Non désolé monsieur je ne suis pas un vampire...[Libre] (fermé)

Sar'Hetsu... Le fort des humains s'étendait devant moi, assoupie, tranquille telle un animal rassasié. De cette fourmilière ressortait diverses émotions telles la joie, la tristesse, ou la colère. Je n'ai jamais vus une grande ville, mon clan a toujours évité les villes de peur qu'on les attaque. Oui, le clan des loups a laissé un mauvais souvenir dans le coin... Je marchais encore un peu et dépassa les portes pour arriver dans une ruelle sombre ou les maisons cachaient le soleil.

*Mais comment ils font pour habiter dans des endroits comme ça? Ils ne changent donc jamais d'endroit ?! *

Mais je mis fin a mes réflexions quand mon estomac déclara que ce n'était pas le moment pour les discussions philosophiques et qu'il fallait passer a table!Je cherchais une taverne convenable pendant une heure quand je tombai sur le bûcheron vaillant. Avec un nom comme ça, ça ne devait pas être pour les tapettes mais bon quand on a faim....ben on a faim!J'entrais dans la taverne, une odeur de sueur acre et de vomi me vint tout de suite au nez.

*Mmm..charmant,j'ai du tomber sur la taverne la plus puante a des km a la ronde*

Mais je ne fis pas de chichi et m'assit a une table, dans une alcôve près du feu. une serveuse s'approcha de moi :

-vous voulez quoi monsieur?

Elle devait être dans la vingtaine, les cheveux blonds tombants sur sa silhouette trapue.

-Un morceau de cet agneau qui sent jusque ici et une chope de bière s'il vous plait.

Je lui fis un grand sourire révélant toutes mes dents pointus de renard, soudainement elle pâlit et s'enfuit vers le bar. Intrigue je la voyais me pointait du doigt sans comprendre quand tout a coup les cinq hommes qui s'appuyaient sur le bar, s'approchèrent de moi et le plus trapus du groupe renversa ma table et me dit :

-On ne veut pas de vampires ici, dégage!!

Je soupirais,encore une fois.....je respirai un bon coup et dit:

-Désolé ,mais je ne suis pas un vampire, je suis un Ani....

-On s'en fout, on va te casser la gueule de toute façon! me coupa-t-il en sortant son couteau d'un air menaçant

*Bonjour la subtilité*

Je ressentais leur colère et voyait bien qu'ils avaient envie d'en découdre. Je réfléchissais a tout allure. Je ne pouvais pas sortir, on gardait la porte, je n'aime pas trop ça ,mais je vais devoir me battre ,mais un contre cinq sans compter la dizaine de brutes autour de la fille, ce n'est pas gagné. Je pris mon bâton a deux mains priant que quelqu'un m'aide........

Invité

Cela faisait combien de temps que je volais haut dans les cieux ? Je dirais trois bonnes heures… trois heures passées à errer à travers les nuages, sans aucun but précis. Le regard perdu sur les terres de la Comté du nord, je tentais vainement de faire abstraction de la douleur qui me tenaillait. Avec le temps, j’avais pris l’habitude de vivre avec la souffrance, mais malheureusement pour moi, la douleur étais bien trop forte aujourd’hui. Bien qu’elle soit anodine comparée à ce que j’ai pus vivre par le passé. Elle me rappelais les nombreux jours que j’avais passé il y à tant d’années, recroquevillé dans les tréfonds d’une caverne, harcelé par cette déchirure intérieur qui ne finissait jamais. De toute façon, cette peine ne s'arrête jamais, elle se contente de faiblir pendant quelques temps, avant de revenir à la charge encore plus violente que précédemment. Je commençais inconsciemment à perdre de l’altitude, me rapprochant inexorablement d’un vaste Fort. C’était d’ailleurs la première fois que je voyais ce monument. D’un certains côté, je ne m’aventurais que rarement en dehors des territoires montagneux, je suis bien trop voyant dans les plaines malgré mon altitude. Mort ou vivant, un dragon ne passe que rarement inaperçus.

Un terrible ébranlement intérieur me fit tressaillir. Je souffrais le martyr, mes ailes repliées autour de moi alors que j’entamais une chute vertigineuse. Mes sens brouillés par mon interminable agonie, je ne me rendais pas compte que j’allais m’écraser dans la ville située juste en dessous de moi. Recroquevillé sur moi-même, je tentais à nouveau de faire abstraction de ce mal infini. Au fond de moi, je savais que cet acte était des plus futile, mais j’espérais quand même y parvenir. Mes sens commençaient à refaire surface, me permettant alors de réaliser ma situation mais aussi surtout celle de la ville que je n’allais pas tarder à marquer de mon passage involontaire. Je déployais rapidement mes ailes, augmentant encore plus les ravages intérieurs que me procurait déjà ma douleur.

Malheureusement pour moi comme pour ces gens, je ne tarda pas à atterrir avec fracas à côté d’un bâtiment. La violence de mon crash fit éclater les vitres alentours, j’avais également détruit la moitié de la façade d’un bâtiment avec ma queue. J'avais réussit en quelque sorte de limiter les dégâts, en tentant de ralentir ma chute... je n'ose pas imaginer l'état de cet endroit si je m'étais crashé à pleine vitesse. Je restais là, immobile, on aurait pus croire que j’avais trépassé… si seulement ça pouvait être vrai. Si vous saviez ce que je donnerais pour être enfin délivré de mon supplice et de nouveau connaître la rédemption. J’étais seulement trop faible pour me relever, trop de souffrance… avais-je tué des gens ? Une partie de moi espérait que non. Tandis que l’autre ne souhaitais que ça. Je fermais mes yeux, désirant pouvoir occulter ma peine de tel sorte à pouvoir vite repartir, avant que le peuple de cette cité ne se mette en tête de me chasser à sa manière.

Les brutes commençaient à s'approcher de moi, quand tout un coup, une douleur d'une tristesse infinie m'envahie, on aurait dit que tous les dépressives du continent s'étaient réunis. La tête me tournait, et des idées suicidaires commencée à me traverser l'esprit, je cherchais du regard ce qui aurait pu être la cause de cette mélancolie , mais dans la salle il n'y avait que l'excitation et joie sanguinaires....Ravissant... Je scrutais le visage de mes ennemis:ils ne ressentaient pas ça, cela devait être donc mon pourvoir d'empathie. Mais avant que je puisse bouger, un effroyable vacarme fit trembler le sol,et un objet dure me cognât la nuque ce qui me fit perdre connaissance. A bout d'un moment je repris mes esprits et regarda avec consternation ce qui reste de l'auberge, la moitie des clients étaient morts et les autres dans le coma ou quelques choses dans le genre. L'auberge en elle-même ressemblait plus a tas de ruine qu'autre chose. Le mur du fond, tout simplement, n'était plus la. Ma vue se troubla, je passa ma main derrière la tête pour comprendre que je venais de me prendre une poutre sur le crane et ce que par chance que j'ai survécu puis quand je revoyais correctement je découvris la cause de ce désastre....Une Wyrm...

Le monstre qui a hanté mes cauchemars de mon enfance était la devant moi, j'étais pétrit d'effroi face à la taille de la Wyrm, on ne connaissait que très peu de choses de cette race, les gens préférant partir en courant que l'étudier, ce qui peut se comprendre. Mais à mon grand étonnement, c'est de cette Wyrm que venait cette douleur sans fond. Inconsciemment, je mettais relevé et me tenait a plus d'un mètre d'elle. Je n'avais jamais pensé que les wyrms pouvaient ressentir des émotions aussi fortes...peut être que je me trompais comme le reste du monde depuis le début. Cependant ses crocs gigantesques ne donnaient pas vraiment confiance et c'est d'une voix tremblante que je dis:

-Comment t'appelles-tu Wyrm ?

Invité

Je commençais seulement à émerger de cet océan de douleur. Je ne risquais pas de pouvoir prendre mon envol avant une bonne dizaine de minutes… la poisse. Qu’ais-je fait aux Dieux pour mériter ça. Je gardais mes yeux fermés, même si avec toute les ouvertures présentent sur mon crâne, on pourrait facilement croire que j’étais en train de scruter tout ce qui m’entoure. Une voix… quelqu’un me parlait ? En voilà une chose peut courante, du moins en ce qui me concerne, je n’avais pas vraiment l’habitude que les êtres vivants m’adressent la parole. D’un certain côté je ne leur laisse jamais le temps d’émettre le moindre son, probablement car les seuls moments où je croise d'autres êtres vivants, c'est uniquement pour partager ma douleur avec eux. La voix de cette personne manquait cruellement d’assurance, la peur sans doute, en tout cas je ne m’attendais pas à ce qu’il me demande mon nom. J’émis un léger bruit semblable à un soupire avant d’ouvrir mes yeux luisants et de fixer la personne qui venait de me parler. Je ne prenais pas la peine de me redresser, je restais étalé sur le sol, seul ma tête avait quelque peu bougée de tel sorte à ce que je puisse voir clairement mon interlocuteur.

Il s’agissait d’un être humain, assez jeune d’ailleurs. Il suffisait que je plonge mon regard dans le sien pour voir la peur qui le rongeait. Je le comprend d’un côté, à sa place moi aussi j’aurais peur. Rare sont les êtres qui restent indifférent face aux Wyrms. Ma souffrance éternelle s’atténuait lentement, beaucoup trop lentement. J’étais probablement bloqué dans cette ville qui risquait de devenir hostile pendant plus longtemps que prévu.

Je me nomme Nilirdïs.

Je marqua une courte pause. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas parler à quelqu’un. De mémoire je dirais une bonne centaine d’années. Je dois bien avouer que ça me faisait plaisir de voir enfin un être qui ne possédait, à priori, aucune mauvaise intention à mon égard.

Quel est ton nom, petit être ?

-Je m'appelle Handoar vénérable wyrm.

Quand on parle avec une wyrm autant la caresser dans le sens du poil. Nilirdïs..... Ce nom me disait quelque chose , peut être un de ses dragons que me racontait mon maître. En tout cas la voix grave de Nilirdïs m'étonnais, j'aurais cru qu'il m'aurait dévorés, mais non il ne doit pas avoir faim, mais ça mange quoi une Wyrm ?

*Handoar, laisse tomber tes questions et ressaisi toi les crétins arrivent*

Les gardes, suivi de la serveuse, étaient à quelques mètres de nous et regardaient la wyrm à deux doigts de la perte de connaissance.Enfin une fois qu'ils ont décrochés le regard de Nilirdïs, le garde avec un casque argenté, qui devait être le chef, pointa son épée dans ma direction et lança:

-Attrapez moi le vampire et la wyrm....enfin essayer de la faire fuir , quand au vampire tranchez lui la tête!

*Bah bien sur*

-Mais je dois vous le dire combien de fois, JE SUIS UN ANIMA!!!criais-je

Comme les gens peuvent être stupides parfois, je pris mon amulette dans ma main droite et visualisa le renard comme me l'a appris mon maître, mon corps devint floue et prit la forme du renard. Je sentais l'excitation de ces hommes qui n'ont pas du combattre depuis longtemps. J'arrache la gorge des deux premiers gardes avec facilités , mais quand j'été encore sur le corps du deuxième garde,je sens une douleur fulgurant dans les cotes:Le chef m'avait enfonce son épée dans les flancs, je tomba sur le coté. Les forces commençaient a me quitter et des lumières dansaient devant les yeux.Des larmes de frustration coulaient et je m'entendis murmurer:

-Maître, c'est trop tôt.

Le chef me croyant mort, me donna négligemment un coup de pied ce qui me propulsa vers Nilirdïs. Il été mon seul espoir.Je tendis mon visage vers lui et dans un souffle, lui dit:

-Si te plait Nilirdïs, aide moi ....

Invité

Handoar… J’aimais ce nom. Cependant je ne comprenais pas pour quelle raison il parlait de moi en tant que vénérable, je n’étais rien de plus qu’un cadavre ambulant après tout. Enfin, je n’allais pas épiloguer là-dessus, après tout j’en ai que faire de la manière dont il m’appelle, à partir du moment où il ne me manque pas de respect. Des bruits de pas envahirent vite mes oreilles, d’autres personnes approchaient. Un bruit de lame… je cherchais ces êtres du regard. Ils n’étaient pas dur à localiser, à peine quelques mètres derrière Handoar. Ma première pensée était qu’ils en avaient après moi, après tout quoi de plus normal, je viens de ravager cet endroit. Bon, je ne l’avais pas fait exprès, mais j’étais le responsable. Je fus cependant très étonné de voir qu’ils en avaient surtout après Handoar, qui était apparemment un Vampire. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire pour attirer leur colère ?

Entendre ce petit être crié me fit soupirer, j’avais déjà assez mal aux crâne, comme dans le reste de mon corps décharné. Il était donc ni un vampire, ni un humain mais un Anima. J’ignorais cependant de quoi il s’agissait. Handoar prit quelque chose dans sa main, je n’avais pas vu de quoi il s’agissait. Toujours est-il que le petit être sans transforma en un renard, avant de s’attaquer aux Hommes. Il eut les premiers facilement, mais l’un d’entre réussit à l’avoir avant de le projeter juste à côté de moi. Handoar regarda dans ma direction, me demandant de lui venir en aide. Je regardais le soldat qui avait blessé Handoar, en temps normal je n’aurais rien fait. Mais là, je me sentais dans l’obligation d’agir.

Malgré ma douleur, je me redressais rapidement, dominant tout ce qui m’entourait par ma hauteur. Je porta mon regard sur le soldat pétrifier, avant de le fracasser contre le sol sans la moindre hésitation, le réduisant en une bouillie rougeâtre. Mes yeux verts, habités par une lueur malsaine se portèrent sur la serveuse en larme, le corps tremblant. J’approchais doucement ma gueule d’elle, avant de me mettre à hurler, projetant par la même occasion un peu de ma salive sur son corps. Le résultat ne se fit pas attendre. Cette substance infectée par les miasmes commençais à rongée sa peau. Elle s’en allant en courant, hurlant à la mort tandis que sa peau était attaquée par mes miasmes. Je me posa ensuite juste à côté de Handoar, approchant mon visage de lui.

Tu t’en remettras ?

Tout se passa tellement vite. A mon grand étonnement, Nilirdïs se redressa et abattit le soldat à une vitesse surprenante,j'été tellement surpris que j'avais oublié la douleur. Il avait accepté ma demande?!Peut être que les Wyrms ne sont pas sans pitiés après tout , mais les images de la mort de mes parents revenaient dans mon esprit.Je revoie encore cette Wyrm brillant d'un rouge malsain, propulsé mon père contre le mur de la maison et écraser ma mère sous ces pattes immenses. Non, il faut que j'arrête de me ressouvenir de ce moment sinon je serais incapable de me relever.

La douleur me fit pousser un cri , mais mon attention fut capté par les cris de la serveuse,je n'ai pas vu ce que Nilirdïs a fait , mais des morceaux de chairs s'enlevaient tandis qu'elle s'enfuyait en courant.S'en était trop pour mon estomac et je vomit sur la chaussée en évitant soigneusement quand même Nilirdïs. Une fois le malaise passé,je me releva, sans m'en rendre compte, j'avais reprit ma forme humaine,je devais avoir belle allure en ce moment avec ma blessure qui pisse le sang et le visage pale... Sa voix me fit sursauter mais j'avais assez de force pour répondre:

-Oui ça va aller,elle ne mettra pas beaucoup de temps à se cicatriser.

Je levai les yeux vers Nilirdïs et fut surpris de ne pas avoir remarqué sa taille avant, il était gigantesque,il dépassait certaines maisons et bloquait toute la rue. Mais à mon propre étonnement je lui trouvais une certaine beauté certes il ne rivalise peut être pas avec les Hauts Dragons , mais on remarque une noblesse dans ces gestes quoi que quelques peu mélodramatiques selon moi. Les wyrms sont réputés pour leur souffrance , mais Nilirdïs avait l'air de concentrer toute la douleur de l'univers....bon j'exagère peut être , mais elle me marquait profondément ,et je fis l'acte pour certain le plus stupide de ma vie. Je me mis à un mètre de Nilirdïs et posa la main sur sa patte,ce que personne à du jamais faire avant,la douleur m'envahit comme je l'avais jamais senti, on aurait dit qu'on m'écartait plusieurs fois de suite ,je suffoquais telle un poisson dans l'eau , mais je reste debout absorbant une quantité de douleur, c'était vraiment stupide et enfantin mais cette tristesse me déchirer le coeur et après m'avoir sauvé la vie, je voulais l'aider, mais au bout d'un moment j'enlevai ma main pour éviter la crise cardiaque,je reste quelques minutes à reprendre mon souffle comme si je venais de plonger et reprit d'une voix haletante:

-Pourquoi souffres-tu ainsi?

Invité

Handoar avait repris son apparence humaine, il me semblait sous le choc… il ne devait probablement pas être habitué à ce genre de spectacle, à en juger par le vomi sur la chaussée. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre cela, comment peut-on réagir de la sorte face à quelque chose d’aussi banal ? Je porta mon regard là où c’était enfui la serveuse. À mon avis elle ne devrait plus en avoir pour longtemps, les êtres humains son tellement fragiles. Je reporta mon attention sur le petit être à l’entente de sa réponse, il semblait posséder des capacités de régénération assez performantes, ce qui était un avantage certain. J’avais noté quelque chose dans le regard de Handoar, mais je ne saurais dire de quoi il s’agissait. Je n’étais pas spécialement doué pour reconnaître les ressentit des autres. Les seuls sentiments que j’arrivais à identifier dans les regards étaient la haine et la peur, les deux seuls que je côtoie en permanence.

Handoar se rapprocha encore de moi, avant de déposer sa main sur ma patte. Je me retenais d’effectuer un mouvement de recule soudain, je n’étais nullement habitué à ce genre de contact avec un quelconque être vivant. Les seuls moments où je sentais la chair des vivants en contact avec ma peau nécrosée, c’était quand je les écrasais. Étrange… on dirait qu’il souffre. Et encore le terme est faible, cependant la question était pourquoi cette douleur ? En parlant de douleur, la mienne s’atténuait. Très peu certes, ma peine est trop grande pour disparaitre même de moitié, mais c’était très agréable. Était-ce Handoar qui me faisait ça ? Cela expliquerait pourquoi il souffrait à ce point, il était en train d’absorber ma douleur. Il retira sa main rapidement après quelques minutes, le visage marqué par mon agonie. Dans tout les cas j’allais moi-même rompre le contact si il ne l’avait pas fait, ma peine était trop puissante pour être supportée par un être vivant.

À l’entente de son interrogation, je baissais la tête. Pourquoi je souffrais ? Si seulement je le savais ! Peut-être que la cause est mon rappel du monde des morts, je ne vois que ça, même si cela me semblais très peut plausible. C’était quand même moi la victime, alors pourquoi me faire endurer de tels supplices ? Ce serais plutôt ces crétins qui m’avaient ressuscités qui devraient souffrir le martyr ! Bon, je les avais tué… c’était l’un des rares point réconfortant de ma vie après la mort. Savoir que ceux qui avaient déclenchés mon cauchemar l’avaient payés de leurs existences… même si je ne pouvais pas trop qualifier ce que j‘endurais de vie à proprement parlé.

Je ne le sais pas vraiment.

La réaction de Nilirdïs me brisa le coeur. Du dragon émanait une désespoir inhumain. Ma compassion se transforma en colère mais c'est une colère douloureuse sans cible, je commençai a injurier les dieux puis fulmine intérieurement sur ses crétins de nécromanciens et ensuite sur le monde en général trop injuste.....vraiment pathétique. Une fois la colère passée, je levai les yeux vers Nilirdïs et ne trouva plus cette lueur malsaine, mais une mélancolie sans fond. Face a cette tristesse, je baissai les yeux, honteux de la mienne quand a la mort de mon maître. Un silence mortel régnait entre moi, assis sur des décombres et Nilirdïs. Un silence interrompu par la voix grave de Nilirdïs.

Cette impuissance, transforma ma tristesse en détermination mêlés de consternation. Comment ne peut pas savoir la cause de cette souffrance?Comment peut on vivre sans?C'est pour ça que je me levai et dit d'une voix pleine de détermination mais douce:

-Tu dois savoir pourquoi tu souffres pour éradiquer ce mal et je te promets de t'aider a savoir....

Je m'étonnai de la voix grave que j'ai prise, c'est en quelques sortes un accord que je fais a Nilirdïs. Aussitôt je me pencha sur la question et me demanda comment peut-on trouver un remède a ce problème quand une idée me vint en tête:

-Nilirdïs es-tu déjà revenue dans le monde des hauts-dragons?Peut être quelqu'un pourra te dire qui tu étais et même te soigner, la magie draconienne est presque divine pour certain.

Invité

Je fermais lentement mes yeux, ma douleur commençais enfin à devenir plus supportable. Il allait bientôt être temps pour moi de prendre mon envol loin de cette cité. En toute franchise, malgré la présence de Handoar qui ne me déplaisait pas, je n’avais aucune envie de rester ici. Je craignais surtout que ma peine reviennent à la charge, plus forte que jamais et m’emporte dans une de mes démence sanguinaire, malheureusement trop familières. Ce n’est pas tellement le fait que je risquais de massacrer une partie de ce fort qui me dérangeais, ce point m’étais complètement égal. Ce que je ne voulais surtout pas, c’est m’attaquer à Handoar. C’était le premier être vivant qui m’acceptait, qui ne me voulait aucun mal. Je l’entendais bouger. J’ouvrais tranquillement mes yeux, avant de le regarder.

Il voulait… m’aider ? J’en étais pétrifié de stupeur, pourquoi voulait-il à ce point me venir en aide ? Pour moi, ce désire me semblait profondément illogique. Pourquoi vouloir aider, je ne suis qu’un monstre, un cadavre ambulant animé par la souffrance, la rage et la haine envers les vivants. Je ne trouvais pas la force de répondre, trop déboussolé pour pouvoir articuler mes pensées.
Après quelques secondes de silence, le petit être reprit la parole. Le monde des Haut-dragons ? Je ne savais même plus ce qu’étais un Haut-dragon, alors trouver leurs mondes… mais le jeu en valait la chandelle. Car à en juger par les dires de l’Anima, ces dragons auraient suffisamment de magie pour mettre fin à mon tourment. Peut-être que Handoar savait comment rejoindre les terres des Haut-dragons.

Je ne suis jamais allé là-bas et pour être franc, je ne connais pas les Haut-dragons.

Je marqua une pause, avant de baisser ma tête doucement, fixant le sol ravagé par mon atterrissage.

Pourquoi désire-tu m’aider ?

La réponse de Nilirdïs, ne m’étonnais pas, on moins une chose ou la légende populaire a raison,les wyrms ne se souviennent donc pas de leurs vies antérieurs.Je fermai les yeux pendant quelques instants, pour chercher dans ma mémoire tout ce que je savais sur les Hauts-dragons et leur monde.En gros, ils sont assez vaniteux mais très puissant et pour aller dans le monde il faut une autorisation.....

*Une autorisation mais bien sur!Je me rappelle ce que m'avait dit mon maître,le maître shaman peut demander aux esprits de transmettre aux hauts-dragons une autorisation,enfin c'est arrive qu'une fois et on sais pas comment a fini le maître shaman,il fallait juste que je trouve ce maître,ou déjà le chef des anima et ça c'est pas de la tarte a faire comprendre a quelqu'un qu'on veut aider une Wyrm, et donc les dragons je sais pas trop leurs réactions.Enfin on verra.Ou sinon que je maîtrise l'invocation de portail et il n'y a pas beaucoup d'endroit ou apprendre a part dans les temples*

Soudain je sentis une autre émotions que la tristesse chez Nilirdïs, c’était la surprise,je levai la tête vers lui et le contempla, il avait l'air quelque peu déboussolé et je comprend, je dois être le seul crétin au monde a vouloir aider une Wyrm,mais il faut bien commencer un jour.

Sa question, je me la pose aussi en quelque sorte,pourquoi je devrais aide une Wyrm?Puis la réponse me vint directement,je me releva et la lui dit sans réfléchir:

-Pourquoi?Parce que on ne devrait pas souffrir comme ça, peut être tu as fait des choses horribles mais tout le monde en a déjà fait.Parce que tu est une wyrm?Oui, tu est une wyrm et alors?Tu est avant tout Nilirdïs et si tu été le monstre qu'on dit, tu m'aurait déjà dévoré.Moi aussi j'ai souffert mais pas autant que toi et cette souffrance que j'ai ressenti et que tu dois ressentir constamment elle ne dois pas te hanter,tu dois la combattre et guérir.

Un silence survint.

-Sinon pour le moment je ne sais pas comment aller dans leurs mondes mais je pense connaitre plusieurs moyens mais il faudra que j'aille chercher quelques choses dans les terres franches mais quand je les aurais trouver ,je te trouverai et ensemble nous irons dans le monde des hauts-dragons promis !

Un grand sourire éclaira mon visage,pensant déjà avoir trouver ses affaires et j'attendit la réaction de la Wyrm avec impatience voyant du coin de l’oeil une dizaine de joyeux gardes voulant m’étriper

Invité

Handoar semblait plongé dans une profonde réflexion. Il devait surement chercher un moyen de pouvoir rejoindre les Haut-dragons. À mon avis, le monde de ces créatures ne devait pas être facile d’accès, mais je devais saisir ma chance. C’était le seul et unique moyen pour moi d’échapper à cette douleur. Cependant, au plus profond de mon être, j’avais le sentiment que c’était impossible… que cette agonie était, au même titre que moi, eternel. Je devais quand même tenter le coup, je ne risquais rien à essayer, en tout cas je l’espère. De plus, peut-être que ces dragons avaient connaissance de la période où je faisais encore partit des vivants. Handoar me fixait alors, en réaction à ma question.

Juste pour que je cesse de souffrir ? Il semblait ne pas avoir eu une vie facile, d’un certain point vu il pouvait me comprendre, même si comme il l’avait souligné, je souffrais bien plus que lui. Je venais seulement de faire attention à un détail dans ses paroles. Que si j’étais vraiment un monstre, je l’aurais déjà dévoré. La seule raison pour laquelle il était toujours vivant, c’était car il avait eu une attitude pacifique presque aussitôt. Si il n’avait rien fait ou au contraire aurait eu une attitude plus agressive, il serais déjà mort depuis longtemps.
Handoar se remit à parler des Haut-dragons et de leurs monde. Il avait donc besoin de trouver quelque chose dans les Terres Franches? Je me demandais comment il s’y prendrais pour me retrouver après ça… après tout, si il me disait ça c’est qu’il avait probablement les moyens de le faire. Je déposais le bout d’une de mes griffes sur l’épaule du petit être, à défaut de pouvoir placer ma patte.

Merci, Handoar.

Des bruits de pas rapide… je portais mon regard vers la troupe de gardes qui approchait. Aussitôt, la même lueur malsaine qui était apparut plus tôt se forma dans mon regard. Je me déplaçais lentement, jusqu’à me placer devant Handoar. Hors de question que ces êtres pathétiques ne lui fassent le moindre mal.

Je m’occupe d’eux. Tu auras besoin d’aide pour quitter ce fort ?

Je regardais Nilirdïs n'arrivant pas a savoir quelles émotions émanaient de lui.Espoir? Fatalité? Colère ou rage?Ces yeux étaient impénétrables.

Quand il déposa sa griffe sur mon épaule, je ne ressentais pas la douleur qui m'avait torturé tout a l'heure mais plutôt une sorte de confiance.Paradoxalement cette griffe sèche et décharnée avait un contact plutôt doux et léger .Comme ci la Wyrm géante ne pesait pas plus qu'une plume.Mais comme même une certaine froideur cadavérique me fit frissonner,ce qui me laissa perplexe, une wyrms est mort,vivant ou entre les deux? Enfin je ne pense pas que ce serait une bonne idée de le titiller ainsi.

Ce remerciement me rempli le coeur de joie, hormis mon maître ,je n'est connu personne a part les femmes qui lui apportaient a manger tous les mois(mais muettes et sourdes ce qui engage pas a la discussion,les traditions Anima sont defois archaïque), et mon maître n’était pas très pédagogue préférant les gifles aux compliments.Jamais il ne m'avait remercier pour les services que je lui rendais et au fil de ans une sorte de complexes c'est développé, n’arrangeant pas les choses .Et je trouvais que la wyrm était bien plus ,étrangement, humaine que certains humains.

Mais quand la lueur malsaine réapparu je changea légèrement mon jugement,voyant que les soldats vont passer un sale quart-d'heure mais quand il se plaça devant moi,cela me toucha mais c’était pas non plus le moment de s’émouvoir!Je regarda autour de moi cherchant une issue quand je constata que le mur du fond de l'auberge était en fait une partie des remparts et que l'apparition de choc de Nilirdïs avait créer une brèche dans celle-ci.Bon il y avait les douves mais je pense que les gardes seront trop occupés pour me voir.

-Non merci c'est bon je vais passer par la brèche dans les remparts et n'essaye de te blesser sa serait dommage dis-je avec un sourire
Puis je m'engouffra dans le trou,avec quand même le remord d’abandonner Nilirdïs et espérant que il ne se blessera pas.

Invité

Je fus soulagé d’apprendre que Handoar pouvait partir d’ici sans risque, je n’aurais pas supporté qu’il lui arrive quelque chose. Son inquiétude à mon égard me toucha quelque peu, personnellement l’optique d’affronter cette troupe ne me faisait ni chaud ni froid. Ils ne peuvent rien contre moi, je ne peux pas mourir… en tout cas pas comme ça. J’observais du coin de l’œil la fuite de mon seul et unique ami. Désormais qu’il était hors d’atteinte de toute attaque, j’étais parfaitement serein désormais.

Au revoir, Handoar.

Mon attention se reporta ensuite sur les êtres humains, que je fixais d’un regard empli d’envie de tuer. Je ne sais pas si le premier des soldat était stupide ou si l’effet de la peur l’avait poussé à commettre un acte aussi dénué d’intelligence et de sens logique. Toujours est-il que cet être avait quitté la formation, pour m’attaquer seul. Quel crétin, gâcher ainsi la chose que j’envie au monde entier. D’un revers de la patte, j’envoya l’homme se fracasser contre une maison voisine qu’il traversa dans un fracas assourdissant. Un de moins. Je me mis à hurler, avant de m’attaquer aux autres. Il me suffit d’un coup rapide pour écraser deux d’entre eux.

Je ressentit quelque chose dans mon épaule droite : une flèche. Ils pensaient vraiment pouvoir venir à bout de moi avec ça ? Un autre projectile se logea au même endroit, je ne sentais absolument rien. Peut importe avec quoi vous transpercerez ma chair morte, la souffrance qui m’accompagne au quotidien seras toujours bien plus forte. Vous ne faites qu’accroître ma rage. Je me retourna, balayant par la même occasion mon entourage à l’aide d’un mouvement ample de la queue. C’était finit, du moins je le pensais. Peut-être que quelques-uns avaient survécus, mais je n’avais aucunement l’envi d’attendre patiemment que des éventuels survivants ne se manifestes. Surtout que d’autres troupes, sans doute plus armées étaient peut-être en approche. Il était temps de mettre les voiles.

Je déployais mes ailes, avant de prendre mon envol jusqu’à atteindre les nuages. Il ne me restait plus qu’une chose à faire : attendre que Handoar me contact.

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