La complainte du métal [PV Keylai et Fleur]

Je courais, le plus vite possible, Aexa me talonnais, je ne pouvais courir plus vite, sauf si... je ne préférais pas y penser... je détestais plus que tout prendre ma forme loup, alors je me contentais de courir.
Je sentais l'herbe tendre sous me pieds, je sentais l'eau m’éclabousser lorsque je passait par un ruisseaux, le bas de ma robe était plein d'eau et lourd, mais je devais courir, je ne pouvais m’arrêter, derrière moi, des elfes me poursuivaient, j'avais osée manger de la viande et ils m'avaient vu, des rôdeurs énervés qui m'en voulait.
Je ne l'avait même pas tuée cette biche, je l'avait trouvée ainsi et j'avais faim, pourquoi était t'ils si méchants avec nous, les mangeurs de viande?
Je trébuchais sur une racine qui sortait du sol, à croire que même les arbres m'en voulaient, je soupirait.
Désespérée je m'assit contre un arbre et fermais les yeux, me concentrant, j’endentais son coeur, le coeur de l'arbre comme un chant résonnais dans mon esprit je sentais sa note de base me rassurer, tell un cocon qui me protégerais, toujours concentrée je fredonnais le chant de l'arbre, ce chant si doux et ensorcelant, au loin j'entendais les battement de coeur rapide des rôdeurs qui me poursuivaient, certains d'entre eux se fatiguaient, mais ils couraient toujours... Leurs course folle et effrénée avait un but, moi, tout ce qu'ils voulaient c'était me tuer...

Alors que je chantais la mélodie de l'arbre, celui-ci m'entoura de ses branches, le lierre qui le recouvrait vint se coller à mon corps, je ne faisait plus qu'un avec l'arbre, Aexa quand à elle se contentais de se cacher dans les hauteurs de l'arbre, assez haut pour que personne ne la voie, toujours entrain de chanter, je m'accordais à l'arbre pour ne faire plus qu'un avec lui, son esprit me protégeais m'enveloppant dans ses liens.
J'ouvrit les yeux, les rôdeurs passèrent devant moi sans même me voir, ils étaient trop occupé à courir pour voir que j'étais cachée sous le lierre de l'arbre.
Je soupirais, rassurée une fois qu'ils furent tous passés, les feuilles verte caressaient mes joues, je sentais l'odeur de la plante et des fleurs autour de l'arbre, je me détendais enfin...
J'entendis à nouveau le battement d'un coeur, je restait donc sans bouger, à observer, personne je ne voyais personne, mais ce coeur je l'entendais, précisément, il était calme et serein, celui de quelqu'un qui marchait tranquillement dans la forêt, je respirait doucement avant d'entendre une branche craquer et un bruit sourd, Aexa!! Aexa était tombée de l'arbre, la branche avait craquée sous son poids!

Je m’arrêtais de chanter, petit à petit le lier me laissa libre, je me dressait et me précipitait vers la danseuse de métal, de chaudes larmes coulaient sur mes joues, elle répondait toujours mais était en plusieurs morceaux, la pierre d’esprit était quasi à découvert, la sphère tournais autour de moi, je devais rapidement réparer Aexa, je la tirais dans un coin, prenant mes outils, et je fis un feux... je ne voyais pas comment j'allais pourvoir la réparer ici, mais je ne pouvait pas la laisser ainsi, je devais protéger la pierre... cette pierre capable d'animer la femme de métal, si elle tombais dans de mauvaises mains c'était la fin de toute vie qui s’annonçait.
Je regardais la Sphère, cherchais un petit morceaux d'écorce et avec une plume trouvée au sol que je trempais dans le sang de mon genoux j'écrivis quelques mot:

Davis,
je suis en plein milieux de la forêt de millénaires et Aexa est brisée, ne t'en fais pas je vais bien, j'ai juste le genoux écorché.
Je dois la réparer, je rentrerais surement plus tard que prévus...

Tu me manque, a très vite mon amour...
Lyra

J'accrochais le morceaux d’écorce à la sphère et l'envoyait à Davis, puis je tombais à genoux dans l'eau, puis, en réfléchissant à comment faire je nettoyais mes genoux... Le sang coulant en un petit filet rouge autour de mon corps.

Invité

Le silence… encore et toujours du silence… ce silence oppressant qui le suivait partout où il allait. Même le vent, dans sa fourrure, sur ses ailes légèrement déployées, même le chant des feuilles, même Maeya, roulée en boule dans ses bras, assoupie, qui ronronnait dans son sommeil alors qu’il la caressait distraitement en pensant à autre chose, rien ne lui faisait du bien. Quelque chose n’allait pas. Vérick était déjà venu dans cette forêt, et l’ambiance était différente cette fois. Normalement, le Faenlihr se sentait épié par les regards des créatures qui vivent dans les arbres. Cette fois, c’était comme s’il n’existait pas. Ne pas exister… comme Althéa, cette terre légendaire dont il avait entendu parler. Il ne l’avait pas trouvée finalement. Inexistant… comme il était maintenant aux yeux de sa communauté, qui l’avait rejetée... Pourquoi n’avait-il pas menti? Pourquoi n’avait-il pas nier? Pourquoi s’était-il lui-même condamné ainsi? Au nom de la vérité… La vérité… qu’était-elle réellement? Ce que l’on croit vrai ne l’est pas toujours… Et si rien n’était réellement arrivé?

Mais maintenant il était trop tard. Maintenant il devait continuer, se promener. Et essayer de découvrir pourquoi est-ce qu’il ne sentait pas cette présence habituellement réconfortante autour de lui, comme si les arbres le protégeaient. Ses « protecteurs » devaient être occupé ailleurs, mais à faire quoi? Un son le dérangea. Maeya s’était réveillée. Alerté, la créature ailée s’arrêta et huma l’air. Du sang… c’était l’odeur du sang. Son cœur accéléra. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas été en contact avec ce liquide. Juste à l’odeur, l’envie le prenait de courir vers le sang, de le lécher avidement. Le goût du sang su sa langue, celui lui faisait tant de bien… Vérick n’avait rien goûté qui aie meilleur goût. Peut-être avait-il déjà pensé différemment en fait… mais étrangement, à force d’être en contact avec du sang régulièrement, dans son enfance, il avait développé cette sorte d’attirance, presque vampirique, pour cette substance. La différence entre lui et un vampire, c’était que le vampire ressentait physiquement le manque de sang, lorsqu’il n’en prenait pas. Le Faenlihr, lui, ressentait ce besoin plus psychologiquement, ou émotionnellement, et seulement lorsqu’il en voyait ou en sentait. Sans s’en rendre compte, il accéléra le pas.

Maeya était étrangement tranquille. Elle devait se préparer. Elle savait que lorsqu’il y avait des blessures, Vérick faisait appel à sa langue curatrice, de temps en temps. Et contrairement à son maître, la tigresse ne semblait pas aimer le goût du sang… même si cela ne l’empêchait pas de travailler pour guérir les plaies avec autant de ferveur que son jeune maître en mettait pour assouvir son envie sanguinaire, lorsqu’on le lui permettait. Car jamais il n’agissait sans qu’on n’ait d’abord consenti à le laisser faire. Après tout, il avait fait le serment de ne jamais faire de mal à quelqu’un. Et agir contre le consentement de quelqu’un ça lui faisait mal.

Soudainement, il s’arrêta. Là, devant lui, une jeune humaine, à genoux, et qui saignait. Une petite flaque de sang se formait à côté de l’un de ses genoux, et Vérick n’arrivait pas à en détacher le regard. Il s’approcha lentement de l’humaine. Il ne se souvenait plus comment cela fonctionnait, chez les humains, pour aborder les gens. Pas grave… Il s’agenouilla à côté de lui, puis il trempa son index dans la flaque de sang et porta le liquide à ses lèvres. Avec précaution, il le déposa sur sa langue. C’était si bon… délicieux… Il se ressaisit : ce n’était pas le temps de céder. Aussi se recula-t-il un peu, conscient d’avoir donné une image de lui assez étrange.

« Veuillez me pardonner… j’ai été attiré par l’odeur du sang… il semble être le vôtre… »

Un constat un peu stupide, cela se voyait. Il espérait que son entrée un peu vampirique ne marquerait pas la jeune femme, mais il savait qu’il n’en serait rien. Les humains remarquaient toujours ce genre de détails, et en avait peur. Aussi, c’est en s’attendant à une réaction de peur et de rejet qu’il continua.

« Vous devriez soigner cela. Je peux vous aider si vous voulez, moi et Maeya sommes guérisseurs. »

Ce qui n’était pas faux. Aussi, en entendant son nom, la petite tigresse se redressa, les oreilles aux aguets, un sourire réconfortant sur la gueule. Dès qu’on lui donnerait la permission, elle nettoierait la plaie, et la guérirait par la même occasion.

j'étais toujours dans l'eau, à nettoyer mes plaies, quand un être particulièrement étrange pointa le bout de son nez, j'avais déjà lut quelque chose sur ces créature, mais je n'arrivais pas à retrouver leurs nom, un faelir, un faenchose un chosenlir, je ne savait plus... Je le regardais goutter à mon sang, un vampire? depuis quand les vampires ressembles t'il à de grosse peluche? de plus le gout de mon sang l'aurais révulsé, je haussait un sourcil en me levant pour le regarder, son corps était recouvert d'un pelage blanc, il avait deux grande ailes dans le dos, et rien d'un vampire, il ne pouvais être que ce que je pensait qu'il était au tous début, un... un je sais plus... Il me proposa des soins, perdue au milieux de nulle part, Aexa complètement démontée, je ne pouvais que accepter. Je regardais soudainement l'humanoïde, les yeux qui pétillaient.

"tu es un Faenlihrs!!"

Je regardais mes genoux et la petite tigresse je m'assis à sa hauteur glissant mes doigts dans le pelage doux de l'animal, je regardais son amis avec un grand sourire.

"elle est trop mignonne!! et... si elle soigne vraiment, je veux bien"

Je regardais le tas de métal non loin de moi, Aexa... elle était en piteux état,

[EN COURS]

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