Les Mondes de Shibai
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Les Mondes de Shibai

Haut Dragon , Ange , Démon ....saurez vous imposer votre race et contrôler les Terres Franches ?
 
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 Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]

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Créatures et Dieux

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MessageSujet: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeDim 4 Nov - 17:00

    « AAAAAAAAAAAh PAR TOUS LES DIEUX !!!! »

    « Mais quelle horreur, que s’est-il passé ? »
    Une femme hurlait devant un masse informe qui jonchais le sol, les larmes emplissaient ses yeux noirs, ses cheveux sales tombaient sur ses épaules cachant son dos nue, la femme très peu vêtue, une fille de joie qui sortait de la taverne de l’ange noire. Une masse de personne se formait autour du tas de chair et de sang… Car c’est ce que c’était, un tas de sang et de chair, un amoncèlement informe de reste de cadavre humain… L’ombre noir avait encore frappée, le cadavre donnais cette foi l’impression d’avoir été avalé et régurgité, semant à nouveau le trouble dans les rues de Sar’hetsu.
    La police accourait rapidement, tentant de dissiper les curieux, mais quelques incorruptibles s’approchèrent tout de même dans le but d’enquêter, maintenant, des affiches parcouraient les rues, la tête de l’ombre était mise à prix, ennui, personne ne savait à quoi il ressemblait, était-ce un humain ou autre chose ?
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Misao
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeLun 5 Nov - 19:44

Les nuages cachaient la pleine lune. Je n'aimais pas trop sortir lors de ces périodes. Les rayons nocturnes étaient plus puissant et ma peau pâle en devenait presque aveuglante. Je me sentais également vulnérable. Les vampires aiment sortir les nuits de pleine lune. On dit que leur victimes s'y font plus nombreuses. Ce ne sont pas que des paroles en l'air. Je peux le confirmer. Lors de ces périodes, je tuais. Plus que les autres nuits. Mais cela faisait quelques temps que ce n'était plus le cas. J'avais apprit à me contrôler depuis que je vivais avec les Animas. La présence d'un vampire dans leur rang leur glaçait déjà assez le sang comme ça. Il était inutile d'alimenter leurs préjugés.

Je marchais lentement sur la route menant à Sar'Hetsu. Je n'aimais pas trop cet endroit. C'était trop proche d'Anouatis. Je ne me sentais pas à l'aise. Jamais je ne revenais sur les lieux de mes crimes, et ici, c'était trop près de la prairie où j'avais tué un nombre incalculable de mes congénères. Il allait de soit que je me préparais à en rencontrer. Après tout, Sar'Hetsu est une ville grouillant d'humains et par une nuit de pleine lune certains de mes semblables devaient se trouver au coins des rues. J'inspirai à chacun de mes pas, tentant de m'éclaircir les idées. S'il le fallait, j'en tuerai encore.
J'étais parfois effrayée par ma nouvelle façon de penser. Je pensais comme un humain chasseur de vampire. Je ne ressentais aucune compassion, aucun regret envers mes victimes sanguinaires. Elles qui étaient ma famille. Je ne me souvenait pas avoir vu Sam à Anouatis. Peut être était il mort, ou loin dans les Mondes. Tant mieux. Je n'aurai pas aimé me trouver face à lui, celui qui m'avait tout apprit sur la vie des vampires suite à ma transformation.
Je chassais mes pensées d'un signe de tête et rabattis la capuche de ma cape sombre sur les cheveux bruns. Les portes de la villes ne se trouvaient à présent qu'à quelques pas. C'était le moment de retenir sa respiration et de se fondre dans la masse. Je souris. J'adorais ça.
Je sentis Minuit s'agiter autour de mon cou. Elle aussi se préparait. Après tout,depuis quelques décennies, elle était aussi sanguinaire que moi.

Comme toutes les villes humaines, Sar'Hetsu était très active. Les torches illuminaient les rues grouillant d'ivrognes, de femmes, d'enfants jouants aux voleurs... J'aimais beaucoup cette activité; c'était comme me trouver en pleine fourmilière. C'était non seulement un lieu actif mais aussi un lieu où tous les renseignements sont bons à prendre. Je laissais trainer mon oreille aiguisée. Je percevais un brouhaha de paroles cascadant dans tous les sens, me concentrant parfois sur certaines d'entre elles. C'est ainsi qu'au bout de quelques minutes j'eu vent de ce phénomène qui frappait la région. Des meurtres inexpliqués, un fautif en fuite jamais encore découvert.

Tu as entendu ça ? murmurai-je à Minuit en bougeant imperceptiblement les lèvres. Tu crois que ... ?

Je la sentis hocher sa tête contre mon cou, me procurant un peu de chaleur. Elle aussi pensait la même chose que moi. C'était cependant trop évident. Un vampire pouvait être à l'origine de ces meurtres. Mais quelques chose ne collait pas. Les vampires prenaient toujours garde à ne pas faire de crimes répétés pouvant attirer l'attention des humains. Nous restions toujours discrets, même en donnant la mort. Avions nous affaire à un fou, ne se souciant pas des règles ? Peut être.

Repérant un marchant d'armes au coin de la rue, j'accélérais le pas. J'avais un grand besoin de renouveler mes flèches. Certains Animas, les plus amicaux envers moi, m'avaient proposé d'en fabriquer d'autres. Mais mes flèches étaient spéciales, faites dans un matériaux elfique. Seul un armurier pouvait m'en procurer.
J'observais la devanture lorsque je l'entendis.

A peine le cri eu retentit entre les ruelles froides que j'étais déjà sur sa piste. Montant sur le toit d'une maisonnette, je courrais de toits en toits sans faire le moindre bruit. Mes pieds semblaient effleurer les ardoises noires. La course fut cependant de courte durée. Me penchant par dessus le toit de la taverne de L'Ange Noir où j'avais déjà mit une fois les pieds, je relevais ma capuche et observais la scène. Et je fus frappée de dégout.
Portant violemment un main à mon visage, je la plaquait sur ma bouche et mon nez. L'odeur était trop forte. Trop alléchante. Il fallait que je partes. Cependant, j'était complètement obnubilée par la tragédie. Ce n'était plus un corps qui jonchait sur le sol. C'était ...
L'odeur, le bouquet attirant me frappa de nouveau et je sentis ma gorge se serrer. Je tentais de respirer calmement.
Qui avait pu faire une abomination pareille ? Les passants qui se faisaient de plus en plus nombreux n'avaient qu'un mot aux lèvres.

L'ombre Noire.

Le fameux meurtrier en fuite responsable de la disparition de plusieurs victimes déjà. Observant plus attentivement le cadavre, je compris que ma théorie n'était pas la bonne.
Un vampire n'aurait jamais fait ça. Nous étions trop nobles et délicats pour ça. Le responsable était un monstre.
Et il fallait l'arrêter, coute que coute. Le meurtrier commençait à attirer l'attention sur les vampires qui faisaient un bouc émissaire parfait.
Me relevant d'un bon, je portais ensuite une main à mon dos. Les flèches tintèrent entre elles. Du bout des doigts je les comptais. Douze. Suffisant.
Je me remis à courir, descendant d'un saut dans une rue reculée. Là, je rabattis ma capuche, cachant le plus possibles mon visages et surtout les prunelles rubis sous l'ombre du tissus. Je me frayais un chemin jusqu'à la sortie. Avant de passer les portes, une pression chaude s'exerça sur mon bras droit. Tournant mon regard vers l'humain, je le vis me tendre une affiche. Machinalement je m'en emparais et repris mon chemin sans un mot.
Une fois à l'écart de la ville, j'observais plus attentivement le prospectus.

MISE A PRIX
L'OMBRE NOIRE
MORT OU VIF
IMPORTANTE RECOMPENSE

L'ombre d'un homme sans visage était dessinée au crayon noir sur le papier. J'esquissais un sourire moqueur. Comment représenter un meurtrier en cavale sans savoir son apparence ?
Chiffonnant d'une main le bout de papier, je le laissais ensuite retomber à terre

Minuit ? Prête pour une petite partie de cache-cache ?

Un ronronnement approbateur répondit à ma demande. Je souris de nouveau et observais la pleine lune.
La récompense ne m'intéressait pas. Il fallait pas que ce monstre fasse d'autres victimes. Son comportement devenait dangereux.
La chasse était ouverte.
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Handoar
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeSam 8 Déc - 0:59

Le sang, la haine, la colère...Ces sentiments, instincts tribales semblaient être dans chaque regard, chaque grimace, chaque rictus. Un goût de cendre me vint à la bouche. Dans les quatre coins de la cité des bûchers éliminaient toutes traces de ces morts. Seul restait un gout amer chez les habitants démunis.

La guerre faisait rage dans la régions et on m'avais appellés pour tenter de calmer le conflit chez les humains. Des impacts collatérales envers les Animas étaient bien le but à éviter. Un sourire sarcastique apparut sur mon visage. Les humains sont bien sauvages et belliqueux. Toujours en guerre, toujours en armure, il ne faut pas s'étonner que le manque d'action les rend sadique et cynique après. Trop de violence n'est jamais sain....sauf chez les humains. On dirait que c'est leurs sources de motivation mais qu'importe.

Je marchais lentement sur les toits sautant de rebords en rebords, une capuche camouflant mon visage, ma visite devait resté secrète et je ne verrais que demain le conseil de la ville. De plus je me sentais oppressé en bas dans la boue et la populace aux visages gris. Les nuages et les tuiles colorés des toits me servaient de compagnons. Je me sentais en paix . Mais cela ne dura pas longtemps.

Un cri me figea. Un cri de femme. Mais ce n'était pas celui qui accompagne la naissance ni l'agonie. Un cri d'horreur. Aussitôt je courrus vers l'origine du cri pour découvrir la source de l'horreur. Une odeur suave et lourde arriva jusqu'à moi à un croisement de ruelles. En bas un attroupement observait avec une fascination morbide le moncellement de chairs et d'organe qui servait à la pauvre victime. D'ou j'étais, j'avais une vue plongeante sur le mort. Ce n'était pas humain...Personne ne peut avoir une dextérité mêlée à cette brutalité sauvage. Les humains étaient fourbes mais bon la puissance exercée sur le mort était surhumaine. J'était en plein autopsie mentale quand j'entendis un second cris. Des personnes avaient levées la tête et virent ma silhouette se détachait sur le clair de lune. Or une personne se baladant sur les toits avec un capuchon dans ses conditions paraissait plus que suspecte

-Là haut! C'est l'ombre noire!

Une femme de forte corpulence me désignait de son doigt boudiné. Aussitôt une vingtaine de visages blancs comme la neige se dirigea vers moi.
Des gardes commençaient déjà à bander leurs arcs.
Fatigué je leva la tête vers l'astre.
-Pourquoi toujours moi !

**Tu veux une réponse sincère?** me dis la voix fourbe de Nydrassil.

Je lui répondit par un silence accusateur et courra sur les toits commençant à éviter des flèches; Décidément j'avais la poisse avec cette ville.

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Misao
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeDim 16 Déc - 9:32

Par où commencer ? Dans quelle direction l'Ombre Noire s'était elle dirigée ? Et pourquoi aurait elle choisit cette direction et pas une autre ?
Le métier de détective n'était pas mon préféré, je préférai la chasse. Ce rôle aurait été plus approprié pour mon compagnon. Lui, il aimait bien ce genre de chose. Lors des chasses, les vampires n'avaient jamais le réflexe d'étudier la trajectoire de leur proie, de comprendre pourquoi elle avait été dans cet endroit. Il est vrai que ce serai une meilleure façon d'anticiper pour mieux les coincer mais le don de lire dans les pensées n'était pas attribué à tous les buveurs de sang. Nous nous contentions de suivre l'odeur enivrante des corps emplis de sang en fusion et notre instinct sanguinaire.
Mais a présent, là a l'écart de la ville, je ne pouvais pas me permettre de suivre la méthode habituelle. Si je laissais mon instinct couler dans mes veines et prendre le dessus, je dériverai sûrement vers la ville pour faire de ses habitants mon repas. Chose que je ne voulais pas faire le moins du monde. Il était inutile que je devienne un suspect ou la seconde Ombre Noire.
J'étais un peu assoiffée mais c'était supportable. Depuis que j'avais sentie l'odeur du cadavre près de la Taverne, ma gorge me brûlait, signe qu'il était temps que je chasse. Mais j'étais assez forte pour ignorer la douleur a présent. Depuis que je vivais dans le camp Anima, je devais me contrôler tous les jours, ne chassant que la nuit, loin de leurs corps endormis.

Tu te décide a jouer ou on attend encore une dizaine d'années ?

Le pelage de Minuit me chatouillait lentement les chevilles, signe de son impatience. Elle aurait fait une parfaite vampire si elle n'avait pas été d'origine anima. A aucun moment de mon existence, je regrettais de l'avoir transformée selon son souhait. Elle faisait une amie incomparable et une parfaite traqueuse. Ses sens avait été multiplié dès que ses prunelles turquoises s'étaient figées, sans vie. Je n'avais d'ailleurs jamais compris pourquoi elles n'étaient pas devenus rubis comme les miennes. Sûrement quelque chose liée à sa race d'origine avait empêché ce changement.
Je me baissais lentement et tendis le bras droit. Sans un mot, elle monta se nicher dans mon cou, sous la barrière de mes cheveux bruns. Sans prononcer un mot également, je rabattis la capuche noire sur ma chevelure, cachant par précaution mes prunelles rouges grâce à l'ombre.

Inutile d'attendre, répondis-je avec un demi sourire. Je suis prête pour la traque.

Elle savait ce que ça signifiait. Une fois loin, je laisserai mon instinct vampirique couler dans mes veines et prendre le dessus sur ma conscience. Je serai alors la créature la plus dangereuse de la nuit.

Je commençais à m'éloigner de la ville lorsque leurs clameurs me parvinrent. Les villageois ne cessaient de crier haut et fort que l'ombre noire était là, sur les toits de la ville, courant pour éviter de se faire prendre.
M'étais trompée ? L'Ombre ne serai alors jamais sortie des enceintes de a villes ? Possible. Certains tueurs aiment revenir sur les lieux de leurs crimes, rien que pour voir le malheur qu'ils ont causés.
Sans réfléchir, je saisis une flèche argentée et bandais mon arc. J'étais prête. Il ne restait qu'un seul détail.
Fermant les yeux, je m'abandonnais, laissant mon instinct animal reprendre le dessus.
Tant pis pour les villageois.

Je contournais les murs de la ville, sentant la présence de l'Ombre. Elle allait bientôt sortir de la ville. Le feu me brûlait, et un grognement de satisfaction s'échappa de ma gorge en fusion. J'allais l'avoir. Jamais je ne ratais ma cible, ma proie.
Je commençais à sentir son odeur. Plus qu'alléchante. Tout compte fait, je ne serai pas obligée de tuer ces humains.
Lorsque j'eu ma cible en vue, je tirais sur la corde, ajustant mon tir.
J'vais juste a attendre pour tirer au bon moment.
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Handoar
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeJeu 10 Jan - 19:53

Courir...Fuir...Décidément je me disais que je n'étais bon qu'a ça.... Je sentais la colère de la foule m'envahir. Depuis ma "guérison", j'avais repris mon pouvoir d'empathie, mais je n'étais pas encore complètement remis de la restitution de mes anciens pouvoirs. Les sentiments se fondaient en moi et parfois je ne pouvais reconnaître mes propres émotions. Un abyme sans fond.
Je rata une tuile et glissa le long d'un toit. Par réflexe toutefois je roula et bondit sur une terrasse qui devait servir à faire sécher le poisson. Elle sentait la mer et des écailles séchés s’incrustaient dans les plis de mes vêtements.

La foule, elle montait vers moi telle une mer en colère. Depuis des fenêtres, des mères de familles me jetaient leurs eaux sales pendant que les chefs de ces mini tribus tentaient de me blesser en lançant des objets acérés. Au moins ils frapperont moins leurs enfants ce soir.... Ma cape était lacérée et je fut obligé de me reposer quelques instants pour reprendre mon souffle. Un léger filet de sang suintait sur mon coté gauche mais ce n'était pas grave. Mon organisme avait vu pire du moins je le pensais.
Je regarda dans les alentours tentant de trouver une sortie ou un échappatoire à cet énorme malentendu. La porte Sud. En ce moment elle ne devait pas être gardée vu que tous les gardes sont à ma recherche. Je me lança vers sa direction. Le flanc me tiraillait mais je combattis la douleur. Une fois en dehors des murs, je trouverais les plantes médicinales pour me soigner. Misao m'avait appris les bases mêmes si je n'était pas un bon élève en général.

J'arriva à la porte du Sud. Elle était la plus vieille porte de la ville et ses éléments en bois commençait à pourir et en temps normal j'arriverais sans peine à l'escalader. En temps normal.. Une garnison des gardes du palais était venus en renfort pour boucler la ville. Personne ne pouvait sortir, ni rentrer... Tout le monde est donc dans le sein de la ville. Donc le tueur....

Je mis fin à mes pensées quand j'entendis de nouveau la clameur de la foule....Décidément je ne les aurait pas facilement ces enragés! Je m'élança d'un toit pour traverser la rivière. En sautant sur les mâts des bateaux et en plongeant vers les toits dorés des palais des nobles je pourrais rejoindre le parc du Palais et me fondre en tant que Renard dans la faune du roi. Du moins je le pensais. En plein milieu de ma course, je sentis une intense douleur dans les côtés. Une flèche?! Qui peut viser un homme en plein saut à cette hauteur? Je ne put voir le visage du tireur alors je tombais telle une pierre dans l'eau sombre du fleuve.

Les flots froids me glacèrent les os dès que je vint à leurs rencontres. Les flots du fleuve étaient trop forts pour que je puissent nager jusqu'à la berge et qu'auraient-je fait une fois sur terre? On m'auraient attrapés et je serais déjà écartelé sur la place publique. Quand tout mes espoirs s'écroulèrent, je sentis une chose glacée prendre ma jambe et me tirait vers un trou dans les quais. Je tomba rapidement dans les pommes aillant comme dernière image, la lueur d'une flèche argenté dans les côtes.

Quand je revins à moi, je n'était plus dans les eaux noires et sombres du fleuves mais attaché dans un souterrain sombre qui suintait l'humidité. Les catacombes... Mais pourquoi cette endroit? Et pourquoi m'avoir attaché? Je ne sus que répondre quand j'entendis de nouveau la voix de Nydrassil dans ma tête.


**L'Ombre Noire...C'est elle...Je sens sa présence. Elle aime jouer avec ses victimes.....**

Décidément tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.....
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Misao
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeSam 12 Jan - 15:21

L'ombre courait à toute vitesse sur les toits. Je pouvais la distinguer à présent. Stoppant la course je tirais sur la corde de mon arc, approchant la flèche aux éclats argentés au niveau de ma joue, si près que la plume chatouillait ma mâchoire. Je feu était partout à présent. La soif, qui avait déjà prit possession de mon esprit, s'emparait à présent de mes membres. J'étais à deux doigts de tirer mais il fallait que j'attende. Que j'attende le bon moment. Je vis l'ombre sauter sur le dernier toit et se propulser en l'air, de sorte qu'elle retomberai à l'écart de la ville indemne. Pas si sûr. La flèche partit, transperçant l'air d'un son aigu à peine perceptible. Ma cible tomba, déclenchant un grognement de satisfaction. Le repas était servit.
Je me hâtais de de ranger mon arc dans mon dos. De toute manière, ma proie de pouvait plus s'échapper.

Quelques centaine de mètres à peine de séparait de ma cible. Distance que je parcouru en un quart de seconde. Cependant, il n'y avait personne. C'était impossible ! Je n'avais pas rêvé cette ombre fendant la nuit , sa cape noir claquant à chacun de ses pas. Il n'y avait d'ailleurs aucune trace de ma flèche, ce qui signifiait que l'Ombre l'avait bel et bien reçue. Mais où était elle a présent ? Ses blessures auraient dues l'empêcher de se déplacer.
J'inspectais rapidement les bords du quais, l'eau calme du fleuve. Rien. Aucune trace.
J'enrageais. Jamais il ne m'était arrivé de perdre une proie, c'était quelque chose de blessant pour un prédateur tel que moi, une vampire. Nos repas ne nous filaient jamais entre les doigts. Folle de rage, mon grognement se fit plus fort. Tant pis si les villageois se mettais à la recherche. Il fallait coute que coute que je retrouve mon Ombre.

La nuit se faisait froide a présent et le vent commençait à se lever. Ce dernier tourbillonna autour de moi, tentant de me faire tomber sous ses rafales. Sans succès. Mais dans sa danse, le vent m'apporta quelque chose que je n'aurai jamais supposé trouver ici. Et mon instinct sauvage disparu aussi rapidement qu'il était apparu.
Une odeur.
Mais pas n'importe quelle odeur appartenant à un humain ou une créature quelconque. Cette fragrance je le connaissais plus que personne. Elle avait le don de m'apaiser comme de m'inquiéter en cet instant. Son odeur était mêlée à une autre plus alléchante. Le sang.
Il n'en fallut pas plus pour que l'informatif fasse de tour de mon esprit a présent lucide.
Qu'avais je donc fait ? Je ne serai jamais que celle qui lui attirait des ennuis, ou des blessures difficilement réparables ? Sans moi il aurait été en meilleure sécurité.

S'il avait reçu ma flèche, ce qui était sûrement le cas, Handoar n'aurai pas pu s'échapper. Il avait donc été emmené. Mais où ? Et pourquoi ? Puisqu'il n'était pas l'Ombre - après tout ce temps passé à ses côtés, j'aurai sûrement remarqué quelque chose de bizarre, or ce n'était pas le cas - la vraie l'avait peut être emmenée.
Il était de mon ressort de le retrouver. Il fallait avant tout que je me concentre sur son odeur, mon instinct de chasseur ferait le reste.

Minuit, monte ! murmurai je précipitamment en tendant mon bras droit.

Je sentis ses griffes se planter dans ma peau - ce qui ne me causait aucune douleur puisque j'étais aussi insensible d'une statue de marbre, seuls les vampires pouvaient me causer des douleurs atroces.
Elle remua lorsque l'odeur de mon compagnon lui parvint accompagnée de celle du sang.

Décidément... Tu parviendra toujours à lui faire du mal. J'ai bien peur que ta nature lui soit dangereuse et non bénéfique.

Ma gorge se serra, mais pas de soif. Je me retint de hurler. Mes membres tremblaient d'eux même. Minuit avait raison et elle aurait toujours raison sur ce point. J'en étais consciente.
Sans attendre une seconde de plus, je suivis l'odeur de mon ami à travers le vent.

Ma piste me conduisit à une entrée à peine visible dans les remparts qui entouraient la ville bouillonnante. Je doutais de ma piste mais il fallait que j'y aille. Après tout, l'Ombre se trouvait peut être au bout. Minuit sauta prestement à terre et nous nous engouffrâmes dans le passage étroit.
L'un des avantages de ma race était que je n'avais pas besoin de lumière pour me repérer dans le noir, il en était de même pour Minuit. Les goutes d'eau tombaient une à une sur le sol rocheux et glissant. Des ossements étaient empilés le long des murs. Les catacombes. Au fur et à mesure que je progressais une respiration haletante me parvenait, effrayante. Non deux. La seconde était plus faible. L'odeur de sang se fit plus forte. J'étais bien sur la bonne voie. Au fond du tunnel la lumière rougeoyait, tremblante. M'avançant silencieusement je passais ma tête dans la lumière.

Il était bien là, les mains reliées par des chaines attachées à la roche, une blessure sanglante au niveau des côtes. Pendant un instant j'eu envie de m'infliger toutes les blessures possibles et inimaginables. Passé le choc cependant, je courus le défaire de ses liens.

Je suis désolée, je ne t'ai pas reconnu, j'ai cru que tu étais L'Ombre Noire, dis je avec précipitation, de sorte qu'il était difficile de comprendre un seul des mots que je prononçais. Pourquoi étais tu là ? Qui t'as attaché ? Ta blessure, ça va ? Ho je suis si désolée. Qui a bien pu te mener ici ? Pourquoi ?

Beaucoup d'interrogations en somme..
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Handoar
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeSam 19 Jan - 15:47

L'ombre Noire....Les Catacombes....Un jeu?! Je tentait d'assembler en vain ces informations mais cela ne fit que troubler encore plus mon esprit embrumé.Les chaînes me serraient les poignées laissant couler un mince filet de sang froid sur mes mains. Mes tentatives de m'échapper de ces attaches me semblaient vaines et ridicules. Ah quoi bon m'échapper....C'est ce que voulait sûrement l'ombre noir. Il voulait de l'espoir...Pour mieux me détruire ensuite. La tête me tournait et je tremblais de tout mes membres. Le passage dans l'eau froide du fleuve et le chemin parcourue à travers les catacombes m'avaient encore plus affaiblit. Je me sentais fatigué et je ne voulais qu'une chose ....Me reposer, une fois pour toute.

Cependant cela sembler assez difficile avec la flèche qui résidait dans mon corps. Je me tourna vers la flèche et dut me retenir de ne pas crier sous la douleur. Quand on m'avait traîné jusque là, la flèche s'était sûrement brisée et l'embout qui restait s'était encore plus enfoncé dans mes entrailles. Chaque geste, chaque torsions de mon corps m'envahissait de douleur. Mais je sut que je devais faire quelque chose. Je ne devais pas mourir... Pas encore...
Je souffla lentement, tentant de ralentir le rythme de mon coeur paniqué. J'arracha alors un coin de ma cape en toile sombre et entreprit de nettoyer la plaie. Mais pour cela il fallait faire autre chose. Je pris une grande respiration, enfonce mes doigts dans ma plaie et arracha d'un geste brute l'embout argenté. Je hurla sous l'effet de la douleur. La tête me tournait et ma vue devint de plus en plus opaque. Je m'effondra de nouveau sur les pavés sales de catacombes.

Quand je me réveilla de nouveau, je sentit un contact froid sur ma peau. Ce n'était pas désagréable au contraire. Je tenta d'ouvrir les yeux mais je ne pus que distinguer une forme floue agenouillée à mes cotés. Elle tentait de me parler mais je put comprendre que certains mots...Désolée, blessures, ombres. Elle parlait assez rapidement mais je ne sut pour quelles raisons. C'est alors que je compris que c'était ELLE que j'avais en face de moi.

Je me leva alors brusquement et la prit maladroitement dans mes bras. Sentir sa peau froide, me rassurait et je caressa de mes doigts violacées ses cheveux. J'inspirait son parfum suave pour ne plus jamais l'oublier. Un Ange en enfer. Voilà ce que je ressentais...
Petit à petit je repris mes esprits et je compris peu à peu ce qui s'était passé...La flèche venait sans doute de Misao qui m'avait cru pour l'Ombre noire. Je releva alors la tête et tout en lui caressant la joue lui dit:

-Pas....pas... de remords, tu n'y...n'y est pour rien Misao...

Ma langue était encore engourdie et j'imaginais que mes mots ressemblaient plus à des grognements que autres choses.

Je me releva avec difficulté et toucha doucement mes poignets blessés. Une nouvelle vague de détermination monta en moi.... L'ombre noir allait devoir s'expliquer. Sous l'effet de la colère je m'exprima alors d'une voix claire:

-Sors de là ! Oui je te parle à toi! Cache toi si tu veux mais toute cachette est éphémère et bientôt tu rejoindras tes victimes monstre!

Un silence de mort resta en suspension dans ces tunnels malodorants et sombres mais tout un coup un rire retentit. Froid, anciens mais surtout d'une joyeuseté troublante . Il semblait prendre un plaisir fou à jouer avec nous. Ce rire semblait de venir de nulle part et de partout à la fois. L'écho était trop fort pour savoir où il était.

J'attrapa mes affaires que l'Ombre avait jeté dans un coin. Il avait cru que cela ne suffirait pas à le vaincre et que ça ne rajouterait que du piquant à l'affaire. Il avait tort.... Je sortis ma dague qui brillait doucement dans le pénombre et tendis ma main tremblante mais déterminée vers Misao.


-Viens...Allons parler de justice avec notre amie.
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Ten-Points Yuki

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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeDim 3 Fév - 23:21

Je tombais droit devant eux, me relevant lentement et les fixant de mes yeux rouges. Le garçon blessé c'était detaché de ses fers. Il devait avoir à peu près mon age, et à côté d'elle une vampire d'a peu près le même age, enfin c'est toujours difficile à dire pour les vampires, avec un arc et...des flèches, identique à celle trouvée sur le garçon. Elle lui avait tirée dessus. Pourtant il ne manifestait aucune peur à ce qu'elle se tienne à ces côtés. Soit il avait pas fait le rapprochement, soit c'était une erreur de la part de la fille, elle avait tirée sans faire exprès.

-Bonsoir, ça va mieux la blessure?

Je m'approchais curieux et je fixais mon attention sur une petite boule de poil noire sur l'épaule de la vampire. Mes yeux s'ecarquillèrent d'attention. C'était vraiment mignon ce truc.
-Elle bouge ! C'est un vrai chat ou une peluche? Je tendis la main pour la toucher, quand un rire nous interrompit.

-Ha ! Il sait que nous sommes là ! Tant mieux tant mieux, dites moi tout ce que vous savez sur lui.

<(...)

Cette ville puait la mort. Bientôt les humains allaient se déchirer, s'entretuer tel que c'était parti. Est-ce qu'il y aurait alors des criminels? En temps de guerre les choses étaient différentes, la frontière plus aussi nette entre le bien et le mal. C'est pour cela que les Talions devaient profiter de la paix. Réequilibrer les choses tant que celles ci étaient encore facilement discernable comme bonnes ou mauvaises. Et cette fois-ci il n'y avait pas de doutes, c'était un meurtre barbare et sanglant. Je regarde l'affiche qui manquait de se décrocher du mur, poussée par le vent nocturne.

L'Ombre Noire. Visage inconnu. Série de meurtres sanglants et très jolie mise à prix mort ou vif. Ce type à l'air d'être une ordure. Le pauvre il a pas dut avoir une enfance facile. Mais pourquoi seulement maintenant? En tout cas allons y je suis là pour ça !

Je me faufilais dans les rues sombres et étroites, essayant d'entendre quelque chose d'intéressant parmi le brouhaha.


[''Oh mon dieu qui as-put faire une chose aussi horrible?!! ''
''Surement l'Ombre Noire. Il les réduit toujours en bouillie comme ça ! Mais qu'est-ce qu'il veut?''
''Beuuuarrrrglll'' [flissshhh]
''Ah. C'est dégueulasse !''
''Paix à son âme'']


Oui c'était dans cette direction les bruits les plus intéressants. Je me demande quand même si il restera de la glace en rentrant. Les gens me regardent bizarrement.

-Rentres chez toi petit, c'est pas une bonne idée de trâiner ici cette nuit. Tu sais pas sur qui tu pourrais tomber.
-Vous en faites pas monsieur, j'ai l'habitude.
-Mouais, bah va pas dire ça à tes parents.
-Ils s'en balancent.

L'air tout à fait decontracté avec lequel je lui ai répondu l'a desarçonné et il n'osa pas répliquer. Je me demande pourquoi les gens sont aussi incrédules sur des sujets comme celui là...vraiment il n'y a pas de quoi en faire un...magasin de...jouets ?! Oo
Ni une ni deux je fonce sur l'objectif. Mince c'est fermé. C'est vrai qu'on m'avait dit que les magasins étaient fermés la nuit. Bah si j'étais pas en pleine mission, j'aurais bien put aller récupérer deux ou trois peluches directement, mais il valait mieux que j'évite de faire impatienter la Ligue, je les énerve deja assez comme ça. Je continue mon chemin et arrive sur le lieu du crime. Mmh une grosse tache de sang sanguinolente. On dirait un hachis à la fraise complètement ratée et que quelqu'un aurait regurgité ensuite...


-Mais qu'est-ce qu'il fait lui?! Touche pas à ça c'est une scène de crime !
-Pov desaxé.

-C'est tout gélatineux, c'est trop marrant vous devriez essayer.

La masse s'enfonçait, s'étirait et collait à mon doigt comme de la gélatine. Si ça n'avait pas autant pué la mort je crois que j'en aurais ramené un peu, c'était vraiment amusant. Mais c'est vrai que j'aurais put être plus discret pour le coup c'était raté. J'entendis soudain une cavalcade de bruits de pas sur les toits. Les toits, ah oui j'aurais put passer par là. En plus j'aime les toits, on saisit tout les bruits en contrebas, personne ne vous voit, quasiment personne ne vient vous déranger, on y sent l'air frais qui chante et on y voit mieux le ciel. Je m'éloigne un peu et je grimpe sur le plus proche. Je me met à courir en direction des bruits. Il y a beaucoup de vent tout d'un coup. J'ai l'idée bizarre de mettre ma capuche blanche sur ma tête en sautant d'entre deux toits, si ça peut m'aider à protéger mes oreilles ça peut être utile. Certains gardes me voient et me demande de m'arrêter, se demandant si je ne serais pas l'assassin. Je ne les écoute pas et passe à la vitesse supérieure, bien supérieure à celle d'un humain ordinaire. En zigzaguant un peu, ceux qui court ne pourront jamais me rattraper, quand à ceux qui veulent me tirer des flèches, ils faudraient qu'ils soient très adroits pour m'atteindre. Je me dirige vers la personne poursuivie. L'Ombre Noire est là en train de courir au loin, encore un peu et je l'aurais rattrapée. Je vois quelque chose qui fend l'air vers elle. Une flèche? Elle se fiche dans son corps et celui qui était poursuivi tombe soudainement, dans l'eau...

Je bifurque et saute directement vers le sol. Le temps de crier vers le sol qu'une onde de choc se forme sous mes pieds et amortit ma chute juste un léger rebond qui me pemet de ne pas me faire mal en touchant le sol. Je le vois, près du ponton en bois où j'ai atteri (à moitié defoncé par mon onde sonore il est vrai), il est en train de couler. Je plonge pour aller le chercher, je lui prend la main et je nous propulse en criant de nouveau. Magnifique, il est tombé quasiment pile à l'endroit où l'on avait repéré des bruits plus que suspects avec l'agent, et je crois que voilà l'entrée d'où ils partaient...
Une fois à l'air libre je reprend ma respiration et HAAAAAAAA ! Bordel ?! Mais d'où ça vient ce ?!!!! HAAAAAAAA ! Ca siffle partout ça siffle ! HAAAAA !...Je crois que... c'est passé ! Waa je sais pas ce que c'était mais vu le nombre de roulades à vitesse rapide que j'ai dut faire pour m'en débarasser, les murs de ces souetrrains sont pas en super bon état maintenant. Et j'ai mal au dos. Le type évanoui a eu de la chance, je lui ai pas roulé dessus, c'est presque un miracle, je devrais faire plus attention à ceux que je sauve. Bon il respire, faiblement mais il respire. Je me met à siffloter près de son torse. Les ondes sonores faisant pression il se met à cracher une partie de l'eau qu'il avait dans les poumons. Par contre pour la flèche je peux rien faire, enfin je crois mais je prefère attendre qu'il se la retire lui même. La blessure a pas l'air trop grave, ça m'embeterait de le tuer en voulant le soigner. Je vais plutôt l'attacher là, comme ça ça sera un véritable appat pour la vraie Ombre Noire. De toute façon vu tout les cadavres c'est probable que ce soit son repère que nous avons découvert là. Je n'ai plus qu'à attendre là, pour récupérer un peu de mes pouvoirs et attendre qu'il se pointe...


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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeSam 16 Fév - 20:34

Je ne parvenais pas à détacher mon regard de son visage pâle. Je ne l'avais plus vu dans cet état depuis son retour à la mortalité en tant qu'anima. Je laissais mes doigts jouer dans ses cheveux bruns tandis que d'une autre main je caressais son visage pour le rassurer. Il avait vécu tellement d'épreuves. J'avais cessé de compter le nombre de fois où il était passé tout près de la mort. Cette fois ci en faisait sûrement parti.
En un sens, j'étais soulagée et heureuse de le retrouver en vie. Dans mes gestes, je décelais un moyen de me rassurer moi même, de me convaincre de sa présence.
Je repensais alors à toutes ces fois où je l'avais mit en danger de par ma simple présence. Ici ce n'était qu'un moment a jouter à la longue liste qui se constituait.
Je nous mettais en danger. Et cette nuit, le fait de lui avoir tiré dessus amplifiait ce sentiment de culpabilité. C'était comme un point de non retour. Je lui avait fait du mal. Je l'avais mit en danger, plus que quiconque.

J'entreprise de l'aider à se relever lorsqu'il me prit dans ses bras en respirant mon parfum. Un parfum de sang qui devrait le révulser mais qui au contraire l'apaisait. Il me murmurai a l'oreille que ce n'était pas grave, que ce n'était pas de ma faute. Mais je me refusais a croire en ses paroles. Je l'avais blessé et si j'avais visé plus juste, je l'aurai tué. Et mon existence aurait alors été écourtée puisque je ne pouvais vivre sans lui.
Passant délicatement une main dans son dos, je l'aidais à prendre appui sur mon épaule aussi dure que du marbre. Je prenais garde à ne pas le laisser tomber ou à relâcher ma vigilance ne serai ce qu'un seconde. En posant une main vers ses côtés, le liquide poisseux mais tellement irrésistible coula le long de mes doigts tremblants.
Je fermais un instant les yeux et m'obligeais à respirer par la bouche.
Si je commettais le crime de boire le sang de mon compagnon je m'en voudrait pour le restant de mes jours. Ce n'était donc pas le moment de lui nuire plus que je ne le faisais déjà.

Il réussi à se tenir sur ses jambes, avec quelques difficultés cependant. Mais il se mit à profaner des menaces envers le trou sombres qui prolongeait les catacombes. L'Ombre Noire.
Etait elle ici ? Handoar semblait en être certain. Je lui faisais une confiance aveugle concernant ses instincts. C'est donc tout naturellement que je me mit à sonder la grotte, cherchant une présence humaine, ou autre. Ce que je trouva. Je ne parvenais pas à discerner ce que c'était. Je devais être affaiblie. Etrange.

La paume de mon compagnon chercha la mienne et la trouva tout naturellement. Ma main dans la sienne me rassurait. Nous rassurait. Ainsi, nous affrontions le danger ensemble. Comme nous l'avions toujours fait.
L'ombre que je discernait se mit alors a bouger et une voix calme résonna sur les parois, demandant à Handoar comment allait sa blessure.
Sa blessure.
J'observais l'écoulement de sang. Ce dernier semblait s'être tari. En un réflexe, je passais ma main sur le haut de ma cuisse droite, à la recherche de ma sacoche. En vain. Je ne l'avais pas prit pour cette nuit de chasse. En quoi m'aurait elle servie ? Je n'avais pas prévu de tirer sur mon compagnon.

Je suis désolée... murmurai je de nouveau à Handoar. Je n'ai rien pour apaiser tes douleurs...

Minuit, à qui je n'avais pas prêté attention jusque là, bondit sur mon épaule et observa Handoar avec tristesse. D'un coup de tête affectif elle lui remit une mèche en place. J'esquissait un sourire. Qui fut de courte durée.
L'ombre que j'avais trouvée se montra enfin. Mais ce n'était pas celle que j'attendais. Ce n'était pas L'Ombre Noire. Juste un jeune gamin aux cheveux rouges, enroulé dans une cape blanche comme la lune.
Ses yeux papillonnants étaient fixés sur mon amie. Venait il vraiment de me demander si elle était une peluche ? Dès que ce mot fut prononcé, je sentis Minuit se raidir. En réponse à la question du garçon, elle se hérissa en faisant grincer ses dents les unes contre les autres. J'esquissais un sourire narquois malgré moi. Il tenta d'approcher sa main d'elle. Fort heureusement qu'un rire l'interrompit. Auquel cas, il aurait perdu une main.

Le garçon nous dit que celui que nous cherchions était là. Il voulait savoir ce que nous savions à son sujet. Je n'aimais pas ça. Ce gamin pouvait bien être un complice de L'Ombre Noire et je n'étais pas certaine d'être assez forte pour protéger mon compagnon.

Pourquoi ? demandais je. Pourquoi devrons nous te dire ce que nous savons ? Qui es tu ?

Je lançais un regard imperceptible à Handoar, furtif, aussi rapide qu'un coup de vent. Dans mes yeux, il ne pourrait lire qu'un seul message.
Qu'allions nous faire de ce jeune homme. Avantage ou non ?



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Handoar
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeMer 27 Fév - 23:11

Misao....Misao...Décidément notre relation n'était pas paisible. Même en n'usant pas de mes pouvoirs d'empathie, je sentais sa détresse. Une détresse que je voulais effacer de son cœur.... Je vis ces yeux vacillés quand elle sentit mon sang chaud sur ses mains si délicates. Je voyais bien qu'elle luttait pour ne pas succomber à ses pulsions et j'admirais sa force. Même quand j'étais encore un vampire, je n'avais jamais eu son mentale. Sa force d'endurance était impressionnante. Du moins plus forte que la mienne.....

En effet je sentais de nouveaux mes forces s'affaiblir un moment et je devais prendre appui sur Misao pour ne pas m'effondrer sur les dalles froides et poussiéreuses. Mon garrot de misère était maintenant teinté d'un rouge sombre aux effluves épicées. Mais ma volonté elle, ne faiblissait pas. En effet, après avoir une longue inspiration, je repris possession de toutes mes forces mais je me figea rapidement...Un nouveau personnage arriva dans cette glauque pièce dont nous étions les acteurs malgré nous.

Un homme se tenait devant nous. Du moins je devrais dire un enfant. En effet ces traits étaient jeunes et un air de malice brillait dans ces yeux. Ces cheveux rouges m'intriguaient mais bon après tout ce que j'ai vu, je n'étais pas surpris. Toutefois son ton direct voir brutale m'irritait. Nos connaissances sur cette abomination ? Est bien il serait déçu.... En effet son apparition si soudaine m'inspirait pas confiance. Comment un garçon pouvait arriver dans l'antre d'un tueur et se baladait impunément ?

Misao semblait du même avis que moi. En effet je voyais bien dans ses yeux qu'elle n'arrivait pas à se déterminer sur le cas du jeune homme. Si il était un ennemi potentiel nous pourrions sûrement le battre mais ce ne serait pas une bonne idée. Surtout avec un monstre assoiffé de sang et sadisme dans les parages.

Je serra la main de Misao. J'espère qu'elle considérait ce geste comme un signe de confiance.


-Eh bien, nos connaissances sur le sujet peuvent peut être t'aider mais toi qui es tu ? Comment es-tu arriver ici ? Toi que connais-tu de l'ombre noire? En partageant nos connaissances nous pourrions mieux comprendre comment il agit.


J'en doutais. Un être comme celui que nous chassions n'agit pas rationnellement. Ses victimes sont toujours déchirés comme si ils ne contrôlaient pas ses pensées dans ses moments. Du moins si il pe....

Je fus coupé dans mes pensées par un bruit. Ce n'était pas un cri ni un rire mais un mélange des deux. Une sorte de grognement de jouissance qui semblait envahir notre amie tueuse. Elle se réjouissait d'avance de ses proies. C'est magnifique.....

Je sortis instinctivement ma dague et la fit lentement tourné dans ma main. Si on se fait attaquer par surprise, au moins je pourrais mourir l'arme à la main.


-Je pense que notre copine veut jouer avec nous....c'est charmant....

Je me jetait des regards dans toutes les directions prêt à voir débarquer à tout moment un monstre sanguinaire. Je sentais quelque chose arrivait vers nous. Du moins plusieurs choses....Plusieurs meurtriers?! Dans ce cas que les dieux nous préparent une place. Le carnage va être violent...
Je sentais la sueur coulait lentement sur ma nuque et irritait ma peau. J'avais l'impression que je vivais les dernières minutes de mon existence. Toutefois je n'étais pas angoissé. Au contrait j'étais en paix. Certes des catacombes puantes ne sont pas un lieu idéal pour mourir mais il y en a t'il d'abord? De toute façon j'étais avec celle que j'aime et cela me suffisait.

Toutefois les dieux ont sûrement trouvés que ils pourraient encore s'amuser avec ma carcasse fragile car ce n'était pas l'Ombre noire qui apparut mais des rats....Des centaines de rats se faufilaient entre nos jambes.
Minuit tua avec une joie sauvage une vingtaine de ces rongeurs au poil miteux quand son attitude changea. Elle avait perdue son habituelle caractère orgueilleux mais regarder avec un air craintif les alentours. Elle sentait un danger arrivé mais le.....

Un bruit assourdissant fit trembler les murs centenaires des catacombes et de nombreux nuages de poussières se propagea dans le couloir. Les larmes aux yeux et les poumons remplis de cette poussière osseuse, je remarqua alors ou plutôt sentit ce que nous préparait l'Ombre noir.

De l'eau noir gouttait de plus en plus de certains murs, cette eau noir...L'eau du fleuve!


-Il faut partir d'ici! Les murs vont s'effondrer d'un moment à l'autre! Vite!

Mais mes paroles furent vains car déjà un des murs explosa et ce fut un torrent d'eau qui se précipitait vers nous...Je jeta un regard vers les autres.

Je me suis toujours dit que j'aurais du apprendre à nager....


[HRP désolé du retard mais avec la semaine des examens et les révisions avant je n'avais pas trop le temps pour RP ]
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeSam 9 Mar - 16:34

[fini ! j'ai fait ma version, mais si vous voulez un truc encore un peu plus dramatique (où je contribue pas à vous sauver) pas de problèmes, dites le moi et j'éditerais]

-Oh elle est vivante !!! Une vraie chatte ! Dis, tu connais Shironeko?
Un rire m'interrompit et je laissai ma main en mode pause. L'Ombre Noire surement. Il n'y a qu'un assassin pour avoir un rire pareil.
-Pourquoi ? Pourquoi devrons nous te dire ce que nous savons ? Qui es tu ?
-Eh bien, nos connaissances sur le sujet peuvent peut être t'aider mais toi qui es tu ? Comment es-tu arriver ici ? Toi que connais-tu de l'ombre noire? En partageant nos connaissances nous pourrions mieux comprendre comment il agit.
Je les regardai toujours de mes yeux rouges. Et eux? Est-ce que je pourrai leur faire confiance? Bah ils ont l'air sympas et puis après tout j'ai sauvé le gars qui avait failli se faire trucider accidentellement par la fille (à moins que tout ça ne soit qu'une manipulation mais j'étais sûr que non, ils avaient l'air sincères tout les deux), ils me devaient bien de ne pas me trucider tout de suite. Je levai la tête en l'air, les mains derrière les oreilles ce qui me donnait peut-etre un air un peu ridicule, mais ainsi avec un peu de concentration je pourrais localiser notre homme en un rien de temps.

Mais c'est un autre bruit qui attira mon attention, un bruit bien plus sourd, et bien plus menaçant:
"Tiens il y a de l'orage?"

Devant leurs mines interloqués je réecoutai et c'est là que je compris

"Oh il veut nous noyer...courrez"

Un craquement terrible résonna et une partie du mur au dessus de nous fut littéralement vaporisé par des tonnes d'eau qui s'engouffrèrent dans l'étroi boyau. J'eus à peine le temps d'atteindre la sortie que je fus happé à mon tour, je n'osa même pas imaginer pour eux, l'Ombre Noire avait bien preparé son coup. Mais dès que le mortel liquide eut commencé à s'infiltrer dans mon nez, dans ma gorge c'est à une toute autre chose que je pensais.

Passé la surprise qui me stoppa d'entrée, me faisant soudain flotter au milieu d'une étendue noiratre et froide comme la mort, une étendue qui déployait des milliers de bras invisibles pour m'attirer vers ses profondeurs, lentement, solennelement mais surement; passée la surprise vint la terreur.

Je devais atteindre ces feux, ces lumières imprécises que je voyaient flamboyer au dessus, mais elles étaient si loin et cette sensation me tenait, j'aurais voulu respirer, tousser, recracher, pas moyen. Tout ce que je faisais c'était inspirer de cette brulure, et quand je la recrachais c'était pour mieux brouiller ma vue avec ces centaines de bulles, si j'avais réellement put penser à ce moment, j'aurais surement trouver ça marrant que de belles petites bulles participent à causer ma mort, mais ce n'était pas à l'ordre du jour. Et je n'entendais plus rien si ce n'est peut-être moi qui crachait et inspirait complètement desordonné, dans des gargouillements grotesques, et mon coeur qui battait comme un tambour à mes oreilles, près à exploser. Je voulais me sortir la tête de ce bordel, je voulais avoir ne serait-ce qu'une petite bouffée d'air, mais tout ce que je faisais s'était confondre l'endroit et l'envers, je voyai mes mains où mes pieds passer parfois devant moi en des grands mouvements ultrarapides ce qui ne m'aidait pas à comprendre la situation.

Et puis je me rappelai, je ne devais pas céder à la panique, j'avais des pouvoirs, non je ne savais pas nager mais à condition de rester calme, avec mes pouvoirs je pouvais trouver une solution, et même si je n'en avais pas eu d'ailleurs.
*Reste calme, tout ira bien d'accord? Je suis là...* cette douce parole me revint en tête et m'apaisa

Je stoppai tout mes mouvements. Ce cauchemar avait surement duré quelques dizaines de secondes seulement, mais j'avais eu l'impression qu'il s'était passé plusieurs minutes dans cet havre de peur et de chaos. Je vidai mes poumons du plus d'eau que je pouvais et coupai ma respiration. C'était atroce mais davantage supportable que d'inspirer une brulure tout le temps. Je fis battre mes pieds comme ce que faisait les chiens quand ils nageaient, normalement, puis de plus en plus vite jusqu'à atteindre une vitesse que quasi-personne d'humain ne pouvait égaler et en même temps j'écartai l'eau menacante avec mes bras à la même vitesse, les yeux rivés sur les taches lumineuses, pas celles qui commencaient à venir troubler ma vision mais les vraies. Je me mis à coordonner mes mouvements de pieds avec ceux des mains, mais est-ce que j'irais assez vite? Une idée me vint tout à coup. Je m'appretai à la faire quand je vis en dessous de moi des gens. Je devais les sauver, ils ne méritaient surement pas de mourrir comme ça, surtout pas le chat. Mais aurais-je assez de temps? Je relevais la tête et tenta de crier, aussi fort que je le pouvais. Mes ondes circulaires rougeatres fendirent l'eau en s'élargissant et me propulsèrent à leur niveau en un rien de temps. J'aggripais le garçon, essayant de lui faire comprendre d'arreter de bouger, puis le chat et enfin la vampire, qui était dans une situation moins pire que les autres puisqu'elle pouvait cesser de respirer sans gène, elle avait même commencé à les attraper pour tenter de les sauver. Je bouchais les oreilles du chat et essayait de faire comprendre aux autres qu'ils fallaient qu'ils fassent de même. Puis j'abaissai la tête et recriai de nouveau tout en agitant mes pieds. Nous remontions tous, propulsés, et je faisais de mon mieux pour ne pas les lacher. Et je concentrai ma rage sur l'eau. Cette ordure ne nous aura pas, non elle n'aura aucun d'entre nous, je la vaincrais avant, je l'humilierais, je la briserais, je la massacrerait pour ce qu'elle ose nous faire !!! Et l'Ombre Noire avec, oh que oui !!!!

Enfin la sensation changea, une sensation de legereté absolue, nous nous élevions dans les airs ! Nous revoyions enfin les lumières de la nuit sans que cela brule les yeux ! Et nous nous fracassions sur un pont, moi en dessous des autres, ce qui eut pour effet au moins de me faire recracher pas mal d'eau. Je m'aggripais au pont, me hissant avec beaucoup de difficultés pour pouvoir respirer enfin. Et je n'hésitais pas à leur donner des coups de pieds pour me sortir de cette pyramide ecroulée. Je leur avait peut-être sauvé la vie ce n'était pas pour qu'ils me la prennent d'une manière aussi idiote. Je voulus dire quelque chose mais je crachais et recrachais encore de l'eau mais je respirais...enfin ! Je vivais ! Mes mains se contractèrent sur le bois, alors que la couleur rougeatre et les veines qui saillaient de ma peau commençaient à s'estomper, je me calmais petit à petit.
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeLun 25 Mar - 20:46

Le silence était trop pesant. Je fixais sans bouger les yeux rubis de ce jeune homme mystérieux. Vampire ? Je ne percevais cependant as les symptômes de mes congénères en lui. Il n'en disait pas trop, me laissant sceptique: je ne parvenais pas à percer ses réelles raisons de son agissement envers nous. Amical ? J'en doutais fort. Mais après tout, je pouvais me tromper; mon esprit n'était pas toujours infaillible. C'était Handoar l'expert concernant la divination des pensées; une capacité que je n'avais d'ailleurs jamais vraiment comprit. Parfois, ça me gênais de penser qu'il pouvais deviner ce que j'avais derrière la tête rien qu'en observant mon visage. Je ne voulais pas qu'il lise de la culpabilité en cet instant, ça le rendrait malheureux. Il avait déjà assez à faire avec sa blessure. Ma blessure. Je voulu regarder comment ça évoluais mais je me sentie incapable de regarder ne serai ce que sa chemise tachée de rouge. Je n'avais toujours pas assouvi ma soif. Inutile que je me complique les choses.

Il n'avait toujours pas répondu, ce qui commençais à me rendre tendue. Peut être qu'il était la créature dont la tête était mise à prix dans toutes rues de la ville. Soupçonneuse, je me déplaçais, imperceptiblement mais sûrement en direction de mon compagnon, le faisant presque disparaître derrière mes épaules. En cas d'un attaque, je serai prête, même si j'aurai été capable de réagir de là où je me trouvais avant. Je voulais que l'étranger comprenne qu'il n'avais pas intérêt à toucher un seul des cheveux de mon ami. Au risque d'y perdre sa tête. Je me retins de grogner cependant, je n'étais bestiale que lors des combats et que j'étais certaine du danger.
C'est dans ce silence que j'entendis. Que je comprit une seconde avant le jeune homme ce qui allait se passer.

Depuis quelques minutes déjà, j'entendais les gouttes d'eau tomber au sol dans un bruit cristallin, inoffensif. Mais à présent, c'était le plafond qui allait s'écrouler. En un geste protecteur et plus rapide que le vent, je bousculais Handoar de la main, le propulsant de quelques mètres vers l'avant. Une seconde après, je plafond des catacombes céda au dessus de l'endroit exact où il s'était trouvé, inondant la grotte d'eau sombre. Je ne sentais pas le besoin de fuir. L'eau pouvait passer sur moi, je ne tomberai jamais sous son poids. C'est cependant le regard que nous lança mon compagnon qui me décida a bouger. Il semblait à la fois navré alors qu'un expression de panique peignait ses traits.

Oh non.

Aussi rapide que l'eau qui se déversait, je le saisis par la taille, le pressant contre moi afin d'éviter que le courant ne l'emporte. Les miaulements de minuit me parvinrent mais je ne réagis pas pour voler à son secours. Elle était immortelle depuis le jour où je l'avais mordue. Elle possédait donc les mêmes pouvoirs que moi. Pour le moment, il fallait tirer Handoar d'affaire. Bien que je l'entourais d'une étreinte de fer, je le sentais glisser. Sa blessure devait le faire atrocement souffrir et il lui était difficile de tenir le coup face au courant. Très vite, nous nous retrouvâmes à seulement quelques centimètres du plafond. Au fil que les minutes s'écoulaient, je parvenais de moins en moins à garder s tête émergée. Il coulait indubitablement.
Il m'échappa, entraîné par les profondeurs. Mêmes si je pouvais résister au courant, celui ci commençait à gagner la bataille, m'entraînant loin d'Handoar et Minuit.
Je me retins de crier. Si je ne parvenais pas à le rattraper, qui le ferait ? Je ne voyais pas le jeune homme aux pupilles rubis dans le coin. Emporté lui aussi ? La panique me faisait trembler. Une seule phrase tournait dans mon esprit, le martelant de plus en plus fort.

Il ne devait pas mourir. Il ne devait pas mourir. Il ne devait pas mourir.

Que deviendrais je alors ? Je ne savais pas la réponse, je n'y avais jamais songé puisque le danger ne s'était pas reproduite depuis la bataille des Anouantis. Tout simplement parce qu'il avait alors été impossible que lui et moi soyons séparés un jour alors qu'il était vampire. L'éternité nous apparetais. Mais il s'était sentit enfermé dans cette condition et était redevenu Anima, abandonnant derrière lui l'immortalité. A présent que je venais d'en prendre conscience, il fallait songer à cette possibilité. Je vivrai toujours. Pas lui.

Plongeant dans les eaux sombres, je partis à sa recherche. J'espérai ne pas arriver trop tard. Je nageais, aussi agile et souple qu'une sirène. Cependant lorsque je tendis le bras pour saisir son poignet, je fus devancée par une autre main, plus petite. Je compris. Ce n'était pas un ennemi. Me dirigeant vers Minuit qui tentait tant bien que mal de se sortir de là, je lui bouchait des oreilles et remontais vers la surface, me propulsant d'un coup de pied.
La suite, se passa dans le noir, ayant fermé les paupières.

Le choc fut violent. Mais je tins le coup, serrant Minuit contre ma poitrine. Je rouvris les paupières. Un pont nous avait arrêtées. Je vis je jeune homme à quelques mètres de moi, hissant Handoar, inanimé sur la berge.
Inanimé.
Minuit me sauta des bras et regagna la terre ferme alors que je fendais l'eau. En un quart de seconde je l'avais rejoint, ma main se saisissant de la sienne, comme une habitude. Je ne parvenais pas à trouver son pouls. J'adressais un regard amical au jeune homme, formulant sur mes lèvres un "merci".
Il ne fallait pas que L'Ombre gagne en me prenant ce que j'avais de plus cher. Je n'aurai jamais de cesse de la poursuivre que lorsque je l'aurai tué de mes propres mains.
Je serai ma main d'Handoar dans une de mes paumes tandis que de l'autre je remettais en ordre ses cheveux bruns roux.

Ouvre les yeux. Ouvre les yeux. Ouvre les yeux...
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Handoar
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeMer 3 Avr - 23:46

Dans la vie, il y a des choses qui nous semblent évidentes. Nager par exemple. Même les paysans les plus simples d'esprit, on apprit à bouger les jambes et les bras de façon coordonnés. Moi? J'aurais dû apprendre au lieu de traîner à lire des bouquins plus jeune. Du moins c'est ce que je pensais quand j'ai vu arrivée vers nous la vague noire et glacée de l'eau du fleuve. J'avais l'impression d'avoir le Styx devant mes yeux.

Je fus emporté comme les autres par la vague noire et grondante.A partir de ce moment tout devenait flous et emmêlés. J'étais pris de stupeur. Les courants étaient trop forts pour que je puisse faire le moindre geste. Je me sentais pétrifié, j'avais l'impression de ne pas être plus résistant qu'un fétus de paille. L'eau froide emplissait mon champ de vision et je ne pus entendre les cris ou bruits de mes compagnons. Je me sentais coulait lentement vers le fond, écrasé par une pression que je n'avais jamais connu avant. Dans un geste de désespoir je battais les jambes dans un mouvement désarticulé. L'Angoisse....Je le sentais montais en moi, lourde comme du plomb. J'avais l'impression que c'est elle qui m'entraînais rapidement au fond de l'obscurité liquide. Je fermais déjà les yeux dépité, attendant que la dernière bulle d'oxygène sort de mon corps.

Je sentais alors dans ce moment fatidique, une main m'agrippait. Ce n'étais pas la main de Misao. Je l'avais senti au moment où l'eau nous avait séparés. Celle-ci était plus ferme, plus déterminée. Je releva mes yeux rougis par l'eau et vit alors le jeune homme que nous avions rencontrés dans les catacombes. Il me faisait des signes étranges que je n'arrivais pas à comprendre. L'eau m'embrumait l'esprit. Toutefois au bout de quelques minutes, je compris le sens de ses gestes et me boucha les oreilles.

Trop tard.... Une onde de choc se propagea rapidement avant même que je pus faire le moindre geste. Je sentais mon esprit chancelais et je remarqua avant de sombrer dans le noir que nous prenions de la vitesse...

Noir...Le noir disparut progressivement et quand j'ouvris mes paupières encrassés par la boue du fleuve, je fus aveuglé par la lumière. Après les ténèbres aquatiques, la lumière du jour me semblait éclatante comme jamais. Je sentit le souffle inquiet de Misao au dessus de moi et je me détendit légèrement, elle était en sécurité. Je laissa mes doigts caressait le sol et je remarqua que nous étions dans la crasse poussiéreuse mais sur du bois fissuré certes, mais sec. Du moins pour peu de temps.
En effet je me redressa soudainement et régurgita des trombes d'eau sur le pont où nous étions atterris. Si j'aurais su que je pouvais avaler autant de litres, j'aurais pu battre un nain à un concours de bière!

Mes différences sens me revinrent petit à petit, et je pus me redresser sur mes jambes encore tourmentées par les épreuves qu'elles avaient subies. J'étreignis avec le peu de force que j'avais le corps frêle de Misao et regarda les alentours.
Nous étions arrivés plus bas sur la rivière qu'a l'endroit où j'avais sombré. Déjà des hommes et des femmes commençaient à nous entourer, intrigués et je l'ai écartés par mon regard noir. Je n'étais pas très chaud pour un bain de foule pour le moment!
Je me tourna alors vers notre mystérieux sauveur aux pouvoirs étranges et le dévisagea longuement.Lui aussi avait éjecté pas mal d'eau et le sol autour de nous était trempé. Ces veines apparaissaient avec clarté dans une nuance rouge sur sa peau et petit à petit la couleur s’estompait.
Un Hurleur ? C'est le nom que donnait les anciens conteurs Animas à ces individus qui maîtrisaient le son comme ça. Le nom n'était pas très élogieux mais bon nos conteurs ne sont pas connus pour être poètes dans l'âme.

Je m'approcha de lui et lui tendit la main pour l'aider à le relever. Après ce qu'il a fait pour nous, je ne pense pas que la méfiance doit être au rendez vous. Mais ce ne fut pas le cas de tout le monde...

En effet déjà, des gardes du palais nous encerclait. Un cercle parfait d'armure étincelantes nous barrait le passage. Des hallebardes et autres joyeusetés pointues étaient tendues vers nous. Je laissa passer un soupir. On aura jamais un moment de répit dans cette foutue ville!
Un garde plus décoré que les autres s'approcha de notre misérable groupe et déclama d'une voix que je détesta dès les premières intonations méprisantes:


-Par ordre de son Excellence, les individus présents doivent se présenter rapidement au palais royale pour une réunion avec le Chambellan et les conseilles. Toutes tentatives de résistances sera punies par l'emprisonnement et la mort par écartèlement!

Charmant.... Je me rapprocha lentement de Ten-Points et lui murmura à l'oreille:

"On essaye quand même?"


Personnellement, je ne me sentais pas capable de combattre, de plus les gardes royaux sont connues pour leurs dextérités au combat. Certains rumeurs disent mêmes que la garde prétorienne connait le secret de certains arcanes. Cela reste à voir. Toutefois, je sentais que la découverte pouvait attendre.
Cela m'horripilait de m'avouer vaincu mais je sentais au fond de mes entrailles que je devais y aller. Après tout nous venons juste de sortir de sous terres que nous étions convoqués au Palais... La coïncidence me semblait trop forte pour en être une.

Je fis un signe de tête à mes compagnons et me leva les mains au dessus de ma tête. A eux de voir ce qui pensait être le plus juste.

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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeMer 15 Mai - 22:04

Les soldats n'avaient pas l'air de plaisanter, mais alors vraiment pas. Ils nous convoquaient pour un conseil avec le chambellan. Pourquoi? Parce qu'on avait failli se noyer et que l'on sortait de la cachette de l'Ombre Noire. La cachette de l'Ombre Noire? Attends, comment ils ont devinés? Si ils n'avaient entendus que l'éboulement, ils nous auraient simplement mis en geôle en nous traitant à peu près correctement en attendant d'en savoir plus. Voila ce que je n'aimais pas dans cette ville, la garde prétorienne se prenait pour les Gardiens en personne. D'ailleurs ils sont où les Gardiens depuis le temps? Leur "disparition" a bien arrangé la Ligue d'Ordalie qui en a profitée pour augmenter son influence, discrètement comme n'importe quelle societé secrète.

J'examinais la situation depuis quelques secondes, mais ça devait bien faire plusieurs secondes que j'étais en train de ne rien dire à être immobile, je viens de m'en rendre compte. Le gars avait deja levé les mains en l'air depuis longtemps, et la fille attendait ma réaction pour savoir si j'allais l'imiter ou non. A mon avis elle allait surement se rendre aussi. L'hallebardier a qui je venais de cirer les pompes en régurgiteant de manière involontaire à ses pieds le peu d'eau qui restait dans mes poumons, me repoussa violemment du manche de son arme. Oh au fait, j'avais compris ce qui m'était arrivé tout à l'heure dans la grotte. Bah ouais il me restait de l'eau dans les oreilles c'est pour ça que ça faisais un bruit dans ma tête. Et puis vous etes gentil mais nager 5 secondes en full-power used pour sauver quelqu'un tout en prenant un raccourci dans l'eau pour trouver la grotte. Et devoir nager pendant facile 2 minutes alors que le plafond d'une grotte vient de vous tomber sur la tronche avec des tonnes d'eau, et que vous n'avez pas eu le temps de boucher votre respiration, c'est loin d'etre la même chose...

Bref cet abruti d'hallebardier faillit me démettre l'épaule, et me fit rouler par terre dans un grognement. Je me relevais vite malgré mon état de faiblesse. J'avais bien envie de leur casser la gueule et je voyais deja les menottes qu'ils nous preparaient . Moi prisonnier? Le destin se foutait de moi ou quoi? J'avais sérieusement envie de les rétamer ces types odieux qui nous traitaient comme de la merde alors qu'on venait d'échapper à la mort, pourtant deux choses me firent changer d'avis.

La première ce fut le regard d'un des guerriers en face de nous. Determiné, pret à agir, et pourtant; il ne comprenait pas la situation, et exécrait l'attitude que son boss avait avec nous. Les battements de son coeur et le craquement léger du resserement nerveux de son poing sur son arme me le confirmèrent. Et la deuxième ce fut de jeter un regard à mes compagnons. Le garçon avait la blessure qui saignait encore et comme moi il était loin d'être remis de son expérience récente. Il risquait sérieusement d'y passer s'il combattait, savait-il combattre d'ailleurs? Quand à la vampire, vampire+sang+stress+peur récente pour son ami (voir plus qu'ami je suppose)+racisme des humains, le calcul était vite fait en cas de geste suspect.

Quand à moi, combattre contre ces types était envisageable mais dangereux, pour tout le monde. Et je pourrais peut-etre fuir mais les 3 autres seraient soient tués soient pris en otage. Et peut-etre que mon enquete avancerait avec ces nouveaux éléments et au palais, parait qu'il y'a un agent à nous, il pourrait nous innocenter, à condition qu'on ne soit pas mort avant...


-Alors, tu décides quoi la loque? Ta copine attend pour savoir quoi faire je te signale. Depeches toi ou je te traine devant son altesse les pieds devant !

Pour une fois, je devais accpter de ne pas etre libre, mais est-ce que je ne m'illusionais pas moi même? Bien des fois je n'ai pas été libre...
-C'est pas ma copine, je vous suis mais à une condition. Il faudra que sa blessure soit nettoyée à lui, sinon je vous assure que c'est vous qui aller pisser le sang...

Des rires répondirent à ma phrase, ils ne croyaient pas à ce qu'un presque enfant puisse faire une chose pareille. Puis je reçus un coup sur le crâne. Il me fallut une bonne dose de sang froid pour ne pas arracher la tête de quelqu'un...

Menottés nous traversames donc la ville sous le regard ds rares badauds pour gagner le palais:

-on dirait que tu t'es calmé. Decidemment je comprend pourquoi on te confie très peu de missions de nettoyage.Aussi réticent à suivre les ordres qu' a te fixer entre le gamin concon et la bête enragée. Bref je proposerai, sous couvert de la generosité de la viande à la vampire et des médicaments à l'anima car oui s'en est un. On est en train de voir si on en sait pas plus sur eux. Pour l'instant toi, continues la mission et ne fait rien de stupide.

Le soldat de tout à l'heure, celui au regard particulier ! C'est un agent ! Je me sens moins seul tout d'un coup. Alors je me mis à siffloter le premier air qui me vint à l'esprit...manque de bol j'ai fait involontairement la sifflotade de l'air d'une chanson paillarde...
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeVen 7 Juin - 7:38

A présent hors de danger, mon ami avait pu se relever, et j'en fit de même, en tressant mes cheveux pour les essorer. Minuit était à quelques mètres derrière moi tandis que je montais la berge avec une lenteur qui ne m'était pas habituelle. Pour la première fois de mon existence, je me sentais fatiguée. Je fermais un instant les yeux afin de me concentrer sur les fragrances de la rivière - odeur que j'avais toujours aimé. Cependant, ce n'est as de l'humidité que je sentis mais bien une odeur sucrée, un poil sauvage avec des arômes de feuilles et de mousse. Plutôt appétissant ....
J'ouvris les yeux, mes pupilles rubis dilatées, afin de savoir d'ou provenait ce bouquet, mais je me retrouvais nez à nez avec un homme barbu, dents jaunies par le temps et... avec une odeur de maquereaux. Il me coupa l'appétit, bien que je n'ai pas bu depuis quelques semaines.
L'homme n'était pas seul, mais entouré d'une vingtaine de soldats au visage fermé. Dix, j'aurai pu m'en occuper aisément. Vingt, c'était une autre partie de manche, bien que j'ai déjà ravagé un village à moi toute seule - détail que je devrai me garder de dire à Handoar. Ici, le danger était trop grand. Il y avait le jeune garçon et mon compagnon qui se trouvaient à côté de moi et ils n'étaient pas immortels.

J'entendis mon compagnon se rapprocher et le bouquet alléchant s'amena avec lui. Je tournais la tête, surprise. Il ne me semblait pas qu'il avait enduré beaucoup de blessures durant ces dernières heures, hormis peut être la flèche que j'avais ... Il était couvert de sang. Pourquoi était il toujours couvert de sang ? Ne pourrais je donc jamais le protéger ? C'était le risque qu'il devait endurer à présent qu'il avait renoncé à son statut immortel.
Handoar ne résista pas et leva les mains en l'air. Il devait sûrement avoir une idée diplomatique derrière la tête. Je jetais un regard au jeune homme qui nous accompagnait. Il ne semblait pas se laisser faire. Et moi, je débattais intérieurement. En tuer quelques uns pour étancher ma soif qui commençait à grandir à cause de l'odeur de Handoar. Un incendie s'était déclaré dans ma gorge et je commençais à avoir du mal à y résister.

En jouant les gros dur, il reçut une grand coup sur la tête. Mes compagnons de voyage étaient donc hors service. Je tendis mes propres mains, sans rien afficher sur mon visage qui trahirait mes idées. Le vieil homme saisit mes poignets avec violence et les ramena dans mon dos avant de les relier par un corde épaisse et mal liée. Je n'aurai aucun mal à m'en défaire.

Vos mains sont bien froides mam'zelle, grogna-t-il. La peur peut être ?

Son rire ressemblait à un concerto pour porte.

Non, répondis-je en baissant les yeux. La température de la rivière.

Justification débile qui cependant sembla trouver grâce aux yeux du soldat. Il fit un grand geste du bras et la troupe nous emporta. Je restais de marbre, le regard fixé devant. J'entendis le chef de la troupe s'adresser à un soldat plus jeune, le réprimandant pour son incapacité à faire son travail d'espion. Il promettait des soins pour Handoar et pour moi, de viande fraiche. Je ne savais pas si c'était une bonne idée.
Pourquoi nous emmenait-on ? Nous n'avions rien fait de mal qui aurait offensé ce Chambellan. A moins que notre escapade dans les catacombes ait titillés quelques grands du gouvernement. Cela devait sûrement avoir un lien avec L'Ombre Noire en fuite. Si c'était le cas, alors nous avions mit le doigt sur quelque chose d'important.

Les murailles du château du Chambellan étaient de loin les plus impressionnantes que j'avais vu jusqu'ici. Il devait être impossible de les franchir, même avec une organisation bien pensée. Nous y entrâmes, toujours escortés par les soldats. Certains d'eux me lançaient des regards fascinés. Un vampire attire toujours les regards admiratifs pour sa peau de porcelaine et ses yeux de braise. Il est rare qu'on puisse leur résister tant leur pouvoir d'envoutement était puissant. Pouvoir qui pouvait être dans certaines situations, bien utile.
Nous passâmes des portes tout aussi imposantes et décorées les unes que les autres. Quand je supposais que nous arrivions à la dernière au vu des soldats armés qui la gardaient et des reliures d'or pur qui décoraient les portes de chêne massif.
Elles grincèrent et pivotèrent sur elles même avec l'aide des gardes. Notre escorte nous poussa à l'intérieur d'une claque dans le dos puis fermèrent l'entrée.
Pas très malin.

Au bout de la salle, un homme bien portant enroulé dans des kilomètres d'étoffes brodées d'argent nous attendait, affalé sur son fauteuil de satin rouge.
Il nous adressa un hochement de tête, que je ne retournais pas, puis nous invita à avancer jusqu'à lui. Lentement, je commençais à mouvoir mes mains pour me débarrasser de cette corde mal liée. Celle ci tomba silencieusement au sol quelques secondes plus tard, alors que nous nous trouvions encore près des portes, dans l'ombres de colonnes de marbre.
Je laissais néanmoins mes mains l'une dans l'autre et avançais.
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Handoar
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeLun 10 Juin - 20:53

Problème arithmétique: Comme les humains, les Animas sont essentiellement constitués d'eau. Or si un Animas avale plusieurs litres d'eaux durant un effondrement de catacombes mais que parallèlement ses blessures se sont rouvertes et saignent abondamment, combien de litre de liquide reste-il dans son corps ? De plus combien de temps peut-il survivre ? Vous avez trois heures...

Décidément ma vie entière est un problème dont je connaîtrais la solution sûrement qu'après mon dernier soupir. En effet comme si cela ne suffisait pas, l'eau sale du fleuve (où se jette en effet les excréments et autres joyeusetés de la villes) à provoquer un saignement abondant de mes plaies. Alors que je me tenais debout, je sentais un liquide chaud suintait de nouveau de plaie. Décidément...

Le peu de forces que j'avais alors me quitta et je m'effondra de nouveau à genoux sur le plancher des quais. Il fallut me relever de force et m'attacher les liens à plusieurs tellement mes jambes ne me permettait pas de tenir debout. Un garde eu la merveilleuse idée donc de me donner un léger coup de bâton sur les jambes comme si cela allait m'aider à courir comme un lièvre...Crétin.

Toutefois je me força à me relever et suivis la troupe d'un air fataliste et ironique dans le palais. Décidément pas de repos pour le moment.

Je sentais la soif de Misao accroître au fil des minutes. Mon sang.. Un garde m'avait donner un morceau de toile pour éviter que je laisse dernière moi un flot de sang mais je sentait dans mon dos le filet chaud coulait lentement sur ma peau. Le flux avait diminué pour le moment mais il continuait toujours.
Je connaissais le sentiment qui vivait Misao. Je l'avais partagé pendant quelques mois. La soif est un sentiment si obsédant que je n'arrivais toujours pas à deviner d'où elle tirer cette force de contrôle qu'elle possédait. Si j'étais elle, j'aurais fait un massacre depuis longtemps.

Sur le parcours vers le palais, je jeta un coup d'oeil vers le jeune Hurleur, un garde semblait lui murmurer quelque chose à voix basse. Qu'est ce qui pouvait bien lui dire ? Bah peu importe j'aurais bien la réponse un jour ou l'autre.

Sans même que je me rendais compte nous étions déjà au sien du palais en train de gravir les marches en marbres. Les serviteurs tentaient en vain nettoyer les traces de sang derrière nous. Qu'ils économisent leurs efforts, ils y en aura d'avantage à la fin de la journée.
En effet une certaine tension dominait dans l'air. Une joie perverse, sanglante. Des rumeurs courait sur la cruauté du gouverneur de la cité. Mon instinct me disait que celui-ci avait un lien étroit avec cette mystérieuse ombre. Je le saurais bien assez tôt.

En effet, des gardes ouvrirent une porte immense qui donna sur un hall immense. La salle du trône sûrement. Le siège rouge écarlate où se pavoisait un homme mince aux yeux aussi sombres que la nuit me confirma dans cette pensée.

Son excellence semblait donc très intéresse par notre cas.

Celui-ci enroula son vaste manteau argenté autour de son cou et s'avance lentement vers nous. Les gardes avait détachés nos liens et avait quittés la salle. Ils le laissaient avec nous sans surveillances?! Ne craignaient-ils pas pour sa vie?

Une fois au centre de la salle, ils nous dévisagea, dans ses yeux je sentais le mépris mais aussi l'amusement et....l'excitation!? Mon pouvoir d'empathie semblait m'indiquer qu'il était aussi content qu'un enfant devant ses nouveaux jouets. Charmant.

-Vous avez fait beaucoup de bruits depuis votre arrivée dans cette ville. Que cherchez-vous donc ? L'ombre noire ? Ne me regardez pas comme ça, votre stupide enquête n'est pas passée inaperçue. Loin de là. Vous savez que vous méritez la peine de mort par écartèlement pour les dégâts que vous causés. J'aurais beaucoup aimé voir le spectacle. Les membres font un bruit si ravissement quand les chevaux mettent un peu de leurs volontés. Une musique macabre et si vivante en même temps, un grand spectacle auditif et visuelle je vous l'assure! Mais malheureusement j'ai une amie qui veut discuter avec vous...

Discuter ?! Qui, Quoi ? Je n'arrivais pas à me concentrer sur les pensées trop d'émotions me submergeaient. Tout d'abord de l'homme émanait une joie sadique que je n'ai que peu vu. Cette homme semblait se plonger avec délice dans la souffrance et les cris d'autrui. Un homme dont la volonté ne pivote qu'autour une seule émotion....La souffrance.
Mais ce n'est pas la seule émotion que je sentais dans la salle qui me paraissait immense maintenant, hormis les sentiments de mes compagnons, je sentais une autre présence. Une présence qui semblait n'importe et nulle part en même. La peur semblait suintait des murs comme un échos à cette présence.

C'est alors que la présence se fit de plus en plus forte comme si quelque chose se rapprochait de nous à une vitesse phénoménale. Je vis alors l'air vibré comme si quelque chose tentait de passer à travers. Une faille ?! Quelqu'un ou quelque chose semblait venir tenter de venir ici à partir d'un autre monde. Et vu les sentiments de haines et d'angoisse qui émanait de la faille. Cette chose venait d'un monde démoniaque. C'est alors que je compris.

-Elle arrive...L'ombre noire...Elle a faim..
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MessageSujet: Re: Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra]   Event le chaos humain: assassina sur les terres franches [qui viendra verra] Icon_minitimeMar 13 Aoû - 21:52

L'on continuait à nous faire monter, et nous nous retrouvâmes bientôt devant les imposantes portes qui permettaient de pénétrer dans le palais du chambellan. La situation politique complexe des humains en ce moment ne faisait que renforcer son pouvoir au détriment du roi, enfin c'est ce qu'on m'avait dit. Nous pénetrames dans la salle du trône. Sur le trône, magnifique ouvrage où dominait le satin rouge, était assis un homme aux yeux noirs et perfides, enveloppé presque dans une étoffe ornée de brodures argentées. Où comment l'élégance et le pouvoir semblait se mêler avec la sournoiserie et la cruauté. Du moins c'est l'impression qu'il me donnait.

Il s'approcha lentement de nous, comme un serpent et se mit à nous lancer son discours. Discours qui ne fit que confirmer mes craintes. Normalement je ne juge pas les gens sur leur apparence, mais on dit souvent que les yeux sont le miroir de l'ame non? En fait j'en avais entendu beaucoup sur la réputation de cruauté du chambellan.² Et vous voulez savoir le pire ? Ce type est de chez nous ! Enfin, disons que jusqu’à récemment le chambellan était officiellement membre de la Ligue du Talion, sa cruauté étant temperée par le fait qu’il ciblait surtout les coupables, et la Ligue fermait les yeux sur ces quelques écarts de conduite. Mais depuis que la situation humaine avait changée, le chambellan n’avait que peu donné de nouvelles, et il se conduisait à ce qu’on disait de plus en plus de manière cruelle et surtout injuste. Le fait qu’un personnage à ce point éminent se détache de la Ligue les a surement alertés. Si ça se trouve c’était ça ma vraie mission, si ça se trouve cette homme était l’Ombre Noire, ce qui expliquerait beaucoup de choses : l’ecroulement du tunnel, le fait que les soldats nous aient interceptés si vite, et sa volonté de nous laisser seul avec lui. Je me demandai bien si il se donnait tant de mal pour chaque victime et chaque fouineur. Il souhaitait surement que ce qu’il y avait dans le tunnel ne soit jamais retrouvé.

Puis il y eut un vortex qui apparut, dans l’air, en plein milieu de la salle, une petite chose sombre, d’où allait sortir, selon les dires de l’anima, l’Ombre Noire en personne. Un être d’un autre monde, mmh je ne savais pas si ça entrait dans le cadre des victimes potentielles de la Ligue, mais à vrai dire, je m’en foutais pas mal, car ces 2 là, le chambellan et sa chose, étaient des ordures finis, surtout le chambellan à ce que je vois, et ils méritaient donc peut-être la mort, au moins d’être arrêtés.


‘’Vous voir réduits en purée sanguinolente et surtout entendre vos derniers râles d’agonie et vos cris de désespoir me fera le plus grand plaisir. Si vous le voulez, vous pouvez également vous jeter à mes pieds, la mise en scène n’en sera que sublimée ! ‘’

’Ferme là ! T’es qu’un enfoiré, cette chose a massacré une bonne vingtaine de personnes et ça peut-être bien juste pour ton plaisir. Alors je sais pas ce que c’est mais je m’en balance. Tout ce que je sais c’est que tu vas finir massacré toi aussi si tu continue à m’énerver. Tu as sincèrement de la chance que je déteste tuer, et malgré tout la Ligue du Talion m’a envoyé tuer cette chose, c’est pas de bol hein ? ‘’

La chose commençait lentement à sortir du vortex. Grâce à ma vitesse surnaturelle je me ruai vers le vortex et lui décocha ma plus belle mélodie stridente, en espérant que ça passe l’envie à l’Ombre Noire de revenir, tout en lui éclatant les oreilles au passage. Puis je me ruai vers l’homme mais étant mage, ou ayant le contrôle d’objet magique j’en sais trop rien, il fut plus rapide que moi et activa par réflexe une sorte de champ de force qui me stoppa une bonne seconde devant lui, d’abord je ne compris pas ce qui se passait, moi qui voyait tout ralentit dans cet état je voyais brusquement tout quasiment figé, je n’en demandait pas autant. Puis je ressentis quelque chose de froid et dur au niveau de mon ventre, je baissai les yeux et vit horrifier, que cet enfoiré m’avait planté une dague en plein ventre. Je me mis alors de nouveau à crier, plus un reflexe dut à la douleur qui commençait à me cisailler le corps en même temps que mon sang dégoulinait avec entrain sur le sol qu’une véritable décision. Les ondes sonores rougeâtres se propagèrent en larges cercles, notamment devant moi. Le champ de force, comme il laissait passer apparemment les objets qui venaient de son intérieur, ne pouvait stopper les sons. L’homme fut projeté vers le fond de la salle non loin de son trône, tandis que le mur du fond trembla quelque peu et que mes compagnons s’étaient bouchés les oreilles, surement douloureusement atteintes par le bruit innatendu. Je me recroquevillai de douleur sur le sol, essayant avec peine de me relever, essayant tant bien que mal de juguler la colère qui montait et le sang qui se déversait. Tandis que je voyait qu l’Ombre Noire (illusion ou être réel ?) était complètement ou presque sorti de son vortex, et qu’avec tout ce rafus, des gens commençaient à tambourinr derrière la porte.
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