Premier contact ( RaïDan )

Vazac venait de quitter le plateau des Hopalus, région où elle avait vécu le début de son enfance et où elle avait fait son entrainement.

Elle portait sur elle que quelques affaires. Une tenue légère faite d'un textile chaud et souple, collant parfaitement à sa peau légèrement doré au soleil. Elle portait des petites chaussures de cuir, fermement cousu avec des lacets de cuir noir, faite il y a peu avec le reste d'un animal qu'elle avait tué quelques jours auparavant. Elle n’avait pas de sac sur elle lui permettant de transporter grand chose, elle pensa a se moment qu'elle devrait vite s'en procurer un afin de ne rien manquer et de pouvoir transporter ses bien plus facilement.

Elle avait sur elle un katana, noir, d'une lame d'environ 1m, très effilée. Elle avait reçu cette arme lors de son entraînement par son maître qui n'était autre que son propre grand père. Elle avait également une petite dague qu'elle portait dans son dos, grâce à un petit système d'accroche qu'elle avait fixé à ça ceinture. A sa jambe gauche, on pouvait apercevoir un système similaire qu'elle avait confectionné également afin de pouvoir recevoir 3 couteau de lancé, fin mais très efficace lors d'embuscade.

Elle c'était trouvé un petit endroit dans les arbres, ou elle se reposait tranquillement, caché parmi les feuilles encore verdoyante. Elle regardait de temps en temps le paysage, se demandant où se diriger. Elle avait pensé prendre direction du Sud dans un premier temps, mais elle s'est dit par la suite que le Fort humain devait être une région clairement plus approprié pour sa recherche de contrat.

Elle entendait des bruits, depuis quelques temps, elle regarda fixement vers une direction mais n'apercevais rien en raison du feuillage.
C'est alors qu'elle descendit de l'arbre, tomba au milieu de fougère, afin de rester camouflée... Le plus étonnant c'est qu'à ce moment précis, aucun bruit ne se fit entendre, pas un froissement de feuille, ni le bruit de la branche de l'arbre se redressant sous l'effort, ni même le bruit de son corps arrivant sur le sol...

Elle fit une légère ouverture dans les fougères, prenant garde de ne laisser aucune parti de son corps visible, ni même son visage qui restait dans l'obscurité. C'est alors qu'elle transforma ses yeux, grâce à ses dons d'anima. Ses yeux prirent ainsi une forme plus ronde et leur couleur vira d'un brun foncé à un jaune d'or. Elle se mit à sentir d’avantage d'odeur, et se concentra sur le bruit. Il devait y avoir un homme, ou peut être une femme. Non en effet un homme, reconnaissable à ses pas plus profond et plus sure que celle de ses homologues féminins.

Vazac cherchait la présence de l'autre personne, mettant tout ses sens au maximum. Puis, elle disparu... elle n'avait jamais perdu la trace d'une personne, même éloigné de plusieurs centaines de mètre elle pouvait aisément la suivre... mais la elle ne pouvait plus l'entendre. Elle ne savait pas ou elle était ce qui la mit mal à l'aise...

Cette personne devait sans doute être comme elle, un professionnel sans doute... Puis ce fut bref mais perceptible, elle ne l'aurait pas remarqué si elle n'avait pas été en alerte. Cette personne était dans les branches, elle devenait donc la proie maintenant.... Elle se concentra alors pour pousser sa transformation au maximum... Elle avait plus l'air d'une panthère que d'une humaine même si l'on pouvais voir une net différence au second cou d’œil. Il lui faudra faire vite pour que la différence ne se remarque pas de suite...

Le leurre arriva à moins d'un mètre d'elle, son instinct animal la fit rugir très fortement. Elle décida de ne pas refréner ses pulsions félines elle bondit des fougères et se mit à courir à vive allure jusqu'à se fondre dans l'ombre obscure d'un bosquet un peu plus loin. Elle se remit en forme humaine avant que la transformation ne soit irréversible... elle contrôla sa respiration, son cœur... Elle pria le vent de l'aider à se dissimuler encore plus...

C'est alors qu'une légère brise fit bouger des feuilles, un peu plus loin de sa position... Une sorte de fausse piste en quelque sorte.

Qui est il ? Est-il la pour moi... pour me tuer ?

Vazac savais très bien que la plupart du temps, un proche ou un collège de travail d'une personne assassinée envoyait souvent un mercenaire pour la traquer, afin de lui régler son compte... Elle se décida alors de parler... tout en prenant des précautions. Le vent transporta sa voix un peu plus loin afin que l'on pense qu'elle était non pas la où on le pensait.

"Qui êtes vous ? Vous êtes la pour me tuer ?"

Vazac vu la dague passer, elle passa a quelques mètre d'elle en direction d’où le vent avait fait surgir sa voix. Elle ne pouvais pas le sentir, ni le voir, ni l'entendre. Mais avec l'angle de tir de la dague elle avait au moins un direction approximative. Elle se concentra d'avantage, puis rampant lentement derrière des fourrés elle voulu essayer de voir son " agresseur"

Pourquoi ne m'a t'il pas répondu ? Pense t'il pouvoir m'affronter et me tuer au point qu'il ne trouve pas "digne" de me dire son nom ? Ou alors cherche t'il juste à voir mes réactions ? Je pense qu'il sait à quel genre de personne il a à faire mais bon.

Elle pris un de ses couteaux de lance, lentement, elle se concentra, elle transforma une ses mains en petite patte de velours, l'autre tenant son couteaux. elle le lança rapidement vers là ou elle pensait avoir repérer l'individu. Elle demanda un petit coup de main au vent afin de rendre son arme légèrement plus précise et plus meurtrière... Elle maudissait le faite de ne pas maitriser mieux se pouvoir.

Elle attendit quelques secondes puis se décida à retenter l'expérience. Elle commit une erreur cette fois ci. celle de ne pas "déplacer" sa voix.

" Vous désirez jouer longtemps à ce petit jeu ? Je suis vazac Okaeri, du plateau des hopalus! Vous venez pour moi ?"

Elle hésita à bouger. Elle aurait très bien pu l'avoir fait et ne pas être la où elle se trouvait. qu'allait faire le mystérieux personnage, elle n'avais aperçu qu'une ombre tout à l'heur. Il devait sans doute être aussi bon qu'elle. Elle allait attendre et voir la réaction de l'homme. Elle aura juste a se tenir sur ses gardes pour ne pas se faire tuer. Elle repensa a ses leçons avec son maître, ses envie, ses espoirs... tout ne devait pas se finir aujourd'hui.

Vazac essayait de garder son sang froid, elle le savait, par expérience, que cela pouvait être dangereux voire même fatal. Elle entendit des sifflements dans l’air, son adversaire avait du juger de sa présence et elle avait donc bien été repérée. Elle se mit le plus bas possible afin d’esquiver les projectiles, non pas sans grande difficulté mais elle eut quand même la nécessité de sortir une dague pour dévier l’un d’entre eux afin de ne pas être blessée. Puis soudain, un bruit caractéristique, un craquement, une branche avait joué un mauvais tour à l’assaillant. Si elle avait commit une erreur, lui venait d’en faire de même, mais après tout personne n’était à l’abri dans le métier.

Puis l’adolescente entendit sa voix, ni trop lointaine, ni trop proche, mais surtout elle l’entendit légèrement étouffer et omniprésente en même temps. Soit il utilisait une magie semblable à la sienne, soit il devait utiliser le feuillage des arbres afin de créer cette échos. Elle pensa de suite à cette option, être en hauteur pouvais sembler un désavantage en premier lieu pour se déplacer, seulement, mis à bon usage et avec de l’entrainement, n’importe qui peut tirer avantage de cette position. Difficilement repérable grâce au feuillage, et pouvant observer de loin une possible échappatoire dans certaines situations.

"J’essai de survivre et personne ne m’envoie!"

L’animae se déplaça elle aussi, transformant ses mains en pattes de velours, lentement mais surement, essayant de pister l’homme. Elle ne l’entendait pas, ne le voyait pas, mais plus il se rapprochera d’elle et plus elle pourrait préciser la direction dont elle sentait une odeur depuis quelque minutes maintenant, celui du sang. Soit elle l’avait blessé, soit il l’avait été auparavant.

La « nouvelle », car c’est ainsi qu’on l’avait appelé dans son village après la fin de son entraînement, essaya de se rapprocher de son adversaire. Elle ne pouvait le voir ni l’entendre, mais elle le sentait, par son nez, ou plutôt son museau. Lentement, très lentement, surveillant chacun de ses mouvements, regardant chaque brindille au sol afin de l’éviter. Elle avait pris une apparence très proche des panthères noires, un visage plus allongé, une poitrine dépassant légèrement et des « trop » longues jambes trahissant ses origines humaines. Elle s’approcha, elle jugea son adversaire à moins de vingt mètres.

J’espère qu’il ne m’a pas encore repéré sinon je risque de m’être mise toute seule en danger. Normalement ca devrait être bon. Où pourrait-il bien être ?

La jeune demoiselle scruta les arbres avec une attention particulière, la voix de tout à l’heur lui semblait provenir d’en haut, même si rien ne pouvais l’affirmer ou l’infirmer, elle ne se basait que sur des suppositions. Puis l’odeur s’en alla, ou plutôt se déplaça, elle se dirigea a l’est de la position de vazac, vers une petite lisière. Elle le poursuivi lentement, restant caché. Pourquoi se mettais-t-il à couvert ? Voulait-il un effrontément direct ? Si tel était le cas, elle aurait peut être pas l’avantage de la force mais elle l’aurait sur son agilité et sur la durée. Puis l’homme parla, elle l’écouta attentivement, toujours caché au milieu des fourrés.

« Il veut me voir, serait-ce un piège ? Je resterai sur mes gardes, au moindre mouvement… »

Elle se retransforma progressivement en humaine, transformation un peu plus longue que d’habitude. Cela devait être un des problèmes de la transformation, plus elle était ‘réaliste’ et longue, plus l’on avait de mal a redevenir humain. Elle lui répondit à la fin, d’une voix calme et posé.

- Très bien je m’approche, mais restez tranquille. Aux moindres faux mouvements je n’hésiterais pas.

Elle se releva progressivement, prenant soin de caché ses objets de valeurs dans un buisson, au cas où… Elle écarta les quelques branches qui la séparait de l’homme. La jeune autodidacte regardait l’homme devant lui, elle prenait soin de ne pas le regarder directement, afin de ne pas le provoquer et d’être toujours à l’affut d’un mouvement soudain. Elle vu sa blessure, en effet, blessé ainsi, le combat de cache-cache s’expliquait facilement. Pour une victoire assuré, il aurait fallut que l’homme la prenne par surprise et sans hésitation.

- Voilà, je suis devant vous maintenant. Il est quand même plus agréable et moins… stressant de voir la personne avec qui on ‘joue’.

« Jouer ». Pourquoi avait-elle dit cela ? Comme si ca avait été amusant de se sentir traqué, de ne pouvoir relâcher son attention. Ce mot lui avait échappé, peut être que cette faute de langage ferait croire à la personne qui se tenait devant lui qu’elle était meilleure qu’en réalité. Sa tunique s’était légèrement Sali, de plus, une branche avait dû s’est accroché et avait fait un léger accros au niveau d’une de ses hanches.

- Vous êtes blessé. Sans soin, je ne pense pas que vous irez très loin. Sans parler des risques d’infections. Êtes-vous vraiment sûr de ne pas en avoir contre moi ? Si tel est le cas, je veux bien vous aider… sinon sachez que ce n’est pas ceci qui me fera prendre pitié pour vous. Je me rends vers une cité humaine qui se trouve au nord d’ici. Si je vous aide, pourriez vous m’aider en rechange ? J’aimerais en apprendre plus sur « vous », vos coutumes, votre histoire, …

Elle commença à sortir une petite sacoche où se trouvait divers objets qui lui servait beaucoup après ses combats.