Les Mondes de Shibai
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Les Mondes de Shibai

Haut Dragon , Ange , Démon ....saurez vous imposer votre race et contrôler les Terres Franches ?
 
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 Vengeance (PV libre)

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Kalec
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Kalec


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MessageSujet: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeDim 23 Juin - 15:06

La cordillère des  Annars, une ceinture de montagne enneigée, véritable mur à l'échelle des géants et toit du monde pour les hommes. Je m'étais rendu dans cette région pour un but bien précis, un projet qui me tenait à cœur, celui d'une vengeance. Pour ce faire, j'avais besoin de moyen, j'avais besoin de pion à manipuler. L'ennui, c'est que pour avoir des sbires, je devais leur apporter quelque chose, ils n'allaient venir et se mettre sous mes ordres car j'en avais simplement envie, je n'allais pas me faire d'illusion là dessus. Je devais donc les motiver à me rejoindre, leur donner envie et je connaissais un des moyens les plus infaillible. Néanmoins pour atteindre ce moyen, j'avais besoin de bras.
 
C'est dans cette optique que j’errais dans une des nombreuses vallées parmi les montagnes. J'étais à la recherche d'un clan bien précis, un clan de voyous, voleurs, meurtriers attiré uniquement par l'appât du gain, des êtres facilement contrôlables en somme. J'avais entendu parlé d'un clan en particulier, celui d'un certain Bronn Le givré, Il fallait toujours qu'il se donne des appellations ridicules, dans les villages de la vallée. Ce clan menait régulièrement des pillages envers les divers hameaux. J'étais donc à la recherche de ce clan, puisque leur camp de base n'avait jamais été trouvé, je me baladais sur des chemins perdus dans les bois. De nombreux marchands avaient été attaqué sur ce fameux chemin, j'espérais donc bien tomber sur les membres de ce clan.
 
Soudain, c'est avec soulagement, que j'aperçus deux hommes surgir des buissons l'arme à la main.



" Toi le bouseux, tu veux perdre la bourse ou la vie?"
 
Mimant l'hésitation, je répondis:


" Hmm la vie...»


D'abord surpris d'une telle réponse, il finit par foncer sur moi l'arme à la main. J’esquivai sans problème son coup et lui donna un coup de coude dans la figure. Sous le choc, il lâcha son arme que je m’empressai de ramasser et je mis la lame sous sa gorge. Voyant mon geste, son compagnon, qui s'apprêter à lui prêter main forte, se stoppa. Je m’adressai alors à l'homme au bout de ma lame.


" Je ne suis pas vraiment un marchand. Néanmoins, j'ai quelque chose de très intéressant à proposer à ton chef, Bronn le givré, conduit moi à lui."


" Et puis encore, qui me dit que tu n'es pas envoyé pour le trouver et le tuer, comme cette chienne de milice essaye de faire depuis des mois. "


" Voyons voir, si tu ne veux pas me conduire à lui, je me tournerais vers un autre clan, celui de Jon le Boiteux par exemple. J'imagine que ton chef sera très furieux d'apprendre que tu ne me l'as pas laissé le voir quand il verra l'affaire très lucrative qu'on aura déniché entre moi et Jon. Je me demande bien ce qu'il pourrait faire de toi alors..."


Je savais que le clan de Bronn et Jon était en conflit, cela ferais surement changé d'avis l'homme au bout de ma lame. Après un moment d'hésitation, il finit par répondre:


" Ok OK, mais tu le verras sans arme."


Je lui balança alors l'arme que je venais de lui prendre et l'invita à me montrer le chemin.


Après plusieurs minutes de marche, on arriva dans une petite clairière avec de nombreuses tentes. Un nombre important  d'homme se trouvait en ce lieu, surement tout le clan, j'avais entendu dire qu'ils étaient une trentaine. De toute part, se trouvait des coffres remplies de diverses marchandises dérobé à leur détenteur, quelques armes de mauvaises qualité pour la plupart étaient entreposé dans un râtelier. Je fus alors conduis à l'homme que je voulais voir, Bronn le givré. On le nommait ainsi pour deux raisons, premièrement, c'était un sombre abruti qu'on pouvait qualifier de fou, et deuxièmement, il avait les cheveux et sa barbe d'une blancheur telle qu'on croirait que ses poils sont couverts de givre.  On pourrait se demander, pourquoi s'associer à un abruti? Et ben pour la simple et bonne raison qu'ils sont simples à manipuler et tout à fait jetable. Bronn était donc un homme d'une trentaine d'année, musclé, imposant, barbare et comme déjà mentionné, abruti. Une immense hache à la main, il s'adressa à moi:



" Qu'est ce que nous avons là, je vous ai demandé jamais demandé d'amener des victimes vivantes ici, on ne veut que de l'or et de la viande froide"


Déjà, une partie des hommes s'armaient, les deux qui m'accompagnaient ne savaient pas quoi dire devant leur chef, je pris donc la parole:


"Je ne suis pas une victime, mais plutôt quelqu'un qui peut vous proposer de gagner beaucoup d'argent"


"Mhhh, on en gagne déjà pas mal, je vois pas pourquoi on aurait besoin des conseils d'un jeunot..."


Je m'éloigna donc lentement de lui, puis le tourna le dos:


"Très bien, si vous vous contentez et vous satisfaisiez de dévaliser des pauvres éleveurs de chèvres, libre à vous. Je pensais que vous auriez plus de couilles que cela, visiblement, je me trompais"


Il se leva et me rejoignit rapidement, posant son imposante main sur mon épaule pour m'obliger à me retourner. Il avait de la chance que j'avais besoin de lui, sinon, je l'aurais briser pour avoir oser me toucher. Ma peau se changea en écaille par endroit, signe que j'étais offensé. Il le remarqua:


"Un dragon..."


"Plutôt renégat"


"Et qu'est ce que ca change"


"Tout"
"MMmmmh qu'est ce que tu veux, qu'est ce que tu me propose à moi et à mes gars."


Il s'était déjà éloigner de moi lorsqu'il avait compris ma nature, il restait à bonne distance, il me craignait, je le sentais et c'était tant mieux. Je le regardais lui et ses hommes:


" Je vous propose de passer au stade supérieur, fini le vol de paysan isolé, de simple marchand, je vous propose de vous attaquer à la ville minière toute proche."


" On a déjà envisagé cela, elle est trop bien défendu, c'est du suicide"


"Sans moi, surement, mais je peux aisément anéantir leur défense à moi tout seul"


"Pourquoi tu aurais besoin de nous dans ce cas?"


" Je peux prendre la ville seul, mais je ne pourrais garder ses habitants dans ses murs, je ne pourrais tout gérer seul. Réfléchissez, cette ville minière a accès à des filons d'or, on prend la ville, on fais travailler les habitants dans les mines et je vous couvre ensuite d'or. Marché conclut?"


Il allait accepter, il était trop bête pour penser à autre chose, il suffisait que je lui fasse croire à des montagnes d'or et il me suivrait. Ce qu'il ne tarda pas à me confirmer. On pouvait passer à l'étape suivante.
 
Quelques jours plus tard, dans les forêts proches de la ville, les hommes de Bronn se préparaient et moi aussi. Frapper vite et bien, voilà le mot d'ordre. Les hommes de Bronn finirent par lancer l’assaut, tandis que, en forme de dragon, je survolais la ville et déverser des torrents de flammes sur les remparts. Avec mon aide, les troupes de Bronn n'avaient aucun problème à progresser dans la ville, la milice chargée de la protéger fut balayée rapidement. Les hommes de Bronn gardaient les portes, empêchant tout civil de s'enfuir, l'ordre avait été donné de rester chez eux. La bataille fut de courte durée, en trois heures, la petite ville minière fut à nous. Les hauts dirigeants exécutés sur la place publique comme avertissement à la population. Au final, on eu peut de  perte et, heureusement, les civils n’avaient pas trop souffert, j’avais besoin d’eux. Il était temps de ce mettre au travail.
 
Moins d’un mois après la prise de la ville, tout se passait pour le mieux. On faisait travailler les habitants, homme, femme et enfant, dans les mines et les fonderies. Attiré par la paye que j’offrais, un large groupe de mercenaire se joint à nous. Je disposais à présent d’assez d’homme de main pour garantir la protection de la ville et surveillé les ouvriers. J’avais donné l’ordre de ne pas trop brusquer les habitants, de les nourrir convenablement et de les laisser se reposer quand ils étaient à bout. Ce n’était pas de la pitié, juste que la main d’œuvre est difficile à trouver dans ses montagnes. Les pièces d’or sortaient de la fonderie, ces dernières étaient frappées par le symbole d’un dragon. Les mercenaires, ainsi que les hommes de Bronn, recevaient une paye mensuelle et ils m’obéissaient aux doigts et à l’œil. J’avais pris mes quartiers et établis mon centre de gestion dans l’ancien hôtel de ville. Je recevais justement un contremaitre ce jour là.

 « Combien ? »


 « Treize, on a perdu treize ouvriers dans cet effondrement de galerie. »


Les pertes n’étaient pas colossales, mais elles allaient ralentir la production. J’étais quelques peu remonté contre lui :


 « A quoi me servez-vous ? A quoi cela me sert de vous payer ? Je vous ai chargé de gérer la construction des poutres de soutiens pour les galeries. Il faut croire que j’ai sur estimé vos capacités. Je devrais peut-être prendre un nain comme contremaitre, au moins, je pourrais le payer seulement en bière. Vous avez deux jours pour déblayer cette galerie, la consolidé et reprendre le travail. »


Il s’éloigna sans rien dire, il savait ce qui lui arriverait s’il me tenait tête. Il connaissait tous ma condition de renégat et ceux qui avaient osé me provoquer ont tellement dérouillé avant de mourir que leur enfer doit avoir un gout de paradis en comparaison.
Alors que j’examinais les plan des mines, les portes de l’hôtel de ville s’ouvrir brutalement et je vis Bronn et ses hommes entraient bruyamment. Je me tenais debout sur un piédestal qui surplombait le hall du bâtiment. Bronn s’avança et prit la parole, je sentais qu’il était en colère :



 « Il faut qu’on parle, tu nous as toujours pas tenu promesse. »


 «  Allons faire un tour pour nous dégourdir les jambes et apaiser cette situation.


Je sortis donc du bâtiment avec Bronn qui marchait à mes côtés, derrière lui se trouvait ses hommes et également des mercenaires qui m’escortaient moi. On entra dans une fonderie proche. Des ouvriers travaillaient l’or pour lui faire prendre la forme de pièce ronde et frappèrent les pièces pour y déposer l’emblème.


 « Alors, quel est ton problème »


 «  Tu nous as toujours pas offert l’or que tu nous devait. »


 « Tu as reçu une paye comme tout le monde, et même plus.


 « Ce n’est pas ce que tu nous avais promis »


On passa devant des bassins où de l’or fondu y stagnait en attendant d’être transformé en pièce. Sa couleur doré illuminait à elle seule toute la fonderie. Je m’approchais sans trop craindre la chaleur, contrairement aux autres.


 « Vous les humains êtes vraiment une espèce à part. Vous ne voyez que l’or et encore l’or. Je pourrais très bien vous payer avec du minerai de fer, après tout l’or et le fer sont tout les deux des minerais. Mais je crois comprendre pourquoi vous avez choisis l’or. Une petite pièce ronde, dorée, lumineuse et chaleureuse comme le soleil. Surement pour vous rappeler à quel point vous craignez la nuit et les ténèbres. »


J’avais fini mon petit monologue et me tourna vers Bronn qui avait quand même eu l’audace de m’approcher.


 «  Tu auras comme tout les autres, c’est ceci sinon rien »


 « Va te faire foutre maudit lézard »


Dit-il en sortant son épée et en tentant de me frapper avec. J’esquivai son coup, saisit son bras et le lui brisa, son épée tomba sur le sol et je l’écartai d’un coup de pied. Je le forçai à se mettre à genoux. Ses hommes avaient sortis leur épée, mais les mercenaires, en surnombre, en avaient fais tout autant. Voyant qu’ils étaient en infériorité numérique, les hommes de Bronn n’osèrent agir. Je m’adressai à lui :


 « Je pensais que nous étions amis, je pensais que tu avais compris que tout ceci n’était pas fais uniquement pour l’or, mais plus pour le pouvoir. J’aurais tant espéré que tu comprennes, mais j’ai eu tort. Alors, on va mettre les choses au point, toi et tes hommes, vous allaient gentiment rentrer dans le rang et percevoir une bourse d’or, puisque vous y teniez vraiment, chaque mois. »


Tout en se tenant le bras, il sourit et m’annonça :


 « NON, je veux que tu respectes tes engagements. Tu nous as promis de nous couvrir d’or et je te préviens, je suis quelqu’un de plutôt grand »


Je soupirais comprenant que c’était penne perdu.


 « Très bien »


Je fis semblant de me retourner et de m’éloigner, mais je pris ma force de dragon, le saisit par le cou et le précipita dans l’or fondu tout proche. Il ne laissa échapper aucun son et se contenta de disparaitre dans le métal fondu. Je me retournais alors vers ses hommes et leur dis :


 « Ceux qui souhaite également être couvert d’or, approchez. Les autres, sortez de mon champ de vision »


En moins de deux minutes, la fonderie fut vidée de tous les hommes de Bronn, ils savaient à présent à quoi s’en tenir. Je me dirigeais vers le responsable de la fonderie :


 « Vous me sortirez ce qui reste de lui et vous le placerez sur un haut piédestal devant l’hôtel de ville, que tout le monde sache ce qu’apporte la cupidité »


Je n'avais plus de temps à perdre avec ces conneries, je devais retourner à l'hôtel de ville pour planifier la suite.
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Enetari
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MessageSujet: Re: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeDim 7 Juil - 15:30

S’il y a bien une chose qui pousse une femme à se mettre en danger comme je me mets en danger, c’est bel et bien l’ennui. Lorsqu’il n’y a rien à faire, lorsque la paix est telle que même la zizanie n’est pas amusante. Lorsque semer le terreur est impossible… Il y a bien par moment les bras d’un homme qui font passer le temps, la guilde qui me pousse à m’amuser de temps à autre, l’entrainement, qui occupe aussi mais rien d’aussi excitent que ça. J’étais les yeux bandés à me diriger avec mes deux loups dans ces montagnes gelées. Le froid était mordant, les pic rocheux qui pousse à trébucher, je me devais d’écouter chaque mouvement du vent, de ressentir ces lieux sous mes pieds. La vraie raison de ma venue ici ? Capturer une wyrme, ces bestioles étaient particulièrement agréable à manipuler. Elles sentaient mauvais, certes, mais elles m’étaient d’une grande utilité. Celles que je voulais étaient petites, assez furtives et rapides pour servir une guilde d’assassins. L’ennuie avec les wyrmes c’est qu’elles étaient comme les renégats, des électrons libres. Je devais donc trouver un bon moyen de les intéresser et de les liées à moi. De la nourriture ? Ces créatures ne se nourrissaient pas… Un gite ? Elles n’en avaient que faire… La manipulation fonctionnait difficilement sur elles… Mais j’allais trouver. Après tout, j’étais Enetari non ? Je retirais le bandeau que j’avais sur les yeux et une petite poignée d’homme se tenaient autour de moi. Que me voulaient-ils au juste ? Certainement pas que du bien, au contraire…

Des six hommes qui m’entouraient, l’un d’eux osa s’approcher de moi. Son regard lubrique était posé sur ma poitrine. J’espère qu’elle fut à son gout… Je lui laissais encore quelques pas avant que Dalérian ne lui saut dessus. Le loup blanc le plaqua au sol en grognant, Daïka elle, S’approchait des autres. Ils reculèrent d’un pas ou peut être deux. D’un claquement de doigts je les rappelais, les deux monstres vinrent s’assoir de chaque côté de les jambes, leurs immense gueules appuyées sur mes épaules. Levant les yeux au ciel je fis mine de reprendre mon chemin jusqu’à ce que l’un d’entre eux eu le courage ou la folie de balancer son filet sur mes deux loups… Je grognais cherchant à l’en empêcher mais ils prirent la suicidaire idée de foncer collectivement sur moi…

« héhéh ma jolie, on vas bien s’amuser toi et moi »

C’est ça oui, bien s’amuser… Savait-il au moins à qui il parlait ? Je pourrais de suite prendre ma forme dragon et les écraser uns à uns, mais je voulais avant tout des informations.

« Amenons là au chef ! Il sera ravi d’avoir une nouvelle esclave !! »

Chef ? Esclave ? Un sourire se dessina sur mon visage. Ces hommes sont aussi sot que ce que je le pensais. Je fis alors mine de me débattre de toute mes forces. Mais si j’utilisais réellement toute mes forces je ne pourrais arriver à leur chef avec eux. Les hommes l’avaient qualifié de « il » Donc, le manipuler serait un jeu d’enfant. Je n’allais pas le laisser m’avoir aussi facilement. Bien sûr le bandeau fut à nouveau remis sur mes yeux, ces messieurs ne voulaient pas que je connaisse le chemin… J’indiquais à mes deux loups de me suivre sans faire de victimes, et comme à leur habitude, ils suivirent mes ordres les yeux fermé. Leurs grosses pattes froissaient la neige dans des craquements sourds et je n’entendais personne pour effacer nos pas… En soit, nous suivre ou retrouver mon chemin serait un jeu d’enfant.

Le noir tomba vite et mes yeux eurent un léger temps d’adaptation, j’étais postée devant une grande bâtisse apparemment une mairie ou quelque chose comme ça. Un sourire se dessina sur mon visage, l’illuminant d’une malice sans pareil. Une statue toute en or était érigée là, celle d’un homme qui apparemment avait voulu être couvert d’or. Soit, il fut couvert d’or. Je gloussais faiblement. Un des hommes m’accompagna à l’intérieur. Il m’avait mis autour du cou un collier anti magie et des fers aux poignets. Il en faut plus pour arrêter un renégat de mon espèce. Suivit de mes deux monstres Il me fit entrer dans ma bâtisse pour aller trouver leurs chef. Celui-ci semblait occuper d’ailleurs, un jeune homme aux cheveux de jais et particulièrement agréable. Le sort était avec moi… Je gardais la tête baissée afin de ne pas avoir l’air réjouis avant de rire discrètement.

« Monsieur… Nous avons un présent pour vous ! »


Il semblait tellement fier de lui que je ne pus m’empêcher de rire à nouveau. Cette fois mon rire était audible, je n’avais pu m’empêcher de trouver cela drôle, je m’approchais d’eux me mettant cette fois dans la lumière et fit une gracieuse révérence à Kalec.

« Mon seigneur, je serais enchantée de vous servir »

Encore une fois j’explosais de rire je ne pensais pas qu’une telle rencontre allait être si drôle. Je me relevais pour plonger mon regard joyeux dans le siens, les deux loups étaient assis à côté de moi et dardait Kalec et l’homme d’une envie de les dévorer. Ils allaient devoir attendre un peu pour la viande… Je repris, suivit d’un clin d’œil.

« À condition que je sois couverte d’or. »

Je faisais allusion à sa décoration dorée fort réussie. Et très sincèrement, si il ne faisait pas quelque chose de ses hommes, ceux-ci allaient être dévorés par mes loups…
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Kalec
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MessageSujet: Re: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeDim 7 Juil - 17:16

Après ce petit "incident", je m'étais donc rendu à l’hôtel de ville, mon quartier général, là où je travaillais, dormais, mangeais et tout ce que vous pouvez imaginer. Je m'étais néanmoins accordé un petit pause, le temps de suivre, depuis mon balcon, l'installation de ma "statue" dorée. J'observais des hommes hissait l’ensemble sur un pied d'estrade à l'aide d'une poulie, on pouvait distinguer certain endroit où l'or n'avait pas recouvert totalement la peau de l'homme, on y voyait une chair rouge, brulait par le métal en fusion. Je songeais à mon ancien " ami", il m'avait été fort utile néanmoins pour prendre cette ville, mais c'était un imbécile et il le paya de sa vie. A présent ses hommes m'appartenaient, j'avais néanmoins donné l'ordre qu'on les surveille discrètement, je ne voudrais pas avoir des ennuis avec des bandits trop loyal à leur défunt chef.

Après ce moment de détente, je me dirigeais vers un bureau où était étalée la carte de la région. Plusieurs hommes m'accompagnaient, il s'agissait de chef de patrouille, de section pour la plupart. Je portais mon attention sur plusieurs petits villages des environs et questionnais mes mercenaires qui avaient des informateurs. On étudiait la défense du village, la plupart du temps nul, mais surtout si les hommes qui étaient présent dans ce dis village, étaient adeptes à travailler dans les mines et à être utile tout simplement. Certains villages étaient marqué d'une croix rouge, cela signifiait qu'on avait déjà emmener la plupart des habitants pour les faire travailler. Ceux étant tout simplement barrés, n'étaient pas intéressant.

J'étais penché sur la table, à étudier la carte. On revoyait aussi les défenses de la ville. Quand j'entendis des pas derrière moi, je ne prêtais pas attention, il y avait beaucoup d’allée et venu ici. Cependant, la voix d'un homme rompit le silence et m'avertit avoir un présent pour moi. Je ne prenais même pas la peine de me retourner et je me contentais de lui dire:  


" Je n'ai que faire de présent"

J'entendis un rire, un son inhabituel dans ces lieux. Je me retournais et quelle ne fut pas ma surprise. Je reconnais alors Enetari, accompagnée de deux loups. Cela faisait pas longtemps qu'elle m'avait sortit de l'enfer dans lequel j'étais, mais j'étais content de la voir. Elle s’avança un peu et fit une révérence, elle me nomma Mon seigneur et était prête à me servir. Je savais qu'elle parlait ironiquement, son rire l'attesta. Me nommer Mon seigneur, je n'ai pas besoin qu'on me nomme ainsi, si elle savait ce qu'il était arrivé au dernier qui insistait pour me nommer ainsi...Elle poursuivit sur un ton ironique en me demandant de la couvrir d'or, elle faisait surement allusion à ma statue. Sourire aux lèves, je répondis:

" Allons, allons,ne t'abaisses pas à eux de cette manière. Et pas de Mon seigneur avec moi, je te prie."

Je voyais qu'elle était entravée, je fixais mon regard sur l'un des hommes et lui demanda:

"Où l'avais vous trouvé?"

" Sur le flanc nord de la montagne"

" Bien détachez là et laissez nous."

Je me tournais vers les lieutenants, toujours près de la carte

" Vous aussi"

Ils s’exécutèrent sans dire un mot. Enetari fut rapidement libéré et nous furent rapidement seul aussi. Je lui proposais de me suivre, on grimpait un escalier pour aller à l'étage d'au dessus. Tout en avançant, je lui dis:

"Je suis content de te voir, néanmoins, je pense que notre rencontre aujourd'hui n'est pas le fruit du hasard. Tu aurais pu éliminer ses hommes assez facilement, mais tu ne l'as pas fais? Pourquoi?"

On se retrouva sur le balcon, l'endroit même où je me trouvais pour observer la pose de la statue. On avait une belle vue sur la ville et sur la fonderie tout proche.

"Tu apprécies ce que je fais ici? Comme tu peux le voir, j'ai besoin d'en dresser quelqu'un et d'en faire des exemples."

Je parlais bien entendu de la statue dorée.
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Enetari
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MessageSujet: Re: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeDim 21 Juil - 15:59

    L’on m’apporta donc à Kalec, c’était lui qui avait mis la main sur cette ville. Un sourire éclaira mon visage. L’ironie aurait été moins drôle si je l’avais appelé Kalec de suite. Je m’amusais de sa réaction laissant ses hommes défaire mes liens. Souriant à l’un d’entre eux, et avec la grâce et la douceur d’un ange je lui tendis un Lys rouge. Il avait été celui qui avait été le moins doux avec moi et j’avais bien vu dans son regard lubrique qu’il aurait voulu faire de moi une esclave. Ce lys rouge qui avait l’air de lui plaire n’était qu’une menace de mort que seul ceux qui connaissait ma double vie pouvait comprendre. Il était condamné à mort, sauf si Kalec m’en empêchais. Il était intelligent, il avait visé juste, je n’étais pas là par hasard, du moins, pas totalement au hasard. Je n’étais pas là non plus dans le but de le voir. Un sourire se dessina sur mon visage alors que je le suivais en l’écoutant. Allais-je lui répondre de suite ? Peut-être, peut-être pas… Ouvrant les lèvres quelque mot passait la barrière qu’elles formaient.

    « Eh bien, oui… j’aurais pu tous les tuer, mais… je n’avais pas envie de me salir les mains et j’ai bien fait non ? Un peu plus et je t’envoyais leurs tête»

    Mes deux loups nous suivaient eux, peut être craignait-ils que Kalec tente de me faire du mal… Je m’appuyais sur le balcon à ses côtés, regardant tout autour de nous. La ville était pas mal, bien que quelque peu triste. Les dresser était une bonne chose mais il y avait bien des choses dont avait besoin un peuple. Je plantais mon regard vers lui, mes yeux d’or le sondant, un sourire mystérieux au visage. Il est vrai que cette statue avait fière allure ainsi, je me demandais si ses hommes étaient de confiance. Faisant mine de réfléchir je me mis dos au vide les mains sur la balustrade.

    « Un peuple qui craint n’est pas un peuple fidèle… Il suffit d’un héros pour que tout le monde se retourne contre toi… »

    Je glissais derrière lui posant la tête sur son épaule, un bref contacte physique qui ne me déplaisait pas au contraire. Passant mes bras autour de sa taille je regardais dans la même direction que lui. C’est vrai qu’ils donnaient l’impression d’être prêt à suivre n’importe quel ordre venant de Kalec, je soufflais doucement à son oreille.

    « De plus es-tu sur de tes lieutenants ? Ils ont l’air de te suivre certes, mais plus de te craindre que de te respecter tu es un être supérieur, ils doivent le savoir ! »


    Je ne changeais pas de position, simplement plaçait un doigt sous son menton. Sans appuyer je lui redressais la tête lui donnant le port d’un roi, à nouveau je riais doucement en m’écartant de lui, me penchant ironiquement en une courbette respectueuse je levais les yeux vers lui.

    « Tu as tout d’un dirigeant, j’aurais presque envie d’être à tes ordres à te voir ainsi. Monseigneur Kalec de… Comment vas-tu appeler cette ville ? »


    Toutes les villes et toutes les troupes avaient un but et un nom, je ne savais pas ce que Kalec voulait en faire mais je lui faisais confiance, il avait très certainement une idée derrière la tête mais je gardais cette question dans un coin de mon esprit, je voulais d’abord en savoir plus sur la ville elle-même. Repensant à la carte sur la table je cherchais à voir ce qui y figurait, une petite recherche dans ma mémoire pour savoir ce qu’il voulait faire… Je passais la main dans mes cheveux jouant avec une mèche signe de ma réflexion. Si Kalec faisait quelque chose contre l’inquisition il était perdu… Et je ne pourrais rien pour lui… Je ne savais pas vraiment si je devais ou non lui en parler… Je ne comptais pas poignarder Xaphan et je ne pouvais pas me jouer de lui non plus. L’âge me rend affectueuse peut être…

    « Et… que compte tu faire de cette ville ? »

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Kalec
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MessageSujet: Re: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeMer 24 Juil - 15:11

J’observais la statue dorée, celle-ci brillait sous les quelques rayons de soleil qui arrivaient à se faufiler entre les épais nuages de cette journée. Une journée grise et froide s’annonçait, comme la plupart du temps dans cette vallée. Tout en observant l’effigie, j’écoutais les réactions d’Enetari à mes propos. Evidement qu’elles n’auraient eu aucun mal à tuer mes sentinelles qui l’avaient trouvé me dit-elle, mais elle ne souhaitait pas se salir les mains ajoutait-elle.

Elle vint se placer devant moi, adossée à la rambarde, me fixant dans les yeux. Elle me prévint qu’un peuple qui craint n’est pas un peuple fidèle, qu’un héros pourrait tout changer. Je souris et désigna la statue d’un mouvement de la tête ;


« Un héros comme celui-ci ? »

Je la laissai poursuivre, elle passa derrière moi, posa sa tête sur mon épaule et enroula ses bras entour de ma taille. Son odeur m’enivrait, je me remémorais enfin les délicieux moments que j’avais passé avec elle. Des instants de douceurs que je n’avais plus connus depuis. Elle me parla ensuite de mes lieutenants, elle ressortit le même argument que pour le peuple. Tout en restant dans la même position, je lui répondis calmement.

« Ils savent qui je suis, ce que je suis, ils me craignent, c’est une chose, ils ne sont fidèles qu’à l’or que je leur distribue. Ce qui est bien avec les hommes, c’est qu’on peut acheter leurs loyautés avec quelques pièces d’un métal qu’ils jugent précieux. On peut se demander alors ce qu’est la fidélité chez les hommes ? Si une simple bourse bien remplie leur suffit à changer de bord.
Ils me craignent, c’est tout ce qui compte. Ils savent que je pourrais vider cette ville de toutes ses formes de vie si je prenais ma véritable forme, je l’ai bien fait pour prendre le contrôle de la ville. Mais ils savent également que je ne peux gérer une cité seul, c’est la leur unique utilité.

Cela me fait penser à une vielle fable, la connais-tu ? Je ne connais plus son auteur, mais la voici.

C’est l’histoire d’un immense chêne et d’un petit roseau. Le chêne se moquait du petit roseau qui ployait sous une petite brise tandis que lui ne faisait que frémir. Il se vantait d’être ce qu’il était. Jusqu’au jour où, une tempête incroyable éclata, des vents violents soufflèrent sur le roseau et sur le chêne. Comme à son habitude, le roseau ploya et le chêne faisait face à la furie des éléments. Mais celui-ci finit par rompre et s’effondra avec fracas. La tempête passée, le roseau se redressa tandis que le chêne restera à jamais couché.

Dans cette histoire, je suis cette tempête et tous ses hommes à mon service sont des roseaux et lui, c’était le chêne. »


Disais-je en montrant la statue « Ils savent ployer quand il le faut et les malheureux qui tentent de se dresser contre moi, s’effondre et ne se relève jamais. »

Après mon petit discours, Enetari plaça ses doigts sous mon menton pour me redresser la tête en riant. Elle fit une courbette, comme le ferait un serviteur devant son roi. Je savais que tout ceci n’était que de l’humour pour elle, pour preuve le sourire qui ne s’effaçait pas de son visage. Elle me disait que j’avais tous d’un dirigeant et qu’elle voudrait presque être à mon service. Elle me nomma Monseigneur et me demanda par la même occasion le nom de ma ville.
Je me tournais vers elle, m’appuyant à mon tour contre la balustrade, la regardant dans les yeux :


« C’est une manie de nos jours, de donner des noms à tout. Pour te répondre franchement, je n’en sais rien. Je n’en vois pas l’utilité, pour dire, j’ai même oublié le nom que portait cette ville lors de mon arrivé. Et, même si je sais que tu ironises, pas de seigneur ou autre courbette avec moi »

Enfin vint la question à laquelle je m’attendais et qui était tout naturelle de poser. Que comptais-je faire de cette ville. Pour toute réponse, je lui offris un bref sourire, rien d’autre, j’allais lui répondre, mais pas dans l’immédiat.

« As-tu faim ? »

Sans attendre sa réponse, je quittai le balcon, Enetari me suivant. Un traversa un couloir avant de nous retrouver dans une pièce spacieuse, c’était une pièce de mes quartiers. Sur une grande table se dressait plusieurs plats d’argents dans lesquels se trouvait tous un tas de viande, crue ou cuite. C’était l’heure à laquelle je prenais mon repas, c’est pourquoi il y avait de la nourriture sur cette table. J’invitais Enetari à se servir :

« Prends ce que tu souhaites, il n’y a que de la viande, mais cela ne dois pas te déranger je me trompe. »

Je m’assis au fond d’un canapé moelleux tout de cuir, un pic à la main, je me servais en viande. Confortablement installé, je poursuivis ma conversation :

«  Ce que je compte faire de cette ville ? C’est simple. Je travaille sur deux fronts actuellement.
Le premier, ce qui explique en partie pourquoi on t’a emmené ici, c’est que j’ai besoin de bras pour faire tourner ma ville. Des bras pour manier les pioches, transporté l’or, le faire fondre et le mettre en pièce. Tiens d’ailleurs, que penses-tu de l’effigie »

Lui disais-je en lui envoyant une pièce d’or avec l’emblème d’un dragon.

« Evidement, il me faut aussi des combattants, mercenaires pour la plupart, ce qui m’amène à la seconde partie.
Tu te souviens quand tu m’as sorti du trou dans lequel tu m’as trouvé ? En retrouvant l’air frais, je m’étais juré que cette affaire ne s’arrêterait pas là. J’ai appris que l’organisation qui m’avait retenu sous terre, était vaste, très vaste et discrète. Son but est simple, siphonner l’énergie des créatures magiques. Pour le compte de qui ? Ou pour servir quelle cause ? Je ne sais pas encore.
Mais je n’ai pas de temps à perdre à taper sur des vulgaires pions, c’est pourquoi j’envoie les miens se chargeaient de ce travail. Je veux que ces vulgaires humains soient tués par leurs congénères. Mais je me réserve le plaisir de m’occuper des têtes de cette organisation, mais pour le moment, mes affaires avancent mollement.

En résumé cette ville me sert à payer les hommes que j’envoie chasser les salopards qui m’ont retenu captif. Et je les aurais, qu’importe le temps que cela me coutera, les hommes qui tomberont pour cela, je les aurais.


Finissais-je en plantant mon pic dans un juteux morceau de viande.

« Et toi ? Dis-moi ce que tu espères en venant ici ? »
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Enetari
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MessageSujet: Re: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeDim 28 Juil - 16:06

Sa statue dorée était à son idée sa meilleure preuve de pouvoir. Il allait avec elle forcer ce peuple à se plier à ses règles et le craindre. Tous avaient peur du courroux de Kalec et tous profitaient de l’or qu’il leur offrait… Mais pour combien de temps ? Les humains sont des êtres prêts à tout pour sauver leur famille… L’amour et l’espoir sont leur source de puissance et ils peuvent se montrer bien plus puissants que n’importe quel être. Car nous étions dans un cas où Kalec n’était pas le plus dangereux… Il suffisait qu’il se trouve face aux hauts dragons et tout le peuple se révoltait contre lui… Malgré tout, son idée relevait du génie et une foi certaine de n’avoir que des fidèles il pourrait rendre son armée assez puissante pour arriver à ses fins. Je ne savais pas vraiment si il avait confiance en moi, d’où mon ironie qui ne lui plaisait guère, mais pour l’instant il ne montrait pas de signe de méfiance. Peut-être devrait-il se méfier de moi, même si je n’étais absolument pas une menace pour lui, l’inquisition si… Après tout, je n’aurais qu’à le défendre si quoi que ce soit arrivait. Après tout, j’avais le bras long.

La réponse à ma question n’avait pour autre but que de m’ouvrir l’appétit, dans tous les sens du terme. Que ce soit ma soif de savoir et de pouvoirs mais aussi ma faim de nourriture. Un voyage dans ces lieux creuse forcément l’estomac plus que l’esprit. Je le suivais en me léchant les lèvres, un sourire malicieux au visage.

« Il est vrai que… tes hommes m’ont donné faim… dommage il n’y en a pas au menu »

En parlant de menu, il y avait sur cette table de la viande de toute sorte. Kalec m’annonça la composition du menu avant de s’installer sur un canapé. Souriant je sortis un de mes couteau à lancer, je jouai avec celui-ci, faisant tourner la pointe sur mon index. M’approchant de lui j’attrapais un de ses pièce, je n’eus aucun mal à intercepter le projectile, j’avais sur les bras des runes de sang augmentant ma vitesse. Je les avais moi-même dessinés dans le but de pouvoir me défendre sous forme humaine. Regardant le dragon sur la pièce je me posais sur la table face à Kalec poussant quelques plats. Puis dans un sourire amusé je lui renvoyai sa pièce.

«C’est fou comme ce symbole te vas à merveille, je ne sais pas vraiment pourquoi ! » Un léger rire s’échappa de mes lèvres « trêve de plaisanterie, je suis toute ouïe mais ne compte pas sur moi pour tenir une pioche »

Je le reconnaissais bien là, le sang des renégats coulait dans ses veines, il était bel et bien avide de vengeance. Ce jeune renégat était donc digne de sa race. Je pourrais peut être l’aider qui sait ? Il est vrai que sa cause pouvait m’amuser un peut, quelque temps en tout cas. Les journées se faisaient longues et les humains ne s’entretuaient pas vraiment… Pour tout le reste mes assassins étaient devenu inutile à cause de Je piquais un morceau de viande crue, l’odeur du sang me chatouillait les narines et ouvrait encore plus mon appétit. Je restais silencieuse réfléchissant à ses paroles. J’observais mon morceau de viande le tournant sur mon arme. Puis je me tournais vers Kalec.

« Tes idées ne sont pas mauvaises… Tu as ce qu’il faut pour aller jusqu’au bout de tes envies et assouvir ta vengeance, mais que dirais-tu de pion plus fidèles que tous les autres ? Et bien plus puissants ? »

J’avais peut être une idée en tête en effet. Je n’aimais pas vraiment les humains, alors les tuer ne me dérangeais pas. De plus, si ce n’était Kalec ce serais Xaphan qui se chargerait de ce groupe d’humains. Une secte ? Une confrérie ? A part les informations de Kalec, je n’avais pas grand-chose… Et moi aussi cela m’intriguais. Que voulait-il vraiment ? Si ces êtres venaient à devenir puissants, nous étions tous en danger. Je me fichais de la vie de mes ennemis, mais mes allier me seraient encore utiles quelque temps, je ne pouvais pas me permettre de les laisser mourir sans avoir accomplis leur tâche. Je gobais le morceau de viande que j’avais piqué passant ma langue de long de la lame du couteau. Puis dans un mouvement rapide je pointais l’arme sous le cou du renégat.

«Que dirais-tu d’assassins et d’espions compétents pour te venir en aide ? »

Une menace ? Avec un regard aussi franc et aussi amusé, impossible… Même moi j’avais un minimum de sérieux lorsque j’achevais une proie. Et Kalec n’était pas vraiment une proie… du moins je ne voyais pas l’intérêt de le tuer.

« Pour l’instant, les chêne c’est toi et les roseaux c’est eux. Lorsque le vent soufflera, tu ne t’en sortiras pas… Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi, mais disons que je t’apprécie et que ce serais dommage que tu te retrouves face à des ennemis plus fort que toi… » Je marquais une courte pause « Les renégats n’ont pas d’ennemis vraiment puissants sauf depuis la corruption. »

Je ne savais pas vraiment si il était au courant de tout ce qu’il se passait chez les humains, cela pouvait sembler ne pas le toucher, mais pour combien de temps ? Combien de temps encore ces terres allaient être rongées par cette maladie infecte ?

« Je sais que cela ne te touche pas pour l’instant… Mais les humains d’Aratayne n’ont plus de vrai dirigeant… Si tes ennemis sont sous la gouverne humaine, alors tu ne te bas pas contre des humains mais contre un renégat bien plus puissant que moi-même. Ce qui m’étonne c’est que je serais au courant… Mais méfie-toi tout de même… Je sais que tu te fiche totalement de ce qui se passe en dehors de cette ville… mais les choses sont en plein changement et quand l’espoir d’être à nouveau libre naîtra dans les cœurs de ces êtres… Tu ne pourras rien faire… »

J’étais devenu soudainement sérieuse… les hommes sont des êtres qui savent quoi faire et comment le faire, même corrompus par l’argent ils avaient toujours soif de libertés… Mais je savais que Kalec était têtue, alors, le seul moyen était de l’aider plus que de le pousser à faire attention. Je ne pensais pas qu’il prendrait mes avertissements au sérieux. La fougue de la jeunesse…

« Ecoute Kalec, je te propose une… Alliance… Je te laisse mes assassins et mes espions, en échange tu me laisse un droit de regard sur tes plans et le droit de te conseiller. Après tout, à deux nous somme plus forts que seuls non ? »

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MessageSujet: Re: Vengeance (PV libre)   Vengeance (PV libre) Icon_minitimeMer 7 Aoû - 5:10

Je savourais la viande, tout en écoutant les réactions de Enetari. Cette nourriture était délicieuse, s’il y a bien un humain que j’appréciais particulièrement, c’était le cuisinier. Il avait toujours su me concocter des plats savoureux à base de viande, j’avais récompensé son travail pour une rente plus importante ainsi qu’un logement beaucoup plus agréable que les autres habitants. Il avait également sous ces ordres quelques mercenaires qui étaient uniquement dédié à la chasse, il faut bien ramener de la nourriture. Enetari était aussi affamée et elle me le faisait savoir. Quand je lui envoyai la pièce pour qu’elle inspecte l’emblème, elle trouva que ce dernier m’allait à merveille avant de me rendre la pièce dans un petit rire. Elle m’informa avoir toute son attention, mais que je ne devais pas espérer d’elle de tenir une pioche. Je souris et rétorquai :

« On ne fait pas travailler un cheval de course à tirer une charrue et un âne comme monture pour le combat. Je ne vais pas gâcher tes précieux talents dans le domaine de l’espionnage et assassinat pour te faire travailler comme un simple esclave. »

Elle s’était approchée de moi et soudain, mis sous couteau sous ma gorge. Au vue de son rire, je compris qu’elle plaisantait, mais j’étais prêt à me défendre au cas où. Elle avait beau m’aidé pour mon évasion, on avait beau avoir passé de délicieux moment ensemble, je l’avais quand même perdu un long moment de vue et quand je sais qu’elle aime manipuler les gens, je préfère rester prudent. Elle me demanda si je souhaitais des espions et des assassins pour me venir en aide. Ce genre de personnel m’était encore trop rare. Elle revint sur ma fable avec le chêne et le roseau, mettant en avant mon actuelle position de chêne dans l’histoire et que je pourrais rompre en cas d tempête, à savoir d’ennemis plus puissant. Ce à quoi je lui répondis :

« Sauf que je sais ployer quand il le faut. Quand je parle de ployer, je pense plus particulièrement au fait d’éviter la tempête. Certain appel cela de la lâcheté, moi je vois plutôt cela comme reculer pour mieux sauter. Mourir pour l’honneur ? Très peu pour moi. »

Enetari m’informa ensuite d’une chose intéressante. Les humains n’auraient plus de dirigeant et seraient sous la coupe d’un renégat plus puissant qu’elle. Curieux, je n’en avais jamais entendu parler, mais il est vrai que j’avais vécu un peu à l’écart de tout ces derniers temps. Enfin, elle m’avertit sur le goût de liberté des humains et que cela pourrait m’attirer bien des problèmes.

« Je doute voir de l’envie si puissante de réel liberté chez les hommes. Comme tu viens de me l’apprendre, des humains n’ont pas de dirigeant et cela les perturbe, ils ont toujours eu besoin d’un roi, toujours eu besoin de quelqu’un pour les soumettre sous sa tutelle. Alors pourquoi pas moi ? »

Elle finit par évoquer la possibilité d’une alliance, des espions et assassins contre un droit de regard. Je n’avais aucune raison de refuser, avoir des informateurs me seraient fort utile et Enetari bien plus encore.

« Il est amusant de noter que le dirigeant des humains que je combat surement est un renégat. Curieuse partie d’échec, dont les humains ne sont que des pions. Quand à une alliance, je ne dis pas non. Comme je l’ai expliqué un peu plus tôt, nous manquons cruellement d’information et tes espions me seraient fort utiles dans ce cas là. Nous serions en effet plus fort à deux que seul. Je serais ravie de t’avoir à mes côtés. »

Un large sourire se dessina sur mon visage. Depuis notre dernière rencontre, j’avais un peu plus retrouvé la mémoire et les délicieux instants passés en sa compagnie me revenaient parfois en images. Après cet excès d’envie de libido, je lui demandé :

« Alors, as-tu déjà une idée à me soumettre ? »
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