Détente et rencontre. [Pv : Misao]

La nuit … Le moment de la journée que je préfère. Je me promène dans cette forêt que j'ai à plusieurs reprise traversé. Où je vais ? J'en sais rien. Plus les jours passent et plus je me détachent de mon objectif. Mon visage neutre et mon regard froid, je m'arrête un instant regarde autour de moi. A l'aide de mon odorat je scrute les environs. Je suis seul, c'est une bonne chose, je n'apprécie pas trop la compagnie d'individu. Après tout, mieux vaut être seul que mal accompagné non ? A quand date la dernière fois que je suis venu ici ? Hmm, je ne m'en rappel plus, qu'importe, je n'ai jamais rien trouvé d'intérressant dans cette forêt. J'ai seulement vu quelques vampires qui se promenaient dans le coin, sinon rien. Ah … La vie de vampire est bien ennuyante je trouve. Un courant s'installe quelques secondes dans le coin, glissant contre la peau de mon visage, faisant vire-volter mes cheveux. Je continue de marcher d'un pas régulier, ni trop vite, ni trop lentement. La vitesse idéale. Au bout de quelques minute j'aperçois un château, sûrement celui des vampires. Je lâche un faible soupire et je me met en route en en direction du bâtiment.

L'endroit à quelque peu changer. Il y a plus de bâtiments, sûrement des serviteurs de la reine ou quelque chose comme ça. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de servir cette femme. Qu'est-ce que j'y gagnerais ? Que je sois un sang-pur ou non n'y changerais rien pas vrai ? Et puis, en y repensant, je trouve ces histoires de sang-purs pathétiques. Un vampire est un vampire point. Du moins, de mon point de vue. Après, ce qu'en pense les autres j'en ai rien a faire mais bon … Tiens, j'ai la soudaine envie de me détendre. Je m'arrête de nouveau de marcher, observant quelques instants la bâtisse dressé devant moi. Oui, elle fera sûrement l'affaire. Je bondit dans les airs, atterissant sur le toit du bâtiment précédemment concerné. Je m'assied au bord de celui-ci et je contemple l'horizon. Une nouvelle brise s'installe sur les lieux, qui est cette fois plus douce que la première. J'adore cette endroit, je pense que je vais revenir ici. Tiens, je sent l'odeur de quelqu'un … Du moment que cette personne ne me fait rien, tout va bien.

Je l'observe, je l'admire, je le contemple, ce ciel parfumé d'étoile m'apaise en quelque sorte. Depuis quelques temps, je suis me renferme, je n'aide plus ceux qui sont dans le besoin. A vrai dire, je ne gagne rien à aider les gens alors, pourquoi continuer ? Et puis, je ne peux m'empêcher de penser à mes parents, à que serait la vie s'ils seraient toujours présents. Je ne suis rien, un vulgaire suceur de sang. Le sang … Cette odeur … Elle me sort littéralement de mes pensées. Soudain, j'entends des battements d'ailes qui fendent l'air. Qu'est-ce que c'est ? Je me relève, me retourne et je baisse mon regard. Un corbeau … C'est mon animal préféré. Leurs plume sont aussi noires que mon âmes, une âmes … Je me demande si j'en ai une. Peut être. Je le regarde et il me regarde, je tend mon bras droit devant moi. Le temps passe et il ne bouge pas, le temps passe et je ne bouge pas. On continue de se regarder l'un et l'autre. Quand tout à coup, il se met à nouveau à battre de ses ailes. Il vole quelques secondes puis vient se poser sur mon épaule. Bizarrement, on dirait qu'il a réussi à percer ce que je suis réellement, un être avide de sang. Il a sans doute sentit que je suis une créature infâme qui n'aurais jamais dût voir le jour.

Ce corbeau … Compte il dès à présent s'incruster dans ma vie remplie de haine et de souffrance ? Je m'avance de quelques pas, toujours sur le toit du bâtiment, je m'abaisse et ramasse une des plumes du corbeau. Cette dernière est magnifique. J'avance cette fois vers le rebord de la bâtisse, je tend de nouveau mon bras devant moi, et j'ouvre en grand ma main laissant tomber avec lenteur la plume dans le vide … Je fixe l'horizon, toujours debout, le corbeau quant à lui reste perché sur mon épaule gauche, à vrai dire, cela ne me dérange pas du tout. Mais, faut il que je lui trouve un nom ? Je ne vais pas me donner cette peine. Pour être franc, je ne suis pas doué pour trouvé des noms. Ce n'est pas quelque chose d'important de toute manière.

Cette odeur, elle continue de me déranger. Il faut que je sache de qui elle provient. Je saute du haut de l'immeuble le corbeau prend son envol, j'atterrit avec facilité sur le sol, puis je commence une nouvelle qui cette fois, va m'amener à quelqu'un. Je marche d'un pas serein, mon regard froid comme la glace rend la brise ici présente aussi froide que la neige, mon visage ne montrant, comme toujours, aucune émotions. Le corbeau me suit en volant, ne décidant pas pour le moment de se poser sur mon épaule comme il y a quelques instants. Après tout, il fait ce qu'il veut, non ? Au bout de quelques minutes de marche, j'aperçois non loin de moi une personne assise. Serait-ce elle, la personne qui porte cette délicieuse odeur ? Sûrement, elle se dégage d'elle. Un chat est posé sur ses genoux. Je stoppe ma marche à quelques mètre d'elle, le corbeau vient une nouvelle fois se poser sur mon épaule, je la regarde. Son sang commence peu à peu à éveillé ma faim. Malgré ça, je ne fais pas apparaître mes crocs, du moins, pas pour l'instant.

uel doux parfum. Le sang de cette fille à l'air délicieux. Mes crocs finissent pas se montrer, faisant saigner ma lippe inférieurs.

Toi, Qui es tu ?...

Est-ce là une vampire ? Cette peau pâle me dit que oui. Je vois ses crocs, alors s'en est une. Une nouvelle brise s'installe dans les lieux, qui est cette fois plus fraîche et douce que la précédente. Je la sent, se blottir contre mon corps, caresser mes cheveux. Cette douce brise glisse sur mon visage. Le corbeau quant lui ne bouge pas, il se contente seulement de regarder la jeune fille en face de moi.

« Tu tient vraiment à le savoir ? »

Je n'ai pas envie de parler, je n'ai pas envie de me dévoiler. J'ai prononcé ces mots sur un ton glacial. Je voulais profiter du silence nocturne qui réside en ces lieux pour me détendre, mais en fait, je me retrouve à faire la causette avec une fille portant une odeur des plus attirante. Les vampires … Cette race me dégoute, parmis toutes celles qu'il y a, il a fallu que je sois un vampire. Pour être franc, je détèste les vampires. Bien sûr, certains sont plutôt gentil etc … Mais le fait de boire du sang pour vivre me répugne.

Soudain, le corbeau qui jusque là me suivait prend son envol, quelques unes de ses plumes se détachent de lui lorsqu'il décolle. En quelques seconde je le perds de vue. Ma tête levée en arrière, je me remet à regarde les étoiles. À quelques mètre de moi se trouve un arbre. Je m'approche de ce dernier et m'adosse contre lui … Je commence sérieusement à avoir faim, avec cette odeur qui plane dans l'air, comment résister ? Je la fixe toujours, d'un regard enviant. Je lèche mes crocs avec ma langue.

« Tu sent vraiment bon ... »

Plus le temps passe et plus j'ai l'impression que cette fille est une vampire. J'ai rarement vue des vampire portant une telle odeur. Non, c'est la première que je vois une vampire porter ce parfum. Du moins, si s'en est un. En tous cas je suis sûr d'une chose, elle n'est pas humaine et portant, seul les humains ont ce type d'odeur. M'enfin, de tout les humains que j'ai rencontré et vidé de leurs sang eux seuls avaient un goûts délicieux. Et de tout les vampire que j'ai pu croisé, leurs odeurs étaient plutôt banale. Elles n'avaient rien de spéciales contrairement à celles des humains. Mais là … C'est bizarre.

Ton parfum aussi sent vraiment bon.

Elle s'avance d'un pas. Mes yeux continuent de la fixer. Son odeur … Me perturbe. Je la veut. Je veut son sang. C'est plus fort que moi, je ne peux pas résister. Il me faut du sang.

Tu ne m'a pas répondu, Qui es tu ? 

A mon tour, je m'approche d'elle. Me voilà tout près de cette vampire. Je ne contrôle plus mon corps. La seule chose que je désir, c'est m'abreuver de son sang.

Je me nomme Misao, je suis un vampire issu d'un clan des Grandes Plaines.

Un clan des grande plaines, hein ? Peu importe qui elle est, j'ai soif et c'est tout ce qui compte.

« Je suis Yuhito, un simple vampire, errant sans but sur ces terres. »

Ce n'est plus qu'une question de seconde avant que le vampire qui sommeil en moi se réveil. Des monstres … Voilà ce que nous sommes. Mon regard se noie dans le siens. Mes pupillent gardent cette froideur sans pareil. Aucunes émotions ne peut être visible de part mes yeux. Je suis comme qui dirait, une coquille vide. Un corps sans âmes. Depuis la mort de l'assassin de mes parents, je suis comme ça, je suis rien. En fait, j'ai toujours été rien. Je suis née ainsi et je mourrais ainsi. Le froid s'installe, la mélodie de ce silence morbide accompagne les brises qui viennent par ci par là. Mes pensées restent figées sur l'odeur que porte la vampire. Sans le vouloir, je me lèche les crocs avec ma langue, car, dans quelques instants, je vais la vider de son sang. Je vais agir contre mon gré, mais, les vampires restent des vampires et, rien n'y personne ne peut y changer quoi que ce soit.

Tu ne peux pas faire ça, je ne suis pas un humain. Mon sang t'approtera peut être un goût agréable, mais pas d'énergie. De plus, tu ne pourrai pas avoir le plaisir de me voir mourir. Nous ne succombont qu'aux armes bénites et aux morsures de Lycans...

Je continue de m'approcher d'elle, devenant de plus en plus impatient de boire son sang.

Je sais que mon parfum t'es irrésistible, tout comme le tien l'est pour moi, mais contrôle toi... 

Ca y est, je suis encore une fois tout près d'elle près à la mordre. Je m'approche de son cou, mais avant de la morde je dis :

« Si mon sang te plais autant que ça, tu n'as qu'a le boire. »

Après tout, peu importe si je meurt, les vampires ne méritent pas de vivre alors … néanmoins, cette odeur continue de m'hypnotiser, je ne peux pas résister, c'est plus fort que moi. Puis, elle se met à me regarder, mon regard plongé dans le siens.

Laisse moi t'aider...? 

« Pourquoi m'aider ? Un vampire ne devrait pas lutter contre ses envies … »

Elle ne m'intéresse pas, seul son sang à une importance à mes yeux. Le fait qu'il ne m'apporte pas d'énergie n'est pas très grave, je m'en fiche de la vie. Et puis, je bois du sang pour son goût, pas pour vivre ... J'approche lentement mes crocs de son cou.

« Toi aussi, laisse le vampire qui est en toi, te contrôler... »

Après avoir terminé ma phrase, je lèche le cou de ma proie, pour mes crocs n'aient pas de difficulter à percer sa belle peau.

C'est délicieux, c'est tellement bon, que je pense pas pouvoir m'arrêter. Mais il le faut, je ne veux pas tuer cette fille, seul son sang a une quelconque importance pour moi. Et pourtant, pourtant il faut bien que j'arrête d'en boire. Cette fille, ce sang, pourquoi ? Pourquoi ne puis-je tout simplement pas me contrôler ? Pourquoi suis-je obliger de succomber à chacune de mes envies ? J'ai bu suffisamment de ce liquide rouge non ? Pourquoi continue-je donc à lui prendre ?

Ne me tues pas, et je ferai de même car je ne suis pas comme ça.

Je sent ses crocs s'enfoncer dans mon cou, la douleur, je la sent, mais elle ne me fait pas si mal que ça … Elle retire enfin ses dents hors de mon cou. Ce n'est que quelques secondes plus tard que moi aussi, je cesse de boire son sang. Je relève ma tête, je la regarde, noyant de nouveau mon regard dans le siens. Mes pupillent ont virées au rouge. Le rouge … C'est une belle couleur je trouve. C'est étrange, je n'aime pas boire du sang malgré qu'il soit pour la plupart du temps un délice, pourtant, j'aime le rouge. Je suis bizarre, je suis comme ça et je n'y peux rien. Avant, j'étais un vampire plutôt joyeux et maintenant, je ne cache plus ma noirceur.

Je lui tourne le dos et je me met à avancer, en direction de la bâtisse sur laquelle je m'était détendu. Après m'être éloigné d'elle de quelques mètre, je tourne ma tête sur la droite et dis d'un ton froid :

« Tu aurais dût me tuer, cette occasion ne se représenteras peut être jamais … »

En effet, elle aurait dût me tuer, mais elle ne l'a pas fait. La vie de vampire est des plus ennuyante pour tout dire. Des gouttelettes de sang tombent par terre depuis que je lui ai sucer le sang. A l'aide de mon index droit je fait se déposer un peu de ce sang qui reste sur mon visage puis je le met dans ma bouche, le dégustant encore une fois.

C'est alors que le corbeau que j'avais précédemment rencontré revient et se pose de nouveau sur mon épaule gauche. Je n'y prête guerre attention. La seule chose que je fais c'est de tendre mon bras gauche devant moi, pour faire comprendre au sinistre oiseau d'aller sur mon avant-bras. Tout de suite après avoir tendu mon bras, il s'avance jusqu'à atteindre mon avant-bras puis s'arrête et s'envole. Il vole juste au-dessus de moi. Je reprend ma marche, enfin de compte, je ne pense pas que je vais retourné me détendre, je vais reprendre mon ancienne occupation : errer. Oui, je vais errer sur ces terres, combien de temps encore ? J'en sais rien, j'espère seulement que ma fin est proche.

[HRP :désolé, des fautes d'orthographes qu'il peut y avoir dans mes postes, mais comme je te l'ai dit, ma connexion à de gros problème et je n'ai pas vraiment le temps de me relire au risque que ma connexion internet me lâche encore. ^^]

Je te l'ai dit. Je ne suis pas comme ça. Jamais je ne tuerai un vampire. Même un comme toi. Car chacun mérite de vivre. Bon ou mauvais, chacun à sa chance de changer...

Je m'arrête soudainement de marcher lorsqu'elle a terminé sa phrase. «  … chacun mérité de vivre. » C'est ce qu'elle a dit ? Les vampires ne devraient même pas exister. Je doute même de sa race quand elle dit ça. C'est pathétique … La vie n'aurais pas dût faire son apparition. Aucune race ne devrait avoir l'immense privilège de vivre. Anges et démons, vampires et lycans et j'en passe … Ce qu'il faudrait c'est que quelqu'un ou plusieurs personnes nous éradiques tous autant que nous sommes de ces mondes que nous foullons de nos âmes impures et souillées. Oui, je hais la vie. Je devrais peut être éliminer tous ceux que je rencontre, si la vie ne mérite pas d'être vécue, alors, autant que quelqu'un se dévoue pour l'expulser de ces terres. Je ne fait peut être pas l'affaire, mais, dès à présent, je tuerais tout ceux qui se mettent en travers de mon chemin. Mais pour l'instant, je ne peux pas, il me faut de l'énergie, et ce sang de vampire ne m'en a pas fournis. Quelle poisse. Eh bien, je crois que je vais devoir partir à la chasse. Mais avant, je vais dire ce que je pense à cette fille.

« Tss, ce sont les personnes qui disent ça, qui me donne le plus envie de les tuer … Tu dis que nous méritons de vivre … Regarde autour de toi, on a pourris ce monde, et il est trop tard pour faire marche arrière … Des mondes ravagés par les guerres, par ces batailles raciales … Tout ceci me débècte. En fait, on devrait tous disparaître, car la seule chose que nous méritons, c'est la mort. »

Je la regarde une dernière fois avant de reprendre la marche que j'ai abandonnée … Il me faut du sang, il m'en faut absolument. Je me met à courir à toute vitesse, cherchant de mes narines quelqu'un à vider de sa vie. Quand tout à cou, je sent quelque chose, le parfum est assez banale mais ça ira. En quelques secondes seulement je suis derrière le porteur de l'odeur. Il ne m'a toujours pas remarqué. Tant mieux, ça me facilite la tâche. Je ne sais pas de quel race il est, mais ce n'est pas un vampire. Je lui tord le cou, un craquement ce fait entendre. Sans attendre, je plante mes crocs dans sa nuque le vidant de tout son sang. Voilà qui est fait, je reprend la marche que j'ai laissé pour m'abreuver de l'être vidé de son âme, à présent à terre. Toujours accompagné du corbeau qui me survole. Tiens, il faut que je lui donne un nom, après tout, c'est mon compagnon maintenant.

* alors … Un nom … Hmm ...*

Je stoppe ma marche, tendant mon bras droit devant moi. Le corbeau vient s'y poser, me regardant.

« Nurion … C'est comme ça que tu va t'appeler maintenant. »

En silence, il se perche sur mon épaule, tandis que moi je me remet en route sans vraiment savoir où je vais.