le Réveil de la Mère

Invité

Lorsque le Totem voudra finir sa fusion
La Froide Mère deviendra pierre
Et Quand viendra la temps de l'éveiller
Qu'un de ses enfants porte
A ses lèvres de pierre
Son sang.
Alors tout le rocque redeviendra chair
Alors les couleurs reviendra
Et à jamais la Reine des immortels
Reviendra, reprenant son royaume
Sous ses ailes maternelles

Dans ce qui était, dans les temps anciens, la plus grande salle du palais des vampires, celle où se trouvait, avant, les plus grands moment, les plus grandes fêtes. Dans cette salle qui était devenue lugubre, sombres et poussiéreuses, il y avait, au milieux de toutes ces toiles araignée, un périmètre de barrière de fer noir. Autour de cette barrière rodait une être humanoïde, peu connue des actuel vampires. Il s'agissait d'un vampra, un vampire ayant perdue toute humanité et toute civilité. Une bête sans beauté qu'on entendait gronder dans l'obscurité sale et menaçait toute personne qui viendrait s'en prendre à sa maitresse dans son sommeil. Il y avait, par endroit, dans la salle, les squelettes de reste des repas qu'on lui donnait par une lucarne, et l'on devinait que certain reste étaient ceux d'impertinent qui avait bravé la férocité de la bête pour tenter, pour des raison obscure, de s'en prendre à la Mère des Buveurs de Sang, durant son sommeil de pierre.

Mais il semblait que aucun d'eux n'aient parvenue a atteindre ce qui se trouvait derrière les grandes barrières noires. La porte, qui n'était pas verrouillée, était pourtant close. Ouverte, elle donnait sur une estrade de marbre blanc, au milieux de laquelle trônait ce que tout personne, ignorante de l'histoire des Vampires, aurait prit pour une simple statue.

Elle était là, immobile, semblant en grande paix. Ses traits, fins, ne semblait pas durcit, brutalisé, par la pierre. Chaque tracé de son visage était aussi précis que si elle était encore de chaire. Les ondulations de sa chevelure semblait encore si vrai et éparses...Que si l'on ne sentait la pierre l'on ne croirais pas qu'elle en était. La pierre laissait deviner sa nudité apparente. Elle avait les bras écartés, comme si elle accueillait une lueur venant du dessus. Si ce n'est son torse, toute le reste était entouré de ses immenses ailes . Au sol il y avait ces paroles, gravée dans le marbre. Ces simples mots qui aiderait à quiconque voudrait éveiller la grande Mère.

Akasha n'était pas réellement inconsciente. Endormit elle sentait ses pouvoirs, d'année en année, grandir et n'attendre que sa libération. Elle commençait même à se sentir à l'étroit dans cette cage. La solitude la prenait de temps en temps, mais, Vedne savait toujours venir auprès d'elle. Bien que lui même d'une grande saleté, il s'arrangeait toujours, allant puiser de l'eau dans une bassin au fond de la salle, et en versant sur sa Maitresse. Le Vampra, allait, par moment, plonger dans l'eau. Mais il n'y restait que le temps de nettoyer ses long poils noirs. Après quoi il retournait vadrouiller ou se poser au pieds de la statut, son regard rouge fixant la barrière.

Mais personne n'ouvrait les grandes portes, plus personne. Seuls ceux qui avait voulue la tuer étaient passé, mais il avait périe. Maintenant cela faisait des siècles que personne n'avait essayer de venir. A croire que personne ne voulais que la Mère revienne. Du fond de son absence, Akasha s'en attristait. Elle n’espérait plus être libérer un jour et pouvoir chérir de nouveau le peuple et le royaume qu'elle avait créer.

Mais la volonté du destin n'était pas de cette avis.

Le chaos régnait de nouveau dans le palais des prédateurs de la nuit. Elle ne connaissait pas encore les détails mais apparemment la reine avait été retrouvée morte. Et maintenant les diverses seigneurs se sautaient presque littéralement à la gorge de l'un et l'autre pour essayer de prendre la place qui était désormais vacante. Mais ses débats n'avaient aucune importance à ses yeux. Bien sûr si elle essayerait ses chances de prendre la place était grande mais il y avait un problème de poids: elle n'avait que faire du titre de reine des vampires. Trop de boulot pour trop peu d'avantages.

L'annonce de sa mort l'avais surprise. Pas tant la nouvelle elle-même mais sa propre réaction face à celle-ci: l'indifférence. Celle qui avait essentiellement été sa mère pendant presque un millénaire venait de disparaître à jamais et pourtant il n'y avait aucune tristesse en elle. Aucun regret, aucune colère, juste une question: comment pouvait-elle en profiter? En plongeant dans les secrets connus uniquement de la reine. Malheureusement, elle n'avait aucune idée où une telle chose pouvait bien se trouver. Et puis, même si une telle chose existait il était probable que ce soit protégé par de nombreuse protection magique empêchant quiconque qu'elle même d'y toucher qui prendrait bien du temps à défaire. Non, elle laissera cette tâche au prochain prétendant au trône. Après tout il y avait un mystère bien plus facile d'accès. Une partie du château avait été condamné et personne ne devait y entré sous peine de mort.

Elle avait choisi d'accepter son autorité et n'y était jamais allé mais elle s'était toujours demandé ce qui s'y trouvait. Elle avait cherché les plans d'architectures et autres livres sur le château mais n'avait rien trouvé de concluant. Il semblait qu'il ne s'agissait que d'une simple grande salle. Était-ce sa salle de torture privée? Un grand laboratoire occulte? Une aire de repos? Un grand bordel? Toutes les idées lui était passé par la tête. Mais bientôt elle n’aurait plus besoin de le faire. Après tout la reine n’était plus là pour imposer sa loi. Elle se tenait devant les portes condamnés, lesquels se trouvait pourtant à la portée de tous. C’était peut-être ce qui avait de plus intriguant à leur propos. Avec l’architecture du château et les plans qu’elle avait trouvé, ça devrait pourtant être la pièce centrale de celui-ci. Mais il faudrait être prudent car elle doutait que la pièce ou même la porte elle-même soit sans protection.

Elle choisit donc de prendre sa forme mi-animale et testa la poignée de la porte. Évidement celle-ci était barrée. Elle se concentra donc sur le loquet à l’intérieur de la pognée et utilisa sa télékinésies tranquillement pour forcer l’ouverture du mécanisme. Rapidement un déclic se fit entendre et elle s’infiltra rapidement à l’intérieur en refermant la porte derrière elle. Elle n’avait fait que passer une porte et pourtant elle avait l’impression d’être désormais dans les ruines d’un vieux château abandonné. Des siècles de poussière, d’ossement et de toiles d’araignées couvraient la majorité de la pièce. Elle continua de détaillé la pièce, tentant de comprendre sa fonction. Une sorte de clôture ou barrière noir se trouvait au centre, dans un matériau noir qu’elle ne réussit point à identifier.

Tout cela ressemblait à une sorte de cachots mais ça ne fessait point de sens. Pourquoi avoir choisi la plus grande pièce du château, surtout lorsqu’il y avait déjà un grand complexe de donjons dans les souterrain. Aussi pourquoi ne pas l’envoyer avec les autres ou tout simplement l’exécuter? Parce que ce n’était pas possible? De plus en plus intrigué elle marcha en direction de la porte de la cellule et l’ouvrit, surprise qu’elle ne soit point barré. À l’intérieur… n’était vraiment pas ce à quoi elle s’attendait.

Semblable à une sorte de salle du trône, une estrade en marbre qui fut il y a longtemps probablement blanc sous la saleté menait à une statue de pierre. Il semblait s’agir d’une femme ailé mais elle ne la voyait qu’à moitié, sa vue obstrué par un être répugnant. La manière la plus simple qu’elle pouvait le voir était un vampire sans la moindre parcelle d’humanité. Il l’observait avec méfiance avec ses grands yeux vitreux. Elle s’attendait plus à être immédiatement attaquée avec les ossement gisant à l’extérieur. Mais vue qu’il n’était pas agressif aussi bien tenté de le mettre en confiance. Elle reprit donc sa forme naturelle avant de lui parler, espérant qu’il la comprenne :

-Celle qui a condamné cet endroit est morte. Je suis ici pour découvrir quel secret elle y cachait.

L’être sembla se questionner sur ses paroles pendant un instant avant de se déplacer sur le côté, pointant le sol devant la statue. Elle s’approcha et vit… quelque chose sur le sol. Elle souffla un coup pour faire disparaître la poussière et pu lire l’inscription qui se trouvait au sol. La fusion avec le totem? Il s’agissait donc d’une anima… ou du moins elle en fut une il y a longtemps. La fusion avec le totem chauve-souris… l’une des hypothèses sur l’origine des vampires. Il s’agissait donc d’une ancienne pure sang, probablement une ancienne reine vu la déclaration de "son" royaume. Elle ferait donc un bon remplacement, et en plus si elle l’aide à revenir à la vie en plus de récupérer sa place de reine elle aurait une place privilégier à ses côtés… l’idée lui plaisait. De toute manière elle ne voulait pas qu’un des autres candidats grimpe au-dessus d’elle pour ensuite s’imaginer qu’il puisse lui donner des ordres. Au moins comme ça il s’agirait de quelqu’un digne du poste en plus de lui être redevable. Elle relut l’inscription puis planta ses crocs dans son poignet avant de l’amener aux lèvres de la statue. Elle espérait juste ne pas avoir à rechercher un de ses descendants directs pour la réveiller.

Invité

Vedne avait bouger. IL avait comprit, sentit. que cette personne n'était pas de celle qui voulait finir en ossement. IL l'avait sentit approcher au moment même où le loquet avait céder. Et il avait perçut, au dehors, le désordre. Encore un souverain qui devait être tomber. Sa maitresse en serait peiné. Et c'était le cas. L'esprit irrévocablement tournée vers cette personne qui approchait d'elle, Akasha comprenait... Elle sentait, par de là son cocon de pierre, le chaos prendre son Empire. Quelle honte, quelle tristesse...Avez t-on oublié qu'elle était là? Non sûrement pas les anciens. Mais surement préférait-on l'oublier. Les vampire, comme les hommes, sont souvent avide de pouvoir. Il n'était donc pas étonnant qu'après tous ces siècles passés on avait préféré l'oublier, la reléguer au rang de légende, plutôt que venir la chercher. Surement des Dynastie de roi et de reine avait dût se succéder. Akasha ne serait même pas étonner d'apprendre qu'il régnait sur son royaume le Chaos si l'on venait lui annoncer. Mais elle remédierais à tout cela, sitôt serait elle de nouveau libre.

Le Réveil était proche. Il sonna avec le gout sucrée et tiède du sang à ses lèvres.

La pierre sur ses lèvres sembla devenir chair un instant, juste le temps qu'un langue vienne s'y glisser et retourne à son antre. Le peu de cette substance glissa sur la langue, puis dans tout le corps de pierre de la Mère, réanimant chaque parcelle figé de son corps. La surface de la pierre prenait de clair couleur, colorant une peau en un blanc d'aubépine et une chevelure en un roux seyant, presque rouge, et digne d'un brasier. Ses grandes ailes, passaient d'un blanc froid de pierre à un noir profond de cuir.

Doucement les lippes de la Mère s’entrouvrir pour laisser échapper un gémissement de satisfaction, tandis que les ombre au sol semblaient frémir et commencer à danser, s'élevant lentement. Avec cette même lenteur les ombre semblèrent devenir des chutes de tissus qui venait se souder les une aux autre. Et sûrement, toutes ces chutes de tissus ombrageuses la parèrent d'un linge noir et léger, qui dans sa longueur cachait ses jambes et couvrait entièrement ses bras, jusqu'à en cacher ses mains. Il sembla que lentement les ailes s'était rétracté et avaient disparue. Et enfin la Dame Froide ouvrit les yeux. Ils étaient noir et leur pupille de feu. Sans regarder ailleurs ils se posèrent sur la vampire devant elle. Akasha la jaugea. Elle était petite. Quelque chose en elle lui rapellait sa jeunesse, où plutôt dire, ce qu'elle était avant. elle lisait l'ambition dans ses yeux.

Elle resta muette longuement avant de fermer les yeux et soupirer.

-Merci..j'ai bien crut que l'on ne voulait de mon retour...

Elle reposa son regard sur elle avant de poursuive, sa voix restant d'une douceur étonnante, bien qu'empreinte d'un ton naturellement noble et impérieux. Vedne, le gardien, qui jusque là c'était fait petit, revint, la tête basse, le dos vouté, l'air tout à fait soumis. Akasha ne put qu'en tirer un sourire d'une grande tendresse, posant une main sur sa tête pour le caresser doucement.

-Comment te nommes-tu mon enfant? Et que ce passe t-il pour que je sente mon royaume trembler sous les tumultes?

L

B

L

Mesdames, je suis navré de vous interrompre. Abaddon, Ange déchu, Général en chef des Armées de l'Empire, Commandant en Chef de la Légion des Déchu, et surnommé le Tuer d'Archanges. J'ai trois présents de la part de l'Empereur pour la Mère des Vampires, et je suppose que c'est l'une de vous ...

La statue(?) ne sembla pas se préoccuper autant qu'elle de la provenance du sang car ses lèvres s'animèrent pour gouter à celui-ci. La réaction pris un peu de temps à se produire et elle commença à se demander s'il en fallait plus alors que le reste de son corps commença à prendre une teinte blanchâtre. Si ce n'était de la couleur qui emplissant maintenant sa chevelure on aurait pu croire qu'elle s'était tout simplement transformer en marbre blanc. Ce fut ensuite au tour des grandes ailes de chauve-souris de sortir de prison de pierre, empruntant un noir aussi sombre qu'une nuit sans lune.

Mais une question l'intriguait, était-elle vraiment une vampire? Elle avait d'avantage des allures de démons avec ses ailes et ses yeux enflammés. Seul l'inscription pointait qu'elle était une vampire. Dans le pire des cas, c’était en fait une succube ou autre démons et elle n’aurait qu’à la mordre pour s’assurer que son sang la transforme en vampire. Elle continua donc d’observer en silence son réveil alors que les ombres s’assuraient qu’elle soit plus décente. Elle finit ensuite par ouvrir ses yeux et l’observa un moment avant de parler. La douceur de sa voix la surprit. Elle s’attendait à ce que le titre de "mère des vampire" ne vient avec un peu plus d’agressivité.

Elle la questionna ensuite pour avoir une idée de la situation présente ainsi que son identité. Elle effectua donc une révérence avant de se présenter :

-Je suis Antillia Zélafyr, seigneur vampire. Ce qui se passe présentement est bien simple, la reine est morte. Et après la guerre de l’Alliance démoniaque, je ne crois pas qu’il y a un vampire encore en vie qui possède assez d’influence pour prendre sa place. Je…

Elle coupa court à sa description lorsqu’elle entendit des pas s’approcher derrière elle. Un homme approchait sans peur ni hésitations. Il n’était donc pas ici par simple hasard mais il ne semblait pas hostile pour autant. Le réveil de la femme devant elle avait-il déclenché une alarme quelque part? Pourtant il ne semblait pas être un vampire. Il se mit plutôt à genou face à elles puis lança un sourire… séducteur? Il annonça ensuite son rôle de général des anges déchu venue porté des présents pour celle qui se trouvait à ses côté. Elle ne put s’empêcher de grimacer. Les anges déchus faisaient partie de l’empire des démons et elle ne les portait pas exactement dans son cœur. Mais elle n’allait pas énoncer ses intentions immédiatement, pas devant ce général. Elle se contenta donc de ricaner et puis s’écarta du chemin en répondant :

-Désolé mais je suis trop jeune pour être maman.

Invité

De grand événements, où d’inattendue, emmène souvent aux même conséquences. Oui Akasha sentait que sont retour, ferait grand vacarmes sur ce monde qui ne l'avait pas vue depuis de nombreuses année. Elle savait qu'on ne passerais pas sur son retour, comme on passerait sur le retour d'un paysan. Elle n'était peut-être pas tant attendue, d'ailleurs elle avait plutôt la conviction qu'on avait voulue l'oublier et que son retour ne se voulait pas, mais il en demeurait que c'était un retour à faire grand bruit en cette basse terre. Madame n'était pas certaine de ce qu'elle trouverais vraiment dehors. Elle savait, sentait, de toutes le fibres de son corps, qu'il s'agirait d'un désordre. Elle savait qu'elle devrait travailler dur pour recouvrer un ordre satisfaisant et elle n'osait qu'à peine imaginer toutes ses trahisons qu'elle aller découvrir, punir, sanctionner... Elle en eut déjà un pincement de cœur qu'elle réprima, s’intéressant à la vampire devant elle.

Elle, elle seule, depuis des siècles, avait était la seule à franchir ses portes dans un but qui ne semblait pas en vouloir à la Mère. Elle seule c'était approcher d'elle sans que Vedne n'est à lui sauter à la gorge et enfin, elle était la seule à l'avoir nourrit pour faire surgir, de nouveau, sa personne qui avait passer trop de siècles et de millénaire enveloppé dans la pierre, à l'oublie et à la merci de trop d'avares du pouvoir. Il était certain qu'elle la récompenserait, mais elle n'avait pas encore d'idée de quoi ni comment. C'était une choses qui, assurément, viendrait d'elle même.

Akasha passa une main sur son visage, inspirant, sans, pour autant, ne pas faire ouïe de ce que la demoiselle lui conter. Une reine morte. certes cela était un désastre mais Akasha ne s'en plaindrait pas, puisqu'il semblait que si cette femme n'avait perdue la vie, elle ne serait de retour. Il semblait aussi, et cela, par contre, ne l'étonna pas et l'enchanta encore moins. Pas parce que ça lui aurait permis de refuser ce trône qui lui revenait de droit, oh non, surement pas pour cette raison. Mais parce que qui dit manque d'influence dominante, dit manque d'ordre. Ses craintes semblaient se confirmer au dire de cette vampire à l'apparence juvéniles. Quel ménage il faudrait faire.

La conversation aurait put être plus longue mais...Il semblait qu'un invité les rejoigne. Un homme, visiblement, mais pas un des leur. Elle le regarda longuement, cherchant à le comprendre. Un être démoniaque, qui se disait un ange déchu. Plaisant faciès, certes. IL avait, la fierté d'un grand fou, l'éloquence d'un guerrier gradé. IL possédait, pour elles, le respect dût aux grands. Il avait posé, respectueusement, le genoux à terre. A ce qu'elle comprit du sourire qu'il offrait, il ...jouait de son charme. Cela tira un sourire, mélange d'appréciation et d'amusement, à la Grande Mère. Elle appela, à ses pied, Vedne, d'un signe du doigt, avant de descendre de son piédestal et venir à la hauteur de ses deux interlocuteur, sans quitter le déchue du regard.

-Monsieur est ici pour l'Empereur. J'imagine bien qu'il ne s'agisse plus de celui là même qui était à mon époque, dit la Reine avec, il fallait le noter, un certaine note de tristesse.

Elle posa son regard sur la vampire et finit par continuer.

-Allons, j’apprends qu'il y a eu une guerre. Et je suppose que puisque la Reine est morte et que l'Empereur démoniaque m'offre des cadeau c'est que cette guerre fut désastreuse tant pour vous que pour mes enfants? Ai-je raison?

Elle prit un temps de silence, les regardant tout les deux avant qu'un sourire, toujours doux, ne glisse sur ses lèvres. Il sembla que le noir de ses yeux reprenne un blanc normal et que ses prunelle s'offre à devenir d'un vert émeraude. Sa langue claqua sur son palais avant de venir se glisser sur ses lèvres roses chair puis elle repris, à l'adresse du déchu.

-Que me propose votre Maître? Oh et surtout...en échange de quoi?

La méfiance était de mise chez les êtres au sang démoniaques et maudit. Il ne fallait pas être niais pour etre des leur et, toujours, il fallait êtres sur ses gardes.

E

I

Ca serait insulter votre intelligence a toutes deux que de continuer ce numéros de charme de bas étage ...

I

Lame d'argentite pure, forgé dans les feu de la grande forge d'Arath'Shee. La poignée est en ivoire noir d'un Haut Dragon tué lors de la dernière Grande guerre et la garde en os d'Archange. Un présent digne de votre Royale Personne, une rapière rapide et légère, rendant la prise en main très simple.

L

Le deuxième présent ... Est ma propre personne. L'empereur souhaite que je me mette a votre service ... intégralement et cela pour vous aider a reconstruire votre royaume et pour assurer une entente cordiale entre nos deux Camps. Et il m'a bien spécifié de réaliser le moindre de vos souhaits, enfin temps que vos interets ne nuise pas à l'Empire. Et pour ce qui est du dernier présent ...

A

Je vous offre la guerre ! Une douce mélodie de fer se croisant et de feu crépitant, d'enfant criant et de femmes pleurant, d'hommes agonissant et de démon ... ricanant !

I

Pour notre gloire Madame, et pour ouvrir les yeux des faux dévots vénérant les orgueilleux Hauts Dragons et les Tyranniques Anges. Vous prendrez ce que vous voudrez, je m'en assurerais. Et a moins que vos ne rejetiez la proposition de mon maître, Vos Désirs son miens.

Après s'être dégagé du chemin elle continua d'observer le nouveau venu ainsi que la probable future reine des vampires, concentrant son attention surtout sur cette dernière. Elle l'avait peut-être libéré mais à part une veille inscription dans la pierre prétendant qu'elle était la première vampire, elle ne savait rien de ses capacité à régné et sa méthode de le faire. Et c'était une situation parfaite de le découvrir. Elle avait été surprise de son arrivée mais c'est finalement une bonne chose. Les démons seraient revenus un jour ou l'autre demander leurs aides et elle n'aurait probablement pas été présente. Mais son timing était suspect. Il venait maintenant lui apporter des présents alors qu'elle venait tout juste de se libérer de la pierre. Qu'importe, elle le questionnera plus tard.

Elle la regarda descendre avant de confirmer l'allégeance du démon. Le ton de sa voix semblait indiqué qu'elle avait jadis des affinités avec ceux-ci. Pas surprenant, les démons sont généralement leurs seuls alliés, les autres races n'appréciant pas d'être des sources de nourritures à leurs yeux en plus de leur penchant maléfique. Elle fut surprise de croiser son regard de la vampire juste avant qu'elle ne parle de la guerre qu'elle avait à peine abordée. Elle en avait malgré tout comprit l'essentiel: les démons aussi avait été durement touché par celle-ci. Ce n'était donc pas les démons qui proposaient leurs aide mais plutôt ceux qui venait la demander. Côté intellectuel elle pouvait dire qu'elle était satisfaite jusqu'à maintenant, ne restait qu'à voir le reste.

Ce fut ensuite le démon qui capta son attention alors qu'il commença la proposition qu'il apportant en cessant son numéro de charme. Dommage, elle trouvait drôle de voir des démons tentés de faire oublier aux autres sa véritable nature mais au moins il était honnête, du moins en apparence. Non, elle pouvait maintenant croire qu'il était un général démoniaque par son apparence et sa prestance. Il sortit ensuite une lame de sous sa cape mais ne fit aucun geste agressif avec celle-ci, tendant plutôt la garde de celle-ci vers la reine.

Poignées en ivoire, garde en os d'archange, forge particulière... elle n'avait jamais réussi à comprendre ce qui dans tout ça rendant un outil meilleur qu'un autre. Car il fut un temps où elle s'était intéressée au forage d'armes bien que ses résultats étaient corrects au mieux. Elle ne comprenait juste pas ce quelque chose qui rendait une arme ou un forgeron meilleur qu'un autre. Mais le choix de l'arme était intéressant. Une rapière, un arme de duel et non de guerre, prônant la précision et la dextérité plutôt que la force. Elle repoussa les mémoires menaçait de se montrer à la vue de cette arme et continua plutôt à l'observer. Son deuxième cadeau l'étonna. Lui-même? En quoi était-ce un cadeau? Un général de guerre pour reconstruire un royaume... plutôt pour s'assurer de la construction d'une armé en plus d'agir comme espion. Et le dernier était encore plus idiot. La guerre était censée être un cadeau? Aux yeux des démons et la plupart des vampires probablement mais ça n'a rien d'un cadeau. Quel cadeau, le droit de participer à la guerre éternel des démons contre les dragons et les anges. Elle ne connaissait pas ses intentions mais elle n'en n'avait cure. Elle ne pouvait simplement pas rester silencieuse face à une proposition aussi ridicule. Elle fixa donc son regard dans les yeux du général avant de dire ce qu'elle en pensait :

-Donc si j'ai bien compris, si nous nous allions avec les démons, nous obtenons une épée, un ange déchu et la permission de participer à leurs guerre contre les dragons et les anges? Nous sommes sensé se sentir intéressé par cette proposition? Ces trois chose sont censé nous motivé à sacrifier nos ressource et vraisemblablement la vie des nôtres pour aider les démons dans une guerre éternelles qui durent depuis qui sait quand?

Elle s'arrêta un instant pour reprendre son calme. Puis elle continua cette fois-ci en regardant la reine et avec un ton beaucoup plus respectueux :

-Je ne le cacherais pas, je n'aime pas les démons. Mais je n'ai rien contre une alliance avec ceux-ci, il y a eu des occasion dans le passé où ce fut à notre avantage. Mais ces conditions sont ridicules. Faites le choix que vous voulez, je ne pouvais simplement pas rester silencieuse sur une proposition qui me semblait offrir si peu pour un si grand investissement.

Et elle termina en continua de soutenir le regard de la dame. Elle manquait sérieusement le respect qu'il se doit face aux rangs des deux personnes mais ça ne la dérangeait point. La politesse et l'étiquette n'avait jamais été son fort, préférant dire et agri comme elle voulait.

-Je vous l'accorde, ces cadeaux ne sont pas des plus attractifs, du moins pas au point de réellement conclure un accord dans l'immédiat. C'est pourquoi nous discutons dors et deja, dans la cité impériale, d'une alliance plus sérieuse entre nos deux peuples. Quant au général Abaddon, vous auriez tort de le sous-estimer, il peut faire de grandes choses.

Le haut-démon qui avait pris la parole s'avança dans la salle, indifférent aux grognements du vampra, car il savait qu'en principe il ne risquait rien de ce côté. Il ne prit pas la peine de saluer Abaddon, il s'étaient deja croisés il y a peu de temps; mais il prit soin de se prosterner devant les deux femmes vampires.
La noble, il la trouvait un peu jeune pour avoir une place si importante, mais les vampires ont la jeunesse éternelle, ce serait une erreur de se fier à leur apparence physique. Peut-etre était-elle plusa ancienne que lui qui sait? Quand à la reine, que dire, mise à part que son passage de statue de pierre, à être en chair et en os avait été à la fois baroque comme il se doit, et la rendait encore plus envoutante qu'elle ne l'était deja.
*On peut difficilement faire mieux*se mit à penser le haut-démon. *...allez, ce n'est pas le moment de penser à ça, si le maître s'en rendait compte, il serait mécontent*
-Je suis Karmine Ashtar, ambassadeur de La Shivra. Au nom de l'ensemble du culte de La Shivra (le troisième ordre religieux le plus important de Morgoloth après celui des dieux et d'Arou, vénérant l'empereur précédant et successeur d'Arou), je tiens à honorer votre réveil et à remercier ce qui l'a rendu possible. Les véritables vampires sont enfin de retour et cela est une bonne chose.

Il se releva peu après.
"Cela dit nous sommes navrés que votre réveil se passe en de si peu plaisantes conditions. Votre peuple s'est rangé auprès des démons des Terres Franches et des drows lors de la précédente guerre. Malheuresement, cette alliance a été vaincue par la coalition formée des humains, des elfes, des animae et les gardiens sont intervenus en leur faveur. Il y a eu de lourdes pertes pour chaque peuple, y compris le votre, il y eu même des traitres dans vos rangs. Mais cela n'est pas le pire. Il se trouve qu'à l'est d'Aratanye, un noble humain, le duc Fraçoy, se met plus ou moins légalement à organiser des opérations militaires, non seulement contre les animae, mais aussi plus préoccupant, contre votre peuple. Il semblerait qu'environ 40 vampires aient été executés, et une vingtaine emmenés de force à Aratanye, si nos indications sont exactes, fit-il en se tournant vers la seconde vampire en quête d'une réponse. Il marcha un peu puis continua:

-En l'absence de réaction du gouvernement humain, vous ne pouvez vous permettre de ne pas réagir car sinon il renforçera son armée et les meurtres vont se multiplier, c'est pourquoi La Shivra vous propose son aide pour combattre ses excursions, moyennant une implantation de son culte quelque part sur vos terres et la promesse d'un soutien si un jour elle se retrouve attaquer. L'alliance entre les vampires et les démons ne pourrait que consolider cette entente. Cela vous convient-il majesté?

Ashtar s'inclina de nouveau et attendit une réponse. Il ne s'était pas rendu compte qu'une innocente petite mouche était depuis un petit moment dissimulée dans un pli de son habit. Legion ne s'était pas présenté directement, trop prudent pour cela, mais il aimait à avoir des garanties sur ce que faisait ses serviteurs. Et pour le moment son ambassadeur accomplissait fort bien sa tâche.

Invité

Taisez vous...

La Reine s'était tue. Elle avait laisser tout ce monde parler. La situation c'était enchainé très vite. Le démon avait exposé ce qu'il ce devait d'exposer. Le voila qui se trouvait avec une rapière sur le cœur et il en restait noble. elle avait écouté ses propos. Il lui faisait un certain charme, dans ses paroles. Mais c'était son but, de toute évidence. Il n'était pas là pour le plaisir, et quelque chose lui disait que si Antillia ne l'avait pas réveillé, lui, Abaddon, Ange déchu, l'aurais fait, d'une manière où d'une autre. Il avait prévue d'avance d'être là, prévue ce qu'il allait dire, comment le dire et quoi proposer. Il n'y avait donc pas qu'Antillia qui avait besoin de son retour. Les démons, manifestement, en avait eux aussi besoin. Et pas simplement les démons, non, les Hauts démons, ses hauts rangs nobles et puissants.

Antillia n'avait, néanmoins pas tord. En gros, contre une rapière et un déchu, l'empire lui offrait en plus la guerre. Quel intérêt y trouverait-elle? Il semblerais que la guerre les ai déjà grandement affaiblie, pourquoi risquer encore plus de morts. Une guerre n'était pas prioritaire. Akasha devait réapprendre son royaume, le redresser aussi, visiblement...

Mais à cette discussion il fallut qu'il s’ajoute encore une personne. Un démon, et oiseau de mauvaise augure en l'occurence. La rapière en main, la Reine l'écouta, son regard s'assombrissant au fure et à mesure de ses parole, le blanc de ses yeux devenant noir.

Des morts, chez elle. Ce n'était pas grave, la mort faisaient partit de la vie. Mais les morts, dites, là, étaient des exécutions, des vie gâché. Vedne sentait la colère de la Mère et eut le simple réflexe de se tapirs dans l'ombre. Petit à petit, Akasha devint plus sombre, ou plutôt semble plus froide et moins douce. Ses yeux avait pri cette couleur que tout les parchemin décrivait lorsqu'elle était sous sa forme de vampire. Des pupilles de lave dans une mer d'ombre.

T.aisez vous...

La Reine se retourna, retournant sur son piédestal où elle resta immobile, regardant le mur; leur tournant le dos. Ce qui pouvait être prit comme un éloignement était en réalité un rappochement. Akasha avait une réfléxion vive, et elle en usait.

Il est trop tôt pour que m'allie à vous. je dois déja voir l'étendue du désastre....

Commença la Reine-Mère, son ton froid, faisant comprendre qu'elle luttait pour ne pas céder à une colère.

Je dois...m'occuper des t...traître de cette nation. Quelle tristesse qu'il y en ai encore... Je ne m'engage nullement à participer à de guerre, c'est un sujet bien trop délicat pour que j puisse, maintenant, donner une réponse. il vous faudra patienter... Néanmoins mes enfants et moi sommes les alliés de votre peuple et votre peuple est le miens et celui de mes enfants.

Lentement elle se rettourna, les regardant longuement. Elle était froide, lointaine et hautaine et, semblait, triste.

Chacune de vos question devra attendre que j'y trouve solution. Et ce n'est pas maintenant que je vous répondrait, car chacune de vos question mérite qu'on s'y penche. Hors je ne peux pas l'y pencher si je ne connais pas l'état même de mon propre peuple. Et je le sens bien mal... et le devienne à vos propos. J'en suis triste...et en colère...mais je ne peux agir en aveugle et être vive. Chacun de mes pas doit être précis, chacun de mes geste dessiné, chaque décision murement réfléchit. Est-ce clair?

Abaddon sourit en entendant le nom de l'organisation à laquelle appartient son "confrère" démoniaque ... La Shivra, fanatiques dégénérés. Allant de batailles en batailles pour des raisons plus débiles que leurs croyances, les guerres saintes sont débiles, imbues de bons sentiments, mais finalement remplient d'hypocrisie, d'avarices et d'idoles. Actuellement l'heure n'était pas a la discorde, l'Empire cherchait des alliés et ce n'est pas en montrant ses discordes intérieures qu'il y arriverait ... Il regarda longuement ce sous fifre, mouton pitoyable d'un maître qui l'était encore d'avantage...

Abaddon se leva, froid, les bras le long du corps, regardant l'épée partir dans la main magnifiquement longiligne de la rien... il l'admirait, tant pour sa beauté que pour son ... tact, apprécier la grâce des ses forme. Puis, il mit sa main sur son cœur et s'inclina légèrement, son sourire s'évaporant peu à peu, laissant place a un face sérieuse, dénué de tous sentiments, comme si il était hors du temps, hors de l'espace, hors de ces dimensions ... On ne voyez plus ses yeux cachés par l'ombre de ses cheveux de marbre blanc.

Mesdames ... Vous savez parler, mais pas écouter ... Ai-je dis que la guerre serait immédiate ? Vous êtes immortelles, et nou, nous vivons des centaines d'années... De plus, le moment le plus excitant dans une traque est la chasse, non la capture. Et apparemment nous n'avons pas la même conception de la guerre ...

L'ange releva sa tête, un large sourire psychotique défigurant sa tête d'ange, penchée légèrement sur la droite, accroissant le sentiment de folie qu'il dégageait.

La ou vous voyez des morts, je vois des sacrifices, accablant la terre de leur sang, nourrissant des armées de non-morts, abreuvant les destriers ténébreux de notre cavalerie apocalyptique. La ou vous voyez des batailles barbares, j'entends des lames jouant un Requiem, ode a cette boucle mortel qui ne se terminera jamais. La guerre est un tableau remplis de couleur vives et joyeuses, c'est une hymne à notre discernement de nos peuples, démontrant que nous sommes cruel a force d'intelligence ...

Il la regardait sans faillir sans peur, droit dans les yeux, possédant l'arrogance de sa race. Il se savait face a une reine, mais pour lui tout ces titres n'étaient que fioritures, masquant ce qu'était véritablement le possesseur de cet ... intitulé. Le déchu tourna sa tête vers la seconde vampire, attendrissant ses traits.

Donc le fait d'avoir une légion d'ange vous aidant directement est négligeable ? De plus ceci est une proposions de termes amicaux. Prenez le pour dit, cette guerre se fera avec ou sans votre concours. Nous nous devons de renverser ces faux dieux, coutent que coutent, on nous croit infernal et on nous pourrit alors que leurs ennemis sont derrière eux, prêts a les avoir, et cela au sens premier ...

Abaddon tourna ensuite sa tête vers son confrère, sans pour autant bouger son buste, et il dit d'un ton mielleux à la reine :

Bien que ca me coute de l'avouer ... mais le moine a raison, votre peuple souffre. Je comprends que vous vouliez voir ou il en est apres tant d'année de sommeille, mais il vient toujours un temps ou il faut choisir entre la contemplation et l'Action, c'est que l'on appelle devenir un Sage .

Et encore un autre fait son apparition. Ils étaient donc nombreux à attendre cet évènement, au point d’assassiner une reine millésime? Les démons ont-ils planifié cela sachant que l’ancienne reine serait plus vulnérable aux manigances, ne connaissant pas la situation présente? Ce n’était qu’une possibilité mais elle existait malgré tout. Du moins s’ils n’en étaient pas responsables ils avaient prévus de venir la réveiller au moment approprié. Mais ce nouveau venue allait être un problème, elle s’attendait presque à le voir avec une langue fourchu comme un serpent. Il était tout le contraire du général, qui au moins se montrait honnête. Ils discutent d’une alliance dans leurs cités? Après avoir envoyé un général faire l’offre? Ridicule. Mais il amenait un point malgré tout. Elle avait entendu des échos d’un noble qui était parti en croisade mais n’y avait jamais portée attention car aucune attaque ne semblait avoir eu lieu.

Elle vérifierait ses dires plus tard, il y avait plus important pour l’instant et il n’était pas question de laisser un culte de démons fanatique s’installer sur leurs terres. Un simple culte voulant s’allier en tant qu’égale à la nation des vampires en entier? Elle avait presque envie d’éclater de rire. Mais la reine, elle, n’avait de toute évidence pas du tout le goût de rire. Elle semblait plutôt prête à étrangler le premier venu. Mais à sa grande satisfaction celle-ci se rangea de son côté. Elle souhaitait prendre connaissance de sa situation avant d’agir. Mais ça ne découragea pas le déchu pour autant. Il apporta des détails qui attirèrent finalement son attention. Elle n’aimait toujours pas son fanatisme en regard des guerres mais il avait une bonne vivacité d’esprit, dirigeant son regard vers elle pour mieux parler de l’offre. Donc ce n’était pas l’offre d’un général déchu, mais bien d’une légion déchu. Voilà enfin une offre intéressante.

Mais un détail de cette discussion la dérangeait grandement. Elle était laissée de côté. On considérait l’information qu’elle procurait mais rien de plus. C’était normal en un point, personne dans cette pièce ne connaissaient sa véritable place, que la futur reine qui savait qu’elle était un seigneur. Elle commença donc par éclaircir ce point :

-Avant de continuer je veux mettre un point au clair puisque que tous semble l’ignorer. Je suis la seigneur Antillia Zélafyr, la vampire qui possède présentement la plus grande influence dans ce royaume ainsi que la plus ancienne avant le réveil de la Mère. Et même si je choisis de supporter son ascension au trône, ce n’est pas encore fait donc je suis celle qui occupe temporairement cette position.

Ce n’était pas tout à fait exacte mais ce n’était pas un mensonge, car il n’y avait personne de plus approprié qu’elle pour prendre la place, l’unique argument pesant contre elle était qu’elle n’était pas une pur-sang. Mais au moins maintenant ils considèreront d’un nouvel œil ses paroles. Elle continua en regardant l’ambassadeur de la Shiva :

-Je n’accepterai jamais l’implantation d’un culte de démon dans ces terres. Et je préfère encore mieux l’offre du général que celle qu’un ambassadeur d’un culte dont je n’ai jamais entendu parler. Au moins lui apporte une réelle aide en plus du support de l’empire au complet, pas un simple culte.

Elle ignora ensuite le démon et s’adressa à la reine. Elle voulait attendre mais elle voyait plutôt une excellente opportunité et souhaitait utiliser cet avantage :

-Je comprends votre désir d’analyser la situation mais présentement le royaume est dans le chaos et il ne va pas s’arrêter rapidement. Il est entre autre impossible de pouvoir organiser une contre-attaque efficace car les crimes qui sont effectués contre nous. Mais avec la légion des anges déchus on pourrait facilement éliminer ce mal pendant que vous reprenez en main le royaume.

Puis elle se tourna enfin vers le général. Il avait vu juste en lui parlant directement, elle avait bien compris le message qu’il souhaitait transmettre. Mais elle aussi possédait des conditions et les exposa directement :

-Malgré tout il reste encore des problèmes à accepter cette entente. D’abord nous ne sommes pas prêts pour pouvoir entrer en guerre, loin de là. Si vous choisissez de commencer avant que nous ne soyons prêts, et bien nous n’enverrons que le peu que nous pourrons nous permettre. Et ensuite viens le problème de la loyauté. Si vous allez vraiment vous pliez à ses moindres exigences tant que nous n’allons pas contre l’empire, prouvez-le et devenez un vampire.

Puis elle se tut. S’il acceptait elle n’aurait plus de doute sur ses dires, car il deviendrait à jamais une partie de leur royaume qu’il le souhait ou non. Restait qu’à voir si le culte accepterait de reculer aussi facilement et si la reine voyait l’opportunité du même œil qu’elle.

Ashtar entendit la reine. Elle leur imposait de se taire, elle ne pouvait prendre une décision immédiate vu la situation, cela se comprenait, elle devait d'abord mesurer toute l'étendue du désastre. Il sentit le regard plein d'orgueil d'Abaddon sur lui mais cela ne le genait pas plus que ça. Les démons, si ils n'égalaient pas les anges dans le domaine de l'orgueil, étaient cependant rongés par ce que certains nommaient "les péchés", mais l'immense majorité n'en avait cure. Leur terre baigne dans le péché depuis leur naissance, pourquoi s'en séparer et couper le lien?

L'ange déchu les abreuva ensuite de ce qu'il entendait par la guerre. Et Karmine était d'accord avec sa conception de celle-ci, même si il ne pouvait la savourer pleinement, il était d'abord un ambassadeur avant d'être un guerrier. Nul doute que ce discours aurait certainement plus à maître Legion, mais l'esprit de l'éminence religieuse semblait si inaccessible que Karmine avait renoncé à essayer de le sonder. L'ange déchu finit en approuvant finalement plus ou moins le discours du haut-démon.

-Avant de continuer je veux mettre un point au clair puisque que tous semble l’ignorer. Je suis la seigneur Antillia Zélafyr, la vampire qui possède présentement la plus grande influence dans ce royaume ainsi que la plus ancienne avant le réveil de la Mère. Et même si je choisis de supporter son ascension au trône, ce n’est pas encore fait donc je suis celle qui occupe temporairement cette position.

Celle qui ressemblait à une jeune fille même pas encore sortie de l'adolescence était donc la reine en place, une sorte de régente en attendant que Cara Heiss reprenne le trône? Intéressant, peut-etre allait-elle aller dans leur sens en privilégiant l'action.

-Je n’accepterai jamais l’implantation d’un culte de démon dans ces terres. Et je préfère encore mieux l’offre du général que celle qu’un ambassadeur d’un culte dont je n’ai jamais entendu parler. Au moins lui apporte une réelle aide en plus du support de l’empire au complet, pas un simple culte.

Karmine serra les machoires. Celle ci serait difficile à convaincre, d'autant qu'elle semblait manquer de connaissance à propos de la Shivra. Antillia s'adressa ensuite à Akasha, puis à Abaddon. Karmine attendit patiemment qu'elle eut finit, puis un moment de silence s'installa suite au voeu d'Antillia que le général devienne un vampire. L'ambassadeur espérait que le général refuserait, car cela priverait en partie les hauts-démons d'un soutien important, mais cela pouvait etre intéressant,et après tout si l'alliance pouvait être conclu grâce à cela. Le prêtre se tourna vers Antillia:

"Si je puis me permettre, il semble que vous ayez mal compris dame Zélafyr. Qui as-dit ici que l'offre du général Abaddon et celle de la Shivra etaient en concurrence? Elles ne le sont pas, elles sont complémentaires ! D'ailleurs accepter notre offre et refuser celle de la Legion serait quelque peu paradoxal je trouve. Je comprends vos réticences mais savez vous au moins de quoi les templiers de la Shivra sont capables? ajouta t-il, un soupçon de consternation dans la voix.

"Ce sont des soldats d'élites, formés aux éxécutions et aux techniques d'interrogatoires les plus divers, et possédant de solides connaissances dans plusieurs domaines, et nous disposons de nombre de nécromanciens et sorciers. Vous devez en manquer cruellement après la défaite que la coalition vous a infligée ces derniers temps, non? Sans vouloir vous offenser, notre magie dépasse la votre, mais nous sommes disposer à vous apportez un certain nombre de savoirs pour vous aider à rebatir votre nation. Et notre plus grande force réside dans le nombre sans cesse croissant de nos fidèles. L'établissement de lien entre eux et votre peuple serait des plus bénéfiques pour nos deux organisations à tout points de vue: économique, diplomatique, militaire...Sans compter notre implication dans le Conseil d'Arath Shee où nous appuyons la demande d' une alliance quasi-totale entre hauts-démons et vampires. Mais bien sûr si vous souhaitez vous passer de nos services en ces temps troublés, alors que vous êtes au bord du gouffre vous le pouvez", termina t-il dans un sourire moqueur à peine deguisé en sourire de sympathie.

"En tout cas ce sera à votre Mère de décider si oui ou non elle accepte, en attendant je laisse le général méditer sur votre proposition."
Le haut-démon se retourna et s'éloigna de quelques pas vers l'arrière, attendant dans l'ombre la suite des événements.

Invité

De son silence, la Reine Mère étai en pleine réflexion, sa pensé marchant à tout vitesse pour trouver une solution ? Ses yeux, unique sur cette terre, ces yeux qui la différencié, au même titre que d'autre chose, de plusieurs être, c'étaient perdue dans l'immensité du vague.
Elle n'aimais pas le manque qu'information auquel on la soumettait, surtout en ce qui concernait cette secte dont elle ne savait rien. Et peut être était-ce là la faille, le moyen de faire d'autre chose plus profitable. Elle devait prendre une décision qui, indéniablement, mènerait son royaume quelque part. Mais elle ne distinguait où. Mais là était tout l'attrait du pouvoir, son danger.

Akasha avait longtemps était absente et maintenant elle devait prouver sa valeur. Non pas seulement à ce peuple qui, pour la plupart ne la connaissait qu'au travers d'histoire et de légende, mais aussi à elle même. Il fallait qu'elle ce prouve qu'elle n'avais pas perdue sa main, et que son arrogance naturelle avait encore droit d'être, tout comme sa légitimité sur le trône.

Oui...

Il s'agissait de cela....

De légitimité.

La Shivra en avait -elle une, une vrai. Pas seulement celle qu'elle voulait ce donner. Non celle que l'Empire de démon lui donnait aussi. C'est à cela qu'elle devait réfléchir. Et ce n'était pas en l'ambassadeur qu'elle aurait pleine confiance, ou plutôt tout simplement confiance. De la même manière pour répondre à cette question ce n'est pas non plus en le Général qu'elle aurait confiance. Pourquoi ? Parce que l'un comme l'autre semblait en conflit. Que l'Ambassadeur venait pour plaider la cause de sa caste religieuse, et que le général ne semblai pas aimer cette idée. Aucun des deux n'était donc impartial à ce point là.

Alors qu'elle avait eu ce déclic, le visage de la Reine c'était adoucie, son regard éclairé, teint d'un vert pur et auréolé d'une couronne de paillette d'or. Les lèvres de la Demoiselle du sombre c'était entrouvertes, avait même esquissait, très lentement, un doux sourire. Elle semblait voir une chose merveilleuse, qui lui plaisait. Son silence resta longtemps avant que finalement elle ne regarde les trois individus. Elle tendit une main vers la vampire, avant de parler, son temps étant de revenue mielleux, bien que gardant cette pointe d'autorité inébranlable.

Avec l'accord de Mademoiselle Zélafur j'ai une proposition à faire. Je pense qu'elle nous ira à tous. D’abord, commençons pas vous, dit elle en posant son regard sur l'ambassadeur. Pour l'instant c'est non. La raison principal est que, comme Damoiselle Zélafur, je refuse qu'il soit implanter sur mes terres un culte religieux. C'est une idée qui ne me plais en rien. Mon peuple est abandonné des dieux et le vit bien. Aucun de nous n'a besoin d'eux parce que nous refusons de courir derrière ceux qui ont caché pareille magnificence. C'est ainsi depuis le début. J'ai refusé, comme mon peuple, quand nous sommes devenue ce que nous sommes, de continuer à servir ces entités. Pourquoi ? Parce qu'ils ont caché à tous ce que faisait de fusionné avec un totem parce qu'ils voulaient garder tant de pouvoir pour eux. Et en retour ils nous ont volé le soleil... De plus, tant que je n'aurais pas consulté l'Empereur ou l'Impératrice de votre peuple quand à la légitimité de la Shivra. C'est seulement à cette condition, si j'ai de bonne répercussions, que je pourrais envisager la possibilité éventuel de changer d'avis. Mais je vous assure qu'aucun temps à n'importe quel dieux, qu'il soit sombre ou lumineux, ne sera dresser sur mes Terres. Entendez moi bien sur cela Monsieur...

Akasha avait parlé d'une voix posée, calme. Elle n'attendait aucune réponse. Elle en avait clos avec cela. Il fallait maintenant se penché sur la seconde requête. Et pour cela elle ne réfléchit pas trop. Antillia l'avait précédée dans une pensé assez juste.

[color=darkred]Lviolet]]a Nation vampire et la Nation démoniaque vont de paire depuis des millénaire maintenant. Les démons ont étaient les premiers à nous accorder l'importance que nous devions avoir et à nous offrir une place réel. Je me souviens de ce temps avec une certaine nostalgie. Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant néanmoins. Mais ma décision et celle de la demoiselle vont de paire. Si les humains s'attaque à nous j'aimerais mieu que vous soyez là avec vos troupes. Ainsi vous aiderez, d'une certaine manière au redressement de mon peuple et par ce à la consolidation de l'alliance vampire-démon. Vous proposez, en sorte, de renforcer un peuple pour en renforcer deux, ou plus. Mais comme le disait Antillia, je n'enverrais que ce que j'ai si je devais envoyer quelque chose. Et l'idée que vous nous prouviez votre...Loyauté en devenant l'un de nous me plais assez, je l'avouerais. Cela dis, cette décision, de vous laisser venir, vous et les votre, est provisoire. Tout ce décidera lorsque j'aurais eut un entretient avec votre Souverain. Cela peut, même, être votre première mission, puisque vous m'appartenez, en quelque sorte. Annoncez lui tant ma visite que ma renaissance. Ce sera un bon début.

Akasha eut alors un sourire, joignant ses main qu'elle frotta avant de regarder Antillia, l’interrogeant du regard.

Vous avez une chose à ajouter ?

[HRP: je réponds avant Abaddon vu qu'Akasha s'adresse directement à moi à la fin, je lui ai demander et il est d'accord avec ce changement.]

... Être des fanatiques, voilà leur pouvoir. Pensait-il que cela allait la faire changer d'idée? Même si ses dires sont véritables, ils restent des fanatiques ayant que leur dieu en tête. Le général, lui va actuellement mettre la nation des vampires en premier dans ses priorités, tant que nous n'allons pas contre les démons. Et si nous allons vers eux, avec qui nous allierions pour le faire? Les dragons? Les anges? Les humains? Aucune chance. Mais il y avait un point qui dégageait tellement d'arrogance qu'elle ne pouvait vraiment le laisser passer. La magie des démons dépassant celle des vampires? Peut-être vrai, mais uniquement parce que la qualité des vampires récemment laissait à désirer, stagnant sur leurs position avec aucun désir d'agir pour tenter de monter. Mais je devrais néanmoins profiter de l'occasion pour montrer la puissance qu'un véritable vampire peut manier. Mais pas maintenant, je veux entendre la réponse du déchu car si elle est positive, je n'aurais que faire de l'ambassadeur. Surtout qu'il surdramatise notre situation. Il ne réalise pas que les vampires qu'il dit avoir été tué ne sont probablement pas affiliés au royaume, simplement des solitaires vivant dans les villes humaines qui se sont fait attrapé.

Mais il y a une faute encore plus grande dans ses dires. Ce n'est pas à la mère de décider comme il le dit. Elle était très sérieuse dans ses dires, et par jamais elle voulait dire jamais. Et si elle acceptait, ce serait uniquement en tant qu'une vampire très ancienne et non la reine. Elle avait beau être supposément la première vampire ça ne l'empêcherait pas de s'y opposer. Mais elle verrait bien, il semblait qu’elle venait de ressortir de sa contemplation. Elle tendit ensuite sa main vers elle, probablement un signe qu’elle allait dans sa direction et ses dires le confirma. Elle n’aimait pas l’idée d’un culte se fasse implanter en terre vampire, qu’il soit démoniaque ou autre. Mais elle mentionna un point auquel elle n’avait pas pensée. Vérifier si le culte ne serait pas au final actuellement important. Pas de problème si elle veut vérifier, de toute manière il est peu probable qu’il accepte d’aider si on leur refuse de prêcher leur religion.

Elle se mit ensuite sur le cas du déchu et la réponse était similaire, simplement que la réponse initiale était positive et non négative. Et maintenant elle lui demandait si elle avait quelque chose à ajouter. Elle aurait préféré attendre la réponse du déchu avant mais bon, ce n’était pas si grave. Et puis il y avait peu de chose qui restait encore à dire, mais elle prit la parole malgré tout :

-Et bien, les négociations ayant étés repoussées à plus tard je n’ai rien à dire sur ce sujet. Simplement que j’accompagnerai le général lorsqu’il s’occupera des humains, je veux voir par moi-même s’ils représentent une réelle menace et que ce ne soit pas que de la poudre aux yeux.

I

L

C'est avec une grande tristesse que je dois décliner cette offre, j'aurais été honoré mais je me rappelle qu'une de mes ancienne connaissance, une ange du nom d'Eledelwenaa, m'a dit que si un vampire mordait un ange ou un démon, ce dernier perdait ses pouvoirs ... Hors si je perd ce que j'ai mis tant de temps a obtenir, l'empereur me radiera et prendra cet acte comme un affront, je ne pense pas que ce soit dans l'intérêt de qui que se soit ...

P

Pour ce qui est des troupes, Je vous enverrais ce que vous nous permettrez d'envoyer, et je les mettrais sous les ordres d'un vampire de votre choix Reine. Mais je me réserve le contrôle exclusif de mes déchus ... Oh, l'Empereur ne pourra pas vous recevoir avant longtemps, il a quelques ... problèmes...

[Court désolé]

C'était donc un refus, l'émissaire (et le maître) avaient sérieusement envisagés cette possibilité. Les vampires étaient athées et comptaient le rester, ou plutôt ils étaient monothéistes dans leurs prières, ils ne vénéraient que leur Mère à tous, Akasha May Cara Heiss, et celle-ci ne comptait pas partager son influence sur son peuple, peu importe le soutien qu'elle pourrait recevoir en échange. En revanche, la proposition d'alliance du général fut elle acceptée, du moins en partie, sous réserve d'en voir plus. L'ambassadeur tiqua legèrement. Pourquoi tant de confiance était-elle accordée aux armées et si peu à la religion? Les généraux devaient être loyaux à leur nation. Mais lorsqu'il y avait guerre civile, remise en cause du pouvoir, ou bien même argent en somme conséquente, nombre de généraux se détournaient de ce chemin et préférait agir pour leur propre compte, emportant une partie de leur armée avec eux. A l'inverse, l'essence d'une religion est immuable: prier, vénérer et servir la divinité choisie, de la meilleure façon qui soit peu importe les conséquences, dans le but de remercier et de garantir la bonne fortune; et si le fidèle était tenté par des choses extérieures, et bien il la quittait tout simplement. Du moins ça c'est que pensait Karmine, ignorant que le grand prêtre lui pensait tout autrement...

Il s'amusa néanmoins du fait qu'Abaddon déclina la vampirisation et qu'il indiqua que l'Empereur était indisponible, l'Empire connaissait des troubles, une occasion en or pour la Shivra (mais aussi pour la Légion des Déchus) d'étendre leurs influences. Le prêtre se ravançea:
"Bien, c'est donc un refus. Je comprend tout à fait. Sachez cependant, dit-il à l'intention de la reine, que ce ne sont ni le dieu Arou, ni son successeur Shinigami qui vous ont cachés la verité sur les totems, et qui vous ont privés de soleil; mais bien le Panthéon classique, celui là même contre qui le dieu Arou s'est revolté. Si nous avions put, nous vous aurions rendu l'astre incandescent tolérable croyez le bien. En tout cas, si un jour les vampires sont en situation critique, les portes de la Shivra leur seront toujours ouvertes pour des négociations."

Ashtar les regarda tout les 3 tour-à-tour avant de leur faire à chacun une révérence, croissante selon leur importance.
"Sur ce, je vais à présent me retirer informer le culte de votre décision vos altesses. Général, nous nous retrouverons probablement bientôt à Arath'Shee je l'espère. Que les morts de Morgoloth vous accompagne dans la sauvergarde du peuple vampirique..."

Il se releva et se retournant quitta la salle lentement, les mains jointes en signe d'une prière muette. Après avoir traversé quelques salles, il retrouva sa garde et déglutit silencieusement. Legion n'était pas tendre avec ceux qui échouaient, le prix à payer étant parfois la mort. Si il avait réussi, il aurait put être couvert de gloire, devenir cardinal, juste en dessous du Grand Prêtre et rentrer plus ardemment dans les bonnes grâces de la divinité. Il ne remarqua pas qu'une fois dehors, il fut suivi par trois innocentes mouches qui s'envolaient.

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Legion battit des paupières, rangea l'Oeil de Belzébuth dans son coffre et s'autorisa un bref rire, saccadé et inquiétant. Il avait allumé une flamme dans les terres humaines de l'est, les nobles n'attendaient qu'une occasion pareille pour tuer de l'anima et du vampire, les massacres avaient commencés. Et Plaguas Winrod Legion lui, était allé proposer son aide à un peuple qu'il contribuait en secret à affaiblir. Oui il aimait son humour et la façon dont l'engrenage se mettait en marche.

Non, il ne tuerait pas son ambassadeur...du moins pas dès son retour; il le garderait en vie tant qu'il lui serait utile, après il s'en débarasserait d'une manière ou d'une autre car il finirait par trop en savoir. L'ignorance est ce qui maintient les peuples sous le joug des puissants. Certes son ambassadeur n'avait pas été parfait dans sa conduite et ses arguments, mais Legion avait eu ce qu'il voulait avant tout. La confirmation du retour d'Akasha et des informations. Legion les respectait un minimum à cause de leur rang, il n'empeche. Cette première-née qui se prenait pour une déesse, et qui ignorait probablement que c'était lui le seigneur de la peste qui avait déclenché cette guerre et disposait des vampras crées par son "alliée" qui s'était revelée plus que temporaire; cette suivante qui jouait les reines légitime; et ce général ambitieux, un prétendant sérieux pour la course au trône il semblerait, qui n'avait même pas le sang démoniaque pur mais bien un sang honni, seulement sauvé par ses actes; il les auraient bientôt à sa botte, ou bien sous elle si ils s'opposaient à lui. Tout était une question de patience. Le plan devait continuer...

[Je finis là ma participation à ce rp sauf si vous avez quelque chose à faire avec l'ambassadeur, je ne crois plus en avoir besoin de toutes façons^^]

» L'exécuteur, le réveil ou sa chute ? (Finish)