Mauvaise nuit

Par une nuit claire, où les étoiles et la lune émettaient une lueur féérique et où les nuages étaient d’un bleu sombre, une silhouette se glissait dans l’ombre de ces derniers. Des yeux rouges et brillants pouvaient parfois être vus au travers du masque que portait le mystérieux étranger, qui courrait de ruelles noires en passages inexploré dans le quartier riche. Que faisait-il? Que cherchait-il? Il était aussi bruyant qu’un cil s’écrasant au sol.

Alistair sauta sur une palissade de pierre très mince, puis escalada quelques poutres d’une maison inachevée pour se faufiler sur le balcon d’une demeure imposante, les voisins. Bien sûr, il y avait des gens à l’intérieur, qui faisaient la fête. Les gardes étaient disposés à patrouiller le 2e étage. Donc, le 3e étage avait un degré de surveillance moindre. L’acrobate nocturne sortit de son sac-à-dos un rappel rudimentaire, soit un simple crochet au bout d’une solide corde. Il se faufila jusqu’à l’extrémité du balcon, grimpa sur la balustrade en position accroupi, puis lança son grappin plus haut, qui s’accrocha à la grille d’une fenêtre avec un léger tintement.

*Je veux bien me donner des défis…en y repensant, cette cible…c’est pratiquement du suicide…*

Un frisson d’excitation parcouru l’échine du voleur. Il se prouverait, par cette auto-épreuve, qu’il peut se considérer comme un maître voleur. Quoi voler? Rien. Juste éviter de se faire coincer allait être suffisant. S’il trouvait des objets de valeur de petite taille, tant mieux! Il attendit quelques instants avant d’escalader le mur jusqu’au prochain étage, voir si quelqu’un aurait entendu son crochet heurter le métal de la grille.

*C’que ça peut être con, un riche : mettre des barreaux aux fenêtres pour augmenter la sécurité? Pouah. Parfait pour être assaillit par des voleurs expérimentés…*

Il se remémora le moment cocasse où il était tombé nez à nez avec un autre voleur qui avait ciblé la même maison. La situation s’était terminée dans la galanterie, l’un cédant la place à l’autre en s’excusant poliment. De toute façon, ce ne sont pas les maisons et les manoirs qui manquent.

Il commença à grimper… la hauteur devenait dangereuse en cas de chute. Alistair envisageait toujours le pire. Quelqu’un qui passe et qui décroche le grappin à la vue de la corde bien tendue… Alistair se sentit soudainement très, TRÈS vulnérable. S’il ne se rattrapait pas, il se briserait les os à coup sûr.

« EH! TU PENSAIS T’INFILTRER COMME ÇA CHEZ NOUS? CANAILLE! BRÛLE EN ENFER! »

Le sang du serpent ne fit qu’un tour dans ses veines. Il enroula une de ses jambes autour de la corde, serra les cuisses sur le fil, puis se retrouva tête en bas, bras tendus, prêt à attraper la balustrade plus bas. Cette dernière se rapprocha vite de lui, et comme il tombait, ses jambes se raidirent naturellement. Ses mains allèrent serrer le fer, puis son corps effectua une rotation, ses jambes arrivant sur le bord du balcon. Il se relaissa tomber sur la charpente inachevée, puis s’enfuit dans la ruelle. Le tout, en quelques secondes de réaction. Blessé? Oui. Biceps légèrement déchirés dû au grand effort physique employé dans le rattrapage. Ça va chauffer, mais pas handicaper notre bon voleur…qui se sentait vexé comme un pou après son échec cuisant.

C’est ainsi qu’un mystérieux personnage portant la cape et le masque errait dans les ruelles sombres du quartier pauvre, la mine basse...très basse. Ses yeux exprimaient une déception profonde qui aurait pu susciter la pitié chez n'importe quel homme.

La nuit était tombée. C'était une nuit bien ordinaire pour cette pauvre demi-elfe de sang mêle. Du drown et des elfes... un mélange à ne pas faire, sinon le bâtard risque de se faire poursuivre toute sa vie. C'était son cas malheureusement. Nihal devait se caché des représailles dû à sa race. Race qui se veulent le plus noble possible. Nihal sortait tard la nuit, car même pour une elfe, voir et entendre était tout simplement naturelle. Elle trimbalait toujours sont épée noir à sa taille et son habit de cuir noir qui mettais ses forme en valeurs. Presque provoquant. Nihal flannais dans un quartier dite ''pauvre''. Elle cherchait quelque chose. Mais elle ignorais se que c'était. Son intuition lui fait trouver tout se qu'elle souhaite.

Tout en se promenant Nihal tourna à droite, à gauche, encore a droite pis deux fois a gauche. La jeune femme aux cheveux bleu finit par arriver dans une ruelle sombre, mais la sombreté des lieux n'effrayèrent guère la combattant qu'est Nihal. Mais par un malheureux hasard, Nihal tomba sur une gang de malfrat. Ils étaient cinq. Nihal passa tout droit sans les regarder et regardant par terre perdue dans ses pensées.

-Hey jeune demoiselle, tu ne devrais pas te promener toute seule dans un endroit pareil. Dit un des hommes armé d'un poignard dans le dos.

-De quel race est-tu ? Tu n'est pas humaine. Fit un autre.

-Non c'est une elfe, regarder ses oreilles. Elles sont pointus. Dit un autre du lot.

- Attrapons la !

D'un geste, elle dégaina son épée noir pour parer tout les poignard qui foncait droit sur elle pour la déshabiller.Et d'un autre mouvement, elle les fit tomber. Et se releva.

- QUI VOUS A PERMIT DE M'INTERROMPRE PENDANT MES RÉFLEXIONS ! Dit-elle emflammée de colère.

Les cinq méchants se retrouvèrent aux sol bouche bée, planté par une fille. Mais Nihal repartit sans rien ajouter et vit un homme masquer plus loin. Mais avant de s'avancé vers lui, elle se colla aux mur dans l'ombre pour voir qui il était avant de se dévoilé.

Alistair marchait en silence, ses pas se faisant lourds et traînards. Il poussa un long soupir. Le fil de ses pensées n’était pas vraiment positif. Il vagabonda pendant encore quelques demi-heures, tournant en rond dans les ruelles désertes. Perdu dans sa tête, où tout était beaucoup plus noir que la nuit, il n’entendit pas le semblant de bagarre un peu plus loin. Il se retrouva bientôt nez-à-nez avec des brigands amateurs de la classe ouvrière. Ils semblaient ébranlés, frappé de stupeurs, mais leur expression changea quand ils virent Alistair.

*Encore une fois, je vais être une victime?*, songea le voleur en leva un regard vide sur le groupe de délinquants.

Cependant, ses muscles, même ceux en mauvais état, se raidirent. Il sentait une sorte de colère monter en lui. Probablement dû à sa précédente déception. Le deuil progressait bien.

-T’es qui toi, le louche?, lança le mieux bâti.

Le voleur ne bougea pas, fixant les badauds d’un regard froid. Il n’avait pas remarqué la présence de la femme dans l’ombre.

-Ça non plus c’est pas humain, regardez ses yeux!

Ça? ÇA??? C’était la goutte qui faisait déborder le vase (très petit) de la patience d’Alistair. Ses jambes fonctionnant encore parfaitement, il changea très vite de position par rapport aux jeunes gens. Il était face à eux. Il était maintenant plus près, sur le côté.

-Non, je ne suis pas humain, en effet.

Il retroussa le bas de son masque, dévoilant ses canines allongées en esquissant un rictus meurtrier. Sa vitesse, ses yeux et ses canines auraient pu le faire ressembler à un vampire… Ajoutons un accent étranger, et on a une recette plutôt satisfaisante. Il changea encore de côté, en lançant un dard somnifère sur le plus costaud de la bande, qui s’étendit sur le sol quelques instants après.

-Je ne suis pas d’humeur ce soir. Vous ne vivrez plus d’ici…quelques minutes?

Avec son pouvoir de séduction, il pourrait même leur faire croire qu’ils sont en fait des poulets. Il les vit resserrer leur formation, quand l’un d’entre eux s’écria, quasi-désespéré:

-N’approche pas, j’ai de l’ail sur moi!

Alistair ricana. Il sortit une gousse d’ail son sac, en jaugeant le malin d’un regard sournois.

-Ah bon, quelle coïncidence, moi aussi!..Sérieusement, sale mioche, tu croyais vraiment que les vampires ont une allergie mortelle à l’ail?

Sur ces mots, il prit une bonne bouchée d’ail, et la recracha vers le groupe humain. Ces derniers étaient horrifiés. L’un tenta de se sauver, en abandonnant ses camarades. Alistair le rattrapa et lui ficha discrètement un dard dans le ventre, en faisant mine de lui briser le cou au même moment. Plus que trois. Il envoya un autre dard, cette fois-ci un hallucinogène, sur le plus nerveux des gamins.

-Vous pouvez fuir, mortels. J’aurai votre peau de toute manière.

L’hallucinogène fit effet, et le type partit en courant et en hurlant. Les deux autres se mettaient déjà à genoux, suppliants Monsieur Le-méchant-vampire les laisser vivre. Il s’approcha, se faisant menaçant en adoptant une posture droite et un sourire démoniaque, puis leur ficha chacun un dard dans l’épaule, les derniers somnifères disponibles du chimiste. Les muscles d’Alistair se détendirent, puis il eut une nouvelle expression faciale, très joyeuse et très peu effrayante. Tandis que les 2 bandits perdaient conscience, ils purent entendre une dernière phrase.

-Je vous ai bien eu!

Après que les corps reposaient inertes sur le sol froid, le voleur ne pu retenir un rire. Il dût se tenir le ventre à deux mains pour se calmer. Il étudia minutieusement les corps, mais il s’avéra que les brigands n’étaient que de simples humains, donc pas de sang hors de l’ordinaire pour avoir des propriétés curatives. Alistair, insoucieux, avait remit son masque et voulut passer à la ruelle suivante…mais se fit mettre une dague sous le menton dès qu’il eût tourné le coin. Il leva ses mains bien en vue, pour éviter de se faire tuer, puis étudia la personne qui portait l’arme. Immédiatement, il tenta de détendre l’atmosphère.

-Vous ne devriez pas respirer si vite. C’est mauvais pour la santé.

La jeune demi-elfe aux yeux mauve c'était mise invisible et avait suivit le duel. Si elle aurait été visible, ses malfrat l'aurait de nouveau attaquer mais avec plus de force et plus d'Assurence que leur première fois. Mais ils c'était encore attaquer a plus fort qu'eux. Mais se type était étrange. Il bougeait d'une manière ......hors du commun. Et les uns après les autres, ils tombèrent tous d'inconscience. C'était pour cette raison qu'elle avait décidé d'Agir avant d'être elle-même surprise par se type. Elle sortit son couteau et le lui mit sous la gorge, mais le fait de faire se geste la stressait car elle ne voulait pas vraiment le tuer.

- Vous ne pouvez pas me voir. Alors faite gaffe....Qu'avez vous faite de ses type ? Vous ne les avez pas tuer j'espere ?

Nihal aussi était sur ses garde et comme par prudence également elle se retira d'un bond en sautant par l'arrière et s'agrippa d'une mains à une lampe accrocher au mur. Un vrai singe, mais c'était rien pour elle étant habituer de vivre dans la forêt mais à l'équart de la population qui passaient leur temps à chasseur ceux de sa race qui bafouillait leur sangs. Mais l'apparence de se type lui donnait la chair-de-poule et elle n'était pas facilement effrayable.

-Je suis Nihal, fit-elle en recouvrant sa visibilité, et toi qui est-tu ? Un rôdeur ? Un voleur ? Ou un...ASSASIN ?...Quelle race ?

Nihal était très énergique et très curieuse de nature mais aussi trop ouvertes aux dialogues.

Les quelques secondes d'arrêt cardiaque furent suffisantes à Alistair pour reprendre son calme et retrouver un semblant de bonne humeur aux alentours d'une personne qui ne semblait ni hostile, ni trop amicale à la fois. Une simple femme un peu curieuse et légèrement craintive. Tuer des gens? Jamais. Même les tueurs à sang froid ne pouvait qu'être blessés par Alistair, mais pas tués. L'Anima fit un sourire sous son masque, son regard brillait dans l'obscurité du soir.

-Non. Ceux au sol se sont endormis sous l'effet d'un sédatif juste assez puissant pour provoquer une perte de conscience. Vous savez, le sommeil est en soit une perte de conscience volontaire.

Sentant que la femme décrispait un peu les muscles, et respirait un peu plus lentement, l'homme-serpent poursuivit:

-Celui qui est parti en courant était sous les effets d'un hallucinogène. Le noir, le soir, l'adrénaline et ma gueule de monstre a sûrement dû influencer son subconscient pour qu'il produise une image d'horreur.

La femme recula puis sauta au mur pour s'accrocher en hauteur. La poussière environnante était traître et se soulevait sous chaque pas. Elle semblait elle-même douée pour l'escalade. Voleuse? Assassine? Saltimbanque? Probable. Ces trois types de personne sont portés à traîner des armes sur elles. Alistair trouva une vieille caisse et s'assit dessus sans quitter des yeux l'endroit où la femme armée se tenait. On se sait jamais quel genre de gens traîne dans les ruelles à ces heures.

-Je suis Nihal, fit-elle en recouvrant sa visibilité, et toi qui est-tu ? Un rôdeur ? Un voleur ? Ou un...ASSASIN ?...Quelle race ?

Le voleur eut un léger rire et baissa les yeux. Il contempla ses pieds un instant, cherchant ses mots, puis déclara sur un ton posé:

-Vous êtes charmante. Curieuse et naïve. C'est ce que j'aime chez une femme. Je ne suis pas bien placé pour faire la morale, mais donner votre nom à quelqu'un qui vient de foutre une raclée à une bande de pouilleux et qui se cache le visage n'est pas une bonne idée. Mais vous auriez pu me tuer et vous ne l'avez pas ait. Merci. Je vais rééquilibrer le tout maintenant.

Il se leva d'un bond et arracha son masque. Sourire remplit d'assurance, regard doux et froid à la fois, cheveux ébouriffés. La douleur que suscitait le mouvement des bras ne se lisait pas sur son visage. D'une voix remplie d'énergie, il se présenta.

-Alistair. Voleur, contrebandier, ex acrobate, alchimiste et gentilhomme de toutes les situations. Je ne suis pas un suceur de sang, mais un Anima au sang de serpent. J'ai vu votre visage, j'ai votre nom, vous avez vu mon vissage et vous avez mon nom. On est quitte.

Il resta debout, parcourant le visage de Nihal des yeux, s'attardant aux oreilles pointues, puis revenant aux yeux. Duel de regard enclenché. En souriant, sans cligner des paupières, il ne renvoya pas la question de race à la dame. Deux bras, deux jambes, deux yeux, un nez, une bouche. Humanoïde, confrère/consœur, point à la ligne.

-Que faisait une jolie fleur comme vous dans ces ruelles sales?

Une pensée perverse lui traversa l'esprit quant à la raison du pourquoi de la présence de la femme ici, mais la galanterie ficha un coup de canne à la débauche.