Damiahn Van Keidwyn { Complet.

Burn.

◮ Die, and keep your eyes wide open. ◮

Physique -

• Forme humaine :
  

Deux siècles. En deux siècles, un humain aurait tôt fait d'être réduit à l'état de squelette dont les tissus mous, les organes et la peau auraient été dévorés par les bestioles. Mais lorsque l'on est un Haut-Dragon, les dommages de l'âge sont bien réduits et pour être un vieillard, il faut vivre un bon petit paquet de millénaire.

Commençons par la chose que vous remarquerez en premier si vous le croiser. Une tignasse d'un blanc immaculé. Raide et soyeuse, sa chevelure chatouille la base de sa nuque et tombe doucement sur son front, laissant apparaître une paire d'iris rubescent. Un brin perturbant n'est-ce pas ? Rouge, la couleur du sang qui court dans les veines des mortels. Ravissant n'est-ce pas ? On pourrait presque s'y noyer, dans ces prunelles. Se noyer dans une mer de sang, quel poète je fais... Tantôt animés d'amusement, tantôt de colère, ses yeux reflètent un peu trop bien les sentiments qui l'habite. Prêtez donc attention à ceux-ci, un accident arrive rapidement, mais passons. Un visage aux traits adultes, mais fins. Aucune imperfection ne vient gâcher le tableau qu'offre son joli minois. Car oui, il faut se l'avouer, le haut-dragon est d'une beauté à couper le souffle, comme tous ses semblables, enfin ceux qui possèdent une apparence plus humaine entendons-nous. Au niveau des standards de beauté, sa crinière ivoire et ses pupilles écarlates lui ajoute une touche exotique. Visage, visage, revenons y donc. Un nez, tout ce qu'il y a de plus banal, un peu retroussé, droit. Rien de bien original ici. Des lèvres minces et pâles étirées en un léger sourire ou en un rictus qui n'augure rien de bon. Pourquoi dis-je cela ? Disons que lorsque l'on voit des canines acérées et un poing enflammé, on fait moins le malin.

Niveau carrure, rien de bien imposant. Certes il a des muscles, plutôt bien sculptés même, il paraît toutefois plus fin sous ses vêtements. Et de toute façon, il n'est pas de ceux qui exhibent leur force avec une imposante stature. Si ce n'est pas avec sa silhouette svelte qu'il intimide, sa taille peut le faire. Se situant entre le mètre quatre-vingt-dix et le mètre quatre-vingt-quinze, il est dans la moyenne concernant les Haut-Dragons, mais chez les humains, c'est une autre histoire. Difficile de passer inaperçu lorsque l'on est grand et que l'on a une tignasse blanche.

Le style vestimentaire maintenant... La mode des nobles n'échappe pas aux dragons, et c'est donc en conséquence de celle-ci qu'il s'habille. S'habillait, pardon. La seule chose qu'il a conservé pour démontrer une certaine richesse, c'est son manteau bleu royal, au col rouge et aux broderies dorées. Pourquoi ? Simple valeur sentimentale, c'est la dernière chose que son père lui a offert avant de mourir. Il ne le porte plus depuis son exil, mais le conserve dans son sac qu'il porte en bandoulière. Pour se déplacer dans des contrées plus sauvages, une simple chemise, des pantalons beige (Voir noir, ou brun, tout dépend de qu'il y a en stock dans une boutique en ville hein...) et des bottes en cuir brunes. Une cape dotée d'un capuchon noire et voilà qui complète son accoutrement.

• Forme de dragon :
  
  
  
  • Taille ; Près de quinze mètres de haut sur ses quatre pattes, s'il se lève, c'est à une hauteur de trente mètres que sa tête s'élève.
    
  • Longueur ; De long, les mètres se comptent au double de sa hauteur, soit une trentaine, du bout du museau jusqu'à la pointe de la queue.
    
  • Envergure des ailes ; Pour soulever son corps, ses ailes s'étirent jusqu'à trente-deux mètres de chaque côtés, pour soixante-quatre mètres d'envergure totale.
    
  • Particularités ; Deux paires de cornes plus longues pointent de chaque côtés de son crâne, suivies d'épines dorsales qui vont jusqu'au bout de sa queue. Ses écailles sont dotées de trois couleurs : le noir, le rouge et le blanc, sa famille étant un mélange de nombreux clans, il déplore toutefois de posséder du sang du clan déchu.
    
  
  
  
  
  
  
  
  

Spoiler:

Caractère - Au milieu des cendres, des braises rougeoies faiblement, un souffle et elles deviennent un brasier ardent. Quoi de mieux que ceci pour décrire le personnage tout entier. Du calme à la colère en une fraction de seconde...

« Mes amis disent que je suis… » Flamboyant, chaleureux, sympathique, rieur, blagueur, énergique, déterminé, fier, sûr de moi, hardi, charmeur. Un brin bavard aussi.
« Mes ennemis me trouvent… » Impétueux, irréfléchi, emporté, téméraire, tête brûlée, arrogant, immature, orgueilleux. Que de merveilleux qualificatifs pour dire que je suis une personne qui vit dans le moment présent, qui aime les défis et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Oui bon d’accord, je dois admettre qu’ils ont raison. Parfois. Moi ? Agir comme un gamin ? Pfff, jamais.
« La première impression qu’on a de moi, c’est… » On dit souvent de moi que je suis quelqu’un qui inspire confiance, enfin, c'est lorsque je n'ai pas le genre de rictus qui n'augure rien de bon... Plus sérieusement, avec un sourire aux lèvres, il est facile de paraître sympathique aux yeux des autres.
« En société, je suis... » Poli, galant, serviable, aimable, quoi ? Je dois arrêter de parler pour ne rien dire ? Bon, disons que je maîtrise mon trop plein d’énergie du mieux que je le peux et je m’efforce d’être le plus calme possible. Calme, pas nécessairement sérieux. Il faut bien faire sourire ces dames. Enfin, ça, c’est lorsque je dois servir les clients et clientes, bien qu’elles soient bien rares… et lors des soirées mondaines auxquelles je prenais autrefois part. Aujourd’hui, je vais dire que je me relâche et que je suis peut-être plus moi-même, sans tomber dans l’excès non plus.
« En privé, je suis… » Beaucoup moins tranquille, mais supportable tout de même. Je crois... j'espère ?
« Ma plus grande peur, c’est… » Probablement la même chose que tout le monde, la mort me fait peur mais je compte y faire face lorsque le temps arrivera. Il y a aussi la peur d'échouer et de détruire tout ce que j'ai accomplis jusqu'à maintenant, et de faire tomber bien des personnes avec moi par la même occasion.
« Ce que je déteste… » Ce que toute personne déteste, le mensonge, la traîtrise, la perfidie, les pleutres... Plus spécifiquement à ma personne, je voue une haine plutôt particulière aux Renégats et aux démons, difficile de se défaire de ce sentiment lorsqu'un être cher nous est arraché.
« Ce que j’aime… » La musique, la poésie... Car non, il n’y a pas eu que les armes dans ma vie contrairement à ce que vous pouvez bien croire. Umh. Je vois, ça ne vous intéresse pas vraiment, ce genre de loisirs. Si je dis que j'aime, ou plutôt, j'adore l'adrénaline procurée par un bon combat, ça vous convient mieux ?
« Si j'avais un rêve... ? » Quand j'étais encore bien jeune, c'était d'être comme mon père. Quoi ? C'est niais ? Je m'en fiche, c'était quand même ce qui me tenait à cœur. Maintenant, c'est de protéger les Terres Franches, est-ce que c'est plus noble de ma personne ?

Armes - Outre sa maîtrise et sa force, il utilise deux épées à une main. Elles restent simples malgré les quelques décorations de la garde. Il faut cependant prendre en note, que comme elles sont accordées à leur possesseur, il peut, s'il en a envie, les enflammer. Elles ne se liquéfieront pas dans ses mains, puisqu'elles sont insensibles aux flammes. (ICI)
/!\ IMPORTANT : Les lames est enchantées, elle peuvent donc apparaître et disparaître pour peu que leur possesseur trace les runes qui les invoque. Elles peuvent être appelées à partir de n'importe quoi, du bois, de la pierre, de la terre. Il faut donc une surface solide. En cas d'extrême nécessité, il pourrait tracer les formes sur une partie de son corps et cela marcherait, mais serait excessivement douloureux.

Pouvoirs -

• Peau incandescente - Permet à son utilisateur d'augmenter sa température corporelle et plus précisément, de brûler tout ce qui touche à son épiderme. Non, ses vêtements ne partent pas en fumée, puisqu'il est capable de concentrer la chaleur dans une région précise, généralement ses mains.
  
• Pyrokinésie - Maîtrise des flammes. Elle est imparfaite bien entendu, mais elle est exceptionnelle. Enfin, elle l'était, désormais elle est dans la norme.
  
• Guérison - Commun à ceux qui possède du sang de dragon blanc, ce pouvoir lui permet de soigner les blessures superficielles, que ce soit les siennes ou celles d'autrui.
  

Possessions -

• Ses épées et une dague à sa ceinture.
  
• Son sac, qui contient le manteau et divers vêtements.
  
• Une bourse.
  
• Un collier qui modifie son apparence. Plus précisément ses cheveux et ses yeux. Sa chevelure devient brune, et ses iris deviennent vert. Comme c'est un enchantement basique, il se peut que son apparence réelle se manifeste sous le coup d'une émotion forte. (Colère, tristesse, etc.)
  

Histoire - Il arque un sourcil, ses iris émeraudes posés sur la personne assise en face de lui. Une plume à la main et un parchemin devant elle, elle vient de lui demander de lui conter son histoire. Un soupir s'échappe d'entre les lèvres du dragon, avant qu'un sourire amer ne les étire.

«Si c'est réellement ce que vous voulez... » Il se perd dans ses pensées l'espace d'un instant, jouant avec le pendentif à son cou. «Chez les Haut-Dragons, il y a plusieurs branches, les nobles, les roturiers et les soldats. Techniquement, j'appartiens à deux d'entre elles, mais je me considère bien plus comme étant un militaire qu'un de ces bourgeois étant incapable de penser à autre chose que leur personne et leur fortune...» Il relève les yeux pour voir l'expression de son interlocutrice. «Umh, je m'égare, pardon. Je n'ai pas beaucoup de chose à dire concernant mon enfance, les armes ont été mes principales occupations, même si mon éducation ne s'est pas contentée de cela, les séances de courtoisie était de la partie... Erhm. Vous l'aurez remarqué, c'était ce que je préférais. Sarcastiquement parlant. J'ai rapidement grimpé dans la hiérarchie, même si je dois malheureusement admettre que ce n'était pas toujours pour mes faits d'armes, mais plutôt par la réputation de mon père, et ça me répugne encore aujourd'hui, car j'aurais facilement pu le faire moi-même, sans avoir besoin de jouer avec les relations...»

Le temps passe, l'enfance est passée, c'est désormais la période noire de sa vie qui est abordée. Son regard se voile et son visage se ferme.

«Mon père est mort il y a un peu plus d'un siècle, suite à une bataille contre des Renégats dans une autre dimension. Les quelques hommes survivant qui était sous son commandement ont rapatrié le corps, et ma famille lui a rendu hommage. C'est à ce moment que j'ai, disons... un peu sombré. Je devais m'occuper de mon jeune frère, répondre aux obligations d'un soldat et gérer les affaires de la demeure. J'ai honte de le dire, mais j'ai tout négligé, sauf la partie militaire. Je m'y suis plutôt absorbé, et j'ai mis ma colère avant ma rationalité. Mon cadet ne me voyait guère plus, et c'était la nourrice qui m'avait élevé - et qui ne me reconnaissais d'ailleurs plus, qui prenait soin de lui. Quel piètre grand frère je faisais, et même maintenant...» Il prend une pause, le temps de remettre ses idées en place et calmer le tremblement de ses mains posées sur la table. «J'ai tué un grand nombre de personne. Des Démons et des Renégats principalement, moins que les vétérans de l'armée, mais pour un jeunot, c'était plutôt impressionnant, qu'ils disaient. J'enchaînais mission sur mission, exterminant, incendiant mes ennemis. La seule chose qui m'animait, c'était de faire payer ces êtres ignobles la mort de celui que j'admirais. Mais j'ai fini par me faire blesser, grièvement et cela m'a fait ouvrir les yeux. Que je comptais aux yeux de quelqu'un, et que si je disparaissais, il n'aurait plus personne. Enfin si, mais il n'a jamais apprécié le côté noble de la famille, moi non plus d'ailleurs...»

Il raconte les bons moments qu'il a passé avec Helian, son jeune frère. Un sourire anime son visage lorsqu'il dit à quel point il est fier de lui, et qu'il irait bien plus loin que ce qu'il a atteint, voir même ce que le grade de leur paternel.

«Il est désormais mon supérieur, c'est plutôt ironique de me rendre au bureau de mon cadet pour recevoir des ordres. Enfin, maintenant... je n'en ai aucun, sauf celui de ne pas remettre les pieds à  Qwënya. Pourquoi ? Raison fort simple, mais c'est plus long à expliquer que tout ce que j'ai dit à présent...»

La mine déconfite de la jeune femme lui arrache un rire amusé, puis c'est la mine grave qu'il débute son récit concernant son exil forcé.

«La Triade a toujours eu de nombreux conflits, et le plus violent a même amené les Dieux à se joindre à eux pour combattre. Les vestiges de cette guerre sont encore bien présents, il existe une terre où le ciel et le sol n'ont plus de limites définies. Suite à cela il y a eu une ère de paix, enfin, presque. Disons que tout le monde magouille dans son coin pour étendre sa domination et ça ne date pas d'hier. Dernièrement, deux gros conflits ont agités les Terres Franches, et plus précisément le royaume humain. Lors de la première guerre contre l'Alliance Démoniaque, les deux côtés ont eu de lourdes pertes. Les démons ont été repoussés, mais l'Équilibre a perdu ses précieux défenseurs. Le Gardien de la Foudre, la Gardienne du Vent, le Gardien du Métal et même la Gardienne de l'Eau ont péris. Celui de la Terre n'a plus donné signe de vie depuis. Toutefois, je me dois de vous faire remarquer quelque chose, est-ce que les Haut-Dragons sont intervenus ? Non. Il n'y avait que les humains et les Animaes qui étaient aidés par les Gardiens pour repousser l'envahisseur. Les dragons n'ont rien fait, n'ont rien voulu faire. Pour ma part, j'ai protesté, mais l'on m'a envoyé dans un monde pour exterminer la vermine. Détourner ceux qui veulent aider en leur imposant des missions le plus loin possibles. Il y a peu, les terres humaines ont a nouveau été attaquées. Les démons étaient de la partie certes, mais c'était principalement les Renégats qui tiraient les ficelles. Encore une fois, est-ce que les Haut-Dragons ont fait quelque chose ? C'est pour une seconde fois que je vous dis non. Des milliers de personnes sont mortes et nous n'avons rien fait. J'ai... disons un peu secouer un général... Inutile de préciser que mon grade en a pris un coup, je suis désormais à nouveau un simple fantassin. Mon frère m'en veut, mais je crois... j'espère qu'il comprend pourquoi j'étais furieux. Je le suis toujours d'ailleurs. Malgré mon désir de tout changer, je ne pouvais pas faire grand chose. Plus de rang haut placé dans la hiérarchie, ma famille n'est plus aussi influente qu'avant malgré tout le travail d'Helian et un seul dragon ne peut pas réellement faire quoi que ce soit.»

Elle termine de prendre en note ce qu'il vient de dire avant de relever la tête, lui intimant de continuer d'un signe de la main.

«Il y a un an, un affrontement a opposé la Gardienne du Feu à un groupe de traîtres et malgré sa puissance, elle y a laissé la vie. Elle a eu droit à une cérémonie digne de sa mémoire et se sa courte vie - courte pour un Haut-Dragon. Depuis, le poste est libre. Bon nombre des jeunes nobliaux ont tenté leur chance, mais personne n'a été choisi par l'Orbe.» Devant le mine interrogatrice de la demoiselle, il s'empresse d'enchaîner. «Si je vous dis tout cela, c'est pour vous mettre en contexte, un peu de patience j'ai bientôt terminé... Donc, je souhaitais, à la base passer l'examen des Prêtres du Temple du Feu, mais j'ai une tare, qui n'en est pas une à la fois. J'ai la merveilleuse capacité d'avoir une maîtrise disons, exceptionnelle de mon élément, jumelée à un caractère emporté. Me voir refuser l'accès m'a un peu... mis en colère je dois le dire. Ils m'ont toutefois fait comprendre que si je n'étais pas éligible au test, ce n'était pas à cause de mes pouvoirs, c'était plutôt dû à mon tempérament. Ils en ont vu de toutes les couleurs les pauvres... Je n'ai jamais été réputé pour être patient, mais là... je devais faire preuve de patience et de compréhension. Sérieusement, c'était quoi ce bordel !? Me refuser parce que je m'enflamme trop rapidement ! N'importe quoi !» Ses dents serrées et son poing sur la table effrayent l'humaine assise devant lui, et à la vue de son regard terrifié, il se calme presque instantanément. «Veuillez m'excuser...» Il soupire, inspire un bon coup et poursuit. «Parler de cela me met en rogne, pas autant que la mort de mon père, mais suffisamment pour me donner envie de frapper quelque chose. Je peux comprendre leur point de vue, mais cela me rend malade. Gaspiller tout ce temps alors que le mal se répand... ça me dégoûte, mais je dois me plier à leur volonté. Suite à cela, ils ont apposé un scellé sur moi. Un tatouage qui m'empêche d'utiliser ma maîtrise, enfin, j'ai le niveau d'une personne qui contrôle bien son élément sans plus. Au revoir les redoutables dons qui faisaient trembler ceux qui s'opposaient à moi. Plutôt que de compter sur le pouvoir brut, je dois user d'astuce et de ruse pour triompher, ce qui n'est pas pour me déplaire. Du défi lorsque je bat, cela va faire changement. Ils m'ont laissé quelques jours pour m'habituer aux limites qu'ils m'ont imposés puis, sans un mot de plus, m'ont remis le strict nécessaire pour survivre, les effets personnels que j'avais demandé avant de me catapulter sur les Terres Franches à la recherche de deux gardiennes qui ne sont pas si mortes que cela finalement. Lesquelles ? C'est encore à savoir, mais j'ai quelques indices les concernant.»

Il s'étire, fait craquer ses doigts avant de se lever.

«Bon, il est temps de retourner au travail.» Il ramasse les chopes qui traînent sur la table et s'éloigne de quelques pas avant de tourner la tête vers elle. «Ah aussi, vous devriez revenir, la prochaine fois, j'aurai de nouvelles aventures à vous raconter.»

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