur le côté se dressait une bibliothèque, collée à ce même mur. Je posais alors ma main dessus et y concentra un brin de magie. Un premier déclic lourd se fit entendre. Ma deuxième paume s’installa sur l’une des planches du mur, et j’y concentrais encore de la magie. Un second déclic moins bruyant mais plus sec retenti, puis je fis coulisser le mur sur le côté. Une trappe cachée dans le mur, dans laquelle se trouvait une multitude d’armes, d’objet magique de mon crû. Ils peuvent tous être dévastateur, et c’est pourquoi je me refusais à les laisser à la vue de tout le monde.

J’engageais ma main dans la cavité recouverte d’une mousse synthétique supposée protéger les objets, puis je saisis un long bâton. Il mesurait une tête de plus que moi et le diamant a son bout brillait d’une douce lueur, les runes gravées dessus se fondant avec la lumière, comme s’il n’y en avait pas. C’était l’une de mes premières créations. J’avais failli casser le diamant lors de mes essais, mais par chance c’est une pierre aussi solide que précieuse. Sa puissance est dévastatrice, et c’est bien pour cela que je ne m’en servais jamais sérieusement pour autre chose que les tests.

Armé du sceptre, je refermais ma cachette dans un gros bruit métallique avant de me diriger vers la porte de sortie. J’ouvris la porte et me pris une bourrasque glaciale sur la figure. Comme si le mauvais temps ne suffisait pas, il fallait aussi qu’il fasse froid et venteux. J’espérais que cela n’influe pas sur l’expérience, et je sortis malgré tout, verrouillant la porte derrière moi. J’avais la chance d’être ni trop loin, ni trop près du village. Ainsi je pouvais me livrer à mes tests sans me faire trop de soucis. Je marchais jusqu’à trouver un coin tranquille et espacé.

Une fois trouvé, je m’installais au centre d’une sorte de ronde de buisson, et planta mon arme dans le sol. Je me concentrais, les mains sur le bâton, les yeux fermés, concentrant de l’energie. La pierre se mit à luire doucement. Il me fallut moins d’une petite minute pour le charger à bloc, et ainsi atteindre l’apogée de sa puissance, la lumière devenant presque aveuglante. Dans un cri, je lâchais mon emprise sur la pierre, ne pouvant plus la retenir, levant l’arme et frappant le sol durement. Une violente et puissante bourrasque s’y échappa en direction du ciel dans un bruit du tonnerre. Cette arme était faite pour créer une sorte de bouclier de vent en forme de sphère, comme une violente tornade concentrée sous forme d’une onde de choc. Celle-ci parti en direction des nuages. 30 secondes plus tard, un trou béan se forma dans le ciel, laissant passer la lumière du soleil qui m’aveugla l’espace d’un instant. L’expérience était satisfaisante. C’était le résultat voulu, et je souris à pleine dent. Je m’allongeais en rigolant, content d’avoir un brin de soleil et que le test fut une réussite…

Je dansais toujours avec le Zephyr, sentant sur moi la morsure de son froid délicat. J'étais sa fille, l'essence même du vent coulait à flot dans mes veines et emplissait ma vie d'une bonne humeur perpétuelle. Petit à petit la neige cessa, je regardais autour de moi rien n'était normal. L'air ambiant s'agitaient, le Zephyr si joyeux prenais un air triste et semblais s'enerver. fouettant les alentoure avec une rage d'une rare violence. Subitent il cessa de tornoyer pour ne choisir qu'une seule direction. Je suivaius sa direction, dirigeant mes pas là où il me guidais. Les esprits me suivaient, l'air mécontent, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, pas à pas je me rapprochais de quelque chose que je sentais louche. croisant les bras et haussant un sourcil je vis un homme allongé au sol. Le Zephyr dans mon esprit, m'annonça que c'était cet homme qui était à la base de cette annarchie. Le vent soufflait fort, très fort, couvrant le ciel de nuages aussi noirs que la nuit, je levais les yeux au ciel, perdant toute douceur dans mes expressions. soupirant je mimais un aplaudissement ironique mes yeux prenant la couleur du ciel, mes cheveux indiquant la position du vent et sa puissance en se rabattant sur mon visage... Il l'avait enervé, il avait enervé le Zephyr, maintenant, j'allais devoir m'occuper de ça seul, il ne pourrais pas m'aider, personne ne le peux en vue de l'état dans lequel se trouve l'onde celeste.


"bravo, tu vien d'enerver les esprit de l'air... Il vas pleuvoirs... et tu ne pourra rien y faire cette fois"

Je plantais mon regard dans le siens après mes paroles, des parole plate et sans réelles froideur ni chaleur. J'avais dis cela d'un air ininteressée, trop occupé à regarder le ciel cotonneux et poussiereux qui n'allais pas tarder à deverser sur nous des flots de rage. Le premières gouttes d'eau ne tardèrent pas à se montrer. Je levais à nouveau le visage vers le ciel mais les yeux fermés cette fois, pour acceuillir avec délice l'eau sur ma peau. Mais elle était froide, et le vent trop en colère pour me réchauffer, je portais alor à nouveau toute mon attention sur le jeune homme. Un jeune homme vêtue à la manière d'un inventeur, il en était très certainement un d'ailleur, c'est pour cela que le vent était si en colère. Alors que celui-ci nous fouettaient lui et moi je lâchais enfin un sourir, me frictionnant pour pallier au froid.


"tu aurais un endroit chaud où nous pourrions aller? Cela risque de durer longtemps, le vent est enervé et il punis celui ou celle qui l'a dérrangé."

Je pourrais me sentire concernée, si je n'avais pas été la fille du Zephyr, ou "celle qui chevauche le vent". Des surnoms bien flatteurs pour une ancienne gardienne du vent. Il est vrais que je peux chevaucher Zeph' mais la chose n'est pas simple, de plus, personne ne le vois, alors, tout le monde me prend irrevoquablement pour une folle qui sais monter le vent... Folle moi? non jamais!! je sais que depuis que je suis sylvaine j'ai quelque moments d'égarement, bien que j'aime être ce que je suis, je dois pas moment faire attention, nous ne devons pas toujours jouer. Je montais alors sur un rebord de fenêtre non loin de moi, me tenant sur une seul jambe en équilibre, posée sur le rebord. Ma jambe dans le vide dessinant des ronds et du bout du pied je formais une petite tornade qui restait sous mon pied. Je regardais ma création avec amusement. Ce que j'aimais faire cela!!

J'attendais la réponse du jeune homme. Positiove ou negative elle serait ce qu'elle serait je n'avais cure de lui plaire ou non, tout cela était de sa faute. Mais il n'allait tout de même pas laisser une pauvre fille comme moi s'occuper du vent. Je continuais à jouer avec ma petite tornade, j'étais en fait entrain de jouer avec un esprit. Un esprit du vent glacé. Il pris une forme humaine, un homme blanc, totalement blanc, ses cheveux battaient l'air puis, après m'avoir caressé la joue il partit en direction des autres pour lâcher sa colère sur le jeune homme.


"Il n'est pas de bon ton de jouer avec les element sans en avoir l'autorisation par ceux-ci même... Ton sort est surement très puissant, mais très dangeureux.