Il fait bon vivre dans les marais [PV Bahamut et Herkhael]

Une longe faux debout sur le sol, une arme au tranchant acéré et couvert de sang. En équilibre sur cette arme l’on peut remarquer une ombre noire accroupis sur l’arme. Elle semble à son aise ici… Sa robe noire pend derrière elle, l’eau du marais putride. Qu’attendait une jeune femme aussi frêle dans un tel endroit ? Elle ne semblait pas dégoutée par l’odeur, elle ne semblait pas effrayée de la nuit qui tombait, elle ne semblait pas vouloir partir. Elle semblait plutôt attendre. Mais quoi ? Elle fixais le ciel avec intérêt, et semblait prendre garde à ne pas toucher l’eau de ce marais. Tout homme normalement constitué penserait qu’elle est en détresse, il chercherait à l’aider, à la sauver, mais, tout homme normalement constitué mourait… La demoiselle était la fossoyeuse, elle ne mourait pas, elle changeait sans cesse de corps. Se laissant tomber de sa faux, elle atterrit les deux pieds dans l’eau et commença à marcher.

« Notre patient vas bientôt arriver, ti entends ça ma chère faux, toi et moi allons nous repaître à nouveau. »
Elle semblait sautiller dans l’eau, se fichant pas mal d’être mouiller et d’être entourée par une telle odeur. Elle leva à nouveau la tête vers le ciel dégagé puis enlaça son arme.
« C’est ici qu’il vas arriver !!! Je suis toute excitée !! »
Et un deux trois… Elle partit dans une danse avec son arme, une valse enjouée rythmée par l’eau sous ses pieds. Quand elle remonta vivement au sommet de son arme. Ses mains passèrent sur la cheville sanglante, quelque-chose l’avait mordue… Une sangsue des marais, mais celle-ci n’avais pas tout compris apparemment… Le but était de rester accrocher à la peau de ses victimes, pas de parti aussi vite… Morticia resta accroupis sur son arme, les yeux fixé vers l’astre majestueux qu’était la lune.

La lune inondais la jeune femme, sa peau blanche paraissait encore plus pâle, ses yeux noirs était tintés d’une étrange lueur, entre la folie et l’impatience. Elle attendait toujours la même chose… L’arrivée de quelque chose qui apparemment la passionnait, un nouveau corps… Un corps en assez mauvais était pour qu’elle ait beaucoup de travail dessus. Enetari lui était une très bonne passeuse de corps, elle les mutilait toujours, les torturais toujours. Un régal à embaumer.
« Par tous les dieux ! Que je suis impatiente ! »
Encore une fois elle parlait à son arrme… Sa faux semblait être plus une amie qu’une arme à ses yeux… Peut-être était-ce parce qu’elle était dotée d’une âme. Elle soupira, son colis de semblait pas vouloir arriver… Jusqu’à ce qu’elle soit éclaboussée…

Sautant de son arme elle s’énerva
« Qui ose me réveiller… en pleine sieste réparatrice ? »
Quelque chose buta contre ses jambes. Il s’agissait d’un humain, un humain mutilé à mort. Il portait autour du cou un collier de métal destiné à bloquer toute magie. Morticia s’accroupis dans l’eau, posant ses mains sur le collier pour le lui enlever. L’homme prit de suite la forme d’un dragon monstrueux…
« Tu as vus ça ma belle… » Elle câlina à nouveau son arme qui se mis à rougeoyer « son âme n’est pas passée, montre-moi ce qu’elle a à nous dire »
Morticia revit les derniers instant du dragon, elle comprit qui il était et ce qu’il avait fait. Aux yeux de la demoiselle en noire, ce dragon ne méritais pas de passer, elle en ferait alors un zombie… ou plutôt une wyrme. Un être condamné à souffrir pour l’éternité. Son sourire s’élargit à cette idée, elle se mit à rire. Un rire franc et cristallin, presque innocent. Elle allait faire de ce monstre, une atrocité de la nature, jusqu’à ce qu’il soit assez humilié pour partir de l’autre côté. Cependant, son âme s’emblait s’attacher… Elle était accrochée à la faux, ne voulait pas partir mais ne semblait pas prête à rester…
« Voudrais-tu vivre ? » L’âme restait accrochée, elle prit donc cela pour un oui « nous allons essayer quelque chose…  donne-moi la moitié de ton âme… »

Morticia était toujours prête à faire de nouvelle expériences, et celle qu’elle allait faire maintenant était des plus enrichissante pour elle. Elle attrapa son manuscrit, l’ouvrit à la bonne page et appris l’incantation. Une très vieille langue nécromancienne… Assez pour que les nécromanciens encore en vie à ce jour ne puisse la lire. Elle récita ensuite l’incantation, aidée de sa faux. Un feu verdâtre entoura la nécromancienne et le dragon,  la faux de la jeune femme s’enflamma de ce même feu mais ne semblait pas la déranger. Elle était concentrée, concentrée à réanimer la bête pour en faire bien  plus qu’un zombie ou une wyrme… Elle en ferait un guerrier Keresh.
Le feu grandissait autour d’elle, elle sentait l’énergie de son arme se mêler à la sienne, jusqu’à ce que le dragon eu un mouvement de respiration. Elle l’avait réveillé !  Fière d’elle, elle inspecta le corps meurtri de l’animal, il était couvert de runes semblables à des tatouages… Elle avait réussi, réellement.
« Tu as vu ça ma belle ? »
Sa voix enfantine semblait pleine d’espoir, elle avait créé une arme vivante et pour cela… il fallait la force d’un dieu…

Après sa mort le corps du tyran fut jetait comme un vulgaire déchet dans les anciens marais d'où il semblait venir, aucune tombe digne de ce nom pour un tel monstre qui a tyranniser son peuple pendant plus de 300 longue année. Ces 300 année appelé l'age noir à présent ou bien encore le règne noir était sans doute les pires années que le peuple humains est connus.

Pour lui les minutes étaient des heures, les heures des jours et les jours des années, plus aucune notion du temps pour ce qui avait était un terrible fléau craint dans de nombreuses contrées. Son âme n'avait pas était juger digne de passait de l'autre coté vers la paix sois disant éternelle mais celas n'était pas vraiment une surprise vue le nombres de personnes qu'il avait déjà envoyer à la grande faucheuse, les mises à mort, les massacres, ou bien encore les nombreux sacrifices juste pour ses envies macabres.

La nuit était tombée et la lune semblait bien haut dans le ciel étoilé qui semblait parsemer de lumière, le ciel luit même était recouvert pars de sinistres branchages d'arbre mort ou non, une odeur fétide était dans l'aire venant peut-être des rares cadavres en décomposition dans ces eaux plus que putride, la mort elle même semblait avoir élue domicile dans cet endroit reculer du monde sombre et terrifiant où seul des personnes déranger s'aventureraient en profondeur cars ces antiques lieux refermes leurs secrets et nul ne l'ignore.

Sans doute de nombreux combats avaient eu lieu ici à voire les traces de coups porté pars des épée où d'autre armes mortelle ayant marquer les quelques rares arbres. Peut être même le sol était parsemer de cadavres et l'eau remplie de corps humains mais nul n'était assez fou pour vérifier.

Mais le speudo repos du monstre fut troubler pars une jeune femme armée d'un faux, son âme aussi noire soit-elle était rentrée en contacte avec cette humaine. Elle lui demandas si il voulait vivre il n'en revenait tout simplement pas son errance allait t'elle s'achevait enfin?

Des flammes vertes se mirent à danser autours des deux êtres et la femme se mit à lire dans une langue inconnue, soudain le colosse se sortit de sa léthargie d'un mouvement de respiration maladroite, Peut à peut il reprit conscience de son corps affreusement mutilé et une douleur terrible lui fit poussé un cris monstrueux, ses membres se mirent à bougé pour se mètre debout mais de façon trop anarchique pour y arriver, ne comprenant pas vraiment la situation le monstre retournas dans sa léthargie aux bouts de quelques minutes, il avait bouger certes mais que quelques minutes.

PS: je met les couleurs à ma prochaine co ;)

Quelle idée était donc passée par la tête d’Herkhael pour que le drow aille se salir dans ce genre d’endroit ? Les Marais Putrides n’était pas le genre de paysage que l’on pourrait qualifier de déstressant ou de magnifique bien au contraire. On y venait plutôt si on aimait les ambiances un peu glauques et mystérieuses, ou pour faire quelque chose à l’abri des regards des gens du commun. L’elfe noir en avait eu rapidement marre de crapahuter à deux à l’heure dans les nombreux passages obligés qui recquérait de faire trempette dans l’eau croupie et la boue, jusqu’aux genous, parfois plus. Il avait opté pour le vol par lévitation de branches en branches, ce qui curieusement lui paraissait plus reposant. Bien sûr ce n’était pas idéal vis-à-vis des moustiques (le nécromancien était occupé à souvent maudir les insectes qui venaient boire son sang, un sang assez attirant pour eux, et surtout se maudissait davantage lui-même de ne pas avoir pris d’onguent qui éviter ce genre de problèmes.

Il jeta un regard presque envieux vers une étrange créature qui crapahutait dans les arbres non loin. Bestiole s’amusait beaucoup dans cet environnement, et se repaissait de nombreux insectes.

*…sauf ceux attaquant son maitre…*

Et puis on ne sait pas ce qui pouvait grouiller dans l’obscurité de l’eau de ces marais. Herkhael avait simplement eu à faire déguerpir quelques feux-follets, mais il est probable que des goules, des insectes d’une taille respectable et quelques autres horreur attendaient patiemment l’imprudent.

Son ouîe elfique capta enfin ce qu’il cherchait, un petit air qui à force d’être repeté avait fini par lui rentrer dans le crâne ce qu’il commençait d’ailleurs à trouver énervant. Quelques heures plus tôt, alors qu’il était parti exécuter une affaire de banale chasse aux prédateurs nuisibles dans les environs pour se changer les idées et visiter un peu les terres démoniaques ; il avait cru aperçevoir une collègue bien connue qui fredonnait qu’elle partait pour les marais. Coup de chance. Il s’était depeché de finir sa quête, le commaditaire étant assez pressé, et les sous en poche, était parti la traquer dans les marais avec l’aide de Bestiole qui la traquait à l’oreille et l’odeur (du moins le keresh l’espérait-il, n’ayant put faire comprendre à Bestiole ce qu’il voulait que par un fredonnage intensif de l’air de l’autre foldingue et une imitation assez approximative)

Lorsqu’il vit enfin Morticia, il fit attention de se poser le plus discrètement possible sur la branche d’un arbre et odonna le silence à sa créature. La magicienne était en pleine séance de nécromancie. Souhaitait-elle ramener à la vie le dragon qui était à côté d’elle ? (Herkhael essaya de se remémorer combien de fois il avait put voir un dragon aussi gigantesque, 1 ou 2 fois seulement) En tant que wyrm ? Mais la disposition des flammes vertes et les paroles marmonnées lui rappelèrent soudainement quelque chose. Il n’avait vu ce rituel qu’une fois, et c’était lui le cobaye…Il toucha instinctivement son bras comme si il pouvait ressentir ses tatouages a travers ses habits. Et les marques qui apparaissaient sur le cadavre ne lui laissèrent plus le moindre doute. C’était dingue, c’était proprement dément, mais une ‘’mortelle’’ était en train de faire, et peut-etre bien de réussir, un rituel qui était normalement l’apanage des divinités de la mort ! Elle était en train de redonner la vie à un guerrier de la mort…Elle était en train de créer un keresh…

*Aucun doute, pour avoir une telle puissance et une telle connaissance, elle est vraiment une Faucheuse, une passeuse d’ames…*

Il était tellement abasourdi par le spectacle qu’il ne songea même pas à intervenir, captivé qu’il était par le suspens de savoir si oui ou non elle allait réussir. Les flammes s’éteignèrent dans un violent tourbillon, l’incantation prit fin et…et la colossale créature se mit à bouger, avant de revenir à sa position initiale.

*Les kereshs restent un moment inconscients après le rite. Mais il a bougé et ce dragon devait être bel et bien mort avant le rite. Elle a réussi…sans même apposer de cercle, sans aide divine visible et directement dans ce monde…Incroyable*

Cette fois il en était bel et bien jaloux. Mais en y regardant bien, les blessures du dragon, malgré les tatouages ne se refermèrent pas, et aucune arme spéciale ne semblait avoir été invoquée (sinon le dragon aurait davantage hurlé). Ce n’était donc pas parfait. En y réflechissant bien, Herkhael n’avait jamais vu de dragon guerrier de la mort, l’état de wyrm devait leur être bien plus predestiné en cas de retour d’outretombe. Mais c’est en scrutant un peu le physique du dragon qu’il eut un flash.

Il avait deja entendu la description d’un monstre pareil dans des ragots de taverne, dans les dires d’une amie digne de confiance, dans un livre sur le passé incertain d’Aratanye, et dans une histoire que l’on avait raconté à un môme pour qu’il dorme. Le physique concordait parfaitement, et le fait que l’on ai balancé le cadavre de la créature dans ces marais également…

*Bahamut le Tyran ?...celui qui a fait pleuvoir un règne de 400 ans de monstruosité sur les humains ?...*

Les excès du tyran étaient tellement atroces et nombreux que même lui Herkhael Teliir, qui avait pourtant également fait parfois preuve d’une grande cruauté, ne les cautionnait pas dans l’ensemble. Bien sûr l’Histoire appartient aux vainqueurs, mais si tout cela était vrai, Shibai courait un trop grand risque qu’une ordure pareille et aussi puissante puisse rescuciter dans cet état. De surcroit sous les ordres précaires d’une desequilibrée qui se prend pour une vraie divinité. Et puis il y avait aussi le fait de donner une bonne leçon à Morticia et la perspective d’un acte épique qui le motivait secondairement.

C’est ainsi qu’il descendit directement sur le dragon et lui planta à plusieurs reprises son épée dans la tête aux endroits les plus fragiles avant que l’on ne l’interrompe. L’épée avait tout de même eut du mal à passer, cela ne retuerait pas le dragon mais ça l’affaiblirait deja. Il se rua sur Morticia, immobilisa le poignet de la nécromancienne qui tenait la faux et la secoua comme un prunier

‘’Est-ce que tu te rend bien compte de ce que tu viens de faire Meredith la passeuse d’ames ?! Est-ce que tu te rend surtout compte de qui tu viens de réveillererer ?!!! Je pense sincèrement que ce dragon est Bahamut le tyran espèce de greluche ! Allons c’est pas que je ne suis pas content pour toi, Super !que tu ais réussie à me faire un cousin germain relève du grand art vraiment; mais tu te rend compte du danger qu’il représente ? Tu penses sérieusmeent pouvoir arriver à le controler ?! Je crois que même moi je n’y arriverais peut être pas. Non s’il te plait, reviens à la raison…enfin je sais que tu l’as perdue depuis un moment…mais fais un effort pour rendormir cette chose ! Autrement…

Il revint vers le dragon et sortit sa deuxième épée et sa chaine de lames.

thème
Le dragon sombra dans une nouvelle inconscience qui cependant n’était pas la mort. Il en fallait tellement plus pour décourager Morticia. L’ennui c’est qu’elle n’avait pas de temps à perdre et qu’elle ne voulait pas rater l’expérience de sa vie… Elle tomba à genoux dans le marrai, fatiguée. Le peu de forces qu’il lui restait étaient parties dans le corps du dragon mort. Elle se mordit la lèvre. Que t’arrive-t-il petite nécromancienne ? As-tu cette fois baissé les bras ? La lueur d’espoir quittait son regard, elle ferma les yeux un instant, semblant triste, malade, souffrante… Le travail fournis et le manque de coopération de la bête lui avait rendu la tâche difficile. Tâche qui en soit n’était déjà pas facile de base… Pourquoi avait-elle fait cela au final ?  Qu’allait-elle y gagner ? Elle se fichait d’être une déesse, elle se fichait de ce dragon, elle se fichait de ces terres… Tous étaient les mêmes à ces yeux, elle ne comptait pas souffrir pour eux. Mais il est vrai que, si ce dragon qu’elle tentait de faire revivre était bel et bien devenu un Keresh, elle pourrait s’amuser. Dans un mouvement de désespoir elle arracha une cote de la créature, récitant quelques incantations en regardant l’objet. Un nouveau fantasme ? Un nouveau jouet ? Que fais-tu petite Morticia ? Elle jeta un regard lourd de sens au dragon en posant la couronne d’os sur sa tête, mêlant ses cheveux dedans. Elle se dressa, fière et droite, jusqu’à ce que quelqu’un arrive. Elle le sentait, l’entendait… Jetant un bref regard vers sa faux, elle comprit que c’était une âme en perdition, et que le dragon lui aussi était bien en vie, mais totalement inconscient. Cependant, les blessures de la bête commençaient à se refermer très doucement…

thème
Herkhael arriva de… d’où déjà ? Même toi, Moorticia, tu ne le sais pas… Elle regarda autour d’elle, elle l’avait senti mais ne l’avait pas vu… En même temps, il a la peau sombre…  c’est facile pour lui de se camoufler. Il planta alors, sous le regard énervé de Morticia son épée dans le crâne de la bête, de quoi la calmer encore quelque temps… Morticia fulmina avant que le drow n’arrive et ne la secoue comme en prunier en parlant tellement fort et tellement vite que la nécromancienne n’entendis rien. En réalité, elle ne l’écoutait pas. Elle se laissait mollement secouer se prenant même un coup de faux sur la tête. C’est à ce moment qu’elle se reprit. Mais ce n’est pas à Herkhael qu’elle s’en prit mais à son arme. Ses yeux se changèrent en deux billes noires et mauvaises.

« Mais ça vas pas de me frapper comme ça ?! Tu aurais pu me faire mal !!! »

Elle regarda le drow, armé qui faisait face au dragon. Elle planta sa faux dans le sol, et tira la chaîne du drow vers elle en l’enroulant autour de la lame avant de la tirer vers elle. Les lames frottant les unes contre les autres faisaient des étincelles enflammant l’eau du marais. Morticia récupéra sa faux en applaudissant. Son regard était celui d’une folle, d’un démon…

« BRAVO T’AS TOUT CASSE NA MAIS C’EST PAS POSSIBLE CA !! »

Encore un saut d’humeur ? C’est fou comme cette nécromancienne est changeante… La folie n’est pas facile à ignorer chez elle…. Elle se saisit à nouveau de la chaîne d’Herkhael en évitant les lames et le traina derrière elle comme un chien. Puis elle l’attrapa par les cheveux et lui montra les flammes de très près, comme un enfant que l’on punit. Du à la forte dose nymphéa noir dans ces lieu, les flammes aussi étaient noires et rependaient une forte odeur nauséabonde de cadavre en putréfaction et… de guano au soleil. Elle finit par le redresser en le giflant.

« DEJA TU CROIS QUE JE SUIS UN ARBRE PUIS TU MET LE FEU !!!  MA MERE EST MORTE PAR LE FEU !! ON LA RETROUVEE TOUTE CRAMEE ! »

Elle s’arrêta net et gratta l’arrière de sa tête en réfléchissant à ses paroles. Elle semblait perdue… Regardant les flammes dansées elle ne disait rien se grattant toujours le cuir chevelu.


« Ou était-ce papa qui a été tout cramé… je sais pas… Tu en pense quoi ma faux chérie ?»

L’arme ne lui répondit toujours pas… Morticia… Une faux ça ne parle pas… Pas même la tienne… Tu es désespérante… Elle restait ainsi, à réfléchir au milieu des flammes qui jaunissaient en mourant. Quand il n’y aurait plus asse de Nymphéa tout sera stoppé par l’eau et le processus était déjà en cour. Elle retourna sur son perchoir,  et tendis son inséparable boîte de biscuits à Herkhael, redressant sa couronne. Ainsi accroupis sur sa faux, elle semblait être un corbeau sur sa branche.

« Maîtresse Morticia sur sa belle faux perchée
Tenait en sa main un biscuit.
Maître Herkhael par la vue alléchée,
S’approcha et lui dit :
‘Hey bonjours dame Morticia
Que vous être folle, même si vous ne le montrez pas
Sans mentir, Si votre décadence  
Se rapporte à votre  puissance
Alors de se monde vous êtes la déchéance’
A ses mots, Morticia se mit à Rire
Et pour montrer qu’elle n’avait peur de périr,
Elle lâcha le biscuit avant de simplement sourire.
Herkhael repris ‘Ma chère Dame,
Apprenez que même si je n’ai pas d’âme
Je suis capable par moi-même de penser
Cette leçon vaut bien un biscuit à déguster’
Morticia folle et amusée
Jura que de la folie naissait la clarté »

Elle fit une pose un court instant toujours en souriant. Ses yeux malsains étaient posés sur Herkhael et ne le lâchaient plus. Elle ouvrit la bouche pour reprendre après un bon moment de pose qui pouvait se montrer pesant.

« Connais-tu la moral de cette histoire petit drow ? Je vais te l’exposer… La folie n’est pas une fin en soit, et il ne sert à rien de dire à un fou qu’il est fou car plus fou est celui qui se croit saint d’esprit… Un fou qui se croit lucide n’a de lucide que le faite qu’il sache qu’il est fou mais qu’il veut paraître lucide. En somme, il ne sert à rien de repousser la folie elle est mère de lucidité… Donc à quoi bon m’avoir secouée ? Pourquoi essayer de me rendre la lucidité qui s’est de mon esprit à jamais effacé ? »

Avait-elle compris ce qu’elle a dit ? Je ne le sais pas plus que vous… Morticia ? j’imagine que tu ne peux traduire… En tout cas, elle semblait satisfaite de sa tirade… Mais elle avait oublié son objectif, elle se remis au travail s’occupant à nouveau du dragon.